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C o m m u n i c a t i o n Etude du comportement de Listeria monocytogenes dans des «salades traiteur» conditionnées sous atmosphère modifiée par G. Bornert Vétérinaire biologiste en chef, Spécialiste du Service de santé Groupe de secteurs vétérinaires interarmées Quartier FOCH, BP 16, 35998 Rennes Armées D. Leroux Vétérinaire biologiste principal, Assistant du Service de santé Groupe de secteurs vétérinaires interarmées Quartier Osterode, B.P. 21, 69998 Lyon Armées Y. Bouhda Vétérinaire capitaine (Forces armées royales du Maroc) Ecole d’application du Service de santé des armées 1, Place Alphonse Laveran 75230 PARIS Cedex 05 RÉSUMÉ Afin de préciser le comportement de Listeria monocytogenes dans des salades composées réfrigérées industrielles commercialisées en grande distribution, des tests d’ensemencement volontaire ont été réalisés, avec conservation des échantillons à + 4 °C durant quinze jours après inoculation. Une décroissance significative de la population de Listeria monocytogenes est observée dès le quatrième jour dans le cas des carottes râpées et du taboulé. Le même effet est constaté avec la salade piémontaise à partir du neuvième jour d’entreposage. Ces résultats démontrent que les salades traiteur ne constituent pas des denrées «à risque» au regard du danger Listeria et permettent d’envisager d’alléger les plans de surveillance en place dans l’industrie dans le cadre de la prévention de la listériose humaine. Mots-clés Listeria monocytogenes - Réfrigération - Salades composées 276 Bull. Soc . Vét. Prat. de France , novembre/décembre 2001, T. 85, n° 5 Introduction M aladie qualifiée d’émergente, en raison de la multiplication récente des cas chez l’homme, la listériose constitue l’une des grandes préoccupations d’actualité dans le domaine de la sécurité des aliments. Largement médiatisées, les épidémies survenues récemment en France ont motivé la mise en place, dans l’industrie agro-alimentaire, de plans de prévention très contraignants, pouvant aller jusqu’au contrôle microbiologique de chaque lot de produits avant commercialisation. L’analyse du danger, préalable indispensable à la définition d’un plan d’action cohérent, reste parfois difficile par manque de données bibliographiques en ce qui concerne l’écologie de Listeria monocytogenes. C’est le cas en particulier dans le domaine des produits carnés de troisième transformation. Il en résulte une tendance à classer comme «à risque» de très nombreuses denrées, en l’absence de données spécifiques. Ce type d’approximation peut s’avérer préjudiciable au plan économique s’il conduit à une «surprévention». A l’inverse, il se révèle dangereux pour le consommateur dès lors que le risque est anormalement minimisé. Les résultats d’une étude visant à évaluer le comportement de Listeria monocytogenes dans des produits réputés «sensibles», les salades composées réfrigérées, sont présentés. Tableau n° I Caractéristiques physico-chimiques des carottes râpées assaisonnées Composition moyenne Carottes fraîches, râpées : 75 % Assaisonnement à base d’huile et de jus de citron : 25 % Paramètres physico-chimiques pH Aw Valeur à JO 4,42 0,981 Valeur à J4 4,40 0,980 Valeur à J9 4,30 0,963 Valeur à J15 4,34 0,967 Tableau n° II Caractéristiques physico-chimiques de la salade piémontaise Composition moyenne Pommes de terre cuites, sans peau : 50 % Jambon cuit standard : 10 % Œufs durs écalés : 5 % Tomates : 5 % Cornichons : 5 % Mayonnaise : 25 % (77 % d’huile, 6 % de jaune d’œuf, vinaigre, persil Paramètres physicochimiques pH Aw Valeur à JO 4,74 0,998 Valeur à J4 4,75 0,993 Valeur à J9 4,52 0,971 Valeur à J15 4,51 0,975 1. Matériels et méthodes 1.1 Echantillonnage Les échantillons sont des barquettes de salades composées, d’un poids net de 200 grammes, destinées à la vente en grande distribution. Ces denrées sont présentées conditionnées sous atmosphère modifiée. Le mélange gazeux utilisé est composé de 70 % d’azote et de 30 % de dioxyde de carbone, avec une teneur résiduelle en oxygène garantie inférieure à 3 %. Trois recettes ont été retenues, considérées comme représentatives de la diversité de cette gamme de produits : • une préparation de végétaux crus, les carottes râpées assaisonnées (cf. tableau I) ; Tableau n° III Caractéristiques physico-chimiques du taboulé Composition moyenne Semoule de blé dur, grain moyen, réhydratée : 68 % Poivron rouge : 5 % Poivron vert : 5 % Tomate : 5 % Raisins secs : 2 % Assaisonnement à base de menthe et de jus de citron : 15 % Paramètres physicochimiques pH Aw Valeur à JO 4,21 0,983 Valeur à J4 4,15 0,973 Valeur à J9 4,12 0,950 Valeur à J15 4,15 0,954 277 • un mélange de végétaux et de denrées d’origine animale, la salade piémontaise (cf. tableau II) ; • un mélange de végétaux crus et de semoule cuite, le taboulé (cf. tableau III). Pour chaque recette, trente échantillons élémentaires ont été prélevés au sein d’un lot de fabrication, sur la chaîne de production d’une entreprise industrielle implantée en Bretagne. 