Dossier de presse - Muséum national d`Histoire naturelle

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Dossier de presse - Muséum national d`Histoire naturelle
DOSSIER DE PRESSE
LE 30 NOVEMBRE 2016
SAUVEZ LA FABRIQUE DES CHEVAUX DE PRZEWALSKI
DE LA MÉNAGERIE, LE ZOO DU JARDIN DES PLANTES !
LANCEMENT OFFICIEL DE LA SOUSCRIPTION NATIONALE MERCREDI 30 NOVEMBRE 2016
www.fondation-patrimoine.org/fabrique-menagerie
CONTACTS PRESSE
FONDATION DU PATRIMOINE
Directrice presse et presse événementielle
Laurence LÉVY
Téléphone
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23-25, rue Charles Fourier
75013 Paris
Site
www.fondation-patrimoine.org
MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE
Chef du service communication et relations
presse des jardins botaniques et zoologiques
Cécile BRISSAUD
Téléphone
01 40 79 80 75
Mail
[email protected]
Adresse
3, quai Saint-Bernard - CP 31
75005 Paris
Site
www.mnhn.fr
Fabrique du cheval de Przewalski © F-G Grandin MNHN
SAUVEZ LA FABRIQUE DES CHEVAUX DE PRZEWALSKI DE LA MÉNAGERIE !
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SOMMAIRE
1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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2. LA CRÉATION DE LA MÉNAGERIE, UN DES PLUS ANCIENS ZOOS DU MONDE PAGE 4
3. LES FABRIQUES DE LA MÉNAGERIE, UN PATRIMOINE UNIQUE
ET DES RÉNOVATIONS NÉCESSAIRES
PAGE 4
4. GROS PLAN SUR LA FABRIQUE DES CHEVAUX DE PRZEWALSKI PAGE 6
5. DES HABITANTS PAS COMME LES AUTRES, LES CHEVAUX DE PRZEWALSKI
PAGE 6
6. LA FONDATION DU PATRIMOINE
PAGE 7
7. LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE DE PARIS
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8. INFORMATIONS PRATIQUES
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1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour la première fois, la Fondation du patrimoine et le Muséum national d’Histoire naturelle
s’unissent pour lancer un appel aux dons afin de soutenir la rénovation de l’un des plus
anciens zoos du monde, la Ménagerie du Jardin des Plantes à Paris ! L’objet de la souscription
est la fabrique des chevaux de Przewalski. Cette espèce est classée en danger par l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Les fabriques de la Ménagerie, inspirées des chaumières du hameau de Marie‐Antoinette à
Versailles, sont au nombre de quinze et constituent un patrimoine architectural inestimable.
En pierre, en brique ou en bois, elles sont toutes recouvertes de chaume et sont le reflet d’un
savoir‐faire unique.
Construite en 1890, la fabrique sur laquelle porte la souscription présente de profondes
altérations au niveau de la couverture et de la maçonnerie. Aujourd’hui, son état est critique et
sa restauration indispensable. Le coût total de la rénovation s’élève à 88 800 € TTC.
En soutenant la restauration de la fabrique des chevaux de Przewalski, chacun peut participer
à la sauvegarde d’un patrimoine national classé au titre des monuments historiques, ainsi
qu’au bien‐être des pensionnaires de la Ménagerie.
Afin d’offrir aux nombreux passionnés de ce lieu unique à Paris la possibilité de participer, plusieurs
niveaux de dons sont proposés : 20 €, 50 €, 100 €, 250 €, 500 €, 1 000 €. En contrepartie de ce
soutien et selon le montant, les contributeurs bénéficieront de remerciements sur un panneau
dédié situé à proximité de la fabrique, d’une lettre d’information électronique spécifique,
d’invitations ou de pass annuels pour la Ménagerie, d’invitations aux vernissages du Jardin des
Plantes pour les saisons 2017 – 2019 ou encore de visites VIP. Ce peut être aussi un cadeau
original et utile à l’approche des fêtes de Noël.
