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PROCES-VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 22 NOVEMBRE 2010 L’an deux mil dix, le lundi vingt-deux novembre à dix-neuf heures, les membres du Conseil Municipal dûment convoqués, se sont assemblés au lieu ordinaire de leurs délibérations, sous la présidence de Monsieur Christophe DUPRAT, Maire. Etaient présents : Mme Emilie AUBARD Mme Béatrice BATS Mme Claude CALZETTA M. Jean-Paul CHERON Mme Muriel DELAFOULHOUZE M. Charles ELEGBEDE M. Simon FRANCOIS Mme Catherine GRINAS Mme Germaine LACOSTE M. Michel PATANCHON M. Serge REVOLTE Mme Anne-Marie ROUX M. André SCHOELL M. Bernard BARBEAU M. Maurice BOBINEAU Mme Danielle CHATENET M. Daniel CONNESSON M. Christophe DUPRAT Mme Sylvie FERRANDO M. Bernard FREEL Mme Maryse GUILHEM Melle Laurianne MELEC Mme Christine PENY Mme Isabelle ROUCHON M. Didier SAINTOUT M. René VANDELEENE Etaient représentés : M. Quentin MERLET par M. Bernard BARBEAU M. Samuel HERCEK par M. Christophe DUPRAT Mme Nicole FARIELLO par Mme Anne-Marie ROUX Secrétaire de Séance : M. Serge REVOLTE Date de la convocation : mercredi 17 novembre 2010 Nombre de Conseillers en exercice : Présents : Représentés : Excusé : Absent : Votants : 29 26 3 0 0 29 1 Session ordinaire du Conseil Municipal du lundi 22 novembre 2010 N° Ordre du jour RAPPORTEURS Approbation du procès-verbal du 18 octobre 2010 Monsieur le Maire 1 Dispositif du Pass-Foncier : attributions nominatives Monsieur le Maire 2 Cession à titre onéreux de la passe communale sise chemin des Monsieur le Maire Vignes au profit d’European Homes 3 Surcharge foncière de l’opération les Magnolias Monsieur le Maire 4 Séjour noël du 18 au 22 décembre 2010 Melle Laurianne MELEC 5 Règlement intérieur du conseil de la crèche municipale Mme Claude CALZETTA 6 Création d’un poste de gardien du stade et attribution d’un Mme Anne-Marie ROUX logement de fonction 7 Indemnités d’astreinte, d’intervention et de permanence attribuées Mme Anne-Marie ROUX aux agents des Services Techniques 8 Débat d’orientations budgétaires du budget communal M. Serge REVOLTE 9 Débat d’orientations budgétaires du budget annexe de l’Espace M. Serge REVOLTE Villepreux 10 Débat d’orientations budgétaires du budget annexe du lotissement M. Serge REVOLTE communal sis chemin de Marceron 11 Annexes Monsieur le Maire ouvre la séance à 19h00 en proposant Monsieur Serge REVOLTE secrétaire de séance et soumet le compte rendu du 18 octobre dernier pour validation. Celui-ci est approuvé à l’unanimité 1 – Dispositif du Pass Foncier : attributions nominatives : (Rapporteur Monsieur le Maire) Par délibération du 29 juin 2009, le Conseil Municipal a décidé de la mise en œuvre d’un dispositif destiné à faciliter l’accession sociale à la propriété pour les acquéreurs primo-accédants de logements neufs à Saint-Aubin de Médoc, sous plafonds de ressources. Il s’inscrit dans le régime réglementaire du Pass Foncier. Une aide de la Commune dont le montant est de 3 000 € ou de 4 000 € en fonction de la composition de la famille permet de déclencher le Pass Foncier. Cette aide n’est versée qu’une seule fois et reste conditionnée à l’utilisation effective du dispositif pour le financement de l’acquisition du logement. Le logement devra être occupé à titre de résidence principale par l’acquéreur pendant une durée minimale de cinq ans à compter de la signature de l’acte d’acquisition, sans pouvoir être loué ou cédé, à titre onéreux ou gratuit, sauf en cas de décès. En cas de non-respect de cette clause, l’acquéreur devra rembourser à la Commune la totalité de l’aide qui lui aura été accordée par celle-ci, dans les trois mois de la survenance de l’événement. 2 Le versement de la subvention interviendra sur appel de fonds préalable à la vente émanant du notaire ou attestation notariée de la signature de l’acte d’acquisition, et copie de l’offre du Pass Foncier acceptée. A ce titre, il est proposé d’accorder une aide de la Commune pour les projets suivants : 1/Acquisition d’un logement neuf situé sur le territoire de la Commune, Les villas des Charmes, par Monsieur Cédric VITAL. Grâce à la subvention versée par la Commune, l’accédant bénéficiera d’un PASS FONCIER : - composition de la famille destinée à occuper le logement : 3 personnes - montant de l’aide de la Commune : 3000 € 2/Acquisition d’un logement neuf situé sur le territoire de la Commune, Les villas des Charmes, par Mademoiselle Christine BOUZAT et Monsieur Denis ALLOY. Grâce à la subvention versée par la Commune, l’accédant bénéficiera d’un PASS FONCIER : - composition de la famille destinée à occuper le logement : 3 personnes - montant de l’aide de la Commune : 3000 € Considérant que ces projets ont fait l’objet d’un avis favorable de la commission « Administration Générale/Ressources Humaines/Finances » en date du 15 novembre 2010 ; Il est demandé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à accorder une subvention pour les projets ci-dessus détaillés. Les dépenses énumérées seront imputées au chapitre 20, article 2042, du budget de l’exercice en cours. Monsieur le Maire : 6 personnes ou couples ont déjà bénéficié de ce dispositif pour cette opération qui comporte 11 maisons. Ce dernier prend fin en décembre, nous aurons certainement d’autres attributions nominatives à vous présenter lors du prochain conseil. Les conclusions mises aux voix sont ADOPTEES à l’UNANIMITE. 2 – Cession à titre onéreux de la passe communale sise chemin des Vignes au profit d’EUROPEAN HOMES : (Rapporteur Monsieur le Maire) Dans le cadre de l’opération « Les Jardins du Médoc », intégrée au PAE Les Vignes, la société EUROPEAN HOMES a demandé que la Commune lui cède la passe communale sise entre les parcelles BE 34, 29 et 30, présentant une superficie totale de 215 m². La passe communale, faisant partie du domaine privé communal, est classée au PLU en zone 1AU/UPm. La Commune a saisi les services de FRANCE DOMAINE le 1er octobre 2010 pour une évaluation du bien : une réponse est intervenue par courrier en date du 19 octobre 2010. Ainsi, selon France DOMAINE, la valeur vénale actuelle peut être estimée à 6 500 € HT et droits d’enregistrement, soit 30,23 € le m². Cette estimation paraissant faible par rapport à l’état du marché immobilier local dans cette zone, la Commune a proposé à la société European Homes de lui céder ces terrains au prix de 65 € le m², soit pour un montant total de 13 975 € HT. 3 EUROPEAN HOMES a accepté cette proposition par courrier en date du 8 novembre 2010. Il est demandé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à signer tous les actes relatifs à la cession de cette passe communale (le plan de masse est joint à la présente). Monsieur le Maire : au fur et à mesure de l’avancée de ce plan d’aménagement d’ensemble, nous serons amenés à vous présenter d’autres délibérations de même ordre. Le montant du prix proposé soit 65 €/m2 a été estimé au vu des prix de vente des parcelles dans cette zone. Madame Christine PENY : nous allons bien sûr voter « POUR » cette cession mais je profite pour vous demander si vous avez la réponse à la question posée, lors du dernier conseil, relative à la cession à titre gratuit de la grange de l’Espace Villepreux et l’absence de délibération? Monsieur le Maire : je me doutais que vous alliez profiter de cette délibération pour nous poser cette question. La différence entre la cession de la passe communale et celle de la grange repose sur le fait que nous n’avons pas aliéné le sol de cette dernière. Après différents renseignements pris auprès des services préfectoraux et de la Trésorerie, nous n’avions pas de délibération à prendre. Toutefois, ce bien sera retiré du patrimoine privé de la commune en fin d’année au même titre que le broyeur ou le bungalow du terrain de pétanque si nous les vendons. Les conclusions mises aux voix sont ADOPTEES à l’UNANIMITE. 3 – Surcharge foncière de l’opération les Magnolias : (Rapporteur Monsieur le Maire) Monsieur le Maire informe le conseil municipal que suite à la demande formulée par AQUITANIS et la CUB pour clôturer leurs dossiers de subvention, il est nécessaire que le conseil municipal donne formellement son accord pour le paiement de la surcharge foncière afférente à l’opération de construction les Magnolias dont le permis de construire a été accordé le 1er décembre 2004 pour un montant de 33 222,00 €. L’engagement de paiement par la commune avait été donné uniquement par courrier en date du 16 novembre 2004. Le paiement du montant de la surcharge foncière a déjà été réalisé par mandat administratif n° 1990/08 en date du 09 octobre 2008 au profit d’AQUITANIS. Monsieur le Maire : c’est une délibération d’ajustement. Je profite pour vous informer que nous avons payé une surcharge foncière de 66 000 € pour le Clos du Monastère et pour le Jardin des Charmes, à terme, 136 100 € dont la moitié étant déjà réglée. Les conclusions mises aux voix sont ADOPTEES à l’UNANIMITE. 4 – Séjour noël du 18 au 22 décembre 2010 : (Rapporteur Mademoiselle Laurianne MELEC) DESCRIPTIF : le service jeunesse de Saint-Aubin de Médoc propose du 18 au 22 décembre 2010, un séjour ski à Gourette. Le milieu naturel exceptionnel de la région est l’occasion de découvrir la montagne dans toutes ses dimensions. La station de Gourette se situe à 1 400 m d’altitude sur les pentes du col d’Aubisque. Ce séjour prévu pour 11 jeunes de 12 à 17 ans répartis en 2 groupes sera encadré par l’équipe d’animation communale. 