LA GESTION DE LA PUBLICITE COMPARATIVE PAR LES
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LA GESTION DE LA PUBLICITE COMPARATIVE PAR LES
LA GESTION DE LA PUBLICITE COMPARATIVE PAR LES INDUSTRIELS PUBLICITE COMPARATIVE Publicité comparative (DGCCRF, CSP, Directives européennes, Code SS) Deux produits de marque, de DC si la marque est identifiable. Produits de même classe pharmacothérapeutique ou produits de même classe chimique qui ont la même visée thérapeutique. Thérapeutique non médicamenteuse non exclue du champ d’application. Critères de comparaison : Exhaustive sans privilégier les aspects favorables Afin d’être objective, la comparaison porte sur les caractéristiques essentielles, significatives, pertinentes, vérifiables. Au minimum : efficacité et sécurité d’emploi (éléments du rapport bénéfice / risque). + critères d’intérêt pour le praticien : posologie, durée de traitement, Interactions, acceptabilité. Les propriétés pharmacologiques sans conséquence clinique validée ne donneront pas lieu à comparaison. 2 Publicité comparative Prix : critère de comparaison pour les génériques. Pas un critère de comparaison. En revanche coût de traitement journalier accepté dans la mesure où les prix des spécialité comparées sont publiés au JO. Pas possible de comparer les prix pour des spécialités à prix libre (non remboursables) ou des spécialités à prix négocié (spécialités hospitalières). Publicité comparative : études cliniques utilisables. Etudes du dossier d’AMM et du dossier de transparence, publiées ou non. A condition que les indications soient validées par l’AMM ou la Commission de transparence. + Autres études à condition qu les indications soient validées par l’AMM ou la Commission de transparence et qu’elles soient publiées dans une revue à comité de lecture. Présentation des résultats : tableaux, graphiques, diagrammes Mode de présentation : données claires, exactes, équilibrées et traitées de manière homogène. Reprise du document source ou adaptation conforme. Tableau, figure ou graphique : effectif des patients et type d’analyse à préciser. Résultats identiques pour les produits comparés. Ne pas valoriser abusivement un produit par rapport à un autre. Résultats accompagnés de données numériques et statistiques, exprimés dans la même unité. …..De l’essai clinique comparatif Choix du comparateur (phase III) : Les acteurs internes et externes concernés Critères cliniques et médicaux Recherche clinique Agences et ICH Affaires réglementaires ANSM Préoccupations pharmaco-économiques Pharmaco-économie Marketing LES OBJECTIFS DE LA COMPARAISON CLINIQUE Critères cliniques et médicaux (dose efficace, Indication reconnue, etc.) Préoccupations pharmaco-économiques (référence de la classe, produit récent, prix intéressant) Comparaison Objective (évaluation réglementaire) 1) Objectif AMM 1) Objectif PRIX 2) Objectif Publicité 2) Objectif Publicité …à la gestion du document dans le dossier d’enregistrement Cas de groupe international Comparateur imposé Recherche Clinique Et médical Affaires réglementaires « Faire avec ! » (Gérer la publicité comparative au niveau local) Exemples de problématiques : a) Etudes comparatives internationales avec comparateur sans AMM en France. => Négociation avec l’ANSM b) Etudes comparatives avec comparateur stratégiquement peu intéressant. => Intérêt de l’utilisation ? => Utilisation par la concurrence ? c) Etudes avec des dosages ou posologies non conformes => Refus Principe de prévention : Les Affaires réglementaires « Pub » devraient être intégrées dans les réunions internationales de design d’essais comparatifs. …à la gestion du document dans le dossier d’enregistrement Cas de maison mère française Affaires réglementaires Recherche Clinique Et médical Comparateur choisi Décider de la publicité comparative au niveau local …au projet d’élément promotionnel écrit (publication presse, communication) Elément promotionnel (Publicité comparative) Circuit d’approbation du document (circuit propre à chaque entreprise exploitante) Inspection ANSM Département juridique Conseils extérieurs Gérer les relations entre Affaires réglementaires (Service de Contrôle de Publicité) et le Pharmacien responsable Risques de pressions marketing Avis consultatif Contrôle de publicité Décision Niveau de délégation Validation Et décision Pharmacien responsable QUELQUES QUESTIONS A SE POSER Est-ce que la publicité n’est pas de nature à induire en erreur ? Est-ce que la publicité ne porte pas atteinte à la santé publique ? Est-ce que les produits appartiennent à la même classe pharmacothérapeutique ? Est-ce que les produits ont une même visée thérapeutique ? Comment peut-on comparer un médicament à une thérapeutique non médicamenteuse ? Est-ce qu’il existe au moins une caractéristique essentielle, pertinente, vérifiable et représentative ? QUESTIONS A SE POSER (SUITE) Est-ce qu’il n’y a pas une sélection des critères d’études (par exemple un critère secondaire) favorable ? Est-ce que la significativité des résultats est prouvée ? Est-ce que les données sont vérifiables ? Est-ce qu’il n’y a pas d’omissions dans les citations ? Est-ce que la comparaison mentionne au moins les deux items d’efficacité et de sécurité d’emploi ? Est-ce que seul figure un critère d’intérêt pour le praticien ? Est-ce que les propriétés annoncées (par exemple pharmacologiques) ont des conséquences cliniques validées et supportent l’objectivité ? QUESTIONS A SE POSER (SUITE) Est-ce que l’AMM est respectée ? Est-ce que les dosages sont identiques ? Est-ce que les citations sont exactes ? Est-ce qu’il n’y a pas d’ajouts ? Est-ce que les citations ne sont pas contraires à l’AMM ? Est-ce que les indications thérapeutiques sont comparables et validées ? Est-ce que les conclusions de la Commission de Transparence sont