1.2 Ensemencements Une suspension bactérienne a été préparée à partir d’une souche de Listeria monocytogenes provenant de la «souchothèque» du Centre technique de la salaison, de la charcuterie et des conserves de viandes à Maisons-Alfort. Figure 1 - Chaîne de production. La souche a été cultivée durant 24 heures à + 30 °C en bouillon tryptone soja, puis entreposée à + 3 °C pendant 24 heures afin de placer les cellules bactériennes dans un état physiologique de «stress froid». A l’issue, il a été réalisé une dilution de la culture bactérienne dans une solution aqueuse stérile de chlorure de sodium à 0,9 %. L’inoculation des échantillons à l’aide de cette suspension bactérienne a été effectuée par piqûre au travers de septums autocollants fixés sur les barquettes, afin de ne pas modifier la composition du mélange gazeux au contact du produit. Le taux de contamination initial recherché était de 106 unités formant colonies environ par gramme de produit. Pour chaque recette, il a été procédé à l’ensemencement de vingt-cinq échantillons, tandis que cinq échantillons étaient inoculés à l’aide d’une solution stérile de chlorure de sodium à 0,9 %, à titre de témoins. Les échantillons élémentaires ont été regroupés par séries de six échantillons, soit pour chaque série un témoin et cinq barquettes ensemencées. La première série a été analysée immédiatement après constitution (série J0), tandis que les autres échantillons ont subi un entreposage à + 4 °C (± 1 °C) avant analyse, durant 1 (série J1), 4 (série J4), 9 (série J9) ou 15 (série J15) jours. 1.3 Analyses microbiologiques Figure 2 - Salade piémontaise. 278 Les analyses microbiologiques avaient pour objet de procéder au dénombrement des Listeria monocytogenes dans les échantillons de denrées. Ces dénombrements ont été effectués conformément à la méthode normalisée «de routine» décrite dans la norme expérimentale XP V 08-062 (3). Pour tenir compte de la relative hétérogénéité des produits, le volume de la prise d’essai a été porté à 80 grammes. Pour chaque échantillon, la suspension-mère a été réalisée par dilution de la prise d’essai dans 240 ml d’eau peptonée tamponnée (dilution au 1/4). Après une étape de revivification, soit une heure à + 20 °C, des dilutions décimales ont été réalisées pour procéder à l’ensemencement d’un milieu de type OXFORD et d’un milieu de type PALCAM. statistique. Ces trente échantillons ont été répartis en cinq sous-populations de six échantillons, dont un témoin non ensemencé. Pour chaque durée de conservation, il a été obtenu une série de cinq résultats de dénombrement de Listeria monocytogenes. Ces résultats ont été analysés à l’aide du logiciel de traitement de données EXCEL 97ND. La moyenne et l’écart-type ont été calculés pour chaque série (J0, J1, J4, J9 et J15), en distinguant les résultats obtenus sur milieu OXFORD de ceux observés sur milieu PALCAM. La comparaison des moyennes ainsi obtenues a été réalisée par un test de Student à n-1 degrés de liberté avec échantillons appariés. En ce qui concerne les témoins, il a été effectué une vérification de l’absence de contamination par Listeria spp. (moins de 1 unité formant colonie par gramme) par la méthode de recherche «de routine», selon la norme NF V 08-055 (2). 2. Résultats Toutes les analyses ont été effectuées par un laboratoire accrédité par le Comité français d’accréditation. 2.1 Dénombrements bactériens Pour chaque recette et pour chaque milieu de dénombrement utilisé, les moyennes des dénombrements sont indiquées (cf. tableaux IV et V). 