actua europe 676 - `Union Sociale Pour L`Habitat
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actua europe 676 - `Union Sociale Pour L`Habitat
urope A C T U A L I T É S F É V R I E R 2 0 0 0 Angleterre LES TRUSTS DE RÉGÉNÉRATION URBAINE : UNE VOIE POUR “HLM VAULX-EN-VELIN” ? tiques classiques, la confrontation d’approches innovantes s’inscrivant en rupture culturelle avec notre système s’avère un exercice souvent riche d’enseignements. Culture de projets, financements par appel d’offre, transfert de propriété du patrimoine à des structures juridiques nouvelles associant l’ensemble des partenaires, y compris les habitants, le système anglais des trusts de régénération urbaine décoiffe. Une démarche volontaire qu’"HLM Vaulx-en-Velin" et l’ARRA HLM ont décidé de conduire avec l’appui de la Cellule Projets européens de l’Union HLM. En partenariat avec En avril 1998, en réaction à la perte d'attractivité de leur offre de logements en terme de diversité et d'adéquation à la demande, les propriétaires bailleurs de Vaulxen-Velin se sont engagés dans une réflexion commune sur la transformation de leur patrimoine. Les 14 organismes HLM présents sur le territoire ont alors créé une association loi 1901 : “HLM Vaulx-en-Velin” afin d'intégrer un processus global de renouvellement urbain, à savoir accompagner et favoriser le développement permanent de la ville sur elle-même. Le site de Vaulx-en-Velin apparaît comme étant celui où les actions de renouvellement urbain sont parmi les plus urgentes à conduire. Pour les organismes HLM possédant du patrimoine dans les quartiers les plus sensibles, la question se pose de passer de la gestion de proximité à la gestion urbaine, en tenant compte notamment d'une logique de diversification de l'habitat. Cette problématique de renouvellement urbain n'est pas récente à Vaulx-enVelin. Elle est issue d'un long processus de réflexion associant les organismes HLM et différents partenaires tels que l'Etat, la CDC, la Ville de Vaulx-en-Velin et la Communauté urbaine de Lyon. Il s'agit notamment de répondre aux questions suivantes : quels montages juridique et financier ? (opérateur unique ? portage du coût ?…) ; comment renouveler ? quelles reconstructions ?… comment réellement impliquer les habitants ? L'Association régionale HLM Rhône Alpes (ARRA) a souhaité analyser les expériences menées en GrandeBretagne, et plus particulièrement au niveau du développement de différents types d’opérateurs uniques de régénération urbaine (Trusts). Une mission d'étude conduite avec l’appui de la Cellule Projets européens de l'Union HLM a décortiqué, dans une première phase, les montages juridique, financier et technique des "Trusts", puis analysé plus particulièrement comment l'existence du "Trust" favorise la réussite du projet de démolition et de restructuration en impliquant notamment les habitants et en favorisant l'insertion par l'emploi. Le groupe Renouvellement urbain a bénéficié d'une présentation des concepts britanniques d'opérateurs uniques dans des actions de régénération urbaine. Quatre types de "Trusts" ont été étudiés par des experts du Centre d'études urbaines de l'Institut des politiques publiques de l'Université de Birmingham. Les Housing Action Trusts (HAT) Les HAT ont été mis en place par le gouvernement conservateur de John Major (Housing Act de 1988). Le principe consiste, dans de nombreux quartiers et après un vote favorable des locataires, à effectuer un transfert du patrimoine de logements sociaux appartenant aux collectivités locales, vers les Housing Actions Trust (HAT). Un HAT est établi pour une durée de dix ans. Au terme de ces dix ans, un nouveau vote va déterminer quel est le bailleur qui récupère l'ensemble du patrimoine : soit un organisme de logement social (Housing Association), soit la collectivité locale. Les HAT sont des entités indépendantes qui prennent en charge tout ou partie d'un service public ; le conseil d'administration est 1 Encart - Actualités HLM du 29 février 2000 - n°676 Face aux limites des poli- E U R O P E A C T U A L I T É S nommé par le gouvernement central (ministère) envers qui ils sont redevables. Il