- Bonjour Mme Leblanc ! - Bonjour M. Germain! Devinez ce que j`ai
Transcription
- Bonjour Mme Leblanc ! - Bonjour M. Germain! Devinez ce que j`ai
C'est le 15 mai que le concierge décida de réagir... Dans cet immeuble du XXème arrondissement de Paris, Mme Leblanc et M. Germain s'étaient rencontrés devant le local du concierge. Tous deux avaient l'air très préoccupés. - Bonjour Mme Leblanc ! - Bonjour M. Germain! Devinez ce que j'ai vu tout à l'heure dans mon appartement ! - Quoi donc?, demanda M Germain. -Eh bien, fgurez- vous que mon appartement est infesté de rats! J'étais justement parte le signaler au concierge. - Quelle coïncidence! Moi aussi! - J'espère que cela ne prendra pas de trop grandes proportons. - Je peux vous aider?, les interrompit le concierge. - Oui, M Germain et moi-même voulions vous signaler que nos appartements sont tous deux infestés de rats. -Encore! Ce n'est pas la première fois qu'on me le dit! Il faudrait vraiment que je fasse quelque chose! " Tout l'immeuble était envahi par les rats. Les locataires n'osaient plus rentrer chez eux, ils dormaient à l'hôtel, si bien que les appartements étaient presque tous vides. Le concierge décida d'abord de s'occuper du problème seul. Il s'acharnait à faire partr ces rats. Mais même en utlisant toutes les méthodes possibles, les rats revenaient encore et toujours. Le 15 mai, il décida enfn d'appeler un dératseur. Celui-ci devait venir le 17 au matn. Le dératseur descendit de sa voiture, vêtu de sa combinaison. Agé d'environ trente ans, il mesurait un peu plus d'un mètre soixante-dix, était brun et avait les yeux bleus. On le sentait motvé et prêt à travailler. Le ciel était gris ; il menaçait de pleuvoir. Le concierge l'atendait. Il était dix heures quand il sonna à sa porte: - M. Leroi? - C'est moi, lui répondit le dératseur. Ils se serrèrent la main. - Voilà l'immeuble, dit le concierge. - A quelle heure le travail doit-il être fni? - Je passerai voir à quinze heures. - Ce sera fait, lui assura le dératseur. Le concierge partt et M. Leroi se mit au travail. Il entra dans l'immeuble et dans chaque pièce, chaque appartement, il plaça des appâts auxquels il ajouta des granulés de mort-aux-rats. Ce travail fut fni avec une demi-heure d'avance. Quand le concierge revint, il lui expliqua: - Plus personne ne doit entrer dans le bâtment pendant une semaine. Ensuite, je repasserai enlever les appâts et désinfecter. - Très bien, je vous paierai à ce moment-là. Une semaine s'écoula, et, comme l'avait prescrit M. Leroi, personne n'entra dans le bâtment. Il revint devant l'immeuble. Plusieurs locataires l'atendaient: - Le concierge n'est pas là?, demanda le dératseur. - Non, il sera absent, jusqu'à mercredi, pour raisons familiales. - Aucun problème, en atendant, je vais désinfecter l'immeuble. Vous pourrez de nouveau prendre possession des lieux dans deux heures." On sentait de l'agacement chez le dératseur. La vie reprit son cours normal. Le mercredi 26 mai arriva. A onze heures, M. Leroi se présenta devant le concierge: - Bonjour, je suis venu me faire régler. Le concierge sortt son portefeuille. -Voilà. Pourquoi seulement trois cents euros? Nous nous étons pourtant mis d'accord sur cinq cents euros! - J'ai clairement précisé que votre règlement ne serait complet que si vous obteniez des résultats probants. Or, ce n'est pas le cas. - Pas du tout! Vous mentez ! J'ai d'ailleurs croisé plusieurs locataires de l'immeuble qui m'ont remercié! Ils ne se sont plaints de rien! - Eh bien, moi, je ne suis pas satsfait, trancha sèchement le concierge. Le dératseur s'en alla, furieux ! Il réféchit à un moyen de se venger. Impossible d'aller se plaindre à la police: il travaillait « au noir » ! Après une longue réfexion, il trouva enfn ! Il allait réintroduire des rats dans l'immeuble. Il plaça les mêmes appâts qu'il avait utlisés pour débarrasser l'immeuble des rats. Sauf que cete fois, il n'y ajouta pas de poison. Il laissa ensuite faire les choses en espérant que cela fonctonne. L' opératon réussit au-delà de ses espérances: au bout de deux jours, il y avait plus de rats qu'avant sa venue et chose étrange, ils élirent tous domicile chez le concierge ! Aurélien