Pour faire un don, rendez-vous sur www.fondation-patrimoine.org/fabrique-menagerie.
Chaque don effectué à la Fondation du patrimoine donnera lieu à l’envoi d’un reçu fiscal
déductible des impôts (au titre de l’impôt sur le revenu, de l’impôt sur la fortune ou de l’impôt
sur les sociétés).
Fabrique du cheval de Przewalski © F-G Grandin, J Munier, M Saint-Jalme MNHN
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2. LA CRÉATION DE LA MÉNAGERIE, UN DES PLUS ANCIENS
ZOOS DU MONDE
Nichée dans un havre de paix et de verdure en plein cœur de Paris, la Ménagerie est le plus
ancien parc zoologique à but scientifique, conservatoire d’espèces et centre de recherche. Elle
est créée par un décret de la Convention en 1794, sous l’impulsion de Bernardin de Saint-Pierre.
De retour d’une visite de l’ancienne Ménagerie royale à Versailles, il propose de joindre une
ménagerie au Jardin National des Plantes de Paris pour y rapatrier les derniers animaux ayant
survécu à la révolution. La longue histoire de la Ménagerie s’inscrit dans ses bâtiments, classés
monuments historiques ; ils constituent un patrimoine architectural unique qui fait partie du
charme de la visite. Aujourd’hui, elle accueille sur 5, 5 hectares 200 espèces d’animaux dont un
tiers est menacé d’extinction.
« Les Animaux qu’on donnait en spectacle à Paris sont arrêtés pour
être conduits à la Ménagerie du Jardin des Plantes »
Extrait de l’ouvrage de Rostaing, Le Jardin des Plantes,
Paris, 1855 - Ducrocq
3. LES FABRIQUES DE LA MÉNAGERIE, UN PATRIMOINE UNIQUE
ET DES RÉNOVATIONS NÉCESSAIRES
Le terme « fabrique », apparu au XVIIIe siècle, définit « tous bâtiments d’effet et toutes constructions que l’industrie humaine ajoute à la nature, pour l’embellissement des jardins ». Les bâtiments ont été édifiés principalement entre 1801 et 1867. Dès sa création, les animaux sont
logés dans des cabanes directement inspirées des fabriques du hameau de Marie-Antoinette à
Versailles, qui exhalent le charme de la vie paysanne dans un cadre romantique et pittoresque. Il
semble même que certaines fabriques furent réalisées à l’aide des débris issus de la Ménagerie
Royale de Versailles entre 1792 et 1793. Le décor de ces fabriques est universel et transporte le
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visiteur dans l’espace et le temps. Les matériaux et les techniques de construction reflètent la
somme de connaissances sur toutes les formes de bâtiments : vernaculaire, antique ou étrangère. Ils illustrent aussi les recherches sur l’origine de l’architecture ; dans ces conditions, et selon
une conception anthropomorphique, le logement de l’animal est le modèle de la maison d’Adam
au Paradis, l’animal incarnant l’homme naturellement bon.
Recouvertes de chaume, les fabriques se répartissent en trois grandes typologies distinctes :
les fabriques imposantes en pierre et brique ; les fabriques de forme arrondie, agrémentées de
torchis et troncs d’arbres entrelacés ; les fabriques en rondins de bois, inspirées de l’isba russe. Au
début du XIXe siècle, aux petites cabanes construites pour accueillir les premiers pensionnaires
s’ajoutent des bâtiments en pierres et d’architecture métallique. Les constructions de l’entredeux-guerres se caractérisent par un style Art déco.
Actuellement, leur état nécessite des rénovations urgentes : le choix des matériaux de l’époque,
la colonisation végétale et les intempéries les ont peu à peu dégradées. La première campagne
d’appel aux dons est impulsée par la fabrique des chevaux de Przewalski.
