Evénement exceptionnel : La Messe en si mineur de JS Bach
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Evénement exceptionnel : La Messe en si mineur de JS Bach
Auditorium / salle Dutilleux Samedi 14 décembre - 20h Evénement exceptionnel : La Messe en si mineur de JS Bach interprétée par l’Ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon Après ses lumineuses interprétations des Trauermusik de Bach ou la version de concert d’Hippolyte et Aricie de Rameau donnée en janvier 2013 à l’Auditorium et avant Castor et Pollux, en mars 2014, Raphaël Pichon et son ensemble seront de retour à Bordeaux pour un concert exceptionnel donné le 14 décembre à 20h. Le jeune contre-ténor devenu chef, Raphaël Pichon, entouré des artistes de son Ensemble Pygmalion, avaient déjà dans leur dernier disque (Alpha) fait redécouvrir la version originelle de Messe en si de JS Bach. Cette Missa 1733, proche des quatre messes brèves BWV 233-236, recèle de nombreuses inconnues, parmi lesquelles la chronologie de sa composition : le Sanctus, qui se trouve normalement vers la fin de la messe, date de 1723 et c’est le premier numéro que Bach couche sur le papier. Il faut ensuite attendre 1733 pour qu’il compose le Kyrie et le Gloria — une composition motivée par sa candidature au poste de Compositeur de la Cour de Dresde. Enfin, Bach ne mettra la dernière main à son grand œuvre qu’en 1748, soit vingt-quatre ans après la composition du Sanctus, et deux ans à peine avant de mourir. En raison de ce calendrier heurté, JeanSébastien Bach n’entendit jamais sa Messe dans son intégralité. En résidence à Bordeaux à partir de janvier prochain Ensemble en résidence en 2013 au Festival de Saint-Denis, Pygmalion et son jeune chef Raphaël Pichon débuteront en janvier 2014 une résidence en Aquitaine. Premier spectacle présenté dans le cadre de cette résidence, Castor et Pollux, de Jean-Philippe Rameau sera présenté en version de concert le 22 mars à l’auditorium. Ensemble Pygmalion Raphaël Pichon : direction Eugénie Warnier : soprano Anna Stephany : soprano Programme Johann Sebastian Bach Damien Guillon : alto Daniel Behle : ténor Konstantin Wolff : basse, baryton Messe en si mineur de 8 à 55 € Tarif 5 - Durée 2h environ Renseignements : 05.56.00.85.95 - www.opera-bordeaux.com Grand-Théâtre - Place de la Comédie – Bordeaux Du mardi au samedi de 13h à 18h30 Contacts presse – Agence Canal Com – Noëlle Arnault & Julia Lagoardette 25 rue barreyre 33300 Bordeaux [email protected] 0556797053 www.canal-com.eu Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement [Nous donnerons la Messe en si dans une version « royale » et ample] entretien avec Raphaël Pichon, réalisé par la salle Pleyel « Le répertoire de l’Ensemble Pygmalion a - depuis toujours - deux facettes. La première c’est le répertoire germanique qui commence au baroque et qui tisse un trait de Heinrich Schutz jusqu’à Johannes Brahms, de Jean-Sébastien Bach jusqu’à Félix Mendelssohn. Aujourd’hui, Bach représente la figure centrale de l’Ensemble, avec en satellite autour de Bach, beaucoup de choses qui en découlent. La Messe en si mineur a une genèse et une chronologie toute particulière puisque c’est une œuvre que Bach a pensé en (au moins) deux fois. A l’origine, c’est la 5 ème Messe brève, et c’est dans cette optique-là que nous avons enregistrée il y a 2 ans la Petite Messe en si mineur, c'est-à-dire la version originelle, avec les micros différences que comporte ce premier jet, avant de nous attaquer pour la première fois en 2013 à la Grande Messe en si mineur, dans sa mouture totale. L’effectif que nous avons choisi pour cette Messe qui sera donné en tournée, uniquement dans des salles et non dans des églises (Toulouse/La Halle au Grain – Bordeaux/l’Auditorium – Paris/Salle Pleyel). Il nous faut donc adapter l’effectif aux lieux et la Messe en si mineur donne un grand espace de liberté pour nos musiciens puisque nous n’avons aucune trace qu’elle ait été donnée du vivant de Bach. Nous n’avons aussi aucune certitude sur sa destination : est-ce que c’est une commande ?... est-ce que c’est une sorte de testament voulu par Bach comme un legs fait à l’humanité d’une somme de son art ? J’en doute, mais en tout cas nous n’avons pas les mêmes données historiques et musicologiques. A Leipzig Bach disposait d’un groupe petit ou moyen, un petit ensemble orchestral et le son de départ n’était pas