COMPTE-RENDU COLLOQUE FNADEPA MORBIHAN

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COMPTE-RENDU COLLOQUE FNADEPA MORBIHAN
COMPTE-RENDU COLLOQUE FNADEPA MORBIHAN
DU 26 AVRIL 2007
Allocutions d’ouverture :
Le colloque a tout d’abord débuté par le discours de Monsieur THOMAS, Conseiller Général
et Maire de NIVILLAC.
Monsieur THOMAS souhaite la bienvenue à la Présidente de la FNADEPA, aux directeurs
d’établissements et aux participants qui se sont réunis à l’occasion du colloque de la
FNADEPA Morbihan.
Il nous présente la commune de NIVILLAC, à ce jour elle compte 4000 Habitants et s’étend
sur 5000 hectares, le maire remercie Monsieur Alain CONAN, directeur du foyer- logements
depuis l’année 1980, date d’ouverture de la structure, ce qui totalise 27 ans de carrière.
Il remercie la Présidente d’avoir choisi la commune de NIVILLAC pour le déroulement de
cette manifestation.
Présentation du schéma gérontologique :
Madame ANNEE qui est absente pour des raisons de santé avait préparé un discours, le maire
tient à parler en son nom.
Le schéma gérontologique a été préparé pour la période 2006-2010, il est d’une grande
importance dans l’action envers les Personnes Agées, ce schéma a été élaboré par le Conseil
Général. La restructuration des établissements est nécessaire face à la croissance constante de
la population des Personnes Agées. 47 Millions d’euros seront consacrés au schéma
gérontologique, 600 places supplémentaires seront créées sur le département.
Il faut savoir que dans le Morbihan, il existe 161 places en structure pour 1000 habitants de
plus de 75 ans, 2500 places se libèrent chaque année sur le département.
Le maintien a domicile qui est également une priorité entraîne le développement de nombreux
services : portages de repas, soins à domicile etc.…
Le schéma gérontologique a été adopté au cours du quatrième trimestre de l’année 2006.
Son but est de désigner des orientations claires, l’espérance de vie des français s’allonge d’un
trimestre chaque année, d’ici 2020 le nombre de Personnes Agées va doubler dans le
Morbihan. Il est donc nécessaire de « repenser » la place des Personnes Agées dans la société.
L’implication des inter- communalités est indispensable.
Il faut valoriser le libre choix de la Personne Agée. La Protection et l’information de la
Personne Agée sont une priorité.
Cinq grands axes se déclinent en quatorze orientations.
Il est nécessaire d’accompagner le vieillissement et prévenir la dépendance.
En ce qui concerne la charte du maintien à domicile, il faut accompagner les services à la
démarche qualité.
Il est possible de soutenir les aidants par la mise en place de l’accueil de jour et de l’accueil
temporaire. Il faut encourager l’accueil familial, développer l’offre du nombre de places
proposées dans les institutions, il faut également veiller au rapport Qualité – Prix dans les
établissements.
Il est capital de lutter contre la maltraitance qui a lieu aussi bien en famille qu’en institution.
Lors de la création du schéma, des pôles géographiques ont été délimités.
En ce qui concerne l’année 2006, 73 Millions d’euros ont été débloqués en faveur des
Personnes Agées, dont 42 Millions d’euros pour le maintien à domicile et 31 millions d’euros
pour les institutions.
Il faut noter que le budget de 2006, c'est-à-dire 73 Millions d’euros, passera à 93 Millions
d’euros en 2010.
A la fin de son discours, Monsieur THOMAS souhaite une bonne et agréable journée à tous
les participants.
Discours de la Présidente de la FNADEPA Morbihan :
La Présidente de l’association, Madame Françoise NARDON a ensuite pris la place du maire
pour nous faire son discours. Elle remercie Monsieur THOMAS d’accueillir le colloque dans
sa commune. Elle remercie les maires, les conseillers généraux, le D.G.I.S.S, la D.D.A.S.S,
les associations et les collègues présents.
Une présentation de l’association est faite, l’association est adhérente à la FNADEPA
Nationale depuis 1981, elle compte 56 adhérents et dispose d’un secrétariat situé à
PLOERMEL (56) et d’un site Internet : www.fnadepa56.fr .
L’association a créée la FORMADEPA qui permet la mise en place de nombreuses
formations pour le personnel des foyer- logements. La Présidente qui a été nommée se nomme
Patricia KERZERHO, directrice du foyer- logements de SAINT –AVE.
50 Départements sur le territoire national adhérent à la FNADEPA Nationale, ce qui totalise
environ 800 directeurs.
La canicule de 2003 a provoqué une prise de conscience chez les familles et les
professionnels.
Les contraintes liées à la vieillesse deviennent des moteurs de recherches de moyens.
La Personne Agée ne doit pas avoir à s’adapter à son environnement, c’est l’environnement
qui doit s’adapter à son évolution.
Elle insiste sur l’importance de la rencontre avec les familles.