1.4 Examens physico-chimiques 1.5 Analyse statistique Les résultats obtenus pour les séries J0 ont été comparés à ceux des séries J1, J4, J9 et J15. Les analyses statistiques pratiquées mettent ainsi en évidence, avec un risque de 5 %, une décroissance de la population de Listeria monocytogenes, significative dès le quatrième jour dans le cas du taboulé et des carottes râpées, et dès le neuvième jour dans le cas de la salade piémontaise. Pour chaque recette, les trente échantillons identiques prélevés au sein d’un même lot de fabrication ont été considérés comme une population Par ailleurs, les résultats des dénombrements réalisés sur milieu OXFORD et sur milieu PALCAM ne sont pas significativement différents, au seuil de 5 %. Les paramètres potentiel hydrogène (pH) et activité de l’eau (Aw) des différentes recettes ont été mesurés sur les échantillons témoins à J0, J4, J9 et J15, afin d’apprécier les conditions écologiques offertes aux Listeria. Tableau n° IV Résultats des dénombrements (moyenne et écart-type par séries de cinq mesures) effectués sur milieu PALCAM (x 105 UFC par gramme) Taboulé Carottes râpées Salade piémontaise Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type JO 18,50 7,22 12,75 1,26 23,88 14,07 J1 13,96 9,19 21,83 25,78 20,56 16,73 J4 6,30 2,60 6,48 2,20 9,34 5,08 J9 1,63 1,81 2,80 0,67 4,68 1,10 J15 0,38 0,25 1,25 0,38 4,28 3,34 279 2.2 Caractéristiques physico-chimiques d’infection humaine (10), seule l’espèce Listeria monocytogenes présente un pouvoir pathogène significatif chez l’homme et chez l’animal. Les trois recettes étudiées présentent une acidité marquée (cf. tableaux I, II et III). Le taboulé est le produit le plus acide, avec un pH égal à 4,2 à J0. Au plan réglementaire, les critères microbiologiques applicables, pour Listeria monocytogenes (1), prennent en compte l’avis formulé le 8 septembre 1992 par le Conseil supérieur d’hygiène publique de France (cf. tableau VI). Pour les produits tels que les salades composées, qui ne font pas l’objet d’un traitement assainissant au cours de leur élaboration, l’objectif des industriels doit rester l’absence de Listeria monocytogenes dans les denrées alimentaires. Cependant, une contamination au stade de la production («présence dans 25 grammes») est considérée comme tolérable si le fabricant peut démontrer que le produit respecte le critère «moins de 100 UFC par gramme» jusqu’au stade de la consommation. L’application de cette tolérance réglementaire implique donc de connaître précisément les possibilités de survie, voire de croissance des Listeria dans le produit considéré. Au cours du temps, une légère acidification est observée, avec des valeurs de pH minimales à J9. En ce qui concerne l’activité de l’eau, les valeurs mesurées sont élevées, en particulier pour la salade piémontaise. Pour chaque produit, une diminution progressive de l’Aw est constatée au cours de la phase d’entreposage, la valeur minimale étant obtenue pour le taboulé, soit 0,95 à J9. 3. Discussion 3.1 Cadre réglementaire Si Listeria seeligeri et Listeria ivanovii ont été incriminées de façon exceptionnelle dans des cas Tableau n° V Résultats des dénombrements (moyenne et écart-type par séries de cinq mesures) effectués sur milieu OXFORD (x 105 UFC par gramme) Taboulé Carottes râpées Salade piémontaise Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type JO 18,70 7,74 12,75 2,36 17,78 12,42 J1 11,12 3,43 23,15 28,11 18,08 12,06 J4 6,28 2,43 7,60 2,20 7,20 3,43 J9 0,57 0,44 0,28 0,55 2,22 1,43 J15 5,28 4,73 2,60 3,54 1,47 0,31 Tableau n° VI Critères réglementaires applicables aux denrées alimentaires en ce qui concerne Listeria monocytogenes (1) Type de produit Aliments spécialement destinés à une population sensible, tels que les aliments pour bébés ABSENCE dans 25 grammes ABSENCE dans 25 grammes Aliments ayant subi un traitement assainissant dans leur conditionnement final ou conditionnés aseptiquement après traitement n=5 c=0 n=5 c=0 Autres produits (crus, manipulés après assainissement, insuffisamment traités) sauf produits laitiers Absence dans 25 g n=5 c=0 Produits à base de lait sauf ceux visés précedemment 280 Limites numériques et plan d’échantillonnage au stade de la production de la distribution Tolérance possible (présence) si au stade de la distribution le produit respecte les critères définis m = 100/gramme avec n = 5 et c = 0 (M = m) Absence dans 25 grammes ou dans 1 gramme (selon le produit) n=5 c=0 m = 100/gramme avec n = 5 et c = 0 (M = m) 3.2 Ecologie de Listeria monocytogenes En l’absence d’études spécifiques, l’écologie de Listeria monocytogenes dans de nombreux produits alimentaires, en particulier les mélanges complexes, reste assez mal connue. Sa présence dans les aliments végétaux bruts est considérée comme «naturelle», ou du moins inévitable dans des conditions normales de culture, dans la mesure où le biotope naturel de cette bactérie est le sol, où elle se développe en saprophyte sur des végétaux en décomposition (6). En ce qui concerne les viandes crues et les produits carnés, la contamination s’effectue généralement à l’abattoir ou dans les ateliers de transformation. Les Listeria colonisent ces locaux humides et froids, au niveau des matériels et