un son holistique solistique, c'est-à-dire un petit ensemble vocal ou un chœur. Et c’est cela le plus important : est-ce que l’on défend une œuvre chorale ou une œuvre solistique faisant vraiment appel à un groupe de solistes. Il se trouve que dans l’histoire de Pygmalion, c’est le travail choral que nous défendons depuis toujours, donc pour cette Messe l’optique choisie est celle d’un vrai chœur. Et pour tenir compte de l’acoustique des salles, nous avons opté pour une version assez faste comme on aurait peut-être pu l’imaginer à Dresde – la grande cour où Bach se serait rêvé compositeur à une époque - Dresde qui avait des moyens très importants et qui avait une chapelle avec beaucoup de chanteurs - C’est donc cette version « royale » et ample que nous donnerons puisque nous serons un chœur de 30 chanteurs. » Voir extrait sur : http://www.sallepleyel.fr/francais/concert/13329-messe-en-si-mineur-ensemble-pygmalion-raphael-pichon Contacts presse – Agence Canal Com – Noëlle Arnault & Julia Lagoardette 25 rue barreyre 33300 Bordeaux [email protected] 0556797053 www.canal-com.eu Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement Ensemble Pygmalion Fondé en 2006 à l’occasion de l’Europa Bach Festival, Pygmalion naît de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments anciens, constitué de jeunes musiciens aux parcours divers. Principalement centré sur Johann Sebastian Bach et Jean-Philippe Rameau, le répertoire se veut néanmoins en réponse à sa formation, se permettant de passer du répertoire baroque au romantisme naissant, jusqu’à la création contemporaine. En effet, Pygmalion a lancé en 2010 une série de commandes à de jeunes compositeurs, dans le but de les intéresser aux instruments anciens en tant que « timbres », et au travers d’un travail d’expérimentation et de laboratoire. Le projet de Pygmalion s’inscrit également dans la recherche d’un noyau de musiciens fixe et fidélisé. Invité depuis 2007 du Festival de la Chaise-Dieu, Pygmalion se produit notamment aux festivals de Beaune, de Saintes, de Sablé, Lessay, d’Ambronay, au Bozar de Bruxelles, à la Folle Journée de Nantes, aux opéras de Bordeaux, Versailles et Rouen, ou encore à la Musikfest de Brême. Les premiers enregistrements de Pygmalion pour Alpha, les quatre Missae Breves BWV 233 à 236 de Johann Sebastian Bach reçoivent un accueil enthousiaste de la critique, récompensés du Diapason d'Or de l'année 2008, de l'Orphée d'Or 2008 de l'Académie du disque lyrique, ou encore d’un Editor’s Choice de Gramophone. En septembre 2012 paraîtra pour Alpha la Missa 1733 de Bach, suivie en février de l’enregistrement live de Dardanus à l’Opéra Royal de Versailles, premier volume de la nouvelle collection Alpha – Château de Versailles Spectacles. Après les Missae Breves, la Messe en si mineur dans sa version primitive de 1733, le Magnificat, des programmes originaux croisant cantates et création contemporaine, Pygmalion poursuit son travail sur l’œuvre de Johann Sebastian Bach en créant en 2011 une première reconstitution totale de la Trauermusik BWV 244a. Celle-ci donne à entendre notamment des mouvements originels de la Passion selon Saint Matthieu. En 2011 également, Pygmalion débute un partenariat avec le Festival de Beaune autour de trois tragédies lyriques de Jean-Philippe Rameau, débutant avec la seconde version inédite de Dardanus. Parallèlement au répertoire baroque, Pygmalion initie avec son chœur un travail autour des romantiques allemands, débutant en 2011 avec l’œuvre sacrée de Brahms et Bruckner pour la Folle Journée de Nantes, puis autour de Schubert aux côtés du pianiste Adam Laloum au festival de la Roque d’Anthéron. Les projets futurs de Pygmalion s’articulent notamment autour d’Hippolyte et Aricie de Rameau dans sa version de 1757, de la Passion selon Saint Jean, de Castor & Pollux et de la Messe en si mineur. L’ensemble Pygmalion est soutenu par la Fondation Orange et la Direction régionale des affaires culturelles – Ministère de la culture. Pygmalion reçoit pour ce concert le soutien de l’Adami et de la SPEDIDAM.Ce projet a reçu le soutien de la Fondation Royaumont. Contacts presse – Agence Canal Com – Noëlle Arnault & Julia Lagoardette 25 rue barreyre 33300 Bordeaux [email protected] 0556797053 www.canal-com.eu Thierry Fouquet, directeur de l’Opéra National de Bordeaux Cécile Oudeyer, direction de la communication et du développement