existe six HAT en Angleterre : Birmingham, Hull, Liverpool, et trois à Londres. Tous présentent une vaste palette de problèmes liés aux quartiers d'habitat social dégradés. Les pouvoirs et les responsabilités des HAT comprennent la possession et la gestion du patrimoine, la régénération (incluant la démolition et la reconstruction) du quartier et l'urbanisation (dans certains cas). Leurs activités sont financées par des subventions de l'Etat. 2 Les Community Development Trusts (CDT) Les CDT sont des initiatives locales. Ces trusts ne sont pas accessibles aux organisations lucratives qui sont impliquées dans des actions de régénération avec d'autres partenaires locaux ; cependant, ils cherchent à gagner de l'argent pour s'autofinancer à long terme (l'investissement initial en provenance des partenaires-clés se réduisant dans la durée). Il existe environ 260 CDT qui sont aujourd'hui une composante importante dans le domaine de la régénération des quartiers. En effet, ils offrent une possibilité de poursuivre les programmes de régénération (limités dans le temps), une fois épuisés les financements classiques. Le conseil d'administration est généralement composé de personnalités locales. Les CDT ne sont pas normalement impliqués dans des actions de démolition-reconstruction, mais investissent plutôt dans des activités complémentaires aux programmes de régénération tels que les volets économiques (création d'activités) et la formation. Les CDT sont de petite taille : revenus inférieurs à 100 000 £ par an. Ils sont financés par le gouvernement central (Single Regeneration Budget), par la Loterie nationale, les collectivités locales, et l'Union européenne, mais CULTURE DE PROJET, MISE EN COMPÉTITION DES SITES, PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ ET MOBILISATION DES FINANCEMENTS EUROPÉENS LA RÉGÉNÉRATION URBAINE PASSE PAR UN DESSAISISSEMENT TEMPORAIRE DE L’ORGANISME AU PROFIT D’UNE STRUCTURE JURIDIQUE SPÉCIFIQUE ASSOCIANT L’ENSEMBLE DES ACTEURS, Y COMPRIS LES HABITANTS. aussi par des activités commerciales locales. Ce sont des "compagnies sous caution", ce qui correspond sensiblement aux fondations telles qu'elles existent en France. Ce sont normalement des œuvres de bienfaisance (ce qui induit un traitement fiscal privilégié), aussi, elles possèdent de nombreuses filiales en charge d’activités commerciales. Les Local Housing Companies (LCH) Les LCH sont des bailleurs sociaux dont le patrimoine a largement été abondé par le transfert de gestion en provenance de collectivités locales. Toutefois, il faut noter que ce phénomène de transfert a eu un impact très faible dans les quartiers déshérités, à cause de la faible valeur sur le marché des patrimoines concernés. Les LCH ont été créés comme un moyen de collecter des financements privés pour l'amélioration des logements acquis aux collectivités locales. Ils sont caractérisés par un fonctionnement pluraliste qui institue des droits de vote égaux entre les locataires, les politiques (collectivités locales) et les membres indépendants. Les LCH sont généralement mis en place pour financer la rénovation du patrimoine. Pour des actions de démolition-reconstruction, des subventions supplémentaires sont mobilisées. Dans les quartiers fortement dégradés, des aides publiques sont souvent nécessaires pour combler l'écart entre la valeur du marché du patrimoine et la valeur à laquelle les investisseurs privés comptent abonder. Ces subventions proviennent généralement du gouvernement central ("Concours pour le financement de la rénovation des quartiers"), ou, dans le plus souvent des cas, des collectivités locales. Les Single Regeneration Budget Partnerships (SRB) Le SRB constitue le mode principal de financement de la régénération urbaine sur ressources publiques du gouvernement central : environ 1 milliard de Livres alloués par an. Il s'agit d'une compétition : tous les ans, des partenariats locaux répondent aux appels d'offres du gouvernement pour pouvoir être financés. Environ 50 % des projets sont retenus. Ces partenariats sont composés des autorités locales, des entreprises, des écoles, des bailleurs sociaux, des