Dossier de presse Filière meuble

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Dossier de presse Filière meuble
Dossier de presse Filière meuble
28 août 2014
Contact presse :
Manon Desjardins
Cohn & Wolfe
37, rue de Bellefond - 75 009 Paris
Tél : + 33 1 49 70 43 11
Email : [email protected]
SOMMAIRE
I – La contribution de la filière meuble au commerce extérieur et P.2
l’indispensable relance du marché interne
1. Les ambitions de l’ameublement français à l’international et les premiers signes
d’une embellie du commerce extérieur français de meuble
2. Pour une relance du marché de l’ameublement : l’exemple italien
II – Résultats du marché de l’ameublement domestique au 30/06/2014
P.4
III – FNAEM, UNIFA et IPEA : fiches d’identité
P.6
1. FNAEM : accompagner le secteur de la distribution et veiller à mener des P.6
actions et des politiques favorables au consommateur
2. UNIFA : assurer la représentation et la défense des fabricants d’ameublement
P.7
3. IPEA : source statistique reconnue des marchés de l’ameublement et de P.8
l’habitat
Annexes :
 Rappel : Chiffres clés sociaux de la filière
 Les enseignes adhérentes de la FNAEM
 Les projets et partenaires de l’UNIFA
P.9
P.10
P.11
1
I – La contribution de la filière meuble au
commerce extérieur et l’indispensable relance du
marché interne
1. Les ambitions de l’ameublement français à l’international et les
premiers signes d’une embellie du commerce extérieur français
de meuble
EUROSTAT a récemment confirmé une légère reprise des exportations françaises de meubles
(+2%) pour 2013, ainsi qu’une diminution parallèle des importations (-10%). Cette
amélioration de la balance commerciale du meuble constitue une nouvelle positive,
après plusieurs années de dégradation du taux de couverture de la profession. Les exportations
ont significativement augmenté hors Union Européenne (+11%), tandis qu’elles ont fléchi à
destination de l’Union (-4%). Le mouvement de rapatriement des importations d’Asie au profit
de pays européens est également confirmé. Les importations d’origine extra européenne sont
également en diminution plus rapide (-14%) que celles d’origine européenne (-8%).
Cette embellie des exportations résulte des efforts accrus engagés par les industriels
français pour rechercher de nouveaux marchés, notamment aux Etats-Unis (+57%),
susceptibles de compenser le recul du marché national et des marchés européens.
Pour la conquête de nouveaux marchés étrangers, les industriels bénéficient également de
débouchés internationaux offerts par le développement des enseignes et marques
françaises à l’étranger. En effet, les meubles français sont vendus dans de nombreux
magasins d’enseignes françaises situés à l’étranger, tels que CONFORAMA, FLY ou encore
GAUTIER, ROCHE BOBOIS et LIGNE ROSET.
En 2013, 55% des exportations françaises de meubles étaient destinées à l’Europe des 25
contre 60% en 2012. Les pays les plus consommateurs de meubles – la Belgique, le
Luxembourg, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne – représentent un marché
important avec un budget des ménages consacré aux meubles, supérieur à la moyenne
européenne. L’Europe demeure la zone de production et de commerce de meubles la plus
importante en assurant à elle seule la moitié du commerce mondial. L’Asie devient un
producteur majeur notamment grâce à la Chine, qui se place désormais au rang de premier
exportateur de meubles au monde.
Mais la Chine et l’Asie du Sud-Est importent également du meuble français. L’ouverture des
pays émergents asiatiques, mais aussi des pays d’Amérique du Sud et d’Afrique
permet aux fabricants et à certains distributeurs français de partir à la conquête de ces
nouveaux marchés.
Fabricants et distributeurs français de meubles confirment leur importante
ambition de conquête des marchés internationaux.
Si certaines entreprises diffusent leurs produits par le canal de la distribution, d’autres
s’appuient sur le développement du Contract dans ces pays pour exporter. En effet, la
distribution balbutiante des pays émergents n’offrent encore que des possibilités limitées pour
les fabricants français, alors que les grands chantiers d’équipement, via les cabinets
d’architectes notamment, amènent les entreprises françaises à vendre à l’international.
Plusieurs enseignes et marques françaises participent par ailleurs à la structuration de ces
2
marchés émergents en y développant leurs réseaux de magasins (ROSET, GAUTIER, ROCHE
BOBOIS,…).
