Habitat et environnement DOM :

Transcription

Habitat et environnement DOM :
M2 GENIE CIVIL & URBANISME
Mémoire Cyril Hoareau
Habitat et environnement DOM :
Contexte/historique :
Lancée en 2003 par l'Association QUALITEL, la certification Habitat &
Environnement est une démarche qui a pour objectif de prendre en
compte la préservation de l'environnement tout au long du cycle de vie
du logement.
La certification Habitat & Environnement est applicable aux opérations de logements neufs en
immeubles collectifs et individuels groupés.
Dans la continuité de sa réflexion menée sur les enjeux liés au développement durable et notamment
sur les performances énergétiques et techniques d’un logement, CERQUAL lance la première
certification environnementale dédiée aux Départements d’Outre-mer.
Les professionnels et les usagers de l’Ile de la Réunion ayant souhaité valoriser la qualité de la
construction des logements locaux, CERQUAL leur a proposé la certification Habitat & Environnement
DOM en 2010 (soit 7 ans après son lancement en métropole en 2003). « Habitat & Environnement
DOM » a été élaborée , depuis juin 2009, en s’appuyant sur différents groupes de travaux, constitués
de Maîtres d’ouvrage, d’architectes, des services de l’Etat (DDE, DRASS), de représentant des usagers,
d’Etablissements Public ( ADEME..) d’experts environnementaux ou encore de bureaux d’études, et en
s’inspirant des démarches existantes à la Réunion (PERENE, CASA DD, ECODOM) et en valorisant des
démarches locales de certification de matériaux GEOCERT®..
Cibles :
Un référentiel spécifique et adapté à ces caractéristiques géographiques, était nécessaire. Simple et
pragmatique, ce référentiel rédigé par CERQUAL est applicable aussi bien aux logements collectifs
qu’aux maisons individuelles groupées et aux logements étudiants. Ce référentiel prend en compte la
RTAA DOM 2010. La certification s’appuie sur le référentiel PERENNE (version 2010) pour ce qui est
du zonage climatique et des exigences. Le niveau d’exigence de H&E DOM se situe en réalité entre la
RTAA DOM et PERENE, suivant les rubriques et pour ce qui concerne uniquement la thermique,
puisque PERENE traite essentiellement de ce thème. H&E DOM va traiter en plus de la partie
acoustique, exactement comme la RTAA DOM, mais avec des exigences supérieures. En outre, il va
intégrer les thèmes HQE, la gestion des déchets ménagers et du chantier, traiter de la durabilité et de
la qualité des matériaux, s’occuper de la qualité de l’air, de la gestion de l’eau, favoriser les matériaux
renouvelables. L’accent est également mis sur les informations et les économies d’énergie.
Le référentiel repose sur 7 thèmes regroupant 23 domaines techniques et une option Un cadre
complet et clair qui permet d’accompagner les maîtres d’ouvrage dans l’évolution des techniques de
conception et de construction.
Procédures :
C’est donc CERQUAL qui est chargé de remettre la certification. Cependant à ce jour aucun bâtiment
n’est encore certifié dans les DOMs, les demandes de certifications sont étudiées en ce moment
même.
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CERTIVEA DOM :
Contexte/historique :
La certification« NF BÂTIMENT TERTIAIRES – Démarche
HQE » qui existait déjà en Métropole a fait l’objet d’une
adaptation aux DOMs en 2010. Pour le moment, l’adaptation
concerne que certaines typologies : elle comprend les
exigences qui viennent remplacer celles qui étaient en
vigueur jusqu’alors (NF Bâtiments tertiaires - Démarche HQE
»,2008), les exigences mentionnées sont uniquement celles
qui sont nouvelles, les autres non citées restent d’actualité
par rapport au label de 2008.
ne
Cibles:
L’adaptation ne concerne pour l’instant que Guadeloupe pour les établissements de santé, et la
Nouvelle Calédonie en ce qui concerne l’hôtellerie. Des projets sont en cours pour enrichir les
adaptations aux DOMs.
La gestion de l’énergie fait partie des 3 cibles qui ont fait l’objet d’adaptation de la certification aux
établissements de santé (Guadeloupe) :
_ un des points abordés est la réduction de la demande énergétique par la conception architecturale :
soit en améliorant l’aptitude de l’enveloppe à limiter les besoins de rafraichissement ou soit en
améliorant la perméabilité à l’air de celle-ci.
Le premier point passe par la limitation des facteurs solaires calculés selon l’outil PERENE, et le
second passe par l’expression du classement AEV des menuiseries (classe d’étanchéité à l’air) qui
nécessite des contrôles et la rédaction d’un rapport.
Par ailleurs l’outil PERENE a été adapté en ce qui concerne les valeurs de Cm et pour les orientations
puisque PERENE a été réalisé avec pour cadre la Réunion où les orientations les plus soumises au
rayonnement solaire sont les orientations Nord et Ouest. Or pour la Guadeloupe qui se trouve dans
l’hémisphère Nord, les orientations les plus soumises au rayonnement solaire sont les orientations
Sud et Ouest.