4 OBJECTIFS PEDAGOGIQUES : Faire découvrir le milieu de la montagne. Favoriser la socialisation et l'autonomie des jeunes à travers : - Le respect de l’autre - L’implication de chacun dans les temps de vie quotidienne et collective - L’apprentissage du respect des locaux et du matériel - Le développement d'un comportement responsable Permettre aux jeunes d’acquérir une plus grande aisance corporelle et ainsi une plus grande confiance en soi à travers l'éveil à la pratique du ski alpin. FONCTIONNEMENT : L'équipe d'animation : NOM FONCTION DIPLOMES GROUPE VIGNOLLES Gautier Directeur BAFD 14/17 ans FRANCOIS Marion Animatrice BAFA 12/14 ans L'hébergement : Le groupe sera hébergé dans des chambres de 6 et 8 places et nourri au chalet PYRENEA à Gourette. Le centre d’hébergement est situé à proximité des pistes (environ 200 m à pied). Il possède une salle de restauration, un espace cheminée, deux salles de réunion, un local à ski et séchoir. Le transport : le transport sera effectué avec 1 minibus de 9 places et une voiture de 5 places conduits par l'équipe d'animation. Les prestataires : Station de ski Gourette « NPY » Chalet Pyrénéa à Gourette « Ligue de l’enseignement » (Siège social 17 rue de Boyrie 64000 PAU) Location matériels ski Intersports Gourette (Bc sport company les marcessins 64440 Gourette) PLANNING PREVISIONNEL: Samedi 18/12 Dimanche 19/12 Lundi 20/12 Mardi 21/12 Mercredi 22/12 Matin Voyage Ski alpin Station de Gourette Ski alpin Station de Gourette Ski alpin Station de Gourette Ski alpin Station de Gourette Midi Pique-nique Repas chaud Repas chaud Repas chaud Repas chaud Après midi Installation location matériel Ski alpin Station de Gourette Ski alpin Station de Gourette Ski alpin Station de Gourette Ski station Gourette jusqu'à 16h00 Retour Soir Veillée Veillée Veillée Sortie nocturne Sur la station Retour 21h30 5 LE BUDGET PREVISIONNEL: BUDGET PREVISIONNEL SEJOUR Gourette (ADOIII) DEPENSES PREVISIONNELLES RECETTES PREVISIONNELLES Autres services Hébergement Forfait avec assurance Locations mobilières location ski Alimentation Voyage et déplacements Amortissement Carburant 2 106,00 € 1 570,00 € 400,00 € TOTAL 3 676,00 € Participations Unité T1 2 T2 1 400,00 € T3 1 T4 1 20,00 € T5 2 8,00 € T6 1 189,50 € T7 3 120,00 € T8 0 TOTAL 11 Net communal 4 413,50 € TOTAL Total 234,00 € 164,00 € 211,00 € 257,00 € 608,00 € 351,00 € 1 194,00 € - € 3 019,00 € 1 394,50 € 4 413,50 € Le calcul de la part de la location du minibus du service jeunesse imputable au séjour se fait en fonction du prix de revient moyen en transport d’une sortie sur l’année. Ce prix de revient est de 37.90 €/Jour. Nous utilisons 5 jours le minibus, soit 37.90 x 5 = 189.50 € Coût réel du séjour dépenses prévisionnelles +( masse salariale/2) dépenses prévisionnelles 4413.50 € 0€ € masse salariale /2 750.00 Total réel du séjour 5163.50 € Tarifs par tranche : la fréquentation par tranche prévisionnelle est établie selon la moyenne de fréquentation des séjours précédents. Tranches % Tarif par tranches (Cf. Conseil municipal) Fréquentation séjour Moyenne par tranche Fréquentation par tranche prév. Vacances sportives (11 jeunes) T1 25% 13% 2 T2 T3 T4 T5 T6 T7 T8 35% 45% 55,% 65% 75% 85% 100% 12% 10% 12% 15% 8% 29% 1% 1 1 1 2 1 3 0 Le Conseil Municipal est sollicité pour voter les tranches ci-dessous : Tranche 1 (0 à 630 €) : 117 euros Tranche 5 (1 151 à 1 320 €) : Tranche 2 (631 à 805 €) : 164 euros Tranche 6 (1 321 à 1 495 €) : Tranche 3 (806 à 975 €) : 211 euros Tranche 7 (+ 1 496 €) : Tranche 4 (976 à 1 150 €) : 257 euros Tranche 8 (hors commune) : 304 euros 351 euros 398 euros 469 euros 6 Mademoiselle Laurianne MELEC : c’est un séjour classique d’hiver. Monsieur le Maire : ce séjour se déroule à Gourette pour la 2ème année consécutive d’après l’émission sur France 3 Aquitaine, cette station de ski a réalisé de nombreux travaux durant l’été pour accueillir les skieurs. Mademoiselle Laurianne MELEC : je désire vous lire les comptes rendus du rapport sur les deux contrôles inopinés effectués sur nos accueils de loisirs le 28 octobre dernier. Ces comptes rendus sont rédigés par Monsieur COMBARET. « En observations générales : très bonne organisation administrative, il faut poursuivre cette rigueur. Avis sur le projet pédagogique : projet formalisé, réelle réflexion, il faut poursuivre dans cette voie. Modalités de fonctionnement de l’équipe pédagogique : les projets sont élaborés en équipe par période, l’équipe étant stable, il y a un travail sur le long terme qui est possible. Observations et recommandations : cette nouvelle structure sur Jean de la Fontaine spécifique à l’accueil de loisirs offre de très bonnes conditions d’accueil. Incontestablement, le Directeur a la capacité à gérer dans son ensemble un accueil de loisirs aussi important. Je l’encourage à poursuivre sa démarche de réflexion sur le sens de l’action éducative. Concernant l’accueil de la Clé des Champs, bonne organisation administrative mais il est nécessaire d’avoir le registre de sécurité. Le projet est formalisé, réelle réflexion sur le sens. Réunions régulières de régulation et d’évaluation. L’équipe est stable ce qui permet un travail à long terme. Structure agréable qui offre de bonnes conditions d’accueil. En l’absence de la Directrice, le Directeur adjoint a démontré au cours de l’entretien qu’il avait le sens des responsabilités ». J’en profite pour remercier l’ensemble des équipes pour le travail effectué tout au long de l’année. Ces contrôles ne sont pas uniquement effectués pour vérifier que les documents administratifs obligatoires sont présents sur le site mais également évaluer la réflexion du projet pédagogique. Monsieur le Maire : nos accueils de loisirs répondent aux attentes de la population. Au vu du rapport de Monsieur COMBARET et les 130 enfants fréquentant ces accueils (70 pour l’école Molière, 60 pour l’école Jean de la Fontaine), nous ne pouvons que féliciter l’ensemble des équipes. Au final, ces chiffres (1/3 des effectifs des écoles) prouvent que les parents ont une entière confiance en nos structures. Ces dernières offrent différents services et notamment l’école multisports, l’aide aux devoirs en partenariat avec l’association « Les raisins verts » (40 enfants inscrits). L’amplitude horaire de nos structures permet aux parents travaillant hors commune de pouvoir laisser en toute quiétude leurs enfants. Pour conclure la meilleure récompense pour nous est de voir un enfant refusant de partir en fin de journée. Les conclusions mises aux voix sont ADOPTEES à l’UNANIMITE. 5 – Règlement intérieur du conseil de la crèche municipale : (Rapporteur Madame Claude CALZETTA) La commune de Saint-Aubin de Médoc a repris l’activité de la crèche « Canailles et Sucre d’Orge » le 1er juillet dernier. Afin de favoriser l’implication et la participation des parents à la vie de la structure, la municipalité a souhaité mettre en place un conseil de crèche, organe consultatif, qui assurera un rôle d’information (évolution des prix de services rendus par la crèche et des investissements) et de consultation (mode de fonctionnement de l’établissement, vie quotidienne de l’enfant, projets de travaux d’équipements). Les modalités de mise en œuvre sont détaillées dans le règlement Intérieur joint en annexe. 7 Il est demandé au Conseil Municipal d’approuver le règlement intérieur du Conseil de crèche. Monsieur le Maire : La crèche associative se municipalise par le biais de la mise en place de ce conseil et l’élection des représentants des parents. Madame Christine PENY : Y aura-t-il des candidats ? Monsieur le Maire : Ce sont régulièrement les mamans qui siègent dans ces conseils. Ces derniers permettent une vue d’ensemble relative au fonctionnement quotidien de cette crèche. Les conclusions mises aux voix sont ADOPTEES à L’UNANIMITE. 6 – Création du poste de gardien du stade (contrat à durée déterminée) et attribution d’un logement de fonction : (Rapporteur Madame Anne-Marie ROUX) Considérant le départ en retraite de l’agent employé en qualité de gardien de la plaine des sports, et l’obligation pour la Collectivité de pourvoir à son remplacement ; Considérant que le futur gardien bénéficiera d’un logement de fonction par nécessité absolue de service ; Considérant que ce logement situé sur le site de la plaine des sports, mis à disposition à titre gratuit, est considéré comme un avantage en nature, soumis au paiement de cotisations sociales ; Considérant que les dispositions particulières liées à cette embauche seront annexées à son contrat de travail ; Le conseil municipal est sollicité pour autoriser Monsieur le Maire à : 1/ Recruter un gardien de stade en contrat à durée déterminée d’un an (renouvelable), à compter du 1er janvier 2011, dans le cadre d’emploi des adjoints techniques de 2ème classe (filière technique) ; 2/ Attribuer à cet agent un logement de fonction par nécessité absolue de service ; Les crédits correspondants seront inscrits au chapitre 012 du budget communal. Monsieur le Maire : nous avons évoqué longuement ce sujet lors de la commission administration générale. Après de longues années effectuées par cet agent, celui-ci a demandé à faire valoir ses droits à la retraite. La continuité du service public nous amène aujourd’hui à recruter un nouvel agent pour effectuer ce travail ainsi que la surveillance des sites tels que l’école Jean de la Fontaine et l’Espace Villepreux. Ce poste est à pourvoir à compter du 1er janvier 2011 ou devrais-je dire le 3 janvier, laissons le profiter de son réveillon. Les conclusions mises aux voix sont ADOPTEES à L’UNANIMITE. 7 – Indemnité d’astreinte, d’intervention et de permanence attribuées aux agents des Services Techniques : (Rapporteur Madame Anne-Marie ROUX) Vu les décrets n° 2001-623 du 12 juillet 2001, n°2002-147 du 7 février 2002, n°2003-363 du 15 avril 2003 et n°2005-542 du 19 mai 2005 ; 8 Vu les arrêtés du 7 février 2002 et du 26 août 2006 ; Considérant le souhait d’encadrer les primes d’astreinte, d’intervention et de permanence attribuées aux agents des services techniques, lorsque ces derniers sont amenés à intervenir par exemple sur les manifestations culturelles communales ; Il convient de rappeler les trois indemnités prévues en fonction du type d’intervention : l’indemnité d’astreinte ; l’indemnité d’intervention ; l’indemnité de permanence. 