L’amélioration de la balance commerciale française pour l’ameublement résulte donc des efforts
conjugués de toute la filière meuble. En indiquant une diminution de 1% des exportations
françaises à destination de l’Union Européenne au premier trimestre 2014, EUROSTAT rappelle
néanmoins la fragilité de cette embellie. Sa pérennité demeure donc étroitement
conditionnée par la capacité d’investissement à moyen terme des fabricants et des distributeurs
nationaux ; capacités elles-mêmes étroitement corrélées au dynamisme de la demande
nationale de meubles, compte tenu du poids du marché interne pour les acteurs nationaux.
2. L’appel à une relance du marché français de l’ameublement :
l’exemple italien
Avec un résultat de 9,27 milliards d’euros TTC en 2013, le marché de l’ameublement français
est inférieur à sa valeur de… 1990 (9,63 milliards d’euros) ! Entre temps, les volumes écoulés
ont considérablement crû, tandis que les coûts d’exploitation (loyers, salaires, taxes,…) n’ont
cessé d’augmenter. La rentabilité des distributeurs s’est donc logiquement et continuellement
dégradée, limitant la capacité financière du secteur à soutenir le marché sur la durée. Des
distributeurs parfois importants peuvent désormais connaître un sort que beaucoup croyaient
jusqu’à présent, et à tort, réservé aux seuls fabricants occidentaux, par ailleurs victimes de leur
statut d’industries de main d’œuvre.
Avec 128 000 salariés en France (65 000 en distribution, 63 000 en production), l’ameublement
français emploie presque autant de salariés que les constructeurs automobiles PSA et Renault
réunis (136 000).
La filière meuble mérite donc, autant que d’autres secteurs, l’attention des pouvoirs publics,
sous la forme d’un soutien à une reprise durable de la demande intérieure. Seule une relance
du marché de l’ameublement permettra en effet de pérenniser les contributions significatives
de l’ameublement à l’emploi, au commerce extérieur et à la fiscalité.
A cet effet, fabricants et distributeurs appellent le gouvernement à suivre l’exemple italien, en
accordant aux ménages français une réduction d’impôts pour l’achat de meubles neufs.
Fabricants et distributeurs italiens ont en effet obtenu, pour 2013 et les années suivantes,
l’instauration d’une réduction fiscale liée à l’achat de mobilier, dont ils ont estimé les premiers
effets annuels à plus de 200 millions d’euros ! Le tout alors que la situation économique et
financière de l’Italie n’est pas meilleure que celle de la France.
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II – Résultats du marché de l’ameublement
domestique au 30/06/2014
Les ventes chutent nettement pour clôturer le 1er semestre. Le mois de juin est dans la lignée
des exercices précédents et il enregistre un repli d’activité de 9,1%. Malgré un jour de soldes
supplémentaire par rapport à 2013, la présence d’un samedi en moins par rapport à l’exercice
précédent aura néanmoins pesé lourdement sur les ventes en valeur du secteur au cours du
dernier mois du semestre.
On observe ainsi sur le premier semestre 2014 une baisse des ventes de meubles de 2,5% à
surfaces évolutives et euros courants. Si le résultat du premier semestre 2014 est meilleur que
celui de 2013 (-3,8%), la dynamique est toutefois inverse avec cette fois ci des résultats
mensuels qui tendent à se dégrader au fur et à mesure des mois.
Ce n’est pas de la construction que viendra la reprise sur le second semestre. Les derniers
chiffres diffusés par le Commissariat général au développement durable font en effet état, à fin
mai, d’une chute des mises en chantiers de logement neufs de 9% sur douze mois glissants et
de 21% sur le trimestre mars-mai. Au vu de ces éléments, et avec des ménages encore peu
enclins à consommer, il parait peu probable que le secteur du meuble puisse rattraper sur les
prochains mois le retard pris au premier semestre. Difficile dans ces conditions de tabler sur un
résultat à fin 2014 supérieur à celui des deux années précédentes (-3,0% en 2012 et -2,9% en
2013).
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Sur le premier semestre 2014, le segment literie est celui qui enregistre la plus forte croissance
de ses ventes en valeur.
Si ces dernières années la banquette était le maillon faible du segment rembourré, sur le
premier semestre, une fois n’est pas coutume, les ventes de banquettes progressent en valeur
par le biais de prix qui se stabilisent enfin après plusieurs années de chute.
Mais, si les ventes de banquettes progressent, celles de canapés ne sont pas sur la même
dynamique et se contractent légèrement après cependant un bon premier trimestre.
