Angoulême, une ville ouverte à toutes et tous, vivante, créative et

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Angoulême, une ville ouverte à toutes et tous, vivante, créative et
Angoulême, une ville ouverte à toutes et tous, vivante,
créative et citoyenne
Vers un GrandAngoulême fier de ses politiques sociales
Nous ferons évoluer notre Projet social vers un projet pour le Grand
Angoulême, en partenariat avec les élus de l’agglomération et du Conseil
Général ainsi qu’avec la caisse d’allocations familiales.
Dialogue et coopération seront les conditions de la réussite pour renouveler
les politiques sociales sur notre agglomération et bâtir de nouvelles
solidarités.
Les arguments en faveur d’une telle démarche sont nombreux :
La Ville d’Angoulême consacre des moyens importants aux aides sociales et à la
gestion des dispositifs réglementaires mais elle n’est pas en mesure de “tirer vers le
haut” sa politique sociale devenue exsangue par les effets combinés de la crise et de
la réduction des finances publiques.
 Il y a donc urgence à organiser collégialement la solidarité sur notre
agglomération.
Les données de l’ Observatoire des besoins sociaux du grand Angoulême,
confirme la concentration sur Angoulême et Soyaux des plus forts taux de pauvreté
monétaire et de bénéficiaires d'au moins un minima social ( AAH , RSA, ASS, MINI
Vieillesse + aides au logement, CMU / CMU-C ... ) .
Cette concentration de problèmes sociaux sur Angoulême, Soyaux et la Couronne
est directement liée à l’organisation du parc locatif social. Dans le contexte de crise
et de précarisation croissante, les services des CCAS d’Angoulême et de Soyaux
sont de plus en plus “sous pression” face à la demande d’aides sociales.
Une plus grande solidarité entre les communes de l’agglomération pour prendre en
charge les questions sociales à cette échelle permettrait de mutualiser et de
rationaliser les dépenses et donc, de réinjecter des moyens dans des projets de
développement social local et d’innovation sociale.
Ce projet social d’agglomération serait en parfaite cohérence avec le contrat urbain
de cohésion sociale qui a permis de mettre en place plusieurs dispositifs qu’il serait
important de mutualiser : Ateliers santé Ville, réussite éducative, prévention de la
délinquance …
Nos propositions sont donc de:
 Consolider le CCAS , accompagner la formation des équipes pour
anticiper la création d’un centre intercommunal d’action sociale (CIAS)
 Renforcer l’observatoire des besoins sociaux du Grand Angoulême,
comme lieu de l'analyse de la demande sociale et des besoins sociaux de la
population du territoire de l’agglomération.
 Amorcer dès le début du mandat la préfiguration d’un CIAS, première
“Pierre” du projet social d’agglomération
 Structurer des pôles de services d’utilité publique dans chaque grande
thématique sociale
•
Actions du CIAS :
 assurer une veille et un suivi de l'ensemble des interventions
sociales pour garantir leur cohérence, éviter redondances
génératrices de dépenses.

Il coordonnera l’aide alimentaire en la reliant aux problématiques
d’insertion, d’éducation à la nutrition et de santé.
 En lien avec les Centres sociaux et l’ARU, Il soutiendra et
s’impliquera dans des projets d’Economie sociale et solidaire :
jardins partagés, ateliers cuisine, groupements d'achats, autoréhabilitation des logements, lutte contre la précarité
énergétique, services de proximité aux personnes âgées et
handicapées. Ateliers d’échanges de savoirs, lutte contre
l’illettrisme, accès aux droits…
 Il pilotera le volet social des ORU et la politique de
peuplement du parc social
 Il mettra en œuvre des moyens nouveaux pour l’innovation
sociale, notamment en direction des personnes âgées,
 Dans le cadre du Projet Social d’agglomération, les missions et moyens
des centres sociaux seront réévalués et feront l’objet de conventions
pluriannuelles d objectifs.
Ces relais de proximité continueront à travailler en lien avec tout le tissu des
acteurs associatifs locaux, et les habitants pour mettre en place des projets de
développement social local :
 soutien aux initiatives collectives des habitants
 création de services de proximité solidaires et accessibles pour
tous,
 pilotage local des ORU dans le cadre d’une politique de la Ville
renouvelée
Politique de la ville :
•
Des orientations politiques nationales :
 Renforcement des politiques de droit commun de l'Etat et des collectivités au
bénéfice des quartiers.

Présence accrue des services publics dans les quartiers : Éducation Nationale,
Police, Justice.
 "Remariage"(qui relève souvent de l'incantation dans les ORU) de l'urbain et
du social.
 Place des habitants comme acteurs de la transformation de leurs quartiers.
•
Les constats à Angoulême :
 Une ORU, considérée comme plutôt réussie à Ma Campagne, qui a
changé l'image du quartier mais n'a pas réellement créé de mixité sociale.
(Des maisons en pied d'immeuble ne trouvent pas preneur).
 Une ORU en cours sur Basseau/La Grande Garenne avec des réalisations
intéressantes, mais une concertation ratée avec les habitants.
 Un quartier de Bel-Air à la Grand-Font qui attend depuis plus de 20 ans sa
réhabilitation.
 Un centre ville qui marie à la fois une désertification pour les commerces
de proximité, beaucoup d'incivilités et une saturation de l'espace par la
voiture.
 Il y a dans les quartiers, du foncier disponible, de bonnes dessertes, de la
main- d'œuvre disponible ou potentielle, des locaux disponibles ou à
reconvertir, des friches industrielles à proximité dans certains cas, autant
d'atouts pour un vrai développement économique, contrairement à
certaines opérations en trompe l'œil où l'on se contente de remplir des
locaux aménagés à grand renfort de moyens, par simple déplacement
d'activités, qui existaient ailleurs et ne créent aucun emploi local.
• Nos propositions :
 Faire des quartiers des lieux d'accueil d'initiatives économiques liées à
la transition écologique du territoire : efficacité énergétique, innovation
sociale, aménagements durables, mobilités, solidarités... avec pour effet des
créations d'emplois et d'activités, seuls capables d'enclencher le cercle
vertueux du développement économique local et de l'attractivité des quartiers,
qui sont 2 facteurs essentiels pour envisager de réussir les ORU.

Localiser les entreprises susceptibles de constituer progressivement des
filières vertes : réparation, recyclage, maraîchage, isolation des logements sociaux
dans les quartiers.
 Inventer des services de proximité à forte valeur ajoutée sociale :
commerces, ateliers vélo, cuisine, jardins partagés, autoproduction
accompagnée…
 Un socle d’équipements et de services dans chaque quartier, dont des
services numériques à finalité sociale par exemple permettre pour 1 euro
par mois cet accès à domicile pour les personnes en grande précarité,
 Créer des ateliers de parentalité pour accompagner les familles (écoute,
conseils…)
 Pour assurer une vraie mixité sociale au niveau des quartiers la politique de
peuplement doit être traitée au niveau de l'agglomération sans la pression
des élus.

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