1/L’indemnité d’astreinte d’exploitation et de sécurité : Une période d’astreinte s’entend comme une période pendant laquelle l’agent, sans être à la disposition permanente et immédiate de la collectivité, a l’obligation de demeurer à son domicile ou à proximité afin d’être en mesure d’intervenir pour effectuer un travail au service de la collectivité. Cette indemnité d’astreinte ne peut être accordée aux agents qui bénéficient d’une concession de logement par nécessité absolue de service. Les montants de cette indemnité d’astreinte d’exploitation et de sécurité sont les suivants : une semaine complète d’astreinte : 149,48 € une astreinte de nuit entre le lundi et le samedi ou la nuit suivant un jour de récupération : 10,05 €. En cas d’astreinte fractionnée inférieure à 10 heures : 8,08 €. une astreinte couvrant une journée de récupération : 34,85 € une astreinte de week-end (du vendredi soir au lundi matin) : 109,28 € une astreinte le samedi : 34,85 € une astreinte le dimanche ou un jour férié : 43,38 € 2/L’indemnité d’intervention : L’intervention correspond à un travail effectif accompli par un agent pendant une période d’astreinte. La règlementation concernant la filière technique ne prévoit pas de régime spécifique d’indemnisation ou de compensation des interventions pendant les périodes d’astreinte. Ainsi, les interventions donneront lieu au versement d’IHTS (Indemnités Horaires pour travaux Supplémentaires) correspondant au nombre d’heures d’intervention, éventuellement majorées selon les taux applicables aux IHTS. 3/L’indemnité de permanence : La permanence correspond à l’obligation faite à un agent de se trouver sur son lieu de travail habituel, ou sur un lieu désigné par son chef de service, pour nécessité de service, un samedi, un dimanche ou lors d’un jour férié sans qu’il y ait travail effectif ou astreinte. Cependant, pour les agents de la filière technique, il convient de préciser que l’indemnisation des permanences est possible à tout moment de la semaine et notamment la nuit. Cette indemnité de permanence ne peut être accordée aux agents qui bénéficient d’une concession de logement par nécessité absolue de service. Les montants de cette indemnité de permanence sont les suivants : une semaine complète de permanence : 448,44 € 9 une permanence de nuit entre le lundi et le samedi ou la nuit suivant un jour de récupération : 30,15 €. En cas de permanence fractionnée inférieure à 10 heures : 24 € une permanence couvrant une journée de récupération : 104,55 € une permanence de week-end (du vendredi soir au lundi matin) : 327,84 € une permanence le samedi : 104,55 € une permanence dimanche ou jour férié : 130,14 € Il est demandé au Conseil Municipal de se prononcer sur l’attribution de ces indemnités et leurs montants correspondant. Monsieur le Maire : Tout ceci a été vu en détail lors de la commission. Pour nos différentes manifestations, un agent est présent afin de parer à tout problème électrique, d’où l’objet de cette délibération. Les conclusions mises aux voix sont ADOPTEES à L’UNANIMITE. Monsieur le Maire : J’ouvre le Débat d’Orientations Budgétaires et je laisse la parole à Monsieur Serge REVOLTE. 8 – Débat d’orientations budgétaires du budget communal : (Rapporteur Monsieur Serge REVOLTE) Monsieur le Maire présente au conseil municipal les orientations budgétaires 2011 ci-dessous conformément aux articles L2312-1 et L5211-36 du C.G.C.T. Monsieur REVOLTE informe le Conseil municipal que, conformément à l’article 2312-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, dans les Communes de 3 500 habitants et plus, un débat a lieu en Conseil municipal sur les orientations générales du Budget. La teneur du débat d’orientations budgétaires sera rattachée dans une délibération de l’assemblée. Le débat d’orientations budgétaires n’a pas lui-même de caractère décisionnel. La délibération aura seulement pour objet de prendre acte de la tenue du débat et de permettre au représentant de l’Etat de s’assurer du respect de la loi. Monsieur REVOLTE expose que pour se conformer à la loi d’orientation n°92-125 du 6 février 1992 relative à l’Administration Territoriale de la République, le débat d’orientations budgétaires constitue un moment essentiel de la vie d’une collectivité locale. Nous vous proposons donc une réflexion d’ensemble sur le débat d’orientations budgétaires. Avant d’évoquer les idées « force » qui imprimeront le budget 2011, je voudrais dépeindre l’environnement contraint dans lequel nos finances locales évoluent, en particulier en ce qui concerne nos Recettes de gestion. Lors du débat d’orientations budgétaires 2010, j’avais déjà eu l’occasion de dire devant vous combien le travail d’élaboration du budget s’effectuait dans un environnement financier difficile. J’avais notamment insisté sur la double contrainte qui pèse sur nos finances communales : D’une part, celle que l’Etat impose par les décisions inscrites en loi de finances, j’aurais l’occasion d’y revenir dans quelques instants, 10 D’autre part, de retrouver une épargne de gestion suffisante au travers des 3 ratios prudentiels qui déterminent notre capacité d’autofinancement. Je vous avais commenté l’évolution positive très marquée de cette dernière le 15 mars dernier lors du vote du Compte Administratif se rapportant à l’exercice 2009, laquelle évolution de notre capacité d’autofinancement a été confirmée par le trésorier de ST-MEDARD au travers de son analyse financière rendue en juin dernier. Un environnement financier très contraint par l’Etat Je me dois de vous évoquer ici la récente réforme qui a abouti à la disparition de la taxe professionnelle, laquelle contribuait fortement au financement des investissements locaux, remplacée par la Cotisation Economique Territoriale (CET). Cette recette de substitution repose sur la valeur locative des bâtiments et terrains, et une cotisation sur la valeur ajoutée des Entreprises. En ce qui nous concerne, la Communauté Urbaine de BORDEAUX est en première ligne sur cette question, mais il est à craindre que le montant de l’attribution de compensation qui nous est allouée chaque année pourrait être rediscuté dans l’attente d’une véritable réforme des finances locales très attendue. Les dotations, les concours financiers de l’Etat Ce n’est un secret pour personne, une des mesures les plus importantes dans le projet de loi des finances pour 2011, toujours en cours de discussion, concerne la stabilisation en valeur des concours financiers de l’Etat aux collectivités locales ; nous pouvons dire qu’il s’agit d’ores et déjà d’un gel des dotations prévu semble-t-il pour trois ans. Conséquence de quoi, je maintiens au même niveau que 2010 la dotation globale de fonctionnement (584 500 €) et les autres dotations de solidarité. Par contre, à notre grande satisfaction, une augmentation de la dotation de la Communauté Urbaine de BORDEAUX est programmée à hauteur de 2,50 % en 2011 par rapport à 2010. La fiscalité des ménages Nos marges de manœuvre étant limitées, les taux sur la fiscalité des ménages demeureront inchangés en 2011. Les ressources fiscales potentiellement supplémentaires seront uniquement le fruit de la revalorisation des valeurs locatives foncières, le coefficient de revalorisation n’étant pas encore connu. Evolueront-elles sur le rythme de l’inflation ? Nous verrons bien. La baisse des subventions Si nous ne pouvons que constater la stabilisation des dotations de l’ETAT, il nous faut également acter la baisse prévisible des subventions du Département et de la Région pour nous accompagner dans nos projets. Toutefois, compte tenu : D’un total de 2 325 logements d’habitation au dernier recensement de février 2010, soit + 36 % par rapport au dernier de 1999, 1 707 logements. Des programmes de logements individuels et collectifs achevés en 2010, une bonne centaine (Faisan doré-3, Parc de Villepreux-7, Clos du Monastère-40, Pré de Joli Bois-46, plus les diffus-30 environ) Des travaux de la Commission Communale des Impôts directs en mars 2010, On peut penser sans nul doute à une progression des recettes fiscales toutes confondues en 2011. Le BUDGET 2011 : Entre contraintes subies et volonté d’agir Dans un tel contexte et malgré ces difficultés, nous continuerons en 2011 à mettre en œuvre nos engagements tant en termes de méthode que de programmes d’actions. 11 La politique budgétaire Ainsi, nous garderons présente à l’esprit la nécessité de contenir l’évolution des dépenses de fonctionnement pour éviter qu’elles ne s’accroissent plus vite que les recettes. C’est d’autant plus essentiel que ces dernières stagnent comme nous venons de le voir. L’objectif est simple : il s’agit de constituer une épargne de gestion nous permettant d’une part de nourrir la section d’investissement, et d’autre part de contribuer à la remise à niveau de nos équipements aux opérations d’aménagement, l’enfouissement des réseaux par exemple. C’est avec cette même préoccupation, et parce que les intérêts des emprunts que nous portons pèsent sur la section de fonctionnement, que nous limiterons notre recours au crédit bancaire au strict nécessaire. Nous pourrons même éventuellement enclencher un mouvement de désendettement qui libèrera des capacités nouvelles à terme. Les priorités en Section de Fonctionnement En interne, pour ce qui touche au fonctionnement et à l’organisation des services, nous aurons des priorités dont la gestion des Ressources Humaines. Après 2 années de profonds changements dans notre organisation, du fait de transferts de compétences et de la mutualisation, nous souhaitons que 2011 mette l’accent sur : La mise en place et mise en œuvre d’un plan de formation, La mise en place d’un dispositif réduisant les inégalités entre services La confiance dans le personnel municipal pour assurer de plus en plus de services en régie Les charges de personnel La maîtrise de la masse salariale et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sont aussi un de nos enjeux majeurs. Si en 2011 les départs sont compensés par de nouvelles embauches, (Police municipale, Espaces verts et publics,….) la masse salariale évoluera d’après nos prévisions entre 9 et 10% en 2011. En effet, nous devons tenir compte : De l’année complète en ce qui concerne les salaires