Le segment du meuble de salle de bains reste lui aussi en baisse sur le premier semestre,
même si certaines enseignes essayent de réintroduire le produit dans les rayons voire même de
développer leur offre pour certaines.
Les ventes de meubles de cuisine restent en retrait. Les chutes de mises en chantier et des
transactions dans l’immobilier continuent de peser sur les ventes.
Les ventes de meubles meublants se placent elles-aussi en repli sur le premier semestre 2014
avec des chutes de performances à la fois pour les meubles de salon/séjour et pour les
meubles de chambre à coucher, même si la baisse semble plus marquée pour ces derniers. En
ce qui concerne le meublant, seuls les meubles de chambre bébé parviennent à tirer leur
épingle du jeu sur ce premier semestre.
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III - Filière Meuble, fiches d’identité des
acteurs
1. FNAEM
Dans un contexte de vive concurrence, d’internationalisation croissante des réseaux de
distribution et de concentration des acteurs, la FNAEM accompagne la profession et ses
entreprises en veillant également à mener des actions et des politiques favorables au
consommateur.
Une organisation professionnelle nationale unique à forte représentativité
La Fédération française du négoce de l'ameublement et de l'équipement de la maison est
depuis 2002 l’unique organisation professionnelle représentant au niveau national la branche
du négoce de l'ameublement.
La FNAEM représente 2 700 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire national, soit
environ 80% du marché national.
Fort de cette représentativité couvrant tous les types de distribution (du négoce indépendant à
la grande distribution succursaliste), la FNAEM constitue l’organisation de référence des
distributeurs de meubles et de produits d’équipement de la maison.
Sous l’autorité de son Conseil d’Administration, présidé par M. Didier Baumgarten, elle
représente et coordonne les intérêts de ses adhérents auprès des pouvoirs publics et des
consommateurs aux échelons régionaux, nationaux et européens. Elle agit dans trois domaines
précis.
Trois missions
L'animation économique et l'information
- Via sa publication mensuelle « La Lettre de la FNAEM » et l’extranet de son site
www.fnaem.fr, la FNAEM tient ses adhérents en permanence informés des évolutions
des réglementations fiscales, commerciales et économiques.
- Par un cycle régulier de réunions, elle informe ses adhérents sur les principaux sujets
économico-juridiques qui les intéressent (publicité à la télévision, développement
durable…).
L'activité sociale et juridique
- La Fédération négocie avec les partenaires sociaux la convention collective, les accords
salariaux, la politique de formation et tous les accords de branches nécessaires.
- Ses adhérents disposent en outre de l'appui permanent d'un service juridique spécialisé
en droit social.
La représentation de la profession auprès de ses interlocuteurs principaux
- Au plan local : la FNAEM encourage ses 32 Chambres régionales et départementales,
qui maillent la totalité du territoire national, à entretenir des relations régulières avec
les représentants de l'Administration (DGCCRF…), des collectivités locales et avec tous
les partenaires économiques, politiques et sociaux de la profession.
- Au plan national : la FNAEM entretient des relations constantes avec les ministères
compétents (en matière d’économie, de finances, de consommation, d’entreprise, de
développement durable, d’emploi) et l'ensemble des administrations centrales ayant à
connaître la profession.
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2. UNIFA
Créée en 1960, L’Unifa est l’organisation représentative de l’industrie de l’aménagement et de
l’ameublement des espaces de vie.
Les missions de l’Unifa
L’Unifa répond aux attentes de ses adhérents à travers ses missions de :
‐ Représentation et lobbying auprès des pouvoirs publics, en France et à l’international,
pour faire entendre la voix des fabricants de l’ameublement ;
‐ Veille et accompagnement en matière de normes, réglementations juridiques, sociales,
et environnementales ;
‐ Veille et accompagnement à l’innovation et à l’international ;
‐ Information auprès des adhérents : chiffres, études, revue de presse quotidienne,
newsletter hebdomadaire, extranet ;
‐ Communication et promotion institutionnelle et sectorielle, relations presse et publiques.
L’Unifa mène un lobbying intensif auprès des pouvoirs publics et rencontre les différents
ministères concernés, ainsi que les parlementaires, pour faire entendre la voix des fabricants
d’ameublement.
L’Unifa est membre en France de plusieurs organisations professionnelles :
- CLIMO : Comité de Liaison des Industries de Main d’œuvre ;
- FBIE : France Bois Industrie et Entreprises ;
- GFI : Groupe des Fédérations Industrielles ;
- MEDEF : Mouvement des Entreprises de France.
