Bison Transport trouve une formule gagnante

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Bison Transport trouve une formule gagnante
Octobre 2001 vol. 4, #4
MESURES
· Une formule de réussite
· Les provinces de l'Est et
les états de la NouvelleAngleterre s'engagent à agir
vis-à-vis les changements
climatiques
· Une chaîne d'aliments
spécialisés congelés montre
la voie
· Prochaines réunions et
activités
· Bienvenue à nos nouveaux
membres
(MVR
INC.)
Bison Transport trouve
une formule gagnante
DANS CE NUMÉRO
· De nouvelles initiatives
visent les transports
V O L O N TA I R E S E T R E G I S T R E I N C .
B
ison Transport a relié sa stratégie de
croissance dans le secteur du
camionnage à longue distance à une
consommation économique d'essence et à
la réduction des émissions de gaz à effet
de serre.
Dans le secteur des transports au
Canada, 22 pour cent de ces gaz
proviennent du diesel et, au cours des dix
prochaines années, l'industrie du
camionnage prévoit une croissance
annuelle moyenne de 2,3 pour cent de fret
sur nos routes. Bison, un chef de file
innovateur dans l'industrie, a pu afficher
un taux de croissance de 12 pour cent
jusqu'ici cette année, selon l'expansion de
son parc de 550 camions. Il planifie
cependant une réduction de la
consommation de carburant et des
émissions connexes.
« Il n'existe pas vraiment de raccourci
dans ce secteur et, plus vite vous le
comprenez et agissez, moins le processus
sera difficile » selon Robert Penner, viceprésident des opérations de Bison.
Bison a reconnu l'importance de
quantifier les réductions de gaz à effet de
serre en 1998, quand il s'est enregistré
chez MVR Inc. et a proposé un plan
d'action. Son objectif était d'augmenter
ses économies de carburant à 6,66 milles
au gallon impérial de diesel l'année
suivante. Il a dépassé cet objectif en 1999
avec des camions qui roulaient à 7,57
milles au gallon, une augmentation
d'efficacité d'environ 25 pour cent par
rapport à l'année 1996, l'année étalon. Il a
ainsi atteint le niveau de champion d'or
MVR.
« Pour nous, c'est probablement un
seuil de rentabilité pour l'équipement et la
technologie ajoutés », déclare-t-il. « Là où
vous gagnez vraiment, c'est quand vous
vous êtes sensibilisé et que tous vos
chauffeurs visent aux mêmes objectifs et
normes ce qui, pour nous, était tout à fait
conforme à tant d'autres choses que nous
faisons. Nous voulons être le transporteur
le plus responsable et le plus sûr pour nos
clients. ».
Dans sa formule gagnante, Bison a
tourné vers les tracteurs plus
aérodynamiques avec un affichage
informatisé de détails des voyages et avec
des chaufferettes pour les cabines montées
en rattrapage afin de pouvoir éteindre les
moteurs pendant que les chauffeurs
dorment; des remorques plus légères; des
vitesses de conduite réduites à 65 milles
par heure; et l'achat de 55 nouveaux
tracteurs à transmission automatique.
« Nous avons mis beaucoup d'efforts à
assurer une transmission optimale » dit
M. Penner. « La transmission automatique
ne s'est pas encore avérée aussi bonne que
la transmission manuelle pour les
meilleurs chauffeurs, mais il n'en reste pas
moins que notre consommation s'est
améliorée considérablement. Beaucoup
plus de chauffeurs obtiennent une
consommation de carburant bien
inférieure à la moyenne avec la
transmission manuelle. La transmission
automatique réduit l'écart ».
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La formation des chauffeurs et
des mécaniciens constitue aussi une
bonne partie du plan de Bison pour
optimiser l'efficacité énergétique,
selon M. Penner: « Le chauffeur est
dans la meilleure position pour être
au diapason du fonctionnement
précis d'un véhicule et il n'a pas été
difficile de faire adhérer les
chauffeurs à ce principe ». Il déclare
aussi que Bison a diffusé de la
documentation sur le programme
Écoflotte de RNCan à son personnel.
Ce programme présente des
renseignements sur la gestion de
l'énergie vis-à-vis le maintien des
véhicules, les pratiques de conduire
et les nouvelles technologies. Pour se
tenir au fait des événements à
l'extérieur de son propre organisme,
Bison participe aux activités de
groupes industriels comme les
associations de camionnage de
l'Ontario et du Manitoba, qui
oeuvrent avec les agences
gouvernementales pour aider à
formuler les futures politiques de
réduction des émissions.