et charges de personnel de la crèche «Canailles et Sucre d’Orge » que nous avons reprise en gestion depuis le 1er juillet 2010, Du basculement de cotisations rétroactives dues à la fois par les agents et par l’employeur, de l’IRCANTEC (caisse de retraite complémentaire pour les agents non titulaires de l’ETAT et collectivités territoriales) à la CNRACL (la caisse de retraite des agents titulaires des collectivités territoriales). Un bon nombre d’agents titulaires étant concernés, les prévisions financières établies par le service des Ressources Humaines, s’élèvent, pour notre part à 190 000 € payables dans le temps. Nous provisionnerons 33 % de ce montant en 2011 correspondant à une vingtaine d’agents. Notre politique de Ressources Humaines s’adapte au plus près de l’évolution des besoins de notre commune (crèche, centre de loisirs, petite enfance, la propreté de notre village, etc…). Aujourd’hui, nous avons proposé à 19 personnes en situation de demandeurs d’emploi des contrats de travail de type C.D.D. ou C.U.I entre 2007 et 2010. Pas de nouveautés à intégrer à notre politique budgétaire. Dans notre village où il fait bon vivre ensemble, nous continuerons à engager nos efforts pour réhabiliter, réparer, rénover les équipements du quotidien, (les écoles, le logement du stade, les 12 réseaux de voirie, l’éclairage public,…), assurer la sécurité des espaces publics, embellir la commune, accompagner les personnes les plus fragiles, favoriser le développement harmonieux des enfants, les jeunes et la cohésion sociale avec le Relais d’Assistantes Maternelles Parents/Enfants, Halte d’Accueil et de Loisirs, le tout en partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales, partager des objectifs précis avec les Associations par le biais de conventions après d’importants travaux de rénovation et de réhabilitation. L’accessibilité : des travaux d’adaptation et de réhabilitation sont à poursuivre en matière d’accessibilité de nos bâtiments publics. Après l’Espace VILLEPREUX où nous avons réalisé un bon nombre de travaux adaptés aux personnes à mobilité réduite (P.M.R) dans le cadre de la loi de 2005 (rampes d’accès, signalisation, sorties de secours, etc…), nous nous occuperons des écoles du centre-bourg. Par ailleurs, toute forme d’économie d’énergie est une préoccupation constante tant dans la rénovation que dans la construction de bâtiments dans le cadre de notre politique de développement durable. D’un autre coté, nous poursuivrons notre politique d’entretien de notre patrimoine forestier en favorisant des opérations originales, style « Transhumance en Gironde » en partenariat avec le Conservatoire des Races d’Aquitaine, le Département, la Région et pourquoi pas avec la Communauté Urbaine de BORDEAUX. 2011 devrait voir l’achèvement des travaux de nettoyage des forêts communales après le passage de la tempête Klaus de 2009. Aussi, afin de mieux valoriser et préserver l’image de notre Village Nature, nous serons amenés à solliciter notre intégration au périmètre du futur Parc Naturel Régional du Médoc, affirmant ainsi notre identité territoriale entre Zone Urbaine et Espace Naturel, « SAINT-AUBIN, Entrée du Parc Naturel du Médoc ». Associée à une stagnation des dotations de l’Etat versées aux communes, notre stratégie budgétaire 2011, repose donc sur : Une maîtrise de l’évolution des dépenses de gestion en section de fonctionnement parallèlement à l’évolution des recettes de gestion, Le respect d’une épargne nette suffisante pour ne pas alourdir l’encours de la dette. SAINT-AUBIN attractif Dans la bataille que les territoires se livrent pour attirer habitants et entreprises, notre village joue le rôle de « locomotive ». Nous possédons des atouts qui ne demandent qu’à être valorisés : Un centre bourg potentiellement attrayant et facile à vivre : une deuxième tranche de travaux devrait voir le jour avant fin 2011 avec le dévoiement de la route de ST-MEDARD et une offre nouvelle de production de 35 logements conventionnés avec de nouveaux commerces « Le Jardin des Charmes ». Nous aurons à financer l’éclairage public, les espaces verts et le mobilier urbain qui serons dotés d’un complément de participation budgétaire de la Communauté Urbaine de BORDEAUX, la Zone d’activités d’EUROMEDOC 2, ce sont 17 000 m2 avec la création de 7 ou 8 entreprises artisanales et bâtiments d’activités diverses (Hôtel d’Entreprises), tout un programme pour lequel un cahier des charges devrait être signé par la Communauté Urbaine de Bordeaux avant le 15 décembre 2010, 13 le logement, avec des opérations raisonnées d’urbanisation à mixité sociale dans le cadre du contrat de co-développement 2009-2011 signé entre notre commune et la Communauté Urbaine de Bordeaux. Cette opération inscrite dans le Plan d’Aménagement d’Ensemble (PAE) consiste à urbaniser le secteur des Vignes tout en assurant la valorisation du paysage naturel actuel. Cette réalisation projetée a été confirmée en conseil communautaire le 26 mars dernier. Nos réserves foncières « Lotissement communal du Chemin de Marceron » sur un terrain de 13 000 m2. Le choix de la maîtrise d’œuvre étant défini, les premières avancées de ce programme porteront sur la commercialisation de 9 lots d’une superficie globale de 8 600 m2 dont 6 d’une superficie comprise entre 1 040 et 1 230 m2 et 3 lots entre 670 et 720 m2. Si nous n’avons pas encore statué sur le prix de vente des parcelles, il faut savoir que les recettes attendues permettront de financer d’autres investissements prioritaires dans le cadre des engagements de notre mandat. Les investissements 2011 prioritaires Les investissements prioritaires de notre commune vont s’inscrire dans la droite ligne des exercices précédents. Cependant, notre capacité d’autofinancement nette à fin 2009 (25 € par habitant) se révélant inférieure à celle du Département (77 € par habitant), cela veut dire que notre épargne de gestion, conjuguée à notre endettement, ne nous permet pas d’engager en 2011 un volume de dépenses d’équipement conséquent. La construction et la réalisation en 2011 de la nouvelle crèche adjacente au bâtiment de la CLE des CHAMPS de 20 places avec accueil des familles, espaces de vie des enfants, espaces extérieurs et communs, dont la maîtrise d’œuvre est aujourd’hui lancée. Coût prévisionnel de 500 000 € H.T pour lequel nous bénéficierons de subventions en partie de la C.A.F. et par récupération du FCTVA 2010. Opérations nouvelles 2 classes supplémentaires à l’école Jean de la Fontaine. Le nombre d’élèves scolarisés étant en augmentation, nous l’avons constaté à la rentrée scolaire 2010. Une procédure de lancement de la maîtrise d’œuvre est en cours à l’effet de créer 2 classes supplémentaires, une à l’école élémentaire et l’autre à l’école maternelle. Coût prévisionnel 150 000 €. Une politique menée dans le respect de l’habitant Des projets réalistes Respecter les engagements pris, rendre public les coûts des équipements, les subventions, rendre accessible les décisions du Conseil Municipal, mais aussi l’avis des habitants, des Associations, des professionnels, sont les fondements des relations entre les saint-aubinois, les services et les élus. Rendre compte du travail fait et tenir compte des besoins de chacun est aussi le socle de la manière de conduire la politique municipale. Après une période de 4 ans, caractérisée par de nombreux efforts visant à renforcer les services publics de notre village, la mise en cohérence des investissements réalisés avec une vision ambitieuse et prospective, notre commune est aujourd’hui en capacité, dans une vision stratégique globale de trois, quatre ans, de programmer les investissements à venir à hauteur de 3,5 millions d’euros, des efforts sans précédent, en préservant un niveau d’endettement compatible avec les investissements du futur. Nous lancerons ainsi les études opérationnelles pour des autorisations de programmes suivantes: Paysager le cimetière une fois son agrandissement terminé, Rénover le groupe scolaire du centre bourg des écoles MOLIERE et PERRAULT, 14 Transférer à la plaine des sports les services techniques, ateliers municipaux, Réaliser une salle polyvalente. Les chantiers restent nombreux et importants. Les contraintes sont de plus en plus pesantes mais l’équipe municipale continuera à mettre en œuvre ses engagements et à faire preuve de volontarisme. Monsieur Didier SAINTOUT : le Débat d’Orientations Budgétaires est, comme celui de l’an passé, placé sous le signe de la rigueur. Comme vous le soulignez, à juste titre, plusieurs fois, en raison du gel des dotations budgétaires de vos amis du gouvernement envers les collectivités locales et territoriales qui aura des conséquences financières pour ces collectivités et entrainera par ailleurs une baisse des subventions du Conseil Général et Conseil Régional aux communes et ce quelles que soient leurs appartenances politiques. Rigueur également car la capacité d’autofinancement de notre commune reste faible et les remboursements des emprunts pèsent sur nos finances. En conséquence cette année 2011 ne verra qu’un seul projet important aboutir, il s’agit de la nouvelle crèche déjà programmée en 2009, mais reporté suite aux observations de la chambre régionale des comptes. Pour le reste, pas de surprise, des travaux d’entretien du patrimoine bâti ou non bâti, patrimoine forestier, des travaux d’accessibilité aux bâtiments publics, d’économie d’énergie, travaux logiques et nécessaires et dont nous ne pourrons juger leur importance que lors du vote du budget, chiffres à l’appui. Vous avez aussi choisi de faire ressortir deux points importants qui nous tiennent à cœur. Le centre-bourg, nous constatons avec joie que vous poursuivez ce programme de construction de logements, commerces, voirie avec enthousiasme, vous qui le présentiez, il y a quelques années comme le bétonnage de Saint-Aubin, mais c’était avant les élections. Le deuxième point, les logements conventionnés. Des programmes ont été livrés, d’autres vont être lancés, mais le nombre de