La Présidente présente ensuite les différentes interventions qui vont avoir lieu au cours de la
journée :
-« Mieux vieillir chez soi ou en établissement », présenté par Monsieur Hervé BLEHER,
Architecte à PLUMELEC : l’expérience d’un architecte à travers des expériences récentes.
-« Plaisir et diversité des repas sous toutes leurs formes », présenté par Madame Régine
PICQUOT, Diététicienne chez Breiz Restauration, Société du Groupe Ansamble.
-« Image de soi et Vieillissement », présenté par Monsieur Philippe BESANCON,
Psychologue- psychanalyste, membre et secrétaire de l’association « Psychologies et
Vieillissement ».
- « Temps Libre et Vieillissement » : les activités d’animation présentées par le réseau
Animation de la FNADEPA Morbihan, les séjours touristiques organisés par la directrice du
foyer- logements de QUESTEMBERT et le Café des Ages présenté par la directrice du foyerlogements de SAINT –AVE.
La Présidente souhaite à toute l’Assemblée une agréable journée, elle souhaite que les
participants trouvent les réponses à leurs questions.
Monsieur CUENOT intervient à la suite pour faire la présentation de sa responsabilité du jour,
en effet, Monsieur CUNOT a été désigné par la Commission Relations extérieures comme
modérateur, son rôle est de faire respecter au mieux le « timing » prévu sur le programme.
Il doit également inciter les participants à la curiosité en favorisant la survenue de questions.
Intervention de Monsieur Hervé BLEHER :
« Mieux vieillir chez soi ou en établissement » :
En 20 ans d’expériences, le cabinet a balayé toutes les formes d’habitat, le constat qui est fait :
en 20 ans les choses ont considérablement évoluées.
Monsieur BLEHER s’est appuyé sur un diaporama présentant de nombreuses photos de
bâtiments.
Il a présenté son plan :
1-La Maison individuelle / L’appartement
2-L’Habitat social Locatif
3- L’habitat groupé avec services
4- Le foyer- logements ou MAPA
5- Le Domicile Partagé
6- L’EHPAD (exemple le Bois Joli à QUESTEMBERT)
Note : Le compte-rendu fait par l’architecte sera joint à ce document.
Vous êtes invités à le consulter.
1-La Maison Individuelle / L’appartement :
Au préalable, il faut définir le projet de vie qui a été imaginé.
Il faut primer sur l’accessibilité et la sécurité des Personnes à Mobilité réduite.
Pour cela, il existe l’aménagement de pièces au rez-de-chaussée, plus particulièrement
l’aménagement de la chambre au rez-de-chaussée.
Les grands espaces tels que les vérandas permettent une certaine accessibilité et donnent de la
lumière.
Au niveau de la loi, tous les logements doivent être accessibles aux handicapés, ce qui génère
inévitablement des coûts supplémentaires.
Les portes d’entrée ou les portes d’intérieures doivent être plus larges.
Les appareils ménagers et les sanitaires doivent être adaptés.
Il faut aussi faire un traitement du seuil de porte, l’architecte peut rencontrer des problèmes
comme des problèmes d’étanchéité par exemple.
Des recherches sont donc nécessaires pour trouver des solutions.
2- L’Habitat social locatif :
Ce concept a été réalisé dans de nombreuses communes. Il est destiné en particulier aux
personnes vivant à la campagne, en effet, cela permet aux personnes âgées de se rapprocher
du centre ville et des services. Cela leur permet également de rompre leur solitude.
Ce type de structure peut comporter de 16 à 24 logements.
L’accueil des Personnes Agées est favorisé, ce type de projet s’adresse à des personnes
relativement autonomes.
Par exemple : projet réalisé à DAMGAN.
Ce type de logements peut entraîner une mixité sociale.
Tout dépend du projet personnel de chaque commune, soit elle décide de réserver la structure
uniquement aux personnes âgées, soit elle ouvre la structure à tous types de personnes.
3- L’Habitat Groupé avec Services :
C’est un ensemble de domiciles situé en centre-ville qui comporte des espaces communs.
On parle aussi de logements villages groupés autour d’une maison commune.
Les pavillons sont organisés en rues.
Les espaces communes sont un lieu d’animation et de rencontre.
Une question se pose : La population intéressés est-elle celle du canton ou la population
extérieure ?
4- Le foyer- logements ou MAPA :
Les foyer- logements étaient initialement prévus pour les personnes autonomes.
Le but était de prolonger l’autonomie le plus tard possible.
La dépendance des Personnes Agées prend le dessus et ceci de plus en plus.
Monsieur BLEHER nous parle de la MARPA de SAINT MARCEL, il existait des atelierscuisine mais le manque de participation des résidents à entraîné une adaptation nécessaire de
la cuisine en cuisine professionnelle.
Les espaces sont parfois mal utilisés suivant l’évolution des résidents : espaces de circulation,
espaces communs.
5- Le Domicile Partagé :
C’est une petite unité de vie de 8 personnes, c’est une structure de type « familial ».
Ce genre de concept a un bon fonctionnement mais les coûts sont très importants.