« C'est la réalité », selon M.
Penner. « On peut dépenser
beaucoup d'énergie à trouver des
façons d'y échapper ou établir des
partenariats avec les décideurs et les
personnes qui peuvent vous donner
une certaine formation et de
l'information sur les politiques et les
changements qui surviendront. Quant
au fait de pouvoir intégrer ces
changements à votre entreprise de
façon à réduire les effets à long
terme sur elle, vous pouvez essayer
d'être au début de la ligne ».
Un mécanicien de Bison Transport se sert d’un ordinateur pour optimiser le
rendement d’un camion, élément essentiel de son plan de réduction des
émissions. L’ « adhésion » du personnel au plan est tout aussi importante et
l’administration de l’entreprise ne l’a pas trouvé difficile à obtenir.
Initiatives fédéral visées sur le secteur des transports du Canada
Les ministres fédéraux des
Transports, des Ressources et de
l'Environnement ont annoncé cinq
nouvelles initiatives pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre dans le
secteur des transports.
Le gouvernement investira plus de
109 millions de dollars, financés
principalement dans le cadre de son Plan
d'action 2000 sur les changements
climatiques, dans des programmes axés
sur les transports urbains, la technologie
des piles à combustible, l'augmentation
de l'efficacité du combustible et la
commercialisation de véhicules à faibles
émissions. Le gros de l'investissement,
c'est-à-dire 40 millions de dollars, sera
destiné au Programme de mise en valeur
des transports urbains. Les villes
canadiennes, en fonction d'une date
d'échéance des demandes du 31 octobre,
se feront concurrence pour des fonds
destinés à évaluer et à démontrer des
stratégies de réduction des gaz à effet de
serre provenant des transports urbains.
On sélectionnera au moins quatre
propositions pluriannuelles visant à
réduire l'emploi des automobiles, à
éprouver de nouvelles routes et des
technologies de transport, ainsi qu'à
étudier des stratégies d'utilisation du
2
terrain. Le programme quinquennal
établira aussi un réseau national
d'information pour partager les stratégies
de réduction des émissions de gaz à effet
de serre.
De plus, au cours des cinq prochaines
années, 30 millions de dollars seront
consacrés, à travers le Canada, à la mise
au point de réseaux de transport
intelligents, tels qu'une gestion avancée
de la circulation pour permettre aux
véhicules de se déplacer plus
efficacement, des systèmes d'information
pour les voyageurs, des transports publics
et le fonctionnement de véhicules
commerciaux. N'étant pas financé dans le
cadre du Plan d'action 2000, le
programme est appuyé par le Programme
stratégique d'amélioration de
l'infrastructure routière.
« Le transport des biens et des
services à travers le Canada contribue à
un quart des émissions de gaz à effet de
serre », selon le ministre des Ressources
naturelles, Ralph Goodale. « Notre
économie dépend toutefois du
déplacement des personnes et des biens
sur de grandes distances. En mettant
l'accent sur les économies de carburant et
des technologies novatrices en matière de
véhicules et de carburant, nous pouvons
réduire nos émissions tout en maintenant
notre productivité et en améliorant notre
compétitivité. »
Les initiatives en matière de transport
déjà annoncées dans le cadre du Plan
d'Action 2000 sur les changements
climatiques de 500 millions de dollars
comportent, entre autres, l'incitation à
construire des usines d'éthanol fondées
sur la biomasse, ce qui permettra à 25
pour cent de l'essence au Canada de
contenir 10 pour cent d'éthanol. On
prévoit que le Plan d'action 2000 mènera
le pays au tiers de la route vers son
objectif de réduction des gaz à effet de
serre établi par le Protocole de Kyoto.
le Défi-climat canadien
Des nouveaux programmes fédéraux pour réduire les émissions des transports
·
Programme de mise en valeur des transports urbains : le programme quinquennal de 40 millions de dollars démontrera des façons de
réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les transports urbains.
·
Systèmes de transport intelligents : 30 millions de dollars sur cinq ans amélioreront l'efficacité et la sécurité des transports au Canada.