logements conventionnés est toujours insuffisant. Lorsque vous parlez de mixité sociale à Saint-Aubin, nous sommes encore loin de la vérité mais peut-être n’est ce pas le but recherché par votre municipalité ? En conclusion, nous pouvons féliciter Monsieur REVOLTE qui à l’aide de belles phrases et en rajoutant un paragraphe sur les budgets futurs nous a concocté un Débat d’Orientations Budgétaires de quatre pages dont les seules propositions concrètes pourraient tenir dans une. Monsieur le Maire : je vais tenter de vous répondre. Premièrement, vous ne pouvez pas nous reprocher de dire les choses telles qu’elles sont. Ne pas annoncer dans ce débat d’orientations, un gel des dotations durant les 3 prochaines années, serait mentir ! Pour les subventions, nous avons eu une bonne nouvelle du Conseil Général qui nous confirme par écrit une aide financière relative à la construction de la cuisine centrale suite à mon intervention auprès de Monsieur Philippe MADRELLE lors de l’inauguration du rond-point de Germignan. A ce sujet, rappelez-vous, le Conseil Général comme la CUB nous alertaient au sujet de la baisse très importante des dotations, or, ces deux entités ont malgré tout reçu des aides ce qui exclut pour l’année 2010 la baisse inhérente à la taxe professionnelle. Le gouvernement a tenu ses promesses. Pour revenir à notre budget, nous sommes comme les saint-aubinois, qui investissent une année sur des travaux relatifs à leur maison, à la construction de la piscine et l’année suivante en l’achat d’une bâche …. Et quelques années plus tard en un futur voyage aux Etats-Unis. Nous opérons de la même manière en réalisant une pause pour l’année 2011. Ce débat démontre notre engagement. Dès l’année 2009, nous vous avions prévenu de ces deux années de pause. Votre argument de cette année 2009 était : « vous investissez trop » et aujourd’hui 15 vous nous reprochez de ne pas suffisamment investir ! Que faut-il en conclure ? Et bien, nous restons prudents tout en préservant des projets tels que la crèche dont effectivement la construction a été décalée suite à l’avis de la Chambre Régionale des Comptes. Je vous rappelle que depuis notre investiture, nous avons inscrit 12,5 millions d’euros en investissement, budget jamais inscrit par les municipalités précédentes ! En second lieu, vos propos sur le bétonnage du centre-bourg me font sourire puisque, rappelez-vous, vous étiez comme moi simple administré saint-aubinois et vous avez pu voir la superbe maquette de ce Plan d’Aménagement d’Ensemble présente dans le hall de la Mairie qui révélait le bétonnage dont vous parlez ! 3 chiffres vous permettrons d’en réaliser l’étendue : à l’emplacement de l’opération Le Jardin des Charmes, 42 logements prévus par un opérateur privé sans aucun logement en mixité sociale, sur celui des commerces actuels, une construction R+1 avec logements au dessus, et sur celui de la crèche actuelle, 2 bâtiments R+1 ! Qui proposait le bétonnage de la Place ? L’ancienne municipalité ou la nôtre ? Notre projet consiste à préserver ce centre-bourg tout en proposant un service public de qualité, maintenir des espaces verts et réserver un terrain pour y planter des pieds de vignes, créer des places de parking …. Aucun saint-aubinois et aucune saint-aubinoise ne pourra croire en vos propos sur le bétonnage de ce centre-bourg ! Lors de votre intervention, vous avez omis de parler de la construction de deux classes supplémentaires. Si mes souvenirs sont exacts, vous aviez prononcé les paroles suivantes : « vous construisez une école trop chère » ! Je vous invite à regarder tous les PAE et les ZAC des communes de la CUB et vous pourrez y lire deux chiffres intéressants : la construction d’une école coûte 400 000 euros par classe et le coût d’une rénovation s’élève à 500 000 euros par classe. Le projet de cette école évolutive qui au vu des chiffres annoncés n’est pas si mal que cela puisque la création d’une classe supplémentaire revient à 70 000 euros HT ! Le coût initial de cette construction nous permet aujourd’hui de réaliser des économies ! Concernant l’entretien du Patrimoine de la commune, 5 années de travail ont été nécessaires pour remettre notre forêt en état après la tempête. De nombreuses missions d’entretien ont été mises de côté par les municipalités précédentes et notamment, l’entretien des bâtiments, l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. La mise en place de la commission communale accessibilité permet de définir les priorités sur l’accessibilité des bâtiments publics. Concernant notre personnel municipal, 19 recrutements de chômeurs depuis 2006. Notre priorité repose sur le recrutement de saint-aubinois qui sont directement concernés par le travail effectué au sein de la commune. De ce fait, le nombre de chômeurs de la commune a pu rester stable malgré la crise économique puisque nous avons fortement œuvré en ce sens. Notre personnel compte aujourd’hui une centaine d’agents dont 22 ont été titularisés depuis notre arrivée. Je profite de ce débat pour renouveler toute la confiance que nous portons à notre personnel. Prenez certaines communes telles que Pauillac : 42 % d’emplois précaires ! La titularisation permet à ces agents de voir l’avenir avec sérénité et avec le débat actuel lancé sur les retraites de bénéficier du régime CNRACL et non celui de l’IRCANTEC, beaucoup moins intéressant. Notre service des Ressources Humaines sous la responsabilité d’Anne-Marie ROUX reprend les dossiers des agents afin de faire le point sur leurs droits futurs et racheter leurs points IRCANTEC. En reprenant la crèche associative « Canailles et Sucre d’Orge », nous prouvons encore une fois toute la confiance en notre personnel en leur demandant de s’occuper de celle-ci en régie. Quand je vois qu’une commune située de l’autre côté de la rive avec une maire-sénatrice socialiste décide de mettre en gestion une crèche par une délégation de service public, je me demande comment peut-on déléguer la gestion d’enfants à une société ! Pour conclure, l’année 2011 sera une année de pause sans sacrifier le personnel. Une année de pause n’exclut pas une année d’études ! N’oublions pas les délais entre les études et la réalisation 16 concrète des projets, pour exemple, l’école : étude 2006, livraison rentrée 2009. Ce débat d’orientations budgétaires repose sur des engagements concrets. Monsieur Michel PATANCHON : un débat important dans la gestion communale et l’analyse prospective. Le fait d’avoir une vision à moyen et long terme pour notre commune ne devra pas être interprétée comme une volonté d’immobilisme. La preuve en est que nous continuerons en 2011, d’une part à assurer les frais de fonctionnement croissants mais aussi à faire des investissements tels que la construction d’une nouvelle crèche, 2 classes supplémentaires à l’école Jean de la Fontaine ainsi que l’amélioration des réseaux d’éclairage public. Il est à mon avis nécessaire de conforter notre capacité d’autofinancement nette afin de mettre en œuvre dans cette deuxième partie du mandat, les réalisations énoncées dans le programme pour lequel les saint-aubinois nous ont fait confiance. Il n’est pas indispensable de garder toujours le même séquencement dans l’action, « Personne ne peut nous empêcher de devenir intelligent » : ceci n’est pas de moi mais de Konrad ADENAUER. J’ai une autre citation : « lorsque tu fais quelque chose, saches que tu auras toujours contre toi ceux qui voulaient faire la même chose, ceux qui voulaient faire le contraire et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire. Je vous laisse le soin de débattre sur cette phrase de CONFUCIUS. Une dernière citation pour détendre l’atmosphère et pour faire référence au groupe d’opposition qui rapporte dans ses écrits un débat national : « Christophe COLOMB fut le premier socialiste, il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait et tout cela aux frais du contribuable » (citation de Winston CHURCHILL). Monsieur Didier SAINTOUT : pour revenir à votre intervention, l’exemple du saint-aubinois qui construit, une année, une piscine qui l’année suivante la couvre et une autre année part aux EtatsUnis, je pense que vous êtes bien loin de la réalité quotidienne de beaucoup de ménages ! Ce n’est pas un exemple d’un socialiste. Monsieur le Maire : j’ai uniquement pris cet exemple pour expliquer les investissements. Reconnaissez que 82 % des saint-aubinois sont propriétaires. La municipalité en prenant des délibérations relatives à l’accession à la propriété a permis à beaucoup de locataires d’accéder à la propriété. Pour les personnes restant locataires et qui ont besoin d’aides, le CCAS, et Madame PENY peut en témoigner puisqu’elle y est membre, agit de manière raisonnée et au-delà en intervenant directement auprès des organismes afin de baisser soit des remboursements soit des taux. J’aimerais que notre exemple soit repris par d’autres CCAS en France. Je n’ai pas à recevoir de leçons, je reçois régulièrement les saint-aubinois, je les connais bien, je les aide en leur apportant soit un emploi, soit des solutions mais je ne les accompagne pas dans un assistanat de complaisance qui n’amène à rien. Une différence d’appréciation existe entre nous. Pourquoi n’avoir pas repris la phrase : « Nous n’augmentons pas les impôts » ! Pour rappel et précision : nous les avons augmentés qu’une seule fois car nous ne pouvions faire autrement. Madame Christine PENY : vous me citez en témoin pour le CCAS et je trouve que justement nous ne parlons pas suffisamment du travail effectué et je reproche à Monsieur REVOLTE de ne pas en parler dans ce débat. Monsieur Serge REVOLTE : j’ai essayé d’être court et précis. J’ai dit : « accompagner les personnes les plus fragiles…. » C’est dans le cadre global et je n’allais pas énumérer toutes les actions mises en place par le CCAS. Monsieur le Maire : Monsieur Daniel CONNESSON doit convoquer les membres de la commission communale « accessibilité » et vous en parlera plus longuement. Je tiens juste à préciser que si nous ne parlons pas de ce sujet lors de ce débat c’est uniquement par pudeur. La meilleure récompense pour nous est le sourire des personnes aidées. 