Dans un cas particulier, Monsieur BLEHER a dû installer une salle d’eau par chambre, le
maire de la commune ne voulait pas de salle d’eau commune.
La dimension des ouvertures est très importante dans ce type de logement.
La clôture synonyme d’enfermement, peut se transforme en clôture végétale.
Il faut favoriser les arbres et autres buissons.
6- L’EHPAD :
Ce type de structure est conçu pour des personnes dépendantes et/ou des personnes en fin de
vie. Là encore, il faut privilégier les clôtures végétalisées, les espaces extérieurs sont très
importants.
La maison de retraite de QUESTEMBERT a la particularité d’avoir des arbres dans son hall
d’accueil : c’est une idée qui a le mérite d’être originale, la croissance des arbres est assez
positive.
Il faut privilégier les baies vitrées, la lumière influence considérablement le comportement et
le mental des résidents.
Dans une autre résidence à MEUCON, une fontaine a été installée : ici le jardin est
thérapeutique, il peut contribuer à éviter les dépressions, le coût reste tout de même assez
élevé.
La notion de couloir est également très importante, il ne faut pas hésiter à utiliser de la
couleur et de la lumière. La Personne Agée a tendance à se diriger vers la lumière, vers le lieu
de vie. Ainsi on peut éviter de fermer toutes les portes à clés, comme dans les unités
Alzheimer. Il est important de créer également des espaces intermédiaires.
Questions :
-
Pourquoi grouper les personnes âgées ensemble dans des milieux locatifs ? Ne faut-il
pas les mélanger avec les autres générations ?
’architecte n’est que le traducteur d’un projet. Monsieur BLEHER ne peut répondre
clairement à la question. Dans chaque commune, c’est le maire qui a la réponse.
Le maire décide de consacrer la structure aux personnes âgées ou de favoriser la mixité
sociale en ouvrant la structure à tout type de personne.
Monsieur GUTH, Directeur de Bretagne Sud Habitat intervient sur le sujet, la société a besoin
de l’inter- générationnel, il existe une dispersion de l’habitat composé. L’adaptation de cet
habitat devient possible grâce à de nouvelles normes.
La dépendance lourde entraîne un placement en institution, l’adaptation du logement ne suffit
pas toujours. Il est nécessaire d’apporter des services et des soins selon que la dépendance soit
psychique et /ou physique .
Il faut faire des efforts pour que le maintien à domicile soit possible dans le logement locatif,
il faut permettre le maintien à domicile par exemple en installant des ascenseurs.
Ceci permet à la personne âgée de continuer à vivre dans son quartier, dans un lieu de vie
connu.
La mixité sociale est un mouvement qui se fera librement et naturellement.
Selon M.GUTH, nous vivons dans une société où l’individu est roi, il existe une certaine
notion d’égoïsme. Les personnes âgées préfèrent vivre ensemble, cela leur permet de se
rassurer et de récréer des liens même si ce n’est pas le cas de tous.
-Prendra-t-on en charge, un jour, les extérieurs qui ne sont pas compté dans la totalité des
établissements ?
Les aménagements extérieurs ne font pas partie du bâtiment, il n’existe pas de subvention du
Conseil Général. Les espaces extérieurs peuvent être aménagés selon les moyens financiers.
-Dans ces projets, quelle est la place des familles et des femmes ?
Avant il n’y avait pas d’interlocuteur, à part le directeur. Aujourd’hui les gens existent et
peuvent expliquer ce qu’ils attendent de la structure.
Le manque de participation des familles est soulevé.
Il existe les institutions obligatoires et les services qui sont à part.
Les familles doivent être associées au projet de vie, le programme doit être bien travaillé.
L’architecte n’est que le traducteur du projet de vie.
-Qu’est-ce que le Conseil de Vie Sociale ?
C’est une structure qui existait déjà avant la loi de 2002, avant c’était un comité
d’établissement. Le but est de mettre la Personne Agée au cœur du système, au cœur du
projet. Il est composé d’un Président, de représentants du personnel, de résidents, de familles.
C’est un système riche .La difficulté, c’est de tenir en vie cette instance dans la durée, c’est un
lieu de débat et de suggestions.
-En ce qui concerne la réglementation d’Hygiène et Sécurité du Travail, qu’en est-il du
nombre de kilomètres qu’un agent peut faire dans une journée ?
Si le résident doit être bien traité, le personnel aussi. Les distances doivent être prises en
compte dans le programme qui est issu du projet de vie. Des propositions sont faites et
l’architecte doit traduire le projet. Le plain pied peut éviter les distances (étages) ainsi que
l’existence de zones centrales. L’organisation détermine des moyens en personnel : par
exemple fonctionnement du personnel en unités.
Intervention de Madame Régine PICQUOT :
« Plaisir et diversité des repas sous toutes leurs formes » :
Le repas est un temps fort, il faut associer la cuisine au plaisir.
Pour les Personnes Agées, il est important de favoriser les plaisirs de la table.
Les repas permettent de rythmer la journée. La présentation doit être soignée, les textures
doivent être adaptées ainsi que les locaux.