des plans de travail, formant des biofilms pouvant résister aux opérations de nettoyage et de désinfection (7). Préparations constituées de végétaux parfois mélangés à des produits d’origine animale, les salades composées «traiteur» sont donc des vecteurs potentiels de Listeria monocytogenes. Ce point de vue doit cependant être précisé en fonction de la composition de chaque produit. L’influence de l’assaisonnement, donc de la recette de chaque salade, ne peut être négligée. Listeria monocytogenes est considérée comme l’une des bactéries pathogènes non sporulées les plus résistantes à des conditions de milieu «hostiles», capable de se développer jusqu’à un pH de 4,3 et dans des aliments contenant jusqu’à 10 % de chlorure de sodium (5). En ce qui concerne l’Aw, les Listeria peuvent se développer jusqu’à 0,943 (8), mais leur croissance est optimale pour des valeurs supérieures à 0,97. De nombreux facteurs sont susceptibles de moduler l’influence de ces paramètres sur le comportement des bactéries dans les aliments. En particulier, la tolérance au pH varie en fonction de la nature de l’acidifiant utilisé (5), de la teneur en sel et en matières grasses, et de l’activité de l’eau de l’aliment (4, 9). De ce fait, seules des études spécifiques, sur la base de tests d’ensemencement volontaire, peuvent apporter des informations fiables sur un produit donné. 3.3 Cas des salades «traiteur» L’interprétation des résultats de cette étude révèle : – dans un premier temps, une absence de croissance de la population de Listeria monocytogenes.. Figure 3 - Carottes râpées assaisonnées. Le mode opératoire retenu dans cette étude plaçait Listeria monocytogenes en position de flore bactérienne dominante. En effet, les examens microbiologiques «de routine» réalisés par l’industriel dans le cadre des auto-contrôles permettent de situer le taux habituel de contamination des salades composées en flore aérobie mésophile à + 30 °C («flore totale») entre 105 et 5.105 unités formant colonies par gramme. Malgré un très fort taux de contamination initiale en Listeria, qui peut être considéré a priori comme un avantage dans le contexte de la compétition avec la flore saprophyte du produit, il n’a pas été observé de croissance de la population de Listeria monocytogenes. – dans un second temps, une décroissance de la population de Listeria monocytogenes.. Pour chacune des trois préparations, taboulé, carottes râpées et salade piémontaise, une diminution significative des résultats des dénombrements est constatée, ce qui peut être interprété comme le signe d’un effet létal des conditions de milieu sur les Listeria. Cet effet est d’apparition précoce dans le cas du taboulé et des carottes râpées, alors qu’il n’est significatif qu’après neuf jours d’entreposage dans le cas de la salade piémontaise. Une telle différence est vraisemblablement la conséquence des caractéristiques physico-chimiques de la salade piémontaise, moins acide et d’Aw plus élevée que les autres recettes. 281 Il faut enfin noter que l’acidification constatée au cours du temps peut être considérée comme la conséquence de la croissance d’une flore de type lactique, homofermentaire et psychrotrophe, très caractéristique des produits de ce type. Le pH initial étant toujours très bas, la croissance de cette flore acidifiante est assez rapidement inhibée, de sorte que les variations de pH observées restent faibles. Conclusion Figure 4 - Le taboulé. Quoique significative, cette décroissance reste limitée à moins de un logarithme à l’issue de quinze jours d’entreposage. Les résultats de cette étude confirment donc les limites d’une approche trop simpliste de l’écologie bactérienne, qui aurait conduit à considérer la salade piémontaise et les carottes râpées comme des aliments favorables à la croissance des Listeria, considérant leur pH supérieur à 4,3. Les tests d’ensemencement volontaire réalisés permettent de constater une décroissance lente de la population de Listeria monocytogenes dans les trois recettes de salades composées étudiées, entreposées à + 4 °C. L’acidité de ces denrées constitue vraisemblablement le principal facteur à l’origine de l’effet létal constaté sur les Listeria. Les salades traiteur peuvent donc être considérées comme des préparations dysgénésiques pour Listeria monocytogenes. Au plan pratique, au niveau des ateliers industriels de production, il n’est pas utile de prévoir un plan de prévention spécifiquement dédié au danger Listeria monocytogenes. Le simple respect des bonnes pratiques hygiéniques paraît suffisant. 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