respectées ? QUESTIONS A SE POSER (SUITE) Est-ce que les résultats d’une phase I peuvent supporter une comparaison ? Quelles sont les conséquences à citer « le dossier d’AMM- rapport d’expertise clinique » comme source de données dans un élément promotionnel comparatif ? Quelles sont les conséquences à citer « Etude clinique Code CX487 » ? Est-ce que les documents administratifs (courriers de l’ANSM, recommandations de la commission de transparence) ne sont pas contraires à l’objectif de la publicité ? Est-ce que les études utilisées ont été publiées dans une revue à Comité de Lecture ? QUESTIONS A SE POSER (SUITE) Est-ce que le laboratoire peut fournir les les éléments permettant de vérifier les caractéristiques avancées dans la publicité ? Est-ce que le slogan publicitaire peut être interprété de différentes façons ? Est-ce qu’il n’ y a pas eu des erreurs de traduction entre le document initial (par exemple une publication en anglais) et son utilisation dans un message publicitaire en français ? Est-ce que le mode de présentation des données est conforme au document source ou adapté ? Est-ce que les éléments d’appréciation sont présents (même unité numérique, même échelle, effectif des patients, type d’analyse statistique effectué) QUESTIONS A SE POSER (SUITE) Est-ce que critères économiques sont validés ? Est-ce qu’on compare les coûts de traitement ? Est-ce que les prix des traitements comparés sont publiés au journal officiel ? Optimiser le contrôle de publicité Les deux attitudes rencontrées : a) Etablir une procédure de « contrôle de contrôle » ? Etablissement d’une Check list ? Cette liste peut être établie à partir d’une batterie de questions à se poser et à vérifier les réponses (par le réglementaire) devant une publicité soumise Actualisation des pratiques par Knowledge Management (gestion de l’information et de la connaissance en temps quasi réel) b) Se baser sur l’expérience professionnelle des « contrôleurs » en matière de vérification et d’appréciation ? …à l’utilisation d’élément promotionnel oral ou écrit (communication en visite médicale) Charte de la visite médicale Contrôle des argumentaires de visite par le pharmacien responsable Objectif : éviter les dérapages. Sanctions disciplinaires des VM en cas de : Dérapage en promotion comparative Perte d’un ADV (accessible à la concurrence) CHARTE DE LA VISITE MEDICALE ET PUBLICITE COMPARATIVE Objectif : Eviter les dérives orales ou écrites Moyen : Développer la formation par les Affaires réglementaires des équipes Marketing et Ventes Exemple : 1) Valider un discours en amont avec les ventes 2) Faire intervenir en réunion plénière annuelle les ventes sur ces thèmes. (Le marketing et le réglementaire étant présents en back office) 3) Recadrage éventuel en plénière ou réponses aux questions CHARTE DE LA VISITE MEDICALE ET PUBLICITE COMPARATIVE Chaque entreprise va adapter ses processus de travail et le pharmacien responsable doit s’assurer des règles de fonctionnement. Chaque entreprise doit clairement communiquer les objectifs de la charte devant les forces de ventes. L’entreprise doit montrer sa volonté d’appliquer de nouvelles dispositions Deux résultats : Rassurer les VM Eviter les déviations Et les dérapages GESTION DES FUTURS LITIGES Circuit des sources des litiges 1) En provenance du terrain (remontée d’informations à l’encontre des intérêts des produits du laboratoire) Médecins (document remis par la concurrence, informations diverses) Service Affaires Réglementaires (« Contrôle Pub ») Avis technique du (« Contrôle Pub ») au pharmacien responsable Circuit des sources des litiges 2) En provenance de la concurrence (courrier ou document d’injonction) Avocat, instance juridique, CEMIP Service juridique Avis technique du juridique au pharmacien responsable Prise de décision en cas de litiges Service Affaires Réglementaires (« Contrôle Pub ») Avis technique du (« Contrôle Pub ») au pharmacien responsable Service juridique Avis technique du juridique au pharmacien responsable REUNION TRI PARTITE (Réglementaire, Juridique, Ph. Resp.) ACTION Management de la performance dans la gestion de la publicité comparative I) Actions de prévention dans l’utilisation des essais comparatifs : Anticiper tout protocole d’essai comparatif (cf. principe de prévention) Assurer une veille concurrentielle des essais cliniques Evaluation médicale et réglementaire sans contrainte marketing ou juridique (processus d’évaluation propre à chaque entreprise) Formation des équipes réglementaires à la méthodologie des essais cliniques (design, rigueur de l’étude, nombre de patients, critères, résultats et conclusion) Formation à l’extraction de données pertinentes dans une méta-analyse de classe thérapeutique. Management de la performance dans la gestion de la publicité comparative I) Actions de prévention dans l’utilisation des résultats : Etablir pour le marketing un processus de revue de littérature clinique pour séparer le bon (qui pourra être utilisé en publicité comparative) du moins bon (études rétrospectives, etc.). Sensibiliser les responsables de formation et de la communication aux enjeux de l’éthique réglementaire (documents de formation, communiqués de presse, etc.) Formation des équipes de marketing et ventes aux enjeux de la communication comparative (documents et argumentaires) Développer les audits de gestion des connaissances sur les comparaisons de médicaments. CONCLUSION Bien connaître les textes, les recommandations et les jurisprudences. Acquérir, par les affaires pharmaceutiques, une expérience de méthodologie des essais cliniques. Former les équipes marketing et ventes aux contingences réglementaires en leur montrant les bénéfices attendus. Régler les éventuels litiges par de la médiation (CEMIP) … en dernier recours : le contentieux juridique !