Les repas à thème et les animations à thème doivent être privilégiées.
Il faut aider à la prise alimentaire, notamment les personnes les plus fragiles.
Les besoins énergétiques des Personne Agées restent élevés.
La diversité permet d’obtenir un bon équilibre nutritionnel.
Le P.N.NS (Programme National de Nutrition et de Santé) à un rôle de prévention, il permet
d’améliorer l’état nutritionnel. Ces recommandations permettent de réduire les risques et de
retarder certaines pathologies, c’est « permettre à tous de vieillir le plus longtemps possible
en meilleure santé ».
Note : Le compte-rendu fait par la diététicienne sera joint à ce document.
Vous êtes invités à le consulter.
Il existe donc 9 repères de consommations :
Il est nécessaire de sensibiliser le personnel aux problèmes de nutrition et aux risques de
dénutrition.
Pour cela, Mme PICQUOT a décidé de nous présenter les 6 groupes alimentaires :
1- Les céréales et autres féculents : (Pain, pommes de terre, riz etc…)
Il faut en consommer à chaque repas. Cette catégorie d’aliments apporte de nombreux
nutriments : des sucres lents, des vitamines et des fibres alimentaires. Elle favorise un transit
régulier, la carence en fibres peut entraîner une constipation tandis que l’excès peut entraîner
une diarrhée ou une irritation.
Elle joue un rôle dans la prévention du cholestérol et du cancer du côlon.
Elle contribue à augmenter la satiété et éviter les fringales.
2- Les fruits et légumes : (Tomates, poireaux, pomme etc…)
Il faut en consommer 5 portions par jour soit 400 grammes minimum.
Cette catégorie d’aliments assure la couverture des besoins hydriques, elle est source de
vitamines et c’est un allié lors des régimes hypocaloriques grâce à son faible apport.
Elle permet également de préserver la peau. L’apport de fibres solubles a une action
bénéfique sur le transit. Cela permet de lutter contre la constipation.
La carence peut entraîner une certaine fatigabilité.
Il suffit de répartir les prises sur tous les repas de la journée :
Exemple de menu :
Petit déjeuner : Jus de fruits
Midi : crudité en entrée et légumes en plat.
Goûter : un fruit
Soir : une soupe
3- Les produits laitiers : (fromage, lait, yaourt etc.….)
Il faut en consommer 3 à 4 par jour. Ces produits sont les plus riches en calcium.
Le calcium permet de maintenir le capital osseux et de prévenir l’ostéoporose.
Cette catégorie d’aliments apporte des vitamines A et E.
La vitamine D est synthétisée par la lumière. Les produits laitiers sont riches en protéines.
Pour les fromages, il faut privilégier ceux à pâtes dures.
4 -Viandes, Poisson et Œufs : ( Maquereau, bœuf, dinde etc.…)
Cette catégorie d’aliments est nécessaire à l’équilibre. Il faut consommer 1 à 2 fois par jour.
Cela apporte des protéines, des lipides, du fer et des vitamines.
Cette catégorie d’aliments permet de lutter contre l’anémie et contre la fonte musculaire.
Le poisson apporte un effet protecteur concernant les problèmes cardio-vasculaires.
5- Les matières grasses : (beurre, huile, crème fraîche etc.….)
Elles sont à consommer avec modération. Cette catégorie apporte beaucoup d’énergie et de la
vitamine A et E. Elle a un effet anti-oxydant et anti-vieillissement.
Toutes les huiles se valent, seules les compositions en acides gras les différencient.
Il est conseillé d’utiliser le beurre en tartine et de privilégier l’huile d’olive ou d’arachide pour
la cuisson.
Il faut faire attention aux graisses cachées (charcuterie, pâtisserie…).
6- Les produits sucrés : (barre chocolatée, confiture etc.….)
Les produits sucrés sont à consommer avec modération, c’est une source de glucides, plus
particulièrement de sucres dits rapides.
Cette catégorie d’aliments peut entraîner une sensation fausse de satiété.
En excès, elle peut entraîner un risque de diabète et un surpoids.
Les Boissons : (eaux aromatisées, thés, infusions etc.…)
Notre corps est composé d’eau à 60 %.
L’eau est la seule boisson indispensable.
Le corps humain élimine 2,3 litres d’eau par jour, 800 ml sont apportés par la nourriture, afin
de compléter ce chiffre, il est primordial de boire au minimum 1, 5 l par jour sous différentes
formes.
Le sel : (sel de cuisson, aliments riches etc.….)
A consommer avec modération.
En excès, il peut entraîner une hypertension artérielle et de la rétention d’eau.
Le bon rythme des repas :
Il est conseillé de faire 3 repas par jour et de prendre une collation.
Au petit déjeuner : Un produit céréalier- Un produit laitier- Un fruit ou un jus de fruit et une
boisson. Le petit déjeuner ne devrait pas durer moins de 30 minutes.
Déjeuner : Un produit céréalier – Légume(s) cru(s) ou cuit(s)- Viande ou Poisson ou Œuf- Un
produit laitier- Un fruit cru ou cuit –Eau (boisson).