Désordres de la fabrique du cheval de Przewalski © F-G Grandin MNHN
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4. GROS PLAN SUR LA FABRIQUE DES CHEVAUX DE PRZEWALSKI
La fabrique des chevaux de Przewalski est construite vers 1890 sur un plan cruciforme en torchis,
bois et rondins de bois. Sa charpente et sa couverture sont en liteaux de bois et son faîtage
en terre cuite. Aujourd’hui, des altérations sont survenues au niveau de la couverture et de la
maçonnerie : perte de matière généralisée et absence de grillage ; faîtage déstabilisé et légers
affaissements ; croûtes noires localisées et amas de fientes ; pièces de bois manquantes. Les
intempéries l’ont peu à peu dégradée dans son ensemble. La restauration de cette fabrique
nécessite le remplacement de l’intégralité du chaume et d’importants travaux de maçonnerie.
Un coût de restauration globalement estimé à 88 800 € TTC.
Cheval de Przewalski devant sa fabrique © F-G Grandin et G Pothet MNHN
5. DES HABITANTS PAS COMME LES AUTRES, LES CHEVAUX DE
PRZEWALSKI
Ce petit cheval dont les proches cousins ornaient, entre 30 000 et 9 000 ans avant notre ère,
les parois des grottes préhistoriques d’Europe, partage un ancêtre commun avec nos chevaux
domestiques. On le pensait disparu, jusqu’à sa « redécouverte » par un explorateur russe, le
colonel Przewalski, en 1879. La compétition avec les espèces domestiques et la chasse entraînent
son extinction dans la nature à la fin des années 1860. Au début du XXe siècle, après une capture
épique dans leur milieu naturel, quelques dizaines de chevaux arrivent dans les zoos, dont trois
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d’entre eux à la Ménagerie. En dépit de l’effondrement démographique subi par les chevaux
de Przewalski dans la nature et la consanguinité des individus actuels, leur génome conserve
une diversité étonnante. Notons que l’homme n’a jamais réussi à domestiquer cet équidé au
tempérament fougueux.
Grâce à la mise en place de programmes d’élevage internationaux, on compte aujourd’hui plus
de 1 500 chevaux dans les zoos et de nombreuses réserves. Depuis le début des années 1990, des
réintroductions dans plusieurs sites ont permis à plus de 300 chevaux de parcourir à nouveau les
steppes mongoles. De nombreux élevages en semi-liberté, notamment en Lozère ou en Hongrie,
préparent des groupes aux conditions qu’ils auront à affronter dans leur milieu d’origine. Deux
des établissements du Muséum, la Ménagerie du Jardin des Plantes et la Réserve de la HauteTouche dans l’Indre participent activement à la protection de cette espèce emblématique.
Après avoir été déclaré éteint dans la nature en 1969, il a été reclassé en danger critique (UICL)
en 2008, puis seulement en danger (UICL) en 2011 après avoir été réintroduit avec succès.
Les menaces qui pèsent sur lui sont nombreuses : compétition avec le bétail, dégradation de
l’habitat, hybridation avec les chevaux domestiques.
6. LA FONDATION DU PATRIMOINE
Créée par la loi du 2 juillet 1996 et reconnue d’utilité publique par le décret du 18 avril 1997,
la Fondation du patrimoine, organisme privé indépendant agissant sans but lucratif, a pour
mission de sauvegarder et de mettre en valeur le patrimoine national, bâti, mobilier et naturel.
Ce patrimoine de proximité, porteur de mémoire et d’histoire, est à la charge de tous. Sa
sauvegarde, sa valorisation et sa participation à la vie de la cité en font un élément majeur de la
vie économique et sociale des territoires.
La Fondation du patrimoine, qui célèbre ses 20 ans cette année et s’expose actuellement sur
les grilles du Jardin du Luxembourg, a accompagné plus de 27 000 projets en conjuguant les
moyens publics avec ceux du bénévolat et du mécénat. Les 560 bénévoles et les 70 salariés qui
en constituent les forces vives ont développé des outils qui permettent aux acteurs du secteur
privé d’associer leurs moyens à ceux des services de l’Etat et des collectivités territoriales.