·
Programme d'alliance pour les piles à combustibles dans les transports au Canada : une alliance de fournisseurs de piles à combustible,
d'essence, de l'industrie de l'automobile et de gouvernements recevra 23 millions de dollars pour enquêter sur les options de carburant
pour les véhicules à piles à combustible.
·
Initiative sur la réduction de la consommation des véhicules motorisés : 16 millions de dollars pour améliorer la consommation de
carburant de nouveaux véhicules légers en négociant une entente volontaire avec l'industrie automobile et les États-Unis.
·
Véhicules à faibles émissions : on cherchera à conclure une entente avec l'Association canadienne des constructeurs de véhicules et
l'Association des fabricants internationaux d'automobiles du Canada pour la commercialisation de véhicules à faibles émissions, à partir
de cette année.
Premiers ministres et gouverneurs signent un pacte international
Les premiers ministres de l'Est du
Canada et les gouverneurs de la NouvelleAngleterre se sont entendus pour mettre en
œuvre conjointement un plan dynamique
en neuf points qui vise à réduire les
émissions de gaz à effet de serre dans leur
région.
Les six gouverneurs américains et les
cinq premiers ministres canadiens ont
adopté un Plan d'action sur les
changements climatiques très important, à
leur réunion annuelle récente qui s'est
déroulée cette année au Connecticut. Le
pacte prévoit des réductions des émissions
des centrales d'énergie, un plus grand
accent mis sur l'utilisation efficace et la
préservation de l'énergie, une augmentation
dans l'énergie renouvelable utilisé, la
promotion de la sensibilisation du public et
une évolution vers des véhicules plus
efficaces, moins de carburants au carbone
et les transports en commun.
Les chefs se sont aussi entendus sur
l'établissement d'un registre régional des
émissions et MVR Inc. offrira le soutien de
son registre à l'appui de leurs efforts.
Le plan prévoit un objectif à court
terme de réduction des émissions de gaz à
effet de serre aux niveaux de 1990, d'ici
2010. L'objectif à moyen terme consiste à
réduire les émissions à au moins 10 pour
cent au-dessous du niveau de 1990 d'ici
2020. À long terme, le plan vise à réduire
les émissions à un point qui éliminera toute
menace au climat, ce qui veut dire, selon
les scientifiques, une réduction probable de
75 ou 85 pour cent au-dessous des niveaux
actuels.
« C'est l'objectif du plan de soulever le
problèmes des changements climatiques
pour rechercher des occasions de réduire
l'impact de la région sur le climat, tout en
favorisant l'économie régionale » ont écrit
les chefs.
Le plan précise que dans le cadre d'un
scénario de maintien du statu quo, on
prévoit que les émissions de gaz à effet de
serre augmenteront de 20 pour cent, par
rapport aux niveaux de 1990, dans l'est du
Canada, d'ici 2020 et de 30 pour cent en
Nouvelle-Angleterre, entre 2000 et 2020.
De plus, étant donné la longueur des délais
nécessaires pour que les mesures de
protection du climat aient un effet, les
chefs reconnaissent qu'il est prudent de
commencer à agir maintenant.
« En mettant l'accent sur un ensemble
de mesures concrètes, réalisables à court
terme, nous espérons faire preuve de
leadership et ériger un fondement à partir
duquel nous pourrons progresser de façon
plus spectaculaire. »
Le Plan d'action sur les changements
climatiques est modelé sur d'autres
Les boucheries M&M
Les boucheries M&M, motivées par
un programme fédéral qui subventionne
des modifications aux édifices, oeuvrent
avec des centaines de franchisés pour
atteindre son objectif de réduction des gaz
à effet de serre.
M&M, dont le siège social est à
Kitchener, est la plus grande chaîne
d'aliments spécialisés congelés au Canada,
avec 328 franchisés. La compagnie a
présenté ses plans de
initiatives réussies entreprises par les chefs
régionaux, y compris des efforts visant à
réduire les émissions de mercure et les
pluies acides. Dans le cadre du Plan, ils
demanderont aux comités de
l'environnement et de l'énergie de leur
groupe de constituer un groupe de travail
composés de représentants des états et des
provinces pour élaborer des stratégies de
réduction précises et pour surveiller leur
mise en œuvre.