Le déjeuner doit durer une heure minimum
Dîner : Potage – Plat- Salade- Fromage- Dessert
Le dîner doit durer 45 minutes minimum.
La collation doit être prise entre 15 heures 30 et 16 heures 00.
Il faut un espace minimum de 3 heures entre chaque repas.
On peut consommer un produit céréalier ou un produit laitier ainsi qu’un fruit ou un jus de
fruits.
La Pyramide Alimentaire :
Il faut choisir chaque jour un aliment dans chaque groupe, les aliments du haut sont à
consommer avec modération.
Des outils pour l’équilibre :
Il faut établir un plan alimentaire qui définit l’alternance des familles d’aliments.
Par exemple : établir un plan sur 5 semaines.
Les cycles de menus doivent être adaptés à la saisonnalité.
Lors d’une canicule, il faut privilégier une alimentation riche en fruits, légumes, laitages et
boissons.
Des repas sains et savoureux :
-Les recettes doivent être adaptées aux convives. (connaître les goûts et les habitudes
alimentaires).
-Spécialités régionales.
-Produits, recettes maisons (tartes, quiches, croustades etc.…).
-Faire revivre les fruits et légumes oubliés : (dattes, litchis, rutabaga…).
-Les soupes d’autrefois (moulinées, veloutés, bouillon…).
Les concepts de restauration : le chef cuisinier se déplace et sert lui-même le résident.
Mais il y a aussi les goûters chantants, les animations à thème (semaine du goût, repas de fête,
d’anniversaire).
La participation des résidents aux commissions de menus devrait être primordiale.
Sont importantes :
-la formation des cuisiniers
-la formation au service à table (présentation de la table, de l’assiette)
Les régimes alimentaires ciblés :
Il existe 3 régimes :
-le régime pauvre en sel : le but est de réduire l’apport en sel
-le régime pauvre en sucre : l’alimentation doit être équilibrée, maintien des sucres lents et
des fruits.
-le régime sans fibres
La Dénutrition :
On estime que 2 à 4 % des seniors de 60 à 80 ans sont dénutris.
Plus de 10 % des personnes de plus de 85 ans vivant à domicile sont dénutris.
30 % des personnes vivant en institution seraient dénutris.
La dénutrition peut avoir de graves conséquences : infections, chutes, escarres, fractures.
Elle n’est pas irréversible. La prévention est très importante.
L’objectif est de réduire la dénutrition de 20 % dans les milieux gériatriques.
Le poids : En institution, la pesée doit se faire une fois par mois.
On peut se référer à l’IMC (indice de masse corporelle).
Il faut également assurer un meilleur suivi de l’état bucco-dentaire.
Le médecin traitant et/ou médecin coordinateur a son rôle à jouer.
Ainsi on peut proposer à la personne dénutrie :
-des repas enrichis
-des produits diététiques pour compléter l’alimentation
Le repas à texture adaptée : le goût en mixé, il faut faire en sorte que le menu traditionnel se
mixe de l’entrée au dessert. Cela permet à la personne de retrouver le goût, la couleur, la
variété et la diversité.
La présentation peut se faire sous forme de quenelles ou moulée.
Pour enrichir sont utilisés les éléments suivants : fromage râpé, jaunes d’œufs, poudre de lait
et pour éviter les fausses routes, on utilise des épaississants (eau gélifiée).
Les Tours de Mains : les recettes sont conçues pour être mangées avec les doigts (forme de
bouchées, de bâtonnets).
La vaisselle doit être adaptée (utilisation de paille et de verre canard).
Enfin il est important de rappeler que pour rester en forme, il faut bouger.
Le vieillissement fait naître des besoins alimentaires et des risques spécifiques.
Manger c’est mieux se nourrir pour mieux se soigner.
Questions :
Vous n’auriez pas inversé les chiffres concernant la dénutrition en établissement et à
domicile, c'est-à-dire 10 % en établissement et 30 % à domicile plutôt que 30 % en
établissement et 10 % à domicile ?
Non, même si le résultat des 30 % vous paraît assez énorme, il faut savoir que dans ce chiffre,
nous prenons en compte tous les établissements, c’est le résultat de toutes les institutions
confondues y compris le milieu hospitalier.
Une infirmière intervient : Il est difficile de lutter contre la dénutrition, le manque de
personnel ne permet pas toujours de vérifier la bonne prise alimentaire pour tous les résidents.
Les régimes sont-ils vraiment nécessaires aux personnes qui sont en train de vivre leurs
dernières années ? Ne sont-ils pas inutiles dans certain cas ?
Il est important de réévaluer un régime très régulièrement. Pour la décision de la mise sous
régime, c’est du ressort du médecin qui est le prescripteur.
Il est vrai que si le régime entraîne une perte du plaisir de vivre, il existe un risque majeur.
Il faut limiter cette dérive de restriction et permettre une alimentation le plus proche possible
d’une alimentation normale.
Quelle est la place du vin et autres boissons alcoolisées ?