Au niveau européen, l'Unifa est membre de :
- l'UEA - Union Européenne de l'Ameublement - instance de représentation du secteur
auprès des différentes entités européennes (Commissions, Conseil, Parlement,…) ;
- la FEMB - Fédération Européenne du Mobilier de Bureau ;
- l’EBIA - European Bedding Industries' Association.
Les segments de marché représentés par l’Unifa
-
Le mobilier et l’agencement pour la maison :
o séjour, chambre, cuisine, salle de bains, placard, jardin/terrasse.
Le mobilier et l’agencement pour les espaces collectifs et publics :
o bureau, éducation, santé, culture et loisirs, cafés hôtels restaurants, commerce,
ville.
La Haute facture :
o les ateliers de mobilier de haute facture, les facteurs d’orgues.
Les autres métiers :
o cercueils, sous-traitants de l’ameublement, fournisseurs de l’ameublement.
Pour en savoir plus : www.unifa.org
7
3. L’IPEA, source statistique reconnue des marchés de
l’ameublement et de l’habitat
L’IPEA, Institut de Prospective et d’Etudes de l’Ameublement, est une association 1901. Sa
mission est :
-
De réaliser, publier et commercialiser toute statistique, étude quantitative et prospective
sur les marchés de l’ameublement, de l’équipement de la maison et de l’habitat,
-
D’étudier et d’engager toute action concourant à une meilleure connaissance de
l’évolution de ces marchés et de leurs perspectives.
En 2012, l’IPEA a réalisé plus de 20.000 enquêtes consommateurs sur leurs achats et leurs
attitudes et a suivi les ventes de tous les acteurs du marché grâce à ses panels.
En 2013, l’IPEA poursuit ses développements :
-
En publiant MEUBLOSCOPE 2013 et HABITATSCOPE 2014 ;
En publiant des études sur les 6 grands marchés (meubles meublants, cuisine, canapés
et fauteuils, salle de bains et jardin) ainsi que sur les principaux circuits de distribution ;
En organisant la journée d’études HOME ATTITUDES en mai et son colloque annuel de
conjoncture le 12 décembre 2013 ;
En développant son suivi des ventes d’ameublement et de produits « maison » au sein
du E-commerce.
Parmi les acteurs qui fournissent le déclaratif détaillé mensuel de leurs ventes à l’IPEA, on
compte : Alinea, Atlas, But, Captain Oliver, Casino, Castorama, Conforama, Crozatier, Cuisine
Plus, Cuisinella, Fly, Géant du meuble, Grand Litier, Hygena, Ikea, Ixina, La Redoute,
L'Ameublier, Mobalpa, Mon lit et moi, Schmidt, Sésame, Socco'c, Sweelit, 3 Suisses.
Pour en savoir plus : www.ipea.fr
8
CHIFFRES CLES SOCIAUX DE LA FILIERE MEUBLE
Si l’on considère également les effectifs salariés de la fabrication d’ameublement relevant de la
convention collective gérée par l’Unifa (Union des Industries Françaises de l’Ameublement), ce
sont donc près de 130 000 salariés qui sont ainsi employés dans la filière meuble.
Côté distribution : 61 600 salariés dans 8 650 établissements, 6 090 entreprises de
distribution d’ameublement, luminaires et tapis-moquettes, répartis de la façon suivante :
‐
‐
Meubles : 5 630 entreprises, 7 500 établissements, 56 400 salariés ;
Tapis-Moquettes-Luminaires : 460 entreprises, 1 150 établissements,
5 200 salariés.
Côté fabrication : 62 936 salariés dans 12 052 entreprises
plus de 20 salariés)
1
(dont 470 entreprises de
85% des entreprises de la filière emploient moins de 10 salariés (87.5% pour la
distribution et 83% pour la fabrication). Seules 1% des entreprises de la distribution et 2.5%
de la fabrication en emploient plus de 50.
Distribution2
Fabrication
55.5% d’hommes, 44.5% de femmes
93.5% des salariés employés sous CDI
86% des salariés à temps complet
38,5 ans d’âge moyen
75% d’hommes, 25% de femmes
97,3% des salariés employés sous CDI
90% des salariés à temps complet
41 ans d’âge moyen
3
1
Source : INSEE (Esane 2011)
Source ACOSS 2012
3
Source INSEE (DADS 2010)
2
9
ENSEIGNES ADHERENTES FNAEM
10
LES PROJETS ET PARTENAIRES DE L’UNIFA
11

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