David Anderson, ministre de
l'Environnement du Canada, a félicité les
chefs de leurs efforts, en précisant que les
changements climatiques sont un problème
qui transcende les frontières. Il s'est déclaré
particulièrement intéressé par la vision à
long terme du plan. « Le Protocole de
Kyoto n'est que la première étape sur un
long parcours vers la mise en œuvre d'une
solution efficace aux changements
climatiques. Les premiers ministres de l'Est
et les gouverneurs de Nouvelle-Angleterre
l'ont bien compris et ont conçu leur
approche en conséquence. »
Prochaines réunions et
activités spéciales :
Le vendredi 23 novembre 2001
Téléréunion du conseil
d'administration de MVR Inc.
Le mardi 5 mars 2002
Cérémonie annuelle de remise des
prix de leadership de MVR Inc.
et réunion du Conseil des Champions
Musée canadien des Civilisations
Hull (Québec)
suite à page 4
3
réduction à MVR Inc. au début de l'an
dernier. Elle espère réduire ses émissions
de 20 pour cent au-dessous du niveau de
1997 d'ici 2005. Son approche, conçue
dans le cadre d'un programme
d'incitations géré par l'Office de
l'efficacité énergétique de Ressources
naturelles Canada, est axée sur la mise en
œuvre de rénovations éconergétiques
dans 163 magasins au cours de trois ans.
On a approuvé l'octroi de 128 000 dollars
à M&M par le truchement du
Programme pilote de subventions de
rénovations, dans le cadre de l'Initiative
des Innovateurs énergétiques (IIE), ce qui
fait de cette société le premier
franchiseur à recevoir des fonds en vertu
de cette initiative.
Les fonds seront distribués aux
franchisés par l'entremise du siège social
de M&M, selon M. Rainer Mueller,
directeur de la conception et de la
construction de la société. Les divers
propriétaires de boutiques peuvent tirer
profit du financement en installant une
trousse de rénovations éconergétiques qui
comportent, entre autres, des
modifications de l'éclairage, de la
réfrigération et des systèmes de
chauffage et de climatisation dans le
cadre d'un projet-pilote qui touche 47
magasins. M&M reproduira les mesures
prises dans au moins 25 pour cent
d'autres édifices.
« Une des principales difficultés dans
le franchisage, est de convaincre les
franchisés de suivre le système »,
affirme-t-il, « et cela n'en fait pas partie.
Nous pouvons certainement encourager
et diriger et essayer de motiver nos
franchisés, mais ce projet n'est pas
obligatoire ».
M. Mueller dit que le coût pour
chaque propriétaire de boutique varie
entre 10 000 et 12 000 dollars et les
subventions couvriront un peu moins que
10 pour cent des coûts par magasin.
Selon la manière dont le franchisé
décidera de financer les améliorations, la
trousse de rénovation, fournie et installée
par un seul entrepreneur, se paye en
économies d'énergies en 42 à 60 mois.
M&M a identifié 200 magasins qui
correspondent au profil d'entreprise pour
le programme, mais ils n'ont pas tous les
liquidités ou le capital pour acheter les
mises à niveau.
« Je constate que le programme se
déroule un peu plus lentement que je ne
l'espérais », déclare M. Mueller. « Je dois
exercer un peu plus de patience ».
Cependant, sa confiance est renforcie
par les 36 magasins, près d'un quart de
l'objectif de M&M, où les rénovations
ont déjà été mises en place et où les
franchisés ont réduit leurs factures
d'énergie de 20 à 25 pour cent
« En réalité, il y a des franchisés qui
ont des doutes au sujet du
remboursement. Il y a des entrepreneurs
qui ratent leur coup et des franchiseurs
qui, comme nous, ne peuvent pas y faire
grande chose », affirme M. Mueller. «
Malgré nos meilleurs efforts, il y aura
des occasions où nous ne réussirons pas
complètement. Mais cela ne réduit pas le
fait que nous essayons, que nous ferons
quand même du bien ».
Bienvenu aux nouveaux membres :
Nous souhaitons une chaleureuse bienvenue aux sociétés et
organismes suivants qui sont devenus membres , dernièrement,
du registre du défi MVR Inc.
Albarrie Canada Ltd.
Cambridge Memorial Hospital
Commission scolaire des Hautes-Rivières
Commission scolaire des Patriotes
Fielding Chemical Technologies Inc.
Honda of Canada Mfg.
London Life Insurance Company
M & I Heat Transfer Products
Norfolk General Hospital
Rouge Valley Health System
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l’histoire de leur propre
réussite. Rédacteur en chef :
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