Le vin et l’eau ont-ils le même pouvoir hydratant ?
Si la consommation est raisonnable, il n’y a aucun problème.
Le verre d’eau est certainement plus hydratant qu’un verre de vin.
Tout est modération, tout est question de quantité
Que pensez-vous du matraquage présent à la télévision pendant les spots publicitaires du type
« Ne manger ni trop gras, ni trop sucré, ni trop salé » etc.…n’est il pas excessif ?
Ces phrases et expressions ont un rôle préventif, c’est indispensable.
Cela permet de prévenir le surpoids et l’obésité.
Problème soulevé : Il existe un problème d’équité au niveau de la population.
Depuis le passage à l’euro, on a pu constater une augmentation massive des prix sur tous les
produits alimentaires mêmes les plus simples.
Il est difficile aussi bien pour les établissements que pour les personnes vivant à domicile de
rentrer dans ses coûts.
Selon Mme PICQUOT, les produits simples restent tout de même accessibles ainsi que les
produits industriels.
Intervention de Monsieur Philippe BESANCON :
« Image de soi et vieillissement » :
Monsieur BESANCON établit un constat : L’mage de soi c’est le langage.
Note : Le compte-rendu fait par le psychologue sera joint à ce document.
Vous êtes invités à le consulter.
Dans les magazines, on peut voir une certaine image : se pomponner, prendre soin de soi.
A la télévision, les publicités sont métaphoriques, image du robinet qui goutte pour les
protections contre l’incontinence par exemple.
Il y a aussi les publicités pour les contrats obsèques.
Il y a aussi l’image des « vieux » voyageurs ou des « vieux » amoureux.
Le « vieux » idéal ne correspond pas à ce que l’on voudrait.
Le plus souvent, on voudrait notre grand-père ou notre grand-mère différent(e).
Le stade du miroir :
L’exposé sur l’image de soi remonte loin dans l’enfance, dès 6 mois, le concept de l’image se
dessine dès le plus jeune âge : c’est le stade du miroir. L’image se construit progressivement,
ce n’est pas quelque chose d’inné, elle peut également être détruite.
C’est la présence de l’autre en soi-même, le tiers vient réguler cette image, le regard de l’autre
sur soi (coiffure, maquillage, vêtements), l’idée de ne pas déplaire.
Quand on se regarde, on effectue une sorte de déplacement pour se regarder soi. L’image est
toujours liée à l’autre. On intériorise l’autre en nous-même.
Le miroir est le moyen le plus simple de voir le reflet de son image.
L’enfant se regarde dans le miroir entre 6 et 18 mois, il pense que c’est une autre personne au
départ. Petit à petit, il comprend que c’est son image, il y a un processus d’identification.
Il faut qu’il y ait un tiers pour réguler l’image, la « mettre au point ».
Le tiers (le plus souvent le parent) apprend à l’enfant à se reconnaître.
C’est un mouvement consécutif vers un idéal.
Il existe une certaine application dans la santé mentale, il y a des personnes qui ne se
reconnaissent pas dans le miroir comme dans le cas de psychose. La personne ne perçoit plus
sa propre image.
L’imaginaire :
L’imaginaire c’est tout ce qui est du domaine de la construction de l’image : c’est un leurre,
on a tendance à prendre l’imaginaire pour la réalité.
Image du couple : C’est l’image, sans pensée, qui est à l’origine de l’attirance.
Le coup de foudre fonctionne avec l’image, l’image est quelque chose de « leurrant ».
Le couple reste ensemble parce que quelque chose d’autre a pris le dessus par rapport à
l’image. L’image de l’autre c’est fascinant mais l’embellissement est un leurre (utilisation de
factices : maquillage). Le leurre est utilisé dans la séduction.
Lorsque la personne âgée se pomponne, il y a un côté tragique et triste. Il existe une volonté
inconsciente de plaire, de faire semblant, de continuer à jouer la comédie.
Une certaine agressivité est présente chez chacun, cela permet de se différencier de l’autre et
de séparer mais aussi de reconnaître ses semblables.
Par exemple il existe des signes comme la couleur de peau ou d’autres signes ostentatoires.
On peut aussi noter l’importance du vêtement de l’apparat qui est typiquement imaginaire :
par exemple on fera plus confiance à un banquier habillé en costume- cravate plutôt qu’à un
banquier habillé en bleu de travail.
Il existe donc un registre symbolique qui fait correspondre une image à un aspect.
La personne âgée en institution :
L’institution est toujours présente entre le psychologue et la Personne Agée.
Il faut réfléchir à l’image des Personnes Agées en institution.
A-t-on une image du milieu carcéral ? d’une colonie de vacances ?
Il est important de préciser que la présence d’un « idéal » est nécessaire :
« J’aurai voulu être comme ça », « J’aimerai devenir comme ça ».
Une question se pose, la Personne Agée en institution peut-elle trouver ses semblables dans le
personnel ? Ce n’est pas évident pour la Personne Agée, cela peut entraîner des troubles du
comportement par exemple des insultes envers le personnel soignant.
