La section locale 1290 du Syndicat uni du transport
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La section locale 1290 du Syndicat uni du transport
La section locale 1290 du Syndicat uni du transport (SUT), sont en droit de grève. Ainsi, le syndicat (SUT) peut déclencher une grève en tout moment, à condition d’avoir remis à la Ville un préavis au moins 24 heures à l’avance. LA SECTION LOCALE 1290 DU SUT AFFIRME... Réponse de la Ville de Moncton… Nous avions une entente et nous nous sommes serrés la main en décembre 2010; Nous avions un accord préliminaire; et La Ville est revenue sur sa parole. Nous nous étions entendus en principe sur certains points sous réserve de l’établissement des coûts et de l’approbation du conseil. Après une analyse détaillée, il fut déterminé que l’accord proposé n’était pas rentable et qu’il augmenterait le fardeau fiscal. Pour ces raisons, il fut rejeté par le conseil. L’équipe de négociation de la Ville a refusé de soumettre l’entente au conseil; Je ne suis pas certain qu’elle ait soumis l’entente au conseil. L’« entente » discutée en décembre 2010 a été soumis au conseil en juin 2011 et a été rejeté. Pourquoi la soumission de l’entente au conseil a-t-elle pris tout ce temps? Les négociations à l’égard de cette entente se sont poursuivies jusqu’en 2011. Les nombreux changements débattus lors des négociations, comme la durée du contrat et d’autres points semblables, ont fait en sorte que l’analyse finale des coûts n’a pu être complété avant la fin du mois de mai. L’établissement final des coûts a démontré que l’entente proposée n’entraînait pas les économies dont la Ville avait besoin. Les concessions offertes couvrent les salaires. Non, elles ne les couvrent pas. Les concessions du SUT ne sont réellement que des échanges qui n’entraînent aucune économie de coûts pour la municipalité. De plus, les demandes salariales du syndicat placeraient les opérateurs de véhicules de transport en commun de Moncton parmi les mieux payés du Canada atlantique et donneraient lieu à une augmentation de plus de 4 % par année pour les cinq prochaines années et demi. La section locale 1290 du SUT estime qu’elle avait une entente et que la Ville s’est rétractée par rapport à cette entente. Seul le conseil a le droit de ratifier un accord. Les ententes ne sont finales et contractuelles qu’après l’approbation du conseil. Toute « entente » est sujet à la ratification du conseil. Bien que nous soyons parvenus, le 3 décembre 2010, à une entente de principe touchant certains éléments, ce fut toujours avec la mise en garde que cette entente dépendait de la rationalité de l’établissement des coûts pour la Ville et de la ratification du conseil. Il a été plusieurs fois expliqué au syndicat que les données financières devaient être correctes et que l’établissement des coûts était complexe et qu’il devrait être complété par le service des Finances de la Ville. L’entente ne constitue pas un fardeau pour les contribuables. Au contraire, l’entente auquel le syndicat fait référence serait un fardeau pour les contribuables du Grand Moncton et n’entraînerait aucune efficacité opérationnelle ni économie de coûts. La Ville de Moncton ne souhaite pas faire des économies. La Ville de Moncton est intéressée par l’efficacité opérationnelle qui occasionne de réelles économies de coûts, avec une hausse salariale raisonnable. L’offre de la Ville est très raisonnable et comprend une augmentation de salaire équitable compte tenu du climat économique présent. La Ville de Moncton est en train d’orchestrer un conflit de travail. La Ville de Moncton tente sérieusement d’obtenir une entente éclairée pour les contribuables du Grand Moncton et les clients de Codiac Transpo, qui est aussi juste pour nos employés. Les dirigeants de Codiac Transpo allèguent qu’ils ne peuvent embaucher de nouveaux employés à l’heure actuelle en raison de la menace constante de grève. Ils auraient dû y penser auparavant et combler les postes en conséquence. En ce moment, les activités de Codiac Transpo se