La Roche-sur-Yon - Retraite sportive Saint Gilles Croix de Vie
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La Roche-sur-Yon - Retraite sportive Saint Gilles Croix de Vie
La Roche-sur-Yon La place Napoléon avec sa statue de Napoléon Ier depuis l'église SaintLouis. Logo Blason Maire Mandat Code postal Code commune Luc Bouard (LR) 2014-2020 85000 85191 Démographie Gentilé Population municipale Densité Population aire urbaine Yonnais 52 732 hab. (2013) 603 hab./km2 116 660 hab. La Roche-sur-Yon est une commune du Centre-Ouest de la France, préfecture du département de la Vendée, dans la région des Pays de la Loire. Ses habitants sont les Yonnais1. Arrosée par l’Yon ,(affluent du Lay )et par ses affluents, la Riaillée et l'Ornay (et son tributaire la Soivre), La Roche-surYon doit sa physionomie actuelle à Napoléon Ier, qui fait d'un petit bourg une cité moderne, basée sur un plan régulier en forme de pentagone et dotée d'édifices publics imposants (préfecture, hôtel de ville, théâtre, tribunaux, lycée, église SaintLouis, etc.) répartis autour d'une vaste esplanade centrale (place Napoléon). La ville est fondée par décret impérial le 25 mai 1804 (elle est promue à cette même date préfecture de la Vendée en remplacement de Fontenay-le-Comte). Principal centre urbain du département, au cœur du Bas-Poitou, centre économique aux fonctions multiples (secteurs secondaires et tertiaires essentiellement), mais aussi pôle universitaire fort de 6 000 étudiants. La Roche-sur-Yon est la commune la plus peuplée du département, comptant 52 732 habitants, et son aire urbaine atteignant 116 660 habitants (population légale 20132). La ville occupe la 6e position au niveau régional, tandis que son aire urbaine occupe le 5e rang. Localisation La Roche-sur-Yon se situe au cœur du bocage vendéen, dans la vallée de l'Yon, affluent du Lay. La ville est construite sur une roche granitique qui surplombe la vallée de l'Yon et donne à la ville une position stratégique. La ville se situe au centre du département. Napoléon Bonaparte a d'ailleurs choisi La Roche-sur-Yon comme préfecture pour sa position centrée et stratégique au cœur d'un département qui devait être pacifié après la guerre de Vendée. Toponymie Cas unique en Europe, La Roche-sur-Yon a changé 8 fois de nom en moins de 70 ans : La Roche-sur-Yon, avant 1804 ; Napoléon, sous le Premier Empire (de 1804 à 1814) ; La Roche-sur-Yon, durant une quinzaine de jours en 1814 ; Bourbon-Vendée, pendant la Restauration (d’avril 1814 à avril 1815) en référence à la famille des comtes de Bourbon-Montpensier; Napoléon, lors des Cent-Jours (d’avril 1815 à juin 1815) ; Bourbon-Vendée, pendant la Seconde Restauration et Monarchie de Juillet de juin 1815 à 1848 ; Napoléon, pendant la Deuxième République (de 1848 à 1852) ; Napoléon-Vendée, durant le Second Empire (de 1852 à 1870) ; La Roche-sur-Yon, depuis 1870. Histoire Plusieurs découvertes archéologiques prouvent que le sol yonnais fut occupé dès la préhistoire (hache préhistorique à deux tranchants, outils en silex, éventuellement un dolmen…). Durant l'antiquité, un castrum romain est installé sur les hauteurs de La Roche-sur-Yon pour surveiller des mines de fer situées sur les lieux de la Ferrière et de la Thermelière. Des pièces et des objets antiques ont été retrouvés de même que des fondations d'enclos gaulois en bordure de l'Yon. La ville fut une seigneurie appartenant aux Beauvau, puis aux Bourbon à partir du XVe siècle. La Roche-sur-Yon devint une principauté-pairie en passant aux Bourbon-Montpensier, puis aux Orléans. Le château de la ville, construit à un endroit stratégique de la vallée de l'Yon, fut assiégé et repris aux Anglais par Olivier