La personne âgée se retrouve comme « objet de soin », Monsieur BESANCON utilise la
métaphore du « cadavre ambulant ».
Il faut souligner l’importance du positionnement de l’institution.
L’intervention du personnel soignant rappelle à chaque fois à la personne âgée, sa déchéance.
Il existe une agressivité fondamentale entre le soignant et la personne âgée.
La mort :
Il y a l’angoisse de la mort chez les personnes âgée, la mort reste quelque chose d’imaginaire
à tout âge. La mort est inéluctable et n’a pas d’âge. Même si statistiquement, on meurt plus
souvent en étant vieux, la Personne Agée ne devrait pas penser autant à la mort.
Il n’existe guère de possibilités de se représenter la mort à part avec des images de personnes
décédées dans notre entourage.
Selon Monsieur BESANCON, même en fin de vie, une personne ne se représente toujours pas
la mort. Une personne de 80 ans n’a pas de raison de penser plus à la mort qu’une personne de
60 ou 40 ans.
La dépendance entraîne des choses incontournables (incontinence, incapacité de manger
seule…) cela ne doit pas modifier l’image de soi, elle doit être sauvegardée.
Il est important encore une fois de rappeler qu’à chaque fois qu’il y a une image, il faut un
tiers pour la réguler ainsi qu’un langage.
Questions :
Y a-t-il une différence entre l’image que la personne a de soi à domicile et en institution ?
Cela peut dépendre de la vie sociale de la personne que ce soit à domicile ou en institution,
ainsi que du vécu de la mise en institution.
Si la personne prend la décision elle-même, la situation est différente. Il n’y a pas de règle
générale, tout dépend de l’individu.
Selon vous, dans votre discours on a eu l’impression que la vieillesse n’était pas belle, je ne
suis pas d’accord avec cette idée. Je pense que malgré la déchéance, la personne reste belle.
Ma réponse se rapportait à l’image de la personne âgée, son image a besoin d’être traduite,
contrairement à l’image des autres.
Il faut savoir se déprendre de cette image, les personnes doivent se différencier afin de ne pas
être identiques sinon on aboutirait à une certaine notion d’eugénisme.
Intervention de Madame LE BORGNE, Madame NARDON et Madame KERZERHO :
« Temps libre et Vieillissement » :
Les activités d’animation par le réseau animation :
Madame LE BORGNE, Présidente de la Commission Vie Sociale et culturelle intervient au
nom du réseau animation de la FNADEPA Morbihan.
Deux animatrices Marie-Hélène (F.L Mauron) et Albane (F.L Séné) ont pris la parole afin de
présenter le métier d’animateur et le fonctionnement du réseau animation.
Le réseau animation est composé des animateurs des établissements adhérents à la FNADEPA
Morbihan.
L’animation est essentielle. Ce n’est pas seulement un temps de loisir, c’est un état d’esprit.
C’est un moyen efficace de soin physique et psychique à apporter aux personnes âgées.
C’est un partage de savoir-faire (créations manuelles).
Tous les ans le réseau animation organise une sortie inter- foyers.
Les animateurs ont préparé des stands sur le site du colloque, on peut y trouver un stand sur le
bien être, soin du corps et massage, des expositions photos, des brochures ainsi que des
présentations de travaux manuels, ces stands permettent de montrer un aperçu de ce qui est
fait en établissement.
Les clowns relationnels ou clowns sur ordonnance interviennent au niveau thérapeutique pas
pour faire le pitre ou infantiliser les résidents mais pour leur apporter de la joie.
Etre animateur c’est remettre en cause les idées reçues sur la lourdeur des handicaps.
Les animateurs en gériatrie s’affirment et impriment leur identité.
Le réseau c’est la mise en place d’une source de travail, le réseau se réunit en entier mais
aussi par petits groupes, en effet il existe 5 groupes géographiques.
Le groupe entier se réunit 3 fois par an.
Le but est de partager des idées, de confronter les expériences, d’échanger des fiches
techniques sur les activités, une mise au point va se faire par système informatique.
Toutes les fêtes religieuses ou laïques, les saisons sont propice à la création d’activités.
Il y a les activités manuelles, ludiques, sensorielles, sportives, relationnelles mais aussi les
sorties culturelles et au restaurant.
Cela permet d’intégrer la Personne Agée dès son entrée en institution, les échanges sont
facilités entre les résidents, la routine est contrée.
Pour être animateur, il faut de la volonté, de la patience, de l’énergie et de la modestie.
L’animateur se remet en questions après chaque animation.
L’animation est un soin qui fait partie à part entière des établissements actuels, l’animation
n’est pas prise en compte dans le budget, un financement serait le bienvenu.
Les séjours touristiques organisés par le foyer- logements de QUESTEMBERT :
Madame Françoise NARDON, directrice du foyer- logements de QUESTEMBERT nous
présente son concept : le foyer- logements est EHPA c'est-à-dire qu’il accueille des personnes
relativement autonomes, actuellement la réglementation demande aux EHPA de choisir leur
devenir .On favorise le maintien à domicile mais si tout le monde reste à domicile que vont
devenir les EHPA ?