autorités compétentes dans le domaine de la santé, de la police, des résidents, ... Ils sont généralement mis en place et représentés par les autorités locales. Les programmes financés par le SRB couvrent généralement une population de 25 000 personnes. Ils doivent nécessairement rendre compte d'un certain nombre de contrôle et d'évaluation de facteurs et d'indicateurs quantitatifs de rendement. Un membre du partenariat (généralement l'autorité locale) est désigné comme comptable unique ; ce dernier est le correspondant du gouvernement central, au nom et pour le compte de l'ensemble du partenariat. Des rapports d'étape réguliers doivent être remis au gouvernement. A défaut, des sanctions sont envisageables : réduction ou arrêt de la subvention. Les projets financés par le SRB sont généralement des programmes de régénération urbaine globaux et intégrés traitant du développement économique, de la création d'emploi, du logement, de la criminalité, du racisme, de l'environnement, ... Cependant, des programmes mono-thèmes sont parfois envisageables (la formation par exemple). La majorité des programmes financés par le SRB sont de petite taille : environ 4 millions de Livres. Les partenariats locaux doivent compléter le SRB avec des ressources telles que les financements des collectivités locales, de l'Union européenne et du secteur privé. De Birmingham à Londres A la fin du mois d'octobre 1999, un voyage d'étude a permis à l'ensemble En bref des partenaires de visiter cinq sites illustrant chacun des Trusts étudiés. Les trois jours passés entre Birmingham et Londres ont largement ouvert les participants à des méthodologies innovantes de régénération. Pour certains aspects, notamment en ce qui concerne la taille des opérations, les volumes d'intervention des démolitions-reconstructions et surtout la politique volontariste d'implication des habitants, les constats dressés en Angleterre relèveraient en France d'une véritable révolution culturelle. Au cours de la synthèse de cette première phase, outre les points précédents, les faits marquants constatés en Angleterre sont les suivants : ■ une dispersion moins forte qu'en France de la politique "DSQ" (concentration sur une centaine de quartiers), mais une mise en compétition des sites à régénérer dans le cadre des appels d’offre gouvernentaux ; ■ une capacité à créer des structures déconnectées du système institutionnel (les Trusts) dont l'organisation juridique spécifique permet d'agir à tous les niveaux ; ■ les acteurs sont au service du projet et non le contraire (ce qui permet par exemple des transferts du patrimoine de la sphère publique au privé après une consultation participative des habitants) ; ■ les mêmes habitants sont sollicités dans la gestion des opérations de renouvellement urbain, de telle sorte que la mixité ne se pose pas de la même façon. Quels enseignements en tirer pour "HLM Vaulx-en-Velin"? Trois enseignements majeurs peuvent être dégagés : ■ reprise en main temporaire par l’Etat central du patrimoine en régénération sur la base d’une structure juridique propre incorporant l’ensemble des acteurs présents sur le territoire d’intervention et après accord des locataires avec une forte concentration de moyens budgétaires lourds. ■ une compétition entre les différents sites et projets sur la base d’appels d’offre pour les fonds publics, de la généralisation du partenariat publicprivé et de l’accès aux financements européens à l’appui de dispositifs professionnels et spécialisés. ■ une intégration dans une structure territoriale unique de l’ensemble des champs d’intervention nécessaires au processus de régénération (démolition-reconstruction, emploi, formation, éducation, criminalité, santé...). Des points restent à creuser : - déterminer la part de l'investissement public et celle du privé dans les montages d'opérations ; - analyser finement les différentes formes de structures juridiques porteuses des projets d'une part, du secteur associatif très présent, d'autre part ; - construire un cadre juridique à l’association des habitants et imaginer les ressources mobilisables pour travailler avec eux. ■ Contacts Union-HLM : Mission Europe - Cellule Projets européens. Suivi du dossier : Ny Aina Rakotovahiny (TEC) : 01 40 75 68 12 Pierre-Yves Antras, ARRA HLM, 04 78 77 01 07. CONCESSIONS Publication attendue pour mars / avril prochain de la communication interprétative sur les concessions qui ouvre le dossier de la libéralisation du secteur HLM par l'ouverture à la concurrence européenne des marchés du logement social dans l'Union européenne. LIVRET A Réunion Commission / Etat français programmée en mars prochain sur les commissions financières des livrets Bleu et A aux trois réseaux exclusifs de collecte. Les services de la Concurrence de Bruxelles seraient favorables à une banalisation des livrets Bleus et A, l'existence d'aides d'Etat illégales dans les commissions financières du livret bleu serait avérée suite à un audit des comptes du Crédit mutuel. TVA MINORÉE Succès pour les baisses ciblées de TVA sur le rénovation de logements privés. Six Etatsmembres ont en effet décidé d'appliquer pour une période de trois ans des baisses ciblées de TVA dans le secteur de l'habitat afin de lutter contre le travail au noir et créer des emplois. Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni (Ile de Man seulement). DROIT AU LOGEMENT Ouverture des travaux de la Convention chargée de rédiger une charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Absence du droit au logement dans une première liste de 40 principes et droits retenus mais débat sur le rôle du droit au logement lors des séances des 1er et 2 février dernier au Parlement européen. A ce sujet, les ministres européens du logement devraient se réunir en France, les 18 et 19 septembre 2000 (dates à confirmer), afin de débattre de l'accès au logement et des politiques publiques correspondantes (voir www.union-hlm.org/europe). 3 FINANCEMENTS EUROPÉENS RÉFORME DES FONDS STRUCTURELS 2000-2006 Orientations pour l'Objectif 3 et le Fonds social européen (FSE) Dans le cadre de la programmation des Fonds structurels 2000-2006, le gouvernement français a rendu sa copie à Bruxelles pour le FSE du nouvel objectif 3 et il travaille actuellement à l'élaboration du complément de programmation qui doit être publié courant mars et qui va fixer le détail des mesures éligibles. Favoriser les politiques pour l'emploi dans l'espace communautaire Le FSE est l'instrument privilégié pour la promotion de l'emploi dans l'ensemble des Etats membres. Pour la précédente période 1994-1999, le FSE a cofinancé les programmes d'emploi et de formation du gouvernement français à concurrence de 28,3 milliards de francs. Les principaux bénéficiaires ont été les chômeurs de longue durée, les personnes les plus exposées à une exclusion du marché du travail, les jeunes et les travailleurs dont l'emploi est menacé par les mutations industrielles. 4 Une opportunité pour les organismes HLM L'objectif 3, contrairement à l'objectif 2, n’est pas territorialisé. Il fait l'objet d'un DOCUP national et cofinance des mesures de lutte contre l'exclusion, la discrimination et l'adaptation des travailleurs. Le soutien du FSE se décline sous forme de mesures en direction des personnes, des systèmes de formation et des mesures d'accompagnement. Le FSE peut être une opportunité pour les organismes HLM car ces ressources permettent d'envisager le développement d’actions dans les domaines de la politique de la ville notamment par l'insertion par l'emploi des locataires connaissant des difficultés d'intégration sur le marché du travail, mais aussi par des actions en faveur de la participation des habitants et le développement de la gestion de proximité dans les quartiers les plus sensibles (présence plus forte ; amélioration de la qualité des services, développement de nouveaux services). En outre, dans le cadre d'une restructuration du fonctionnement de l'entreprise dans la mise en place de la réduction du temps de travail, le FSE est une opportunité pour permettre une réflexion dans le cadre d'une réorganisation. Cinq domaines stratégiques ont été retenus par le DOCUP : 1. Politiques actives du marché du travail 2. Egalité des chances 3. Intégration sociale 4. Adaptation des travailleurs 