17 Monsieur René VANDELEENE : Monsieur SAINTOUT, vous avez réagi sur « Saint-Aubin Attractif », concernant le centre-bourg et le logement et entre les deux, il y avait un paragraphe qui m’intéresse puisque Monsieur le Maire m’a confié la responsabilité du dossier de la zone Euromédoc 2. Je vous annonce que la zone Euromédoc 1 aura sa petite sœur très bientôt. Petit historique de cette zone : un projet et une promesse ont été faits entre la CUB et un promoteur immobilier. Or ce dernier n’a pas tenu ses promesses et après lecture approfondie de ce dossier, il est apparu que le prix payé à la CUB était trop important pour attirer les entreprises sur cette zone. Après de longues et constructives négociations, la CUB a accepté de diminuer de moitié ce prix et ainsi les entreprises paieront un prix d’achat de 35 à 40 euros HT, montant en dessous du prix du marché. De ce fait lors de la 1ère réunion de présentation de cette zone, 18 entreprises ont été intéressées. A ce jour, 8 à 10 entreprises ont maintenu leur volonté d’intégrer cette zone ce qui va générer entre 70 et 80 emplois. Ces sociétés en développement permettront à moyen terme l’embauche de saint-aubinois. A ce sujet, nous allons réunir bientôt les membres de la commission Développement Economique et Emploi et je ne manquerai pas de vous expliquer en détail le travail effectué. Je peux quand même vous annoncer que le cahier des charges de cette zone est à l’étude, le permis d’aménager doit être déposé en décembre (délais d’instruction fin mars 2011), la livraison des terrains viabilisés en septembre 2011 et fin des travaux de la zone fin 2011 ou début 2012. Sera également implanté un hôtel d’entreprises qui permettra à 20 ou 25 entrepreneurs individuels ou microsociétés saintaubinoises de s’implanter et de travailler en commun pour se développer et ainsi recruter. Monsieur le Maire : je remercie vivement Monsieur VANDELEENE pour son implication sur ce dossier qui s’avérait compliqué. Le résultat est positif. L’action économique à Saint-Aubin existe. Monsieur Jean-Paul CHERON : je désire vous parler du Parc Naturel du Médoc. Le 20 octobre 2008 par une délibération en séance plénière le Conseil Régional d’Aquitaine lance l’étude de faisabilité sur la création d’un Parc Naturel Régional en Médoc. Le Parc Naturel Régional a pour objet de protéger ce patrimoine, notamment par une gestion adaptée des milieux naturels et paysagers, de contribuer à l’aménagement du territoire, de contribuer au développement économique, social, culturel et à la qualité de vie, d’assurer l’accueil, l’éducation et l’information du public, de réaliser des actions expérimentales ou exemplaires dans les domaines cités ci-dessus et de contribuer à des programmes de recherche (article R. 333-1 du Code de l’Environnement). Dans ce même parc, la publicité est interdite, à l’intérieur des agglomérations, sauf si elle est introduite dans un règlement local comportant une zone de publicité restreinte. La région lance la procédure en validant un périmètre, en organisant les consultations multiples et en saisissant l’Etat. Le 25 octobre 2010, les Conseillers Régionaux en séance plénière votent à l’unanimité le lancement de la procédure pour la création d’un Parc Naturel Régional en Médoc. Aujourd’hui, il y a débat sur le périmètre de ce parc. Doit-on intégrer ou non les villes de Blanquefort, Eysines et Parempuyre ? A mon avis, les intégrer ou non ne changera pas la donne. A regarder le périmètre de ce parc sur une carte, je constate que ce parc est aveugle, il n’y a aucune ouverture sur l’extérieur. Vous pouvez avoir le parc le plus attractif, le plus dynamique, le plus diversifié, s’il ne possède pas de ville « porte », il est voué à l’échec. Pour comparaison, le Parc Naturel des landes de Gascogne a comme ville « porte », Bordeaux. Qu’est ce qu’une ville « porte » ? Une ville « porte » est située à la périphérie d’un parc. Depuis leurs origines, les parcs entretiennent une relation privilégiée avec ces communes de proximité. Elles sont construites sur une complémentarité géographique, sociale, économique et peuvent traduire une solidarité ville /campagne, c’est le cas de Saint-Aubin de Médoc. Blanquefort, Eysines ou Parempuyre, aucune de ces villes ne possèdent de grandes voies de circulation qui permettent aux touristes de venir découvrir la région médocaine. Le Médoc, c’est 59 communes dont seulement 17 qui ont accolé à leur nom « Médoc ». Les atouts de Saint-Aubin de Médoc, village nature pour devenir ville « porte » sont multiples, 2 voies très importantes qui drainent les touristes, une jusqu’au Verdon, l’autre jusqu’à Lacanau. Un règlement local comportant des zones de publicité restreinte, depuis octobre 2006, un agenda 21 et un chargé de mission pour animer ce dernier, sa 18 superficie, 3 500 hectares dont 2 700 de forêts de production. Par conséquent, Saint-Aubin de Médoc a bien une complémentarité géographique, sociale et économique, économique par sa zone artisanale. Nous pourrions être ville « porte » de ce futur parc, un lieu sur la commune pourrait servir de maison du parc. Fort de tous ces atouts, je vous propose que soit constituée une délégation conduite par Christophe DUPRAT, Maire de Saint-Aubin de Médoc, qui aura pour mission de rencontrer et de convaincre les principaux acteurs de ce futur parc dont le Président, Monsieur ROUSSET, pour qui rien n’est figé. Mêmes propos de la part d’élus médocains, tout est ouvert, ce sont les médocains qui vont porter le projet. Les saint-aubinois sont tous des médocains. Monsieur le Maire : ce débat sur le Parc Naturel fera certainement l’objet d’une délibération lors de notre prochain conseil puisque le Médoc, historiquement parlant, trouve sa limite dans la jalles de Saint-Médard en Jalles. Toutes les communes situées au Nord de cette jalles constituent le Médoc et au Sud, c’est l’agglomération de Bordeaux. Saint-Aubin de Médoc se situe donc en plein cœur de ce parc et si notre commune ne devient pas une ville « porte », ce parc serait certainement voué à l’échec. Rien n’est figé, les discussions sont en cours, nous en reparlerons le mois prochain. (Mademoiselle Laurianne MELEC quitte la salle du conseil à 20h18). 9 – Débat d’orientations budgétaires du budget annexe de l’Espace Villepreux : (Rapporteur Monsieur Serge REVOLTE) Monsieur le Maire présente au conseil municipal les orientations budgétaires 2010 ci-dessous conformément aux articles L2312-1 et L5211-36 du C.G.C.T. Monsieur REVOLTE informe le Conseil municipal que, conformément à l’article 2312-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, dans les Communes de 3 500 habitants et plus, un débat a lieu en Conseil municipal sur les orientations générales du Budget. La teneur du débat d’orientations budgétaires sera rattachée dans une délibération de l’assemblée. Le débat d’orientations budgétaires n’a pas lui-même de caractère décisionnel. La délibération aura seulement pour objet de prendre acte de la tenue du débat et de permettre au représentant de l’Etat de s’assurer du respect de la loi. Monsieur REVOLTE expose que pour se conformer à la loi d’orientation n°92-125 du 6 février 1992 relative à l’Administration Territoriale de la République, le débat d’orientations budgétaires constitue un moment essentiel de la vie d’une collectivité locale. Nous vous proposons donc une réflexion d’ensemble sur le débat d’orientations budgétaires. Eléments résultant de la gestion 2010 L’année 2010 a été marquée par des investissements lourds et soutenus. Lors du débat d’orientations budgétaires 2010, j’avais notamment insisté devant vous, d’une part sur le rapport du Cabinet BERNARD relatif au Conseil d’Orientation Energétique de l’Espace VILLEPREUX, et d’autre part sur l’accessibilité pour tous dans le cadre de travaux d’adaptation aux personnes à mobilité réduite fréquentant nos bâtiments. Nos engagements portaient : Sur la nécessité de réaliser le remplacement de la chaudière, datant de 1990, pour 2 700 m2 de bâtiments chauffés, aujourd’hui remplacée par 2 chaudières basse température modulant de 25 % à 100 % de leur puissance nominale, Sur des travaux de mise aux normes de la chaufferie, 19 Sur la mise en conformité des installations électriques à la Maison des Associations, des bureaux, et des salles de réunion, avec mise en place de détecteurs de présences pour diminuer la consommation, Sur la réalisation de rampes d’accès aux bâtiments, sorties de secours, l’accès par la route de Picot à la Bergerie jusqu’au parking, réalisé en enrobé, la signalisation, et des travaux d’éclairage public des extérieurs de la Bergerie (mise en lumière basse consommation du tour du bâtiment avec système de programmation). S’agissant du Fonctionnement, les réalisations en Dépenses- les Charges à caractère général - bien maîtrisées, seront en deçà des autorisations budgétaires, malgré 5 050 € d’achats de peinture pour la rénovation des façades réalisée en régie (parties en bois des bâtiments). La préparation budgétaire 2011 et orientations. Le Fonctionnement Les charges à caractère général seront reconduites au niveau réel de 2010. Le contrat signé en juin dernier avec la Société DALKIA pour l’exploitation et l’entretien courant des installations de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire de l’ensemble des bâtiments, devrait nous permettre de faire des économies de consommation en énergie et fluides. Des tableaux de bord de suivi des consommations seront mis en place de manière à identifier les éventuels dérapages, un sous compteur électrique est déjà installé à l’école de musique. Activités commerciales, locatives et associatives. Les recettes commerciales (location de salles, journées d’études et restauration, etc), restent en deçà de nos prévisions à cause des restrictions budgétaires sur le volet formation au sein des entreprises locales, malgré