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LA LIBERTÉ
GRAND FRIBOURG
JEUDI 18 AVRIL 2013
15
Les choristes investiront la ville
FRIBOURG • La troisième édition du Concours choral de Fribourg aura lieu du 8 au 11 mai prochain.
Une manifestation qui innove par de nombreux prix et par l’absence de catégories.
THIERRY RABOUD
nière édition du concours. Ses jeunes
chanteurs donneront un programme
panaché, où les pièces fribourgeoises se
mêleront à d’autres œuvres d’envergure,
dont le «Gloria» de John Rutter. A l’exception de ce concert d’excellence, l’ensemble du concours sera gratuit pour le
public, invité à découvrir des formations
venues de sept cantons et composant un
panorama varié de l’art choral suisse.
Le jeudi 9 mai, les gospels du chœur
fribourgeois Sing4Joy animeront la messe
en l’église Saint-Paul, en guise d’introduction au concours proprement dit, qui débutera en début d’après-midi. Jusqu’au samedi, les 31 chœurs inscrits défileront
devant le jury et investiront la place
Georges-Python pour une série de
concerts en plein air, répartis sur toute
cette journée. La restauration prévue sur
place permettra d’en profiter le ventre
plein, avant que le concert de clôture ne
fasse entendre les chœurs sélectionnés par
le jury pour participer au Prix du public.
Hier matin, sur le kiosque de la place
Georges-Python, plusieurs chanteurs de
la région présentaient, en musique, la
troisième mouture du Concours choral
de Fribourg. Entre les salades et autres
légumes du marché matinal, ils hélaient
les chalands et badauds avec plusieurs
«tubes» du répertoire, afin d’attirer l’attention sur la manifestation, qui aura
lieu du 8 au 11 mai prochain.
L’émotion avant tout
C’est que, pour cette édition, pas
moins de 900 chanteurs investiront successivement l’église Saint-Michel afin de
participer à cette grande joute artistique.
Avec en ligne de mire, l’un des dix prix
remis par un jury d’experts professionnels. Parmi ces récompenses, de nombreuses nouveautés visant à mettre en
évidence d’autres aspects que la technique vocale pure.
Ainsi, le Prix du risque couronnera
l’audace et l’originalité d’un répertoire,
alors que le Prix du jeune jury sera décerné de manière indépendante par
trois musiciens en herbe, formés par le
directeur artistique Thierry Dagon. Ce
dernier relève encore une particularité
notable du concours, l’absence de distinction entre les types de formations,
toutes concourant dans la même catégorie: «Chaque chœur présente un programme de son choix, la seule
contrainte étant la durée, qui ne doit pas
dépasser 20 minutes. Nous avons des
grilles d’évaluation avec des critères objectifs applicables à tous, mais le meil-
Le Marché aux chansons attirait les chalands, hier à la place Georges-Python. ALDO ELLENA
Beaucoup à apprendre
leur baromètre reste l’engagement, et
surtout l’émotion transmise!»
Autre nouveauté, le jury donnera un
compte rendu écrit à chacune des formations en lice au sujet de sa prestation, enterrant ainsi les mentions en usage
jusqu’alors, «qui donnaient lieu parfois à
quelques incompréhensions chez les
choristes», souligne Antoinette Romanens, présidente du comité du concours.
La manifestation recherche la qualité
vocale et artistique, mais se veut avant
tout festive et populaire. «On ne voulait
pas faire doublon avec Montreux ou Neuchâtel, où les chœurs viennent de loin,
uniquement pour gagner un prix. A Fribourg, les chœurs sont suisses, et viennent
aussi pour l’ambiance. Ce qui se passe
avant et après le passage sur scène est très
important pour moi», confie le directeur.
Bel ancrage cantonal
Cependant, si le concours se veut
d’envergure nationale, la moitié des
chœurs inscrits sont des formations du
canton. «Dans la même période aura
lieu la Fête cantonale des chanteurs vaudois à Payerne ou encore le Festival
suisse de chœurs d’enfants et de jeunes
à Saint-Gall», relève encore Thierry Dagon. «Ceci explique pourquoi il y a relativement peu d’inscrits venant de l’extérieur du canton». Un Prix «Helvetic» du
meilleur chœur non fribourgeois est
ainsi prévu, afin de compenser le fort
ancrage régional du concours.
Le concert d’ouverture du 8 mai sera
assuré par le chœur Arsis, lauréat des
Prix du jury et du public lors de la der-
Des choristes de tous horizons et de
tous les âges seront présents, augurant
de rencontres enrichissantes. Le sémillant directeur d’abonder: «C’est une excellente opportunité pour les chœurs
fribourgeois d’entendre ce qui se fait ailleurs dans le pays, les traditions chorales
restant encore très différentes d’un canton à l’autre. Et nous aurons d’excellents
chœurs de jeunes et d’enfants, dont les
adultes auraient parfois beaucoup à
apprendre!»
> www.concourschoraldefribourg.ch
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EN BREF
BENJAMIN BIOLAY
ANNULE SON CONCERT
FRIBOURG Le chanteur français Benjamin Biolay ne donnera pas de concert à Fri-Son.