Source : CERTIVEA
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Figure 27 : Prescriptions pour la réduction de la demande énergétique par la conception
architecturale
Les valeurs retenues pour les facteurs solaires des parois opaques sont les suivantes :
Source : CERTIVEA
Figure 28: Facteurs solaires maximum pour les parois
Et en ce qui concerne les parois vitrées :
Source : CERTIVEA
Figure 29: Facteurs solaires maximum pour les vitrages
_ un autre point important est celui de la limitation de la consommation d’énergie (finale) : étant
donné les particularités dues au caractère insulaire et au contexte, la simulation thermique dynamique
est nécessaire ici. L’un des paramètres pour une réduction de consommation électrique est la
réduction des besoins en rafraichissement, besoins qui sont moins importants et plus complexes que
pour le chauffage en métropole. Aussi a-t-il été décidé de faire des pourcentages de réduction de
consommation par rapport à un bâtiment standard :
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Source : CERTIVEA
Figure 30: Notation pour l’amélioration de la consommation d’énergie finale par rapport à
un bâtiment de référence
En outre, le bâtiment de référence a été définit comme suit :
· Une absence d’isolation sur les murs et combles,
· Des menuiseries extérieures en simple vitrage clair et sans protections solaires.
· Les matériaux retenus sont :
Source : CERTIVEA
Figure 31: Définition du bâtiment de référence utilisé pour la simulation dynamique
·
Les systèmes sont non performants : climatisation de type multi-split (COP de 2.5), éclairage
classiques ; tubes fluorescents T8 et lampes à incandescence, ECS entièrement produite par
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des ballons électriques à accumulation. Enfin la ventilation et climatisation fonctionnent de 7 à
18h pour les locaux climatisés (hors chambres où un débit de ventilation doit être de 50% du
débit nominal et la climatisation maintenue).
Figure 32: Puissance d’éclairage minimum
Source : CERTIVEA
_ un des points essentiels est aussi l’utilisation des ENRs et de systèmes performants : il s’agit
de faire une étude de faisabilité des approvisionnements en ENR (technico-économique et
environnementale) pour ce qui est du solaire thermique, PV et éolien.
L’autre adaptation du label NF Bâtiments Tertiaires aux DOMs concerne le secteur de l’hôtellerie pour
la Nouvelle Calédonie.
La cible 4 (gestion de l’énergie) fait toujours l’objet d’une adaptation et passe par les points suivants :
_ réduction de la demande énergétique par la conception architecturale, la performance peut aller
d’un niveau de « base » à un niveau « très performant » selon qu’on respecte respectivement les
exigences suivantes :
· Améliorer l’aptitude de l’enveloppe à réduire les besoins de rafraichissement (respect des
facteurs solaires)
Les exigences du niveau de base sont les suivantes :
S
<0.03
<0.05
Niveau de base
Toiture
Murs
Baies vitrées
Source : CERTIVEA
Figure 33: Facteurs solaires maximum pour les parois
Améliorer la capacité du bâtiment à réduire les besoins en énergie pour les saisons chaude et
fraiche (expression des besoins par poste et limitation du total + justification de l’optimisation
du bâti)
· Améliorer la perméabilité à l’air de l’enveloppe (mise en œuvre de moyens pour limiter les
infiltrations dans les locaux climatisés et en saison fraiche dans les locaux non climatisés)
_ réduction de la consommation d’énergie finale,
· Il s’agit ici de réduire la consommation d’énergie finale due au refroidissement, à l’éclairage, à
l’ECS, à la ventilation, et utilitaires. On se base sur une simulation thermique dynamique pour
calculer les consommations d’énergie en kWhef/an.m² SHON pour les postes précités. Il faut
ensuite justifier d’un gain de consommation d’énergie finale équivalent par rapport à une
consommation de référence définit ci-après :
Cef Ref=80*Xclim+130 en kWhef/m² (Xclim % de surface climatisée)
Selon le niveau atteint de gain on sera « performant » ou « très performant » avec un certain
nombre de points pour le label que l’on ait respectivement 15% ou 35% de réduction. Audelà, des points supplémentaires sont donnés pour des gains allant de 50 à 80% sur Cref et
même pour les Bâtiment à Energie Zéro ou à Energie Positive.
· On peut obtenir des points également en utilisant des produits et de systèmes innovants qui
permettent un gain énergétique important et gérant les pointes de puissance (20% de
·
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·
·
réduction) en déplaçant par exemple les pointes de puissance en heures creuses. (Niveau
Très Performant)
On cherche aussi à limiter la puissance électrique installée pour l’éclairage artificiel (en
extérieur, parkings, etc…) soit par des dispositions qui vont dans ce sens soit en limitant la
puissance installée (de 8 à 2 W/m² on aura d’autant plus de points).
Un autre point concerne la limitation des consommations pour la climatisation des chambres
selon qu’on ait une consommation de 80 à 40 kWhef/m² SHOAN.an, on passera d’un niveau
de base à un niveau très performant.
Le bâtiment de référence ainsi que ses équipements et profils de fonctionnement utilisés pour la STD
est :
Facteur
solaire
toiture
Facteur
solaire
murs
Facteur
solaire
baies
Sref=0.03
Sref=0.05
Ventilation
naturelle
Locaux
climatisés
Sud
0.65
Est
0.65
Ouest
0.65
Nord
0.65
0.25
0.25
0.25
0.25
Figure 34: Facteurs solaires utilisés pour le bâtiment de référence
Les caractéristiques énergétiques des équipements de référence sont déterminées dans le tableau
suivant :
Source : CERTIVEA
Figure 35: Caractéristiques d’éclairage pour le bâtiment de référence
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Source : CERTIVEA
Figure 36: Caractéristiques énergétiques pour le bâtiment de référence
Procédures :
L’organisme certificateur CERTIVEA est habilité à donner la certification NF Bâtiments Tertiaires pour
les démarches HQE ou label HPE.