notre campagne de phoning engagée depuis septembre 2010. Quant aux produits locatifs, le montant des loyers de nos locataires seront revalorisés début 2011. L’activité associative L’occupation des lieux par les associations Saint-aubinoises ne cessent de croître. Avec une Ecole de Musique flambant neuve et une salle d’arts plastiques en plus, l’ensemble des associations constitue l’essentiel de l’occupation des locaux de l’Espace VILLEPREUX. L’Investissement Comme vous le savez, nous sommes engagés dans un plan pluriannuel d’investissements, notamment dans le domaine de la rénovation de nos bâtiments : Nous continuerons la rénovation des façades et notamment sur la partie arrière du bâtiment demandant la location d’un échafaudage et achat du crépi, Rénovation et mise aux normes de l’installation électrique à la Bergerie, Travaux de sablage et de peinture sur les 6 portails, Poursuite de la rénovation des baies vitrées (sécurisation des lieux, économie d’énergie, confort d’utilisation), Mise en place de panneaux de limitation de vitesse et de 4 ralentisseurs dont 2 en façade et 2 derrière les bâtiments. Madame Muriel DELAFOULHOUZE : nous retenons de votre intervention 3 points majeurs correspondant aux 3 usages actuels de l’Espace Villepreux. A savoir, les associations, les locations à l’année à des entreprises, les baux de locations et les activités commerciales, de restauration, de location de salles ou journées d’étude. Pour l’occupation des lieux par les associations, cela ne cesse de croire et nous nous en félicitons, nous souhaitons que cela se poursuive. Plus Saint-Aubin 20 comptera d’habitants et plus il y aura des associations et plus ces associations seront actives, plus il fera bien vivre dans notre commune. Concernant les locations à l’année, vous nous indiquez que les loyers vont être revalorisés en début d’année 2011, nous demandons à ce que les augmentations de loyer soient établies en cohérence avec la situation des entreprises de façon à préserver tous les emplois déjà localisés sur la commune. Enfin, les activités commerciales de location de salles et de restauration sont en deçà de vos prévisions, ce dernier point ne nous surprend nullement même si nous avons toujours exprimé notre accord sur l’acquisition de cet Espace, nous avons régulièrement exprimé notre opposition à cette activité qui, selon nous, sort des prérogatives essentielles d’une municipalité et qui coûte de l’argent à la commune. Nous verrons précisément ce qu’il en est aux résultats de l’année 2010. Monsieur le Maire : il faut rétablir les faits. Les membres d’opposition, dès 2007, se sont toujours abstenus pour cet Espace Villepreux avec pour argument un soit-disant « recours » pour la vente. Vous entendre affirmer que vous n’avez jamais voté contre l’acquisition de Villepreux, excusez-moi mais mes bras m’en tombent ! L’espace Villepreux regroupe plusieurs activités dont les associations et les locataires. A ce sujet, les locataires payent un loyer dont le montant est le plus bas de l’agglomération ! Nous hébergeons quand même la Société AIRBUS et celle-ci est loin d’être « à la rue » ! il ya également le CECA et une société qui propose des services énergétiques. L’augmentation des loyers reposent sur 2 arguments, le 1er relatif au coût de la construction qui comme chaque année est réévalué et le 2° relatif aux travaux de rénovation, du changement des huisseries, des volets …. Tout ceci contribuant à de meilleures conditions d’accueil de ces entreprises sur le site. En accord avec ces dernières, les charges seront désormais à leurs frais, et ne vous inquiétez pa,s ces loyers resteront très raisonnables, de mémoire le prix du loyer est de l’ordre de 1,02 euros le m2. Revenons vers l’utilisation de cet Espace Villepreux, les associations utilisent environ 80 % des salles et je peux vous assurer que Saint-Aubin peut être comparé au pays du bonheur : on fait ce que l’on veut, quand on veut et si l’on veut ! Les associations choisissent même la salle désirée ! Vous le verrez lors de la présentation du Compte Administratif, le budget de cet Espace est équilibré, connaissez-vous une commune dont la Maison des Associations dispose d’un budget équilibré ? J’ai consulté différents comptes rendus de conseils municipaux et pour exemple, Bordeaux, Mérignac, leur coût de gestion s’élève à des centaines de millions. Pourquoi à Saint-Aubin nous arrivons à équilibrer ? Tout simplement, le peu de séminaires où s’ajoutent les loyers des locataires nous permettent de le faire. Pour moi, cela revient à affirmer que nous œuvrons dans une bonne gestion et nous espérons tous que la crise économique est derrière nous et que les entreprises ajusteront leurs budgets pour la tenue de séminaires et réunions. Pour conclure ce débat, nous n’allions pas laisser cet espace de 6 hectares en plein centre à un promoteur privé. Au même titre, nous ne pouvons également que féliciter les municipalités successives qui ont acheté les terrains où se trouve la Plaine des Sports. Il ne faut pas hésiter à se lancer dans l’achat de terrains afin de valoriser le patrimoine communal. Récemment, un élu de Saint Jean d’Illac en visite à l’Espace Villepreux a émis que des compliments sur le site et les équipements alloués aux associations. En effet, nos associations qui sont au nombre de 45 peuvent dire qu’elles exercent dans de bonnes conditions. Prenons l’exemple du CESAM, la Présidente m’avouait, l’autre jour, que depuis cette année, les professeurs ont enfin la possibilité de communiquer grâce à la nouvelle école de musique (certains professeurs de musique exerçaient dans les salles au-dessus de la police municipale). L’acquisition de l’espace Villepreux demeure une bonne opération pour la commune au-delà des frais occasionnés pour la rénovation avec notamment le changement de la chaudière, la mise en place des compteurs d’eau avec le dispositif de la télérelève (Lyonnaise des Eaux)… 21 Dans tous les cas, il nous faut attendre la fin de l’année afin de connaître le résultat des investissements et les commenter, pour exemple, l’agrandissement du cimetière, le terrain de pétanque. Pour revenir à ce débat, le bilan financier sera proche de l’équilibre pour cet équipement. Nous nous félicitons de cela pour toutes les associations quelque soit leur but, même politique, car j’ai cru comprendre que courant octobre 2011, une consultation nationale devrait permettre de désigner le futur candidat du Parti Socialiste à la Présidentielle et cette élection aura lieu dans une salle de l’Espace Villepreux. Dans le même cadre, les élections au sein de l’UMP ont également eu lieu à Villepreux. Cela s’appelle la pluralité. Par contre, à Mérignac, les partis politiques n’ont pas le droit de réserver des salles dans les locaux de la Maison des Associations. A Saint-Aubin, la Maison des associations peut être comparée à la maison du bonheur. Laurianne MELEC aurait pu également vous confirmer qu’aucune réservation pour l’accueil périscolaire ou le Centre de Loisirs à Saint-Aubin n’est obligatoire, les parents arrivent le matin pour y déposer leurs enfants, ou encore, au restaurant scolaire, nous accueillons les enfants même lorsque les deux parents ne travaillent pas. Beaucoup de communes refusent les enfants à la cantine si l’un des deux parents ne travaillent pas, à Saint-Aubin, nous accueillons tous les enfants, cela fait partie de notre engagement politique. 10 – Débat d’orientations budgétaires du budget annexe du lotissement communal sis chemin de Marceron : (Rapporteur Monsieur Serge REVOLTE) Monsieur le Maire présente au conseil municipal les orientations budgétaires 2010 ci-dessous conformément aux articles L2312-1 et L5211-36 du C.G.C.T. Monsieur REVOLTE informe le Conseil municipal que, conformément à l’article 2312-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, dans les Communes de 3 500 habitants et plus, un débat a lieu en Conseil municipal sur les orientations générales du Budget. La teneur du débat d’orientations budgétaires sera rattachée dans une délibération de l’assemblée. Le débat d’orientations budgétaires n’a pas lui-même de caractère décisionnel. La délibération aura seulement pour objet de prendre acte de la tenue du débat et de permettre au représentant de l’Etat de s’assurer du respect de la loi. Monsieur REVOLTE expose que pour se conformer à la loi d’orientation n°92-125 du 6 février 1992 relative à l’Administration Territoriale de la République, le débat d’orientations budgétaires constitue un moment essentiel de la vie d’une collectivité locale. Nous vous proposons donc une réflexion d’ensemble sur le débat d’orientations budgétaires. Historique : L’origine de la création de ce lotissement remonte à Janvier 2010, date à laquelle la Communauté Urbaine de Bordeaux va réaliser d’importants travaux de viabilisation dans le but d’améliorer la desserte des constructions déjà existantes et à venir entre la route de St-Médard et l’allée de la Croix Vieille. Sur un terrain boisé de 13 000 m² environ, propriété de la Commune depuis de nombreuses années, diverses parcelles sont classées au Plan Local d’Urbanisme en zone urbaine d’habitat pavillonnaire. C’était donc une opportunité d’urbaniser ce secteur sous la forme de lotissement dans le cadre de la gestion de notre patrimoine foncier communal. Nous en avions débattu en séance de Conseil 22 Municipal le 18 janvier dernier. Description de l’opération : Le choix de la maîtrise d’œuvre ayant été défini en juin 2010, les premières avancées de ce programme établi par la Société de géomètres experts PARALLELE 45, porteront sur : La commercialisation de 9 lots d’une superficie globale de 8 600 m², dont 3 lots entre 670 et 720 m² proposés en priorité au personnel municipal à un tarif adapté, et 6 lots entre 1 040 et 1 230 m², 2 460 m² d’espaces verts, Près de 2 000 m² comprenant la chaussée, les accès et les trottoirs. Engagements financiers Dépenses : Près de 20 000 €uros ont été engagés en 2010, dont 17 200 € pour le coût de la maîtrise d’œuvre et 2 655 € pour les études de sols, l’étude géotechnique. L’autorisation de défrichement a été délivrée par la Préfecture de la Gironde le 13 septembre dernier. Le permis d’aménager, en cours d’élaboration, devrait être déposé avant la fin de ce mois, étant précisé que nous n’avons pas encore statué sur le prix de vente des parcelles de terrain. 