5. Participation des femmes au marché du travail. La lutte contre l'exclusion et les discriminations Au regard des projets menés par les organismes HLM, le volet lutte contre les exclusions et les discriminations (domaine 2), qui englobe 40% du budget, on peut citer le dispositif global de l'ARRADEP (Association régionale Rhône-Alpes des emplois de proximité dans le logement social) : son objectif est de créer à partir de l'activité économique des organismes HLM, un parcours d'insertion continu jusqu'à l'emploi pour les personnes en difficulté et renforcer les services aux locataires sur la propreté, la tranquillité, la réhabilitation des logements et la gestion locative. Ce dispositif, propice aux actions des organismes, est en partie financé par le FSE et son développement en dépend directement. L'adaptation et la formation des salariés des organismes En ce qui concerne le volet ressources humaines ( domaines 2 et 3), des projets tels que la formation des gardiens d'immeubles, la formation du personnel de proximité, l'adaptation spécifique des salariés face aux évolutions internes entrent en complète adéquation avec les objectifs du FSE. A ce titre, l'Etat va consacrer une partie des financements à la pérennisation et à la professionnalisation des emplois jeunes. Ainsi, le développement de nouveaux métiers de développeurs de quartier, d'agent de commercialisation, d'accompagnement social peuvent recevoir des subventions au titre du nouvel objectif 3. L'objectif 3 : complément des politiques des collectivités locales Des groupes de travail thématiques ont été mis en place pour la programmation régionale du FSE. Programmation qui doit se faire dans le prolongement des contrats de ville, des contrats de plan et de l'objectif 2. Ainsi, tous ces dispositifs sont complémentaires et s'imbriquent les uns aux autres : la contrepartie nationale du financement au titre de l'objectif 3 peut être apportée par l'Etat, au titre du contrat de plan par exemple, le Conseil régional, l'Education nationale, les OPCA (pour le Mouvement HLM, Habitat-Formation). Des projets ressources humaines présentés initialement dans le cadre de l'objectif 2 peuvent être retenus au titre des financements objectif 3… D'où la nécessité d'une approche globale de la problématique HLM au niveau d'une région. Pérennisation des actions et innovation pour les organismes L'objectif 3 peut permettre aux organismes HLM et à leurs partenaires privilégiés de pérenniser les actions déjà entreprises en faveur de la création d'emplois et d'activités de proximité, de validation des acquis professionnels, de formation des emplois jeunes. C'est l'occasion d'entamer une réflexion pour le développement de nouvelles actions telles la formation tout au long de la vie, les nouvelles technologies, leurs incidences en matière d'exclusion, d'emploi et d'organisation du travail, le travail et l'emploi des femmes, l'organisation du travail et pourquoi pas la formation d’un réseau de personnes ressources "Europe" au sein des organismes HLM... ■ Contacts Union HLM : Mission Ressources humaines, suivi du dossier : Jean Rogue, Didier Poussou : 01 40 75 70 75 Vient de paraître : Financements européens par Stéphanie Lanson. Encyclopédie Delmas. 379 pages. 298 F. Europe Actualités, réalisé par Laurent Ghékiere, Mission Europe de l’UNFOHLM en partenariat avec l’Observatoire européen du logement social; encart mensuel au n° 676 du 29 février 2000 d’Actualités HLM, bimensuel d’information édité et imprimé par l’Union nationale des HLM, 14 rue Lord-Byron, 75008 Paris ; internet : www.union-hlm.org ■ Directeur : M. Bardin ■ Rédactrice en chef : S. Méhiri ■ Rédactrice : F. Xélot ■ Secrétaire de rédaction : M. Lesecq ■ Collaboration : N. Rudloff ■ Conception graphique : A. Chantarel ■ Documentation de l’Union ■ Publicité : G. Mégret ■ Commission paritaire n° 62075 ■ Dépôt légal : 1er trimestre 2000 ■ Administration vente : service Editions ■ Abonnement : 23 numéros par an, plus deux suppléments "Table des matières" et un encart mensuel "Europe Actualités"; non HLM : 1 700 F TTC ; HLM : 975 F TTC ; étranger : 1 750 F TTC ; le numéro : 75 F TTC.