Son passage prévu le 1er mai à
la route de la Fonderie a été
annulé. «A ce jour, le planning
de l’artiste ne permet pas à la
production d’envisager une
date de report de ce spectacle», indique l’entourage de
l’artiste. Porte-parole de la
salle de concert, Julia Foster
précise que «les détenteurs de
billets sont invités à se faire
rembourser auprès des points
de vente où ils les ont achetés». Pour se consoler, ils pourront se rabattre sur le Paléo
Festival, où Benjamin Biolay se
produira le 27 juillet. NM
LA SOIRÉE SCHLAGER
N’AURA PAS LIEU
FRIBOURG La soirée Schlager, prévue le 3 mai à Forum
Fribourg a été annulée. Andrea Berg, Semino Rossi et
Ella Endlich figurent parmi les
artistes qui auraient dû se
produire sur scène. Chargée
de la promotion de l’événement, la société Good News
Productions AG a seulement
indiqué que l’organisateur
était à l’origine de cette décision. La soirée Schlager du
4 mai, au Hallenstadion de
Zurich, aura lieu. FB
«LA NUIT DE L’OURS»
PRIMÉE AUX USA
CINÉMA Le court-métrage «La
nuit de l’ours», réalisé par les
Fribourgeois Frédéric et
Samuel Guillaume, a reçu un
prix lors de l’Aspen Shortsfest,
qui a eu lieu du 9 au 14 avril,
dans le Colorado. Celui-ci lui
permet de s'inscrire en vue
d'une nomination aux prochains oscars. FB
CONSEIL GÉNÉRAL
Belfaux fête sa 3000 âme
e
FREELANDER 2
LE CALME AVANT, PENDANT
ET APRÈS LA TEMPÊTE.
Le 3000e habitant n’est autre que Gregory Andrey, 4 ans et demi. A droite, Alain Carrupt, nouveau
président du Conseil général. VINCENT MURITH
NICOLE RÜTTIMANN
Ambiance au beau fixe mardi soir
lors de l’assemblée du Conseil général de Belfaux. Celui-ci a accueilli et fêté son 3000e habitant, –
Gregory Andrey, 4 ans et demi – et
a élu son nouveau président en la
personne d’Alain Carrupt, membre du groupe PS, PCS et Ouvertures, qui a obtenu 22 voix sur 24.
Il succède à Jean-Marc Weber, du
groupe PDC-Futuro, à ce poste
depuis un an.
Le nouveau président, âgé de
58 ans, est coprésident national de
Syndicom, le syndicat des médias
et de la communication. Valaisan
d’origine, il réside dans le canton
de Fribourg depuis 1996 et habite
Belfaux depuis 8 ans. «Etre élu, ce
n’est pas être au pouvoir, c’est être
au service de la population», a-t-il
souligné, en insistant sur l’importance, au Conseil général comme
au sein de l’exécutif, de mener
«des débats ouverts, animés mais
toujours emprunts de respect
mutuel pour construire le Belfaux
de demain». Un signe clair d’une
volonté de tourner la page, d’oublier les bisbilles du début de la
législature.
Quant à la vice-présidence,
c’est Christophe Zbinden, 40 ans,
directeur
d’une
entreprise
d’étanchéité, qui en assumera la
fonction.
Le nouveau règlement du
Conseil général, mis sur pied par
une commission de révision
créée à cet effet, est passé à l’unanimité. Le report à 2015 de l’un
de ses points – le nombre de
membres – a été accepté. Quant à
la révision de la loi sur la gestion
des déchets, elle a été votée à
l’unanimité. L’agrandissement et
la modification de la déchetterie
a également passé la rampe,
avec, toutefois, 4 refus et une abstention. C’est sa variante la
moins coûteuse – soit 255 000 fr.
au total – qui a été privilégiée.
La commune affiche un exercice de fonctionnement bénéficiaire de 344 fr., sur un revenu total d’environ 10 millions de fr.,
approuvé à l’unanimité, tout
comme celui des investissements – 2,3 mio net –, qui comprenait notamment l’achat d’un
véhicule pour l’édilité et divers
décomptes définitifs (revitalisa-
tion du vallon de la Sonnaz,
achat de terrain, construction
des bâtiments de la centrale de
chauffage BELCAD).
La conseillère générale du PS,
Andréa Felder est revenue sur
la réponse, – jugée insuffisante –
de l’exécutif concernant la sécurité du carrefour situé près
du nouveau magasin Denner. «Le
Conseil communal devrait faire
une analyse globale de ce carrefour», a-t-elle insisté. Une intervention entendue par le conseiller
communal Dominique Corpataux
qui assure que ce point, compris
dans le concept Valtraloc, sera
pris en considération.
La proposition de la création
d’une commission Senior+, qui
n’avait pas trouvé d’écho auprès
de la commission communale,
sera soumise à nouveau, selon le
vote unanime de l’assemblée.
Elle vise à examiner notamment
les besoins en infrastructures des
seniors. La question d’une éventuelle pollution du site de Boxal
inquiète. Elle devrait être examinée au niveau communal et
cantonal. I
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