2011 : Dès approbation du permis, s’en suivra la procédure de consultation des marchés d’Entreprises, l’examen des appels d’offres, etc…. On peut penser que le démarrage des travaux de V.R.D. se fera courant juin 2011 pour une durée de 3 mois environ. Nous aurons sûrement l’occasion d’y revenir. Monsieur le Maire : à l’identique des autres lotissements communaux, nous aménageons des terrains afin d’occasionner des recettes qui nous permettront de réaliser d’une part les futurs investissements et d’autre part la rénovation des groupes scolaires du Centre-bourg. La CUB prend à sa charge les travaux de raccordement aux différents réseaux et d’aménagement sur le chemin de Marceron. Comme pour les autres opérations, ce projet fera l’objet d’un budget annexe. Le marché de l’immobilier est aujourd’hui très porteur, nous avons de nombreuses demandes mais nous ne pourrons peut-être pas contenter tout le monde faute de terrains disponibles. Je fais une petite parenthèse concernant l’allée de La Croix Vieille qui depuis son ouverture, permet aux riverains de se rendre rapidement dans le centre-bourg, dans le prolongement, nous aurons également l’allée des Charmes qui en facilitera aussi l’accès. Monsieur Charles ELEGBEDE : nous regrettons de ne pas avoir discuté de la superficie des terrains lors d’une commission. Concernant le lotissement Chemin de Marceron, nous notons seulement 3 parcelles entre 670 et 720 m². Nous espérons que ceci constitue une 1ère étape pour la réalisation d’opérations d’urbanisation à mixité sociale de plus grande envergure. Ces terrains seront certes plus abordables que ceux de 1 000 m² mais demeurent encore chers pour les jeunes ménages aux revenus intermédiaires. N’oublions pas que ce sont eux qui permettent d’accroitre le dynamisme de la commune, il ne faut pas que la politique de mixité sociale de la commune les exclut. Nous pensons que les superficies de tous les terrains devraient être inférieures à 700 m². Or, l’opération présentée fait état d’une superficie moyenne de 988 m² environ, pas très loin des 1 000 m² actuels. Comme vous venez de l’indiquer, la proximité du Centre-bourg de ce lotissement justifierait entre autres des superficies plus modestes d’environ 700 m², ce qui limiterait aussi le mitage. Monsieur le Maire : Il est important de rappeler qu’en janvier 2008, il a été voté à l’unanimité une Charte de l’Urbanisme et de l’Environnement fixant à 1 000 m² les terrains à l’extérieur du centre23 bourg et des superficies inférieures pour le périmètre du centre-bourg. La qualité de vie de SaintAubin est appréciée pour cette superficie de terrains. Le projet du PAE chemin des Vignes comptera 280 parcelles de 1 000 m2. Nous considérons qu’avec une emprise au sol de 25 %, nous pouvons diminuer les nuisances entres riverains. En rentrant chez vous, prenez la peine de consulter la liste des élus et vous verrez que tous habitent sur des terrains de 1 000 m². Nous sommes tous contents d’habiter sur ces terrains et n’allons pas imposer aux autres ce que nous n’accepterions pas nous même. D’autre part, ou je m’exprime mal ou je ne me fais pas comprendre mais la première délibération présentée lors de ce conseil municipal permet aux habitants de devenir propriétaires, avec des terrains de 350 m² en moyenne afin d’en diminuer le coût. Ouvrez le journal « Paru Vendu » et vous verrez que plus les terrains sont petits, plus ils sont chers et plus ils sont grands, moins ils sont chers. Je vais prendre pour exemple la commune de Saint-Médard, route de Feydit où un terrain de 500 m² s’est vendu 125 000 €, à l’ancienne Chaumière, un terrain de 500 m², 140 000 €, à Saint-Aubin un terrain de 1 000 m² est vendu 180 000 €. Le ratio nous démontre que plus les terrains sont petits, plus le prix du m² est cher. Les constructions rapprochées dénaturent l’environnement et créent parfois des problèmes de voisinage, quant au mitage, il me semble que la commune de Saint-Aubin apporte suffisamment d’espaces verts à la Communauté Urbaine. Entre le POS et le PLU, plus de 100 hectares sont passés de zones constructibles à zones non constructibles. La délimitation de ces zones constructibles était comprise entre le chemin des Vignes et le carrefour Louens/Cujac. Lorsque le choix a été fait de ne pas urbaniser l’Ouest de la commune mais plutôt limiter celle-ci à 900 mètres du centre-bourg, nous avons voulu limiter le mitage. Ce lotissement communal est là pour engendrer des recettes afin de financer les investissements sans augmenter les impôts. Je ne vois aucun intérêt à accueillir une population sur de telles superficies de terrains et leur annoncer au bout de 2 ans une augmentation d’impôts ! Notre municipalité a pris la décision de réduire de 2 500 à 1 000 m² sur Mounic et Loustaouvieil, la superficie des terrains à bâtir et nous proposons également des opérations très abordables que ce soit en accession à la propriété ou en location. La résidence des Pins, aujourd’hui propriété de la Société CLAIRSIENNE, Société HLM, depuis le désengagement d’EADS, permet de maintenir les loyers actuels et garantir à l’avenir des loyers modérés. Une autre action de notre part consiste à réserver pour le personnel communal des lots à prix attractifs afin de lui permettre de devenir propriétaire. Je ne suis pas le 1er à le faire puisque Monsieur FRUGES l’a déjà réalisé par la construction d’une cité portant son nom pour son personnel et réalisée par un grand architecte, Le Corbusier. Sur Saint-Aubin, dans les années 70, certains lots de lotissements communaux ont été ainsi réservés au personnel. Sans paraphraser un slogan, « Ensemble tout devient possible » ! Nous ne serons pas l’équipe municipale qui défigurera SaintAubin, la physionomie de la commune restera telle qu’elle est aujourd’hui. Ce lotissement communal est une recette pour demain. Monsieur Charles ELEGBEDE : nous vous félicitons de réserver un certain nombre de parcelles au personnel communal. Pour revenir à la superficie des terrains, ce n’est pas parce que les lots sont petits que cela engendrent moins de recettes pour la commune. Si vous vendez 8 000 ou 9 000 m2, le prix restera celui de 9 000 m2 quel que soit le « saucissonnage ». Pourquoi sommes-nous « pour » les petits terrains ? En fait, ces lots permettront de favoriser l’installation des jeunes ménages. C’est notre avis mais pas forcément le vôtre. Monsieur le Maire : non, Monsieur ELEGBEDE, un terrain vendu à 140 000 €, sur lequel vous construisez une maison à 180 000 €, le coût global de 320 000 € est encore trop cher. Pour tous ceux 24 qui sont locataires, désireux de devenir propriétaires et à qui il manquait ce petit coup de pouce, le PAE du chemin des Vignes (50 logements) leur permettra d’accéder à la propriété pour 180 000 €. Je l’ai expliqué maintes fois, pour pouvoir faire bénéficier les futurs acquéreurs du dispositif du PassFoncier (de 3 000 à 4 000 €), il nous faut régler la surcharge foncière de 136 000 € et brader les terrains à 80 € du m² et ainsi réaliser l’opération Le Jardin des Charmes, nous n’avons pas le choix que de trouver des recettes et ce lotissement communal nous en procure une. D’après vous, pourquoi certains habitants du Haillan ou d’Eysines quittent leur commune au bout d’une vingtaine d’année pour venir s’installer à Saint-Aubin ? Tout simplement parce qu’à proximité de chez eux des constructions R+2 se réalisent. Au-delà du vis-à-vis, des problèmes de stationnement s’imposent et crées des problèmes de voisinage car dans ces communes le règlement est appliqué à la lettre, c'est-à-dire une place de stationnement sur le terrain et une autre sur la rue. Sur SaintAubin, deux places de stationnement sont prévues sur la parcelle. Donc, Saint-Aubin leur offre une qualité de vie comparable à celle qu’ils avaient auparavant tout en restant au sein de la CUB. Imaginez Monsieur ELEGBEDE, à la place de l’espace vert devant chez vous, 60 logements R+2, où allez-vous stationner les véhicules ? Dans la rue. C’est pour éviter ce genre de nuisances que nous avons mis en place cette charte de l’Urbanisme et de l’Environnement. D’autre part, permettre à des catégories sociales à faibles revenus de venir s’installer sur notre commune, engendre des frais tels que l’obligation de posséder 2 voitures (300 € par voiture) auxquels il convient de rajouter le loyer d’environ 600 € (logement social) ne peut être une situation acceptable pour ces familles. C’est pour cela que beaucoup d’entres elles préfèrent résider dans un T3 sur Mérignac et bénéficier de la proximité du Tram (26 € l’abonnement). Même si les transports se sont développés sur notre commune, il est souvent nécessaire de posséder deux voitures. Monsieur CONNESSON pourrait vous le confirmer, certaines familles, malgré des loyers attractifs de l’ordre de 550 €, n’ont pas accepté l’offre. L’arrivée du Tram à Cantinoles permettra de revoir ces paramètres de desserte. Pour revenir à ce débat, l’opération du chemin des Vignes offrira 280 lots de 1 000 m² à bâtir, 25 % de logements sociaux et 50 logements en accession sociale à la propriété. Ce projet a été présenté à la population en présence des services communautaires. 11 – Informations diverses Je profite de ce conseil pour vous montrer le certificat de plantation offert par la Société Le Petit Forestier à qui nous louons le camion frigorifique. De cette location, un arbre a été planté dans la forêt domaniale des Trois Fontaines dans la Marne. Pour une complète information ce véhicule fonctionne au GNV (11 € le plein). Le prochain Conseil Municipal se tiendra le jeudi 16 décembre prochain avec pour ordre du jour les budgets. Fin de la séance à 21 heures. 25