ECODOM :
Contexte/historique :
Le label ECODOM a été créé en 1997 dans les DOM (Antilles
Réuion et ECODOM+ pour la Guyane) avec pour but d’éviter
le recours à la climatisation et les dépenses énergétiques
superflues du fait d’une mauvaise conception de l’habitat.
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Cibles :
Ecodom s’adresse aux maisons individuelles et logements collectifs dans les DOM.
Le label donne des préconisations pour l’implantation du bâtiment sur site (orientation, altitude,..),
mais également en ce qui concerne les protections solaires (isolation, auvents, balcons, persiennes,…)
la ventilation naturelle (porosité, brasseurs d’air,…), la climatisation des chambres (lorsqu’elle est
inévitable) et l’ECS (solaire ou électrique). Il concerne les Antilles, la Guyane et la zone des Bas de la
Réunion (<400m) et s’adresse tant aux particuliers qu’aux sociétés immobilières.
_ Implantation du bâtiment sur site : ECODOM recommande d’orienter les façades principales face
aux brises ou vents dominants (pour la saison chaude) :
·
·
aux Antilles pour les côtes et zones au vent : face aux Alizées (E-NE) ;
à la Réunion, aux Antilles pour les côtes sous le vent : face aux brises thermiques.
Une bonne ventilation naturelle est recherchée, et pour cela on cherche à éloigner le plus possible le
bâtiment des obstacles (colline, autre bâtiment,…). Idéalement, ECODOM propose une distance égale
à 12 fois la hauteur de l’obstacle dans le sens du vent et 4 fois perpendiculairement au sens du vent.
Les recommandations préconisent l’implantation des bâtiments :
·
·
« au vent » au voisinage du sommet d’une colline,
Entre 2 obstacles pour créer un effet Venturi.
Ecodom préconise de tenir compte des microclimats, et d’utiliser au maximum la végétalisation autour
du bâtiment : idéalement une bande de 3m.
_ La protection solaire des toitures, murs et fenêtres :
Ø
Toitures
Pour satisfaire aux prescriptions du label, 2 types de traitements de toiture sont efficaces :
·
Pour les toitures simples (toitures-terrasses ou rampantes), ou avec combles non/faiblement
ventilés : les toitures ou plafonds doivent être isolés thermiquement selon les préconisations
ci-dessous :
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Source : Prescriptions techniques ECODOM
Figure 37.a): Préconisations pour l’isolation des toitures (Ecodom)
·
Pour les toitures avec combles fortement ventilés : les plafonds peuvent ne pas être isolés.
Source : Prescriptions techniques ECODOM
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Figure 37.b) : Préconisations pour l’isolation des toitures (Ecodom)
Ø
Murs
·
Pour ce qui est des auvents horizontaux, balcons ou loggias, les rapports d/h des débords des
auvents ou profondeur des loggias à la hauteur des parois doivent être supérieurs ou égaux
aux valeurs données par les tableaux ci-après :
Source : Prescriptions techniques ECODOM
Figure 38: Préconisations pour les débords et loggias (Ecodom)
·
·
Pour ce qui est des pare-soleil verticaux : ils devront être décollés de la façade d’au moins 20
cm et ouvert à ses extrémités supérieures et inférieures et de couleur claire ou moyenne.
En ce qui concerne l’isolation thermique : dans les cas où les murs ne sont pas équipés de
pare-soleil, les épaisseurs minimales d’isolant (cm) préconisées listées dans le tableau cidessous :
Source : Prescriptions techniques ECODOM (isolant de type polystyrène expansé
ou laine de verre ou de roche, λ=0.41W/m.K)
Figure 39: Préconisations pour l’isolation des murs (Ecodom)
Ø
Baies et vitrages :
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La plupart du temps, les baies et fenêtres doivent être protégées par l’un des dispositifs suivants :
_ lames mobiles de couleur claire (métalliques, plastifiées ou en bois),
_ persiennes extérieures projetables, ou persiennes ou volets battants ajourés de couleur
claire,
_ pare-soleil verticaux de type écran ou super-structure,
_ auvents horizontaux ou casquettes, stores extérieurs ou loggias avec certaines
caractéristiques géométriques.
_ Pour ce qui est de la ventilation naturelle : le logement doit être traversant, et chaque façade
principale de ventilation naturelle doit avoir une porosité moyenne de 25% au minimum.
L’agencement intérieur est aussi visé pour permettre une bonne circulation des flux d’air.
Les prescriptions concernent aussi les brasseurs d’air :
_ chaque pièce principale du logement doit être équipé au moins d’une alimentation
électrique plafonnière avec interrupteurs muraux destinés à accueillir un ou des
brasseur(s) d’air,
_ pour les pièces principales, installer une attente pour chaque tranche de surface de
15m².
_ La climatisation des chambres est une possibilité lorsque le confort ne peut être atteint avec une
ventilation naturelle, le label ECODOM impose certaines contraintes :
_ pour les climatiseurs individuels de type monobloc ou « split system » :
·
·
·
·
·
Un coefficient d’efficacité frigorifique minimal : 2.5 pour les monoblocs, 3 pour les
splits,
Une puissance frigorifique maximale de 80W/m²,
Horloge journalière de programmation pilotant le fonctionnement de chaque
climatiseur,
Installation conforme aux règles de l’art : étanchéité parfaite, unité extérieure des
splits dans un endroit ventilé, des liaisons frigorifiques inférieures à 10m, une
résistance du calorifuge > 0.4 W/m².K
Exigence d’un contrat de maintenance d’une durée minimale de 2 ans avec conditions.