Le patrimoine de proximité, de pays, essentiellement non protégé et souvent rural est ainsi
entretenu dans les règles de l’art pour garder sa place, l’adapter ou en trouver une autre quand
sa raison d’être a disparu. Plus de deux milliards d’euros de travaux ont été accompagnés, plus de
60 000 emplois, eux aussi de proximité et non délocalisables ont été soutenus dans les secteurs
du bâtiment et des métiers d’art.
En agissant ainsi la Fondation répond aux attentes des Français. Début 2016, ils ont exprimé
leur attachement à ce patrimoine local au travers du sondage Les Français et le patrimoine de
proximité*.
En 2015, les Français ont confirmé leur engagement par une collecte record du mécénat
populaire : la mobilisation de 43 000 donateurs a permis de récolter près de 14 millions
d’euros, soit une augmentation de plus de 25 % par rapport à l’année précédente. L’année 2016
s’annonce comme une nouvelle année record….
* Sondage Les Français et le patrimoine de proximité
Etude Caisse d’Epargne-Fondation du patrimoine réalisée en janvier 2016 à l’occasion des 20 ans de la
Fondation. Les Français sont attachés à leur patrimoine de proximité et sont prêts à lui consacrer du temps
et de l’argent. L’étude souligne l’émergence du rôle des associations et des fondations à côté des services
de l’Etat et des collectivités territoriales. Elle met également en lumière la place du patrimoine dans la
vie sociale et économique des territoires et la perception des Français sur les moyens nécessaires à sa
préservation. Etude disponible sur www. fondation-patrimoine.org.
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7. LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE DE PARIS
Au carrefour des sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme, le Muséum se consacre
quotidiennement - et ce depuis près de 400 ans - à la nature.
Créé en 1635, à l’origine jardin royal à vocation médicinale et lieu d’enseignement, devenu
Muséum d’Histoire naturelle en 1793, il est à la source de découvertes scientifiques majeures en
sciences naturelles. Il s’est développé au fil des siècles grâce à de grands esprits, qui ont dispensé
un enseignement hors pair, enrichi et étudié les collections et ont eu à cœur de transmettre leurs
savoirs au public.
Aujourd’hui, chercheurs, enseignants, muséologues, taxidermistes, jardiniers... partagent
toujours la même passion : mieux connaître la nature pour mieux la préserver.
Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des études de laboratoire et des expéditions dans
le monde entier, une grande pluridisciplinarité, des collections exceptionnelles - parmi les trois
plus grandes au monde - et une expertise reconnue. A travers l’enseignement ou les actions de
diffusion, il a également pour volonté de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les
connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection
de notre planète.
L’institution rassemble 2 000 personnes dont 500 chercheurs, forme environ 350 étudiants par
an, abrite 68 millions de spécimens dans ses réserves et ses galeries et accueille chaque année
près de 3 millions de visiteurs dans 12 sites à travers la France.
Entreprises, fondations, sociétés d’amis et donateurs particuliers accompagnent le Muséum
depuis des années dans la mise en œuvre de ses missions. En s’engageant aux côtés de
l’établissement, les mécènes du Muséum marquent ainsi leur attachement à la conservation de
la biodiversité, à la protection de notre patrimoine historique et à l’accès de tous les publics à
la culture et au savoir.
8. INFORMATIONS PRATIQUES
FONDATION DU PATRIMOINE
23/25 rue Charles Fourier – 75013 Paris
Tél. : 01 53 67 76 11
Site : www.fondation-patrimoine.org
Retrouvez tous nos projets sur notre site : www.fondation-patrimoine.org/don
MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE
57, rue Cuvier – 75005 Paris
Tél. : 01 40 79 56 01
Sites : www.mnhn.fr | www. zoodujardindesplantes.fr