Dans le sud-est du Morbihan, on préfère vivre à la campagne Par

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Dans le sud-est du Morbihan, on préfère vivre à la campagne Par
OUEST-FRANCE, 04/01/2016
Dans le sud-est du Morbihan, on préfère vivre à la campagne
Par Christine BAUCHEREL
Contrainte par sa géographie et le coût de l'immobilier, La Roche-Bernard peine à attirer de nouvelles
populations, mais autour, Arzal, Camoël, Férel tirent leur épingle du jeu. Le charme de la campagne près du
littoral séduit. |
La majorité des communes gagnent des habitants entre 2008 et 2013. Avec des bonds pour les plus rurales.
Les petites cités de caractère et certaines communes littorales attirent moins.
Larré, le record
Dans le sud-est du Morbihan, ce sont les communes rurales qui connaissent la plus forte évolution de
population entre 2008 et 2013. Marzan et Le Guerno enregistrent une croissance de 3,1% par an. Molac,
3,5%. Elle gagne 235 habitants, passant de 1 251 en 2008 à 1 486 en 2013. Larré bat tous les records. Elle a
attiré 217 habitants de plus sur la période prise en compte par l'Insee, passant de 773 à 990 habitants. Le
prix des terrains, sa bonne situation géographique entre Questembert et Elven, à 20 minutes de Vannes et
un nouveau dynamisme sur le plan du commerce et des services sont autant d'arguments pour attirer de
jeunes familles.
Questembert, la plus peuplée
Questembert conserve sa position de ville la plus peuplée du sud-est du département avec 7 424 habitants
et une croissance honorable de 1,6% par an entre 2008 et 2013. Dans le territoire d'Arc Sud Bretagne,
Muzillac avance au même rythme. Avec 4 869 habitants, elle connaît une évolution de 1,5% par an. Nivillac
attire davantage, sans doute avec des prix de terrains plus abordables. Elle a gagné 2,2% d'habitants par an,
et dépasse largement la barre de 4 000 habitants. Ils sont 4 364 contre 3 906 en 2008.
Perte de vitesse
Les petites cités de caractère sont en difficulté. Avec un immobilier fort et peu de possibilité de s'étendre, La
Roche-Bernard continue de perdre en population (- 2,6%). 91 personnes ont quitté la petite cité de caractère
entre 2008 et 2013, sans doute plus attirées par Nivillac et Marzan, toutes proches. Rochefort-en-Terre est
sur la même pente mais limite la casse, passant de 686 à 674 habitants. La population préfère Pluherlin
(+1,9%).
Proximité des grands axes
Proche de la nationale 166 entre Vannes et Ploërmel, Le Cours attire toujours (+2,9% entre 2008 et 2013).
De même que Lauzach (2,9%) et Berric (2,3%), qui bénéficient de la départementale vers Questembert et de
la RN165 Nantes-Vannes.
Le littoral
Le littoral séduit. Les plus fortes hausses de population concernent les communes qui offrent l'attrait mer et
campagne. Arzal a gagné 186 habitants (+2,6%), Ambon 174 (+2,1%), Damgan 133 (+1,7%). Férel fait un bond
: +2,3% qui représentent tout de même 340 personnes. La commune a ainsi franchi allègrement la barre des
3 000 habitants (3 109). Camoël enregistre une belle croissance : 136 habitants en cinq ans (+3,1%). Ces deux
communes profitent de leur situation géographique, juste à la limite entre le Morbihan et la presqu'île
guérandaise, sans avoir les tarifs immobiliers trop élevés... Billiers et Pénestin sont en revanche à la peine,
perdant respectivement 13 (-0,3%) et 59 (-0,6%) entre 2008 et 2013. Les retraités qui transforment leur
résidence secondaire en résidence principale continuent de s'y installer, mais moins les jeunes familles avec
enfants.

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