_ pour les chambres équipées de climatiseurs :
·
·
·
Les ouvertures extérieures de la chambre doivent être de perméabilité à l’air de classe
A2,
Les ouvertures entre les chambres et autres pièces doivent être parfaitement
obturables,
Assurer un renouvellement d’air de 25m3/h par chambre.
_ pour la production d’ECS: en ce qui concerne les chauffe-eau solaires des surfaces minimales de
capteurs sont demandées selon la typologie du logement, ils doivent être de type capteur-stockeur,
thermosiphon ou à éléments séparés, on demande également un stockage optimal par m² de capteur,
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la productivité annuelle doit être à minima de 700kWh/m². Pour ce qui est des chauffe-eau
électriques, ils doivent être à accumulation, de norme NF et catégorie B. De plus une capacité
minimale de stockage est demandée selon la typologie. Enfin on demande à ce que le circuit
d’alimentation soit asservi à un dispositif de mise sous tension automatique à 3 positions :
asservissement aux périodes tarifaires, marche forcée avec retour automatique, et arrêt. Les chauffeeau au gaz doivent porter la marque NF GAZ. La production d’ECS peut également être assurée par un
chauffe-eau à récupération sur une installation de climatisation, avec la marque NF Performance, de
catégorie B.
Procédures :
L’obtention du label, qui est piloté par un Comité Local (constitué des principaux acteurs : Région,
ADEME,EDF, DDE, architectes, MO), est conditionnée par le respect de précautions minimales,
regroupées dans un cahier de prescriptions techniques. Le respect des précautions donne droit à une
prime variante selon la typologie du logement. La démarche de certification suit des étapes précises,
comme on peut le voir ci-dessous pour le cas de la Guyane.
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Source : http://www.ademe-guyane.fr/index.php?action=116
Figure 40: Procédure pour la certification ECODOM
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OUTIL BATIPEI :
Contexte/historique :
BATI PEI est une méthode d’analyse de la performance thermique des logements existants
applicable aux zones littorales de la Réunion, développée par l’Ademe Réunion.
Il s'agit d'offrir au technicien des procédures permettant réaliser, par une simple visite sur site, ou sur
la base de plans un diagnostic des logements non climatisés... BATI PEI prend la forme sous forme
d'une grille d’analyse technique standardisée sous tableur. Ce n’est donc pas un label ou une
démarche, mais une plus une procédure d’évaluation sans reconnaissance spécifique comme l’on a
pour d’autres labels (ce qui est identique par exemple à PERENE).
Cibles:
Il ne concerne que les logements existants non climatisés des zones littorales de la Réunion.
L’outil pour offrir plusieurs niveaux d'analyse :
- la qualité des protections solaires à développer dans le cas d’un logement traversant ou non suivant
l’implantation (environnement immédiat,..)
- la bonne affectation des conductances (isolation) et l'usage des parois doubles peau ventilées
(bardage ventilée et comble ventilée) vis à vis de l'exposition solaire
- la qualité des systèmes techniques à mettre en œuvre, pour améliorer la ventilation naturelle
(imposte, blocage de porte, brasseur d’air) suivant la morphologie des bâtiments étudiés (porosité des
façades, fonctionnement possible en ventilation traversante ou non,…),
- le dimensionnement des systèmes de production d’eau chaude sanitaire solaire à mettre en œuvre
suivant le site et les besoins,
- les attentes et le vécu de l’initiateur de l’opération (bruit, chaleur, coût des factures ou du loyer,
propositions d’amélioration) et des propriétaires (entretien, maintenance, revendications).
L’outil permet d'analyser et de hiérarchiser les niveaux d’interventions, en fonction de leur impact et
des urgences constatées.
Pour chaque niveau d’analyse, le modèle d’analyse inclut de façon synthétique : les options
d’amélioration énergétique et thermique du logement, l’impact en confort pour l’usager des options
retenues, (niveau de surchauffe...).
Il comprend une base de données sur la météo, les parois opaques et vitrées, et comprends une
partie économie du projet, permet de tenir compte de la ventilation naturelle et des apports internes.
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Ainsi, l’outil BATI PEI constitue plus un outil d’aide à la décision un peu à l’image de PERENE.
Références:
Figure 1 : Référence électronique
Jonathan Villot, Natacha Gondran et Valérie Laforest, « Labels de la construction : quelle
contribution possible au facteur 4 ? », Développement durable et territoires [En ligne], Vol. 2, n°
1 | Mars 2011, mis en ligne le 07 mars 2011, consulté le 05 avril 2012. URL :
http://developpementdurable.revues.org/8834
Général :
GRHIA :
Greenstar:
http://www.grihaindia.org
http://www.greenusg.com.au
http://www.resene.co.nz/comn/envissue/green_star.htm#resources
Greenship:
GBI:
http://www.gbcindonesia.org
http://www.gbimalaysia.com
http://www.greenbuildingindex.org
Green Mark:
http://www.bca.gov.sg/greenmark/green_mark_buildings.html
Lotus:
LOTUS Non-Residential V1.0 Technical Manual October 2011
LEED:
http://www.igbc.in/site/igbc/tests.jsp?event=22869 (INDE)
BERDE :
http://philgbc.org/
HQE:
http://assohqe.org/hqe/
PERENE:
http://www.reunion.equipement.gouv.fr/les_grands_dossiers/reglementationconstruction/perene_2009.pdf
Habitat & Environnement DOM: http://www.cerqual.fr/cerqual/habitat-environnement-dom/
Certivea DOM : http://www.certivea.fr/
ECODOM :
« Prescriptions techniques-Document de référence –Antilles et les bas de la
Réunion Label ECODOM »
BATI PEI : Outil BATI PEI ADEME REUNION
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Annexe 2 :
Résumé de la RTG et comparaison avec la
RTAA DOM
Service : Ile Solaire
Rédacteur : Cyril HOAREAU
Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN
Validation : Gaëlle GILBOIRE
Date : 31 août 2012
Version : 1.0
Diffusion :
ARER – Espaces infoè Energie
Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat
www.arer.org – www.island-news.org
«Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles
locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques »
: 0262 257 257
ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé
Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex
Tel : 0262 38 39 92 *Membres
Fax : 0262
96 862011
91 *den°l’ARER
SIRET : 43928091800020
de Droits
Membres associés 2011
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre
de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC.
