J`aimerais vous proposer, en traduction, ce petit roman de 80 000

Transcription

J`aimerais vous proposer, en traduction, ce petit roman de 80 000
bangkok knights
French translation up for grabs! Please contact Michel Hudon.
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Michel Hudon’s French-language synopsis of his translation
J’aimerais vous proposer, en traduction, ce petit roman de 80 000 mots ayant
pour cadre la Thaïlande. On pourrait le qualifier de roman ironique sur les tentatives
d’adaptation à la vie orientale d’Occidentaux stressés mais bons vivants, traînant parfois
en eux un vieil adolescent aux prises avec le mal du pays.
Il s’agit de ma traduction et adaptation d’un livre de Collin Piprell, un écrivain
canadien vivant en Thaïlande. Le livre a paru originellement en 1989, en anglais, sous le
titre de Bangkok Knights, aux Éditions Duang Kamol, de Bangkok. Il s’agissait alors d’un
recueil de 17 nouvelles reliées entre elles par les mêmes personnages et par un même
continuum spatio-temporel. Il a été repris en 1994 par un autre éditeur et en 2000 par
Asia Books qui est maintenant intéressé à une co-édition en français. L’auteur détient
tous les droits en dehors de la Thaïlande.
Le livre est écrit dans une prose délicieusement ironique et quoique certaines
situations soient légèrement exagérées pour l’effet comique, l’ensemble est résolument
réaliste. La critique des comportements est présente sans nuire au ton léger. Le résultat
est un livre immensément drôle, parfois émouvant et toujours instructif.
Les situations tournent autour des problèmes d’adaptation des Occidentaux au
gouffre culturel et aux frustrations d’une vie très différente de ce qu’ils ont connu :
climat, nourriture, mœurs, culture, etc. On voit surtout des Nord-américains travaillant en
Thaïlande, mais aussi des vacanciers, qu’ils soient touristes ou travailleurs du pétrole en
bamboche. Ils consomment beaucoup d’alcool et de femmes, se cherchent et se voient
vieillir, sont confrontés aux coutumes locales, à l’incompréhension de leur copine ou
épouse thaïlandaise, à leurs propres déficiences. Les bars sont leurs lieux de prédilection
et ils s’échangent une sagesse du cru pleine de saveur.
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Même si on parle occasionnellement de la variété locale de débit d’alcool et des
spécimens qu’on y trouve, le livre est très réservé dans son langage et présente la
Thaïlande sous le jour sympathique qu’elle mérite quand on la connaît bien. Je suis
convaincu qu’il peut s’adresser aux lecteurs de tous horizons sans choquer.
Les Éditions JCL avaient d’abord prévu l’éditer et m’ont fait parvenir les deux
analyses qui recommandaient la publication. Je les inclus aux présentes. Elles peuvent
servir de synopsis.
Grâce au travail de correction de Mme Dominique Blondeau, écrivaine connue,
ma traduction est exempte de régionalismes et elle a été faite en fonction du marché
international. Je suis convaincu que ce livre peut fort bien faire au Québec où le bon
humour a toujours sa place. Le marché français peut aussi être intéressant étant donné
l’abondance du tourisme français en Thaïlande.
Asia Books, qui a récemment réédité Bangkok Knights sous forme de roman, est
intéressé à le co-éditer en français. Son principal concurrent en Thaïlande, Duang Kamol,
a plusieurs livres en français et Asia Books voudrait aussi en offrir pour le marché
touristique; l’éditeur a confiance de bien faire avec cet auteur à succès dont il a publié
d’autres romans. Asia Books a des centaines de magasins et kiosques dans tout le Sud-est
asiatique. L’éditeur m’a vanté les faibles coûts d’impression en Thaïlande comme un
avantage d’une co-édition. D’autre part, les livres en langue étrangère en Asie restent des
décennies en librairie, car le marché touristique se renouvelle.
…
About Michel Hudon
A real-estate professional, Michel years ago fell in love with Thailand. He has written
stories set there and elsewhere, and set his first novel there. He’s currently having it
translated into English.
“As for Bangkok Knights,” he says, “I fell in love with its frantic characters, and laughed
my way through translating it into French.”
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Critical reception of Bangkok Knights in French
Michel has forwarded the following JCL reviews:
« Excellent roman, “Nixon et autres oiseaux exotiques” est divisé en chapitres constituant
des tableaux plutôt qu’une histoire ayant un fond déterminé. L’humour est omniprésent,
délivré à l’aide d’un style hors du commun.
« Les forces au niveau de la forme sont évidentes et servent bien le déroulement des
événements. Du côté du fond, c’est plus inégal mais malgré tout très fort. Les situations
sont parfois loufoques, parfois plus sérieuses, mais jamais le lecteur ne s’ennuie. Certains
pourraient trouver que l’absence d’histoire fixe est un désavantage; toutefois, cela
n’enlève rien aux nombreuses forces de cette œuvre d’un point de vue littéraire. Le sujet
de chaque chapitre est souvent léger; la profondeur se situe du côté du style. Pour ce qui
est du négatif, il y en a très peu. On peut noter qu’on ne dit pas ce qui advient de Doc.
Malgré que le récit semble être une photographie d’un moment dans le temps, il serait
cependant apprécié de connaître ce qui lui est arrivé. Ensuite, le fait que l’on mette en
scène des hommes ayant des relations avec de très jeunes filles peut rendre mal à l’aise,
malgré que ce soit une réalité dans ces pays.
« Bref, ce roman a toutes les qualités pour être édité et ces qualités surpassent de loin les
défauts mineurs qui surgissent ici et là. »
« Au Chérie Tan, un guest-house de qualité douteuse, des Occidentaux font la vie de
bohème et se noient avec délices dans tout ce que leur offre une ville comme Bangkok …
(Traduction et adaptation de Bangkok Knights, de Collin Piprell, paru à la fin des années
1980.) Roman aux qualités littéraires indéniables. La maniè résolument anecdotique, le
traitement léger, le ton faussement nonchalant et le style ironique forment un mélange
savoureux. « Il ne fut pas vraiment écrasé, au sens clinique du terme, mais son cou fut
brisé et l’instant d’après il était mort, aussi mort qu’un samedi soir à Riyad » (p. 34).
« Tout au long du récit, le narrateur réussit à nous coller un sourire aux lèvres et à
conserver l’intérêt, peu importe le sujet qu’il attaque. Il fait montre parfois d’une
remarquable inspiration dans les détails les plus anodins. (Par exemple, à la page 127, il
se penche sur la manie qu’a une fille surnommée Numéro 37 de croquer des glaçons.)
Tous les personnages qui défilent dans cette chronique du farniente et de la décadence ont
leurs caractéristiques propres et valent la peine qu’on s’y intéresse.
« Le travail du traducteur, sauf peut-être pour un anglicisme échappé ici ou là, est
remarquable. La phrase est simple, rythmée, naturelle et touche invariablement la cible
qu’elle vise. L’illusion qu’on a affaire au texte original est maintenue du début à la fin.
Bref, une lecture fort plaisante. »