de Clisson lors de la guerre de Cent Ans. Il fut en partie détruit lors des Guerres de religion qui secouèrent le Poitou, et finalement incendié au cours des guerres de Vendée. En 1793, le Nord de la Vendée se révolte contre la République. La Roche-sur-Yon reste républicaine, mais le 14 mars 1793 les insurgés vendéens prennent la ville. Après les Guerres de Vendée et le passage des colonnes infernales, la ville n'était plus qu'un petit bourg en grande partie détruit. La ville de Napoléon Le décret impérial du 25 mai 1804 (5 prairial de l'an XII) pris par Napoléon Bonaparte alors premier consul de la République, prévoit le transfert de la préfecture de la Vendée de Fontenay-le-Comte, ancienne capitale du Bas-Poitou, à la Roche-sur-Yon. Naît alors une ville moderne dessinée par les ingénieurs Cormier et Valot, dont la singularité première réside en son tracé géométrique en forme de pentagone, son maillage en forme de grille (ou damier) et sa division en quatre quartiers organisés autour d'une grande place centrale. Le 8 août 1808, face à la lenteur des travaux de construction de « sa » ville, Napoléon, devenu empereur des Français, s'y rend et devant les travaux dira : « J'ai répandu l'or à pleines mains pour édifier des palais, vous avez construit une ville de boue » (car Emmanuel Crétet, son ministre de l'intérieur et directeur des Ponts et Chaussées, avait décidé sans son avis de la faire reconstruire par François Cointeraux premier spécialiste du pisé). Certains travaux seront finis après la chute du premier Empire, comme l'Église Saint-Louis, commandée en 1804 et terminée en 1829. Démographie La nouvelle ville que Napoléon Bonaparte avait créée en août 1804 et choisie pour accueillir 15 000 habitants se développa très lentement au XIXe siècle. Ceci est probablement dû au fait que la ville était artificielle et qu'elle n'avait aucun facteur d'attrait. L'arrivée du chemin de fer sous le Second Empire, en 1866, permit une croissance plus rapide. En effet la ville se trouve au croisement des voies Paris-Les Sables-d'Olonne et Nantes-Bordeaux. Ce n'est qu'au début de la Troisième République (1870) que la ville dépassa les 10 000 habitants. Dans les années 1980, la population stagna autour de 45 000 habitants, mais depuis 1990, la population croît à nouveau fortement. En effet, La Roche-sur-Yon a enregistré une augmentation de 9 % de sa population entre 1990 et 1999, ce qui fait de cette ville la seconde des Pays de la Loire en termes de croissance démographique, juste après Nantes. La Roche-sur-Yon compte 89 000 habitants dans l'agglomération et 118 000 habitants dans l'aire urbaine. Église Saint-Louis Église Saint-Louis. Construite de 1817 à 1829 et consacrée sous le vocable de Saint-Louis en 1830, l'église Saint-Louis est le plus vaste édifice religieux de la Vendée. Cet édifice construit sous le modèle des basiliques antiques présente une architecture extérieure néo-classique qui est mise en valeur par son retrait de la place Napoléon. L'intérieur de l'église, largement inspiré de l'église Saint-Philippe-du-Roule de Paris, présente une architecture néoclassique avec un péristyle de colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens supportant une voûte en berceau peinte en trompe-l'œil. L'église a pour particularité d'être la seule église républicaine de France avec : une peinture patriotique de la première guerre mondiale où le Christ est représenté ; un drapeau français sur le clocher nord ; le Christ représenté en « bleu, blanc, rouge » sur les vitraux. Place Napoléon Une des plus vastes esplanades publiques de France, la place Napoléon a pour éléments importants: L'église Saint-Louis (1830) La grande