Partenaires associés
ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de
Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER).
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16 mars 2012
RTG
SOMMAIRE
ANNOTATION ...................................................................................................................................... 158
RESUME NON TECHNIQUE .................................................................................................................. 159
I. ............................................................................................................................ Présentation de la RTG
............................................................................................................................................................. 160
A.
Contexte de la Guadeloupe 160
B.
Principe de la RTG et champ d’application 160
C.
Indicateurs utilisés : 161
D.
Conditions de conformité
E.
Coefficients de vents et zonages
162
164
II. ................................................................................................. Caractéristiques techniques de la RTG:
............................................................................................................................................................. 165
A.
Thermique
165
B.
Aération
168
C.
Acoustique
168
D.
Différences notoires RTG/RTAA DOM
168
BILAN ...................... ……………………………………………………………………………………………………………………….169
GLOSSAIRE ........................................................................................................................................... 170
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16 mars 2012
RTG
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Frontières des bâtiments concernés par type d’usage......................................6
Tableau 2 : Nombre de calculs pour les logements et groupes de logements……..………….7
Tableau 3 : Ensemble des conditions de conformité à la RTG par usage.............................8
Tableau 4 : Coefficients de vent…………………………………………………………………………10
Tableau 5 : Comparatif des caractéristiques thermiques de la RTG et RTAA DOM pour le
résidentiel pour un bâtiment de référence…………………………………….……………………..10
Tableau 6 : Caractéristiques thermiques de la RTG pour le tertiaire…………………………..12
Tableau 7 : Exigences vis-à-vis des surfaces d’ouvertures……………………………………….14
Tableau 8 : Exigences vis-à-vis des débits de ventilation mécanique nécessaires pour les
pièces de service…………………………………………………………………………………………….14
ANNOTATION
BBIO : besoin conventionnel en énergie d’un bâtiment
ECS : eau chaude sanitaire
ENR : énergies nouvelles et renouvelables
ICT : indicateur de confort thermique
S : facteur solaire
U : coefficient moyen de transmission surfacique
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16 mars 2012
RTG
RESUME NON TECHNIQUE
Ce rapport présente un résumé de la Réglementation Thermique de Guadeloupe, remplaçant la RTAA
DOM pour l’unique territoire de la Guadeloupe. Il présente également une comparaison des ces deux
réglementations.
La Réglementation Thermique Aération & Acoustique fut une adaptation de la RT 2005 spécifique aux
DOM, en raison de leurs différences significatives avec les exigences de Métropole (entrée en vigueur
en mai 2010). La RTAA DOM se présente sous la forme d’un décret modifiant le titre VI du livre
premier du code de la construction et de l’habitation (R162-1 à 4) concernant les dispositions
spécifiques à l’outre-mer. Les trois arrêtés datant du 17 avril 2009 en précisent les modalités
d’application (thermique, acoustique, aération).
La RTAA DOM impose des exigences portant sur une obligation de moyens ce qui revient à donner un
niveau de performance minimale à atteindre pour les différents éléments de la construction. La RTG
est un ensemble de normes qui a été élaboré spécifiquement pour la Guadeloupe, ceci étant permis
l’article 73-3 de la Constitution. En clair, la région de Guadeloupe peut édicter ses propres règles dans
le domaine de l’énergie et de ce fait, devient la première région ultramarine à disposer d’une
réglementation thermique qui lui est spécifique depuis l’entrée en vigueur de la RTG le 20 mai 2011.
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16 mars 2012
RTG
Présentation de la RTG
Il s’agit ici de donner les grandes lignes de la RTG : depuis le 20 mai 2011, date à laquelle la RTG a
été publiée, la RTAA DOM est devenue inapplicable en Guadeloupe. En revanche, l’arrêté de la RTAA
DOM reste une solution technique applicable pour les bâtiments à usage résidentiel dans certains cas.
On va ainsi voir quelles sont les raisons qui ont poussés la région à se doter d’une réglementation qui
lui est propre, et quelles en sont les limites.
A. Contexte de la Guadeloupe
La Guadeloupe a émis la décision d’avoir sa propre réglementation thermique pour les raisons
suivantes :
§
les objectifs fixés par la loi de programme (2005) fixant les orientations de la politique
énergétique, repris par le PRERURE (Plan énergétique régional pluriannuel de prospection et
d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie) ne
pouvaient être atteints sans une modification de l’ancienne réglementation.
§
Compte-tenu de l’objectif minimum d’autonomie
renouvelables dans la consommation finale d’ici 2020.
§
Les consommations électriques proviennent essentiellement des bâtiments (habitation,
publics, tertiaires…).