déroulent sous la menace constante d’une mesure de grève par le syndicat (section locale 1290 du SUT). À cause de cette situation, il est très difficile d’embaucher. En effet, personne ne veut travailler pour un organisme qui pourrait tomber en grève à tout moment. Tous ceux qui se sont montrés intéressés à travailler pour Codiac Transpo ont indiqué que, tant que le conflit perdure, ils ne souhaitent pas que l’on retienne leur candidature pour un poste. Ainsi, des postes restent vacants, ce qui ne laisse pas à Codiac Transpo la marge de manœuvre nécessaire pour faire fonctionner le système de transport efficacement. Le 14 mai, par exemple, il y avait un total de neuf absences ou postes à pourvoir (par suite de départs à la retraite, de départs d’employés, de chauffeurs en congé de maladie, etc.). Ce jour-là, l’organisme a pu combler quatre de ces postes. C’est pourquoi cinq trajets n’ont pas pu être desservis et Codiac Transpo a été obligé de réduire ses services. Étant donné le conflit actuel et l’incapacité de l’organisme à embaucher, Codiac Transpo dispose de moyens limités pour faire face à la situation et est obligé de réduire ses services, et ce, parfois en donnant des préavis très courts à sa clientèle. L’organisme tentera d’avertir sa clientèle le plus tôt qu’elle le pourra. Avant la menace de grève, Codiac Transpo avait tout de même beaucoup de difficultés à embaucher, mais pour d’autres raisons. Les nouveaux conducteurs d’autobus de Codiac Transpo sont d’abord engagés à titre occasionnel et ensuite, en fonction de leur mérite, ils obtiennent le statut d’employé permanent. Depuis 2010, la Ville tente activement de recruter des employés éventuels. En fait, Codiac Transpo a effectué une campagne comprenant une publicité pour le recrutement qui était affichée sur les autobus. L’organisme tente donc de faire preuve de créativité et de visibilité afin d’encourager les postulants. Depuis janvier 2010, Codiac Transpo a reçu plus de 181 demandes d’emploi, puis a mené 54 entrevues par téléphone et 22 entrevues en personne. Seulement quatre candidats ont ensuite accepté les postes de conducteurs d’autobus occasionnels. Il s’agit de beaucoup d’entrevues pour ne trouver que quatre employés. Une fois que les gens ont compris que l’organisme ne peut pas leur confirmer quand ils travailleront ou leur donner une garantie d’heures de travail dans une semaine donnée, ils se désintéressent de l’occasion d’emploi. De plus, les rares fois où l’organisme a pu embaucher des chauffeurs, ils ont quitté l’emploi parce qu’on ne leur garantissait pas un certain nombre d’heures de travail et parce qu’ils ne savaient pas quand ils travaillaient d’une semaine à l’autre. Ces départs sont survenus après que Codiac Transpo ait consacré plusieurs mois à leur formation et à leur perfectionnement. L’équipe de négociation de la Ville pour le conflit de Codiac Transpo souhaite régler ce problème dans une nouvelle convention collective. Ce n’est qu’un exemple illustrant à quel point le pouvoir est entre les mains du syndicat (et des chauffeurs permanents ayant beaucoup d’ancienneté). Cette situation empêche l’organisme d’embaucher, de planifier l’horaire de travail et de gérer efficacement sa main-d’œuvre afin d’offrir un meilleur système de transport en commun. En fait, dans la dernière proposition de la Ville au syndicat (proposition qui comprenait une hausse extrêmement concurrentielle de 13,75 % sur cinq ans) se trouvait un engagement d’embaucher sept conducteurs d’autobus et un mécanicien. Avant cette proposition, la Ville essayait déjà d’embaucher un autre mécanicien. En tant que telle, la dernière proposition de la Ville (expirée le 18 avril) comprenait des dispositions visant à augmenter les effectifs tout en apportant des changements à la convention collective, ce qui permettrait une meilleure gestion des services de transport. La Ville souhaite investir l’argent des contribuables dans l’amélioration des services et, pour y parvenir, elle devra modifier les termes énoncés dans le contrat.