La directrice a eu une idée, elle fait de l’accueil permanent ainsi que de l’accueil temporaire.
L’accueil temporaire devient accueil touristique de Juin à Septembre.
Les personnes âgées viennent dans un établissement où ils sont sûrs d’être pris en charge le
jour et la nuit ce qui n’est pas le cas dans un gîte ou dans un hôtel.
Il existe un circuit : -possibilité de visiter la commune de ROCHEFORT EN TERRE, de
visiter le Golfe du Morbihan, de visiter les plages.
C’est aussi une animation pour les résidents permanents, une source d’échange.
Les résidents redécouvrent un potentiel perdu, leur attitude est différente en vacances et en
structure d’origine. Il y a de l’entraide entre tous. Cela permet de stimuler leur mémoire, leur
autonomie.
Le foyer de QUESTEMBERT dispose de 9 accueils temporaires, dans les chambres il y a
possibilité de placer de 1 à 4 lits maximum.
Les séjours durent une semaine :
1er jour : Installation et arrivée des résidents vers 15 heures : prise de repères
2ème jour : Visite de Questembert + repas crêpes
3ème jour : Balade sur le Golfe (ballade en bateau)
4ème jour : jour libre ou autre visite
5ème jour : Plage – océan
Les personnes sont généralement satisfaites de leur séjour, certains veulent revenir cette
année.
Il est possible d’accueillir des personnes seules ou en couples, des personnes de l’extérieur et
des personnes venant d’autres institutions.
Le tarif pratique par le foyer de QUESTEMBERT est de 43,30 € par nuitée : tout est compris,
les repas, le ménage et le lavage du linge.
Le Café des Ages :
Madame KERZERHO qui intervient vient faire le trait d’union suite à une formation faite par
le CNFPT sur le « Café des Ages » qui fait partie des projets innovants.
C’est un concept porté par l’association : « Vieillir c’est vivre : dîtes le ! »
Elle est présidée par Paulette GUINCHARD et a été créée en 2000, le concept est tiré des
« cafés gérontos » en Belgique.
Cette association est soutenue par « Age village » et « Accordages ».
Objectifs : -Créer un mouvement citoyen visant à mettre en valeur les rapports entre
générations, à changer notre regard sur la société et son organisation.
-Développer des lieux de débats et d’échanges ponctuels entre les générations (citoyens de
tous âges, élus, EHPAD, universités, retraités, associations, Coderpa…).
-Faciliter des actions communes et dégager des synergies.
La population vieillissante change, il faut anticiper sur les besoins et prestations futures qui
seront demandée par les Personnes Agées de demain.
-Favoriser les relations inter- générations
-Ouvrir le débat avec les familles
-Modifier le regard de la société
-Inventer de nouvelles façons de vivre
Critères de labellisation :
-Respecter les principes de neutralité
-Choisir un thème
-Rechercher un animateur neutre qui soit à l’écoute et qui relance le débat
-Choisir un lieu convivial
-Solliciter la presse pour faire écho de ce qui est dit
-Réaliser un compte-rendu
-Signer l’appel « Vieillir c’est vivre : dîtes le ! »
-Organiser le café dans une logique territoriale
-Se mobiliser pour trouver des aides financières
-Inviter les élus locaux ou autres personnes
Coût :
-L’adhésion à l’association « Vieillir c’est vivre » : 20 euros minimum
-Frais de production : dépliants, mailing
-Mise a disposition de la salle de réunion
Bilan en Mars 2007 :
-208 Cafés des âges réalisés
-534 Cafés labellisés sur 57 départements français
-800 sites sont en réflexion sur 80 départements
-Des projets en Allemagne, Italie, Portugal, Roumanie etc.…
Thème abordé : aide à domicile, l’entrée en structure, les nouveaux métiers, le développement
durable.
Thèmes non ou peu abordés : la sexualité, le vieillissement des travailleurs migrants, les
personnes handicapées.
Reconnaissance :
-Collaboration avec le Cabinet du Premier Ministre
-Conférence interministérielle du 3 juillet 2006
-Nombreux conseils généraux
Application :
-Contrats pluriannuels qui vont se mettre en place
Pour les personnes intéressées, une rencontre est possible avec Sophie TUAL, Secrétaire
Générale de l’association : « Vieillir c’est vivre : dîtes-le ! » et éventuellement avec JeanMichel GAUDRON.
CONCLUSION DU COLLOQUE :
La Présidente conclue en insistant sur le fait que l’association FNADEPA Morbihan souhaite
travailler avec les familles. Le département du Morbihan présente un certain retard qu’il faut
combler. Elle fait donc appel aux associations et aux professionnels qui souhaitent travailler
avec les Personnes Agées. Elle demande aux participants de remplir l’enquête de satisfaction
qui permettra à l’association d’améliorer son prochain colloque. Elle finit en souhaitant une
bonne soirée, une bonne vieillesse et un bon retour à tous les participants.

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