§
La RTAA DOM ne concerne pas les bâtiments à usage tertiaire.
§
La RTAA DOM présente une obligation de moyens pour les logements.
§
Les spécificités locales (construction, météo, …)
§
La réduction des coûts pour le maître d’ouvrage.
énergétique
de
50%
d’énergies
B. Principe de la RTG et champ d’application
Le principe de la RTG est de pouvoir comparer le futur bâtiment avec un bâtiment de référence.
La RTG s’applique donc selon les modalités suivantes :
§
Pour les bâtiments neufs et parties nouvelles des bâtiments.
§
surélévations ou aux additions de ces bâtiments sauf dans le cas où la surélévation ou
l’addition a une surface inférieure à 150m² et à 30% de la surface des bâtiments existants
§
Climatisés ou non
§
Pours les usages suivants : résidentiel (individuel ou collectif), bureaux ou de commerces.
Concernant les parties spécifiques de bâtiments, le tableau ci-après distingue pour chaque usage les
parties spécifiques à prendre ou à ne pas prendre en compte la RTG :
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16 mars 2012
RTG
bureaux
commerce
résidentiel
inclue
exclue
exclue
Les circulations, les
locaux de service, les
archives si elles sont
attenantes aux bureaux
sur un même niveau
les bars, les hôtels et les
restaurants, les réserves, à
l’exception des réserves
attenantes aux commerces
ne disposant pas d’un
système de ventilation apte
à en dissiper les surchauffes
foyers pour personnes
âgées, des résidences
médicalisées, des hôtels,
des résidences de tourisme,
des internats et résidences
universitaires
Tableau 1 : Frontières des bâtiments concernés par type d’usage
C. Indicateurs utilisés :
Pour pouvoir comparer le futur bâtiment avec un bâtiment de référence, on fait appel à deux
indicateurs que sont BBIO et ICT:
_ BBIO : c’est l’indicateur de besoin en énergie, il s’obtient par combinaison pondérée des besoins
d’énergie pour la climatisation et l’éclairage dans les conditions conventionnelles :
BBIO = 2 x BBIO_froid + 5 x BBIO_éclairage.
BBIO_froid est le besoin de froid. Il est égal à la somme des besoins de froid latent et sensible.
• Le besoin de froid latent représente l’énergie nécessaire à la déshumidification
sur une batterie froide dont la température de surface serait à 14°C ;
• Le besoin de froid sensible représente l’énergie nécessaire au rafraîchissement de l’air intérieur
pour atteindre les températures conventionnelles.
• Le besoin d’éclairage représente l’énergie nécessaire à l’éclairage artificiel. Cet éclairage artificiel
est nécessaire pour les surfaces qui ne reçoivent pas suffisamment d’éclairement naturel.
Pour les bâtiments tertiaires, il est estimé en fonction de la puissance d’éclairage et du mode de
gestion saisis par l’utilisateur ;
Pour le résidentiel, la puissance d’éclairage est conventionnelle.
_ ICT : c’est l’indicateur de confort thermique, il représente le pourcentage des heures d’occupation
pour lesquelles la température intérieure est supérieure ou égale à la température de référence
T=30°C.
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16 mars 2012
RTG
Le nombre d’heures où la température corrigée est supérieure à la température seuil fixée
conventionnellement à 30 °C correspond aux périodes où le confort n’est pas satisfaisant. C’est donc
sur cette base qu’est calculé l’Indice de Confort Thermique ICT sur le projet, d’une part, et sur le
bâtiment de référence, d’autre part. Suivant l’écart entre ICT projet et ICT référence, le projet sera:
• Conforme : si ICT < 0,95 x ICT_ref
• Non conforme : si ICT > ICT_ref
• Conforme mais nécessite des adaptations : si ICT_ref ICT 0,95 x ICT_ref
Il existe un outil de calcul RTG qui a été développé afin de calculer ces indicateurs. Le nombre de
calculs à effectuer dans le cas de N logements d’un immeuble suit la procédure suivante :
_ pour chaque logement d’un immeuble, on détermine ICT et ICT_ref (soit N calculs),
_ on découpe ensuite en zone jour et zone nuit chaque logement, et on caractérise ensuite si chaque
zone est climatisée ou non,
_ si il y a climatisation, il faudra identifier le logement sur lequel sera appliquée une contrainte
supplémentaire : celui présentant la valeur du rapport ICT/ICT_ref le plus élevé devra satisfaire à
l’exigence sur l’ICT : ICTnc
ICTnc_ref (N+1 calculs),
_ on détermine BBIO et BBIO_ref pour la zone climatisée et on vérifie la condition exigée dans le
tableau ci-dessous.
Soit au final un nombre de calculs :
Tableau 2 : Nombre de calculs pour les logements et groupes de logements (source :
Comprendre et appliquer la Réglementation Thermique de la Guadeloupe, de la Région
Guadeloupe).
D. Conditions de conformité
Un certain nombre de conditions doivent être réunies pour pouvoir être conforme à la RTG. Elles sont
présentées dans le tableau ci-dessous.
On notera par ailleurs que la présence ou non de climatisation :
• ne constitue pas un critère d’applicabilité de la RTG neuf. Toute partie de bâtiment - climatisée,
partiellement climatisée ou non climatisée - est soumise à la RTG neuf;
• apporte une modulation de la condition de conformité dans le cas des logements uniquement.