auberge où fut reçu Napoléon le 8 août 1808 L'hôtel de Ville (1810) La statue équestre de Napoléon (1854) L'ancien tribunal (1815) Le lycée impérial (1815) En 2012 commencent les travaux de la Place Napoléon, de la rue Clémenceau et de la place de la Vendée qui étaient restés pratiquement inchangés depuis les années 1980. Ainsi la proposition du cabinet d'architectes Alexandre Chemetoff et Associés est retenue par la mairie. Les travaux devraient s'achever courant 2014 et aboutiront à un lieu laissant un large espace à la végétation et à l'eau. De plus, des animaux mécaniques réalisés par François Delarozière seront installés dans les bassins d'eau de la place et le public pourra interagir avec eux en permanence et gratuitement. Le projet a donné lieu à de nombreux commentaires principalement à cause de son coût, mais aussi parce qu'il laisse moins de place au stationnement. Par ailleurs, un nouveau parking devrait être implanté (ainsi que des commerces, logements...) sur le site de l'ancien collège Piobetta qui donne directement sur la place20. Haras de la Vendée Construit en 1843 dans un parc arboré de 4.5 hectares avec une architecture très ordonnée (néo-classique), le haras national et départemental de La Roche-sur-Yon a été conçu pour accueillir 200 étalons. Actuellement il est voué au tourisme, à la reproduction équine, à la conservation des espèces… Maison Renaissance Maison Renaissance (1566). Construite en 1566 et classée Monument historique en 1930, la maison Renaissance présente une architecture oscillant entre style médiéval et ornements issus de la Renaissance. Le lieu est désormais occupé par un centre d'interprétation sur l'histoire et l'urbanisme de La Roche-sur-Yon. Le fonds provenant de l'avionneur vendéen René Couzinet y est également exposé. Personnalités liées à La Roche-sur-Yon Louis de Bourbon-Vendôme (1473-1520), prince de la Roche-sur-Yon et son fils Charles de BourbonMontpensier (1515-1565) : Louis de Bourbon-Vendôme, fut seigneur de Champigny, de Leuse, de Condé, de Saint-Charlier, de Cluys, d’Agurande, du Châtelet et du Luc.Il était fils de Jean VIII de Bourbon, comte de Vendôme et d'Isabelle de Beauvau, dame de La Roche-sur-Yon.Il accompagna Charles VIII à Naples au cours de la première guerre d'Italie. Il repartit ensuite avec Louis XII au cours des deux expéditions suivantes, puis combattit avec François Ier à Marignan. Paul Baudry (1828-1886), né à La Roche-sur-Yon, artiste peintre. Raoul Ponchon (1848-1937), né à La Roche-sur-Yon, était un écrivain et poète français, auteur du célèbre quatrain : « Quand mon verre est vide / Je le plains / Quand mon verre est plein / Je le vide. » Benjamin Rabier, né en 1864 à La Roche-sur-Yon, peintre et dessinateur, célèbre pour le dessin de La Vache Qui Rit. Cécile Sauvage (1883-1927), poétesse, écrivaine, mère d'Olivier Messiaen. (une plaque est apposée sur sa maison natale place napoléon) Stéphane Piobetta, (1913-1944), né à La Roche-sur-Yon, agrégé de philosophie, Compagnon de la Libération. Michel Gautier auteur vendéen d'expression poitevine-saintongeaise, dans une de ses variantes poitevines de Vendée, spécialiste du poitevin-saintongeais, né en 1942 au Bourg-sous-La-Roche Bruno Duvic, 1976, journaliste à France Inter Thomas Voeckler,coureur cycliste, y passe un BTS de vente et intègre la section sport-études du lycée NotreDame-du-Roc à La Roche-sur-Yon. Il rejoint ensuite l'équipe amateur Vendée U, dirigée par Jean-René Bernaudeau. Félicia Ballanger , née le 12 juin 1971 à la Roche-sur-Yon Cycliste (3 Titres de Championne Olympique-10 Titres de Championne du Monde + 1 en Cadette-16 Titres de Championne de France & 6 Records du Monde sur piste)