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16 mars 2012
RTG
Thème
Bâtiment ou partie de
bâtiment à usage
résidentiel
Bâtiment ou partie
de bâtiment à
usage de
commerce
Bâtiment ou
partie de
bâtiment à usage
de bureaux
Pour chaque
zone climatisée:
Pour chaque
zone climatisée:
Climatisé :
Confort
thermique
Pour chaque zone :
‫ ܶܥܫ‬൑ ‫ܶܥܫ‬௥௘௙
Non climatisé :
Pour ICT/ICT_ref le plus
élevé (*):
Besoins en
énergie
‫ܶܥܫ‬௡௖ ൑ ‫ܶܥܫ‬௡௖̴௥௘௙
Pour la zone climatisée:
۰۰۷‫ ۽‬൑ ۰۰۷‫܎܍ܚ۽‬
Perméabilité
à l’air
Pour les portes et fenêtres
donnant sur :
une pièce principale
dans une zone
résidentielle climatisée,
et donnant sur
l’extérieur,
elles sont de classe 1 vis-àvis de l’étanchéité à l’air
(NF EN 12207), ou sont
équipées de joints assurant
une telle étanchéité
Porosité
les surfaces d’ouverture des
parois internes
traversées par un ou des flux
d’air doivent être supérieures à
la plus petite des deux plus
grandes surfaces d’ouverture de
façade. Aucun flux d’air ne
traverse un local abritant un
cabinet d’aisance ou une salle
de bains.
‫ ܱܫܤܤ‬൑ ‫ܱܫܤܤ‬௥௘௙
‫ ܱܫܤܤ‬൑ ‫ܱܫܤܤ‬௥௘௙
Pour les portes et
fenêtres donnant
sur :
Pour les portes et
fenêtres donnant
sur :
une zone à usage de
commerce
une zone à usage de
bureaux
et donnant sur
l’extérieur,
elles sont de classe
1 vis-à-vis de
l’étanchéité à l’air
(NF EN 12207),
ou sont équipées
de joints assurant
une telle
étanchéité
toute zone à usage
de commerce dont
la SHON est
inférieure à 100 m²
: les ouvertures
disposées sur le
périmètre des zones à
usage de commerce
doivent être équipées
d’un dispositif
empêchant les
transferts d’air entre
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et donnant sur
l’extérieur,
elles sont de
classe 1 vis-à-vis
de l’étanchéité
à l’air (NF EN
12207), ou sont
équipées de
joints assurant
une telle
étanchéité
16 mars 2012
RTG
l’intérieur et l’extérieur
de la zone.
Baies
les baies, transparentes ou
translucides, en contact avec
l’extérieur sont interdites dans
le plan horizontal, sauf si elles
donnent directement sur une
salle d’eau, une salle de bains
ou un cabinet d’aisance.
OU
Pour le résidentiel, la RTAA
DOM peut être une solution
technique applicable (**) sous
certaines conditions et constitue
un respect à la RTG
OU
une solution technique
applicable (**) peut faire
office de respect à la RTG
Si Surface>100m² une
solution technique
applicable (**) peut
faire office de respect à
la RTG
une solution
technique applicable
(**) peut faire office
de respect à la RTG
(*) pour les logements dont le découpage en zones jour et zones nuit fait apparaître une zone
climatisée et une zone non climatisée,
(**)Les maîtres d’ouvrage ont la possibilité de demander l’agrément de leur propre solution
technique applicable. La demande d’agrément de solution technique applicable est adressée à la
région Guadeloupe, accompagnée d’un dossier technique justifiant l’atteinte des performances. La
région Guadeloupe agrée la solution technique applicable pour une durée déterminée après avis d’une
commission d’experts constituée à cet effet.
Tableau 3 : Ensemble des conditions de conformité à la RTG par usage
De plus, si pour les logements on vérifie la condition suivante : ࡵ࡯ࢀ ൒ ૙Ǥ ૢ૞ ‫ࢌࢋ̴࢘ࢀ࡯ࡵ כ‬, alors on
considère que le niveau de confort est faible et de ce fait une exigence supplémentaire est demandée
pour ce qui est de la zone nuit (au choix):
– les baies respectent les exigences d’étanchéité à l’air (classe 1),
– la zone nuit du logement est équipée d’attentes pour ventilateurs de plafond.
E. Coefficients de vents et zonages
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16 mars 2012
RTG
Les coefficients de vent sont définis comme suit :
Tableau 4 : Coefficients de vent
De plus, l’arrêté de la RTG indique pour chaque île et commune la zone à laquelle elles appartiennent.
C’est pour un bâtiment à usage résidentiel (exclusivement) qui se situerait dans la zone sous le vent
ou en zone d’urbanisation dense que la RTAA DOM constitue une solution technique applicable à
condition que le taux minimal admissible d’ouverture des façades soit de 25% (au lieu des 20% requis
pour la RTAA DOM).
Caractéristiques techniques de la RTG:
A.
Thermique
Les caractéristiques thermiques pour la RTG sont données ci-dessous avec leurs équivalents pour la
RTAA DOM :
A.1. Résidentiel :
Thèmes
Facteurs
solaires
S
Items
Parois
verticales
Parois
horizontales
Transmittance
U
en W/m².K
Porosité
Parois
translucides
Parois
opaques
RTG_Bâtiment de
référence
Pour
Pour
ICT_ref
BBIO_ref
Baie
0.65
0.25
Vitrine
Parois opaques
Baie
Sans objet
0.09
0.25
Sans objet
0.09
0.25
Parois opaques
baie (simple
vitrage)
Verticales
Horizontales
Ouverture des
0.03
5.8
0.03
5.8
2.03
0.68
2.03
0.68
൒ ʹͲΨ (*)
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RTAA DOM
Caractéristiques
thermiques
minimales
0.65 NC 1
0.25 C 2
Sans objet
0.09 (<800m)
<800m : Interdit
>800m : Autorisé
0.03 (<800m)
Sans objet
2 (>800m)
0.5 (>800m)
Réunion (<400m)
൒ ʹͲΨ
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RTG
façades
‘‡ˆˆ‹…‹‡–
†ǯƒ„•‘”’–‹‘
†‡•’ƒ”‘‹•
‘’ƒ“—‡•
‘”‹œ‘–ƒŽ‡•
‡”–‹…ƒŽ‡•
BA
Clair
Réunion (>400m &
<800m) ൒ ͳͷΨ
Martinique,
Guadeloupe
൒ ʹͲΨ
Guyane ൒ ʹͷΨ
0.6
0.6
Moyen
0.6
Sombre
0.8
Noir
1
Clair
0.6
0.4
Moyen
0.6
Sombre
0.8
Noir
1
Attentes pour
ventilateurs de
plafond
Oui
Non
Obligatoire +
installation de BA
pour les chambres
(*) Cependant, dans le cas où le coefficient de vent du projet est inférieur au coefficient de vent de
référence, alors le taux minimal admissible d’ouverture des façades visé à est de 25 % au lieu de 20
%.
(1) NC : Non climatisé , (2) C : Climatisé
Tableau 5 : Comparatif des caractéristiques thermiques de la RTG et RTAA DOM pour le
résidentiel pour un bâtiment de référence
A.2.Tertiaire : Commerce + Bureaux :
Et pour la partie commerces et bureaux, la RTG ne traite que de l’indice BBIO :
Thèmes
Facteurs
solaires
BBIO_ref
Parois
verticales
S
Transmittance
U
Parois
horizontales
Parois
verticales
en W/m².K
Parois
horizontales
Baie
Parois opaques
Vitrine
Baie
Parois opaques
Baie (simple
vitrage)
Parois opaques
Parois opaques
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Commerces
0.45
0.09
0.80
0.03
0.03
5.8
Bureaux
0.45
0.09
Sans objet
0.03
0.03
5.8
2.03
0.69
2.03
0.65
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RTG
‘‡ˆˆ‹…‹‡–
†ǯƒ„•‘”’–‹‘
†‡•’ƒ”‘‹•
‘’ƒ“—‡•
…Žƒ‹”ƒ‰‡
‡”–‹…ƒŽ‡•
0.6
‘”‹œ‘–ƒŽ‡•
––‡–‡•’‘—”˜‡–‹Žƒ–‡—”•†‡
’Žƒˆ‘†
̴±…Žƒ‹”ƒ‰‡ሺ’—‹••ƒ…‡±…Žƒ‹”ƒ‰‡
‹•–ƒŽŽ±‡‡Ȁ;ሻ
‰‡•–̴±…Žƒ‹”ƒ‰‡ሺ‘†‡
†‡”±‰—Žƒ–‹‘‡…Žƒ••‡ሻ
0.6
Sans objet
20
12
1
Tableau 6 : Caractéristiques thermiques de la RTG pour le tertiaire
En comparant le bâtiment de référence de la RTG et les caractéristiques thermiques minimales de la
RTAA DOM, nous constatons que les facteurs solaires des parois opaques, les exigences restent
inchangées. Elle introduit par contre une exigence non prise en compte dans la RTAA : le coefficient
moyen de transmission surfacique U pour les baies. Dans un même temps, ce même coefficient U
pour les parois opaques est augmenté
La porosité (ouverture des façades) reste inchangée par rapport à la RTAA DOM : en Guadeloupe elle
est de 20% minimum. Par contre on introduit la notion d’altitude H (au niveau du seuil de porte), de
classe d’inertie I, de puissance d’éclairage installée P ainsi que sa gestion. De plus, la RTG traite aussi
des bureaux et des commerces et les notions de puissances installées et de gestion de l’éclairage ne
concernent que ces 2 dernières catégories (respectivement 20 et 12 W/m²-classe 1). Les indices ont
été définis pour une altitude nulle, en supposant une inertie moyenne équivalente à une classe 3. Les
notions de puissance et de gestion d’éclairage ne concernent que les bureaux et commerces, et non le
secteur résidentiel.
La RTG intègre le secteur tertiaire, contrairement à la RTAA DOM. Que ce soit au niveau des facteurs
solaires, des coefficients moyens de transmission surfacique, ou le fait d’imposer une puissance limite
d’éclairage ainsi qu’une gestion adaptée.
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16 mars 2012
RTG
B.
Aération
Une qualité d’air suffisante doit être assurée et maintenue dans le logement. Sur ce point, la RTG ne
diffère pas de la RTAA DOM.
Cela passe de façon obligatoire par une ventilation naturelle sauf cas particuliers.
Les ouvertures pour les pièces de service sont donc fixées.
Pièces de service
Cuisines
Salle de bains
Toilettes
Exigences
Surface minimale d’ouverture ൒ ͳ݉; (dont au moins 0.2m² situé
à une hauteur supérieure à 1.9m)
Surface minimale d’ouverture ൒ ͲǤ͵݉;
Surface minimale d’ouverture ൒ ͲǤͳͷ݉;
Tableau 7 : Exigences vis-à-vis des surfaces d’ouvertures
Dans le cas où les pièces de services ne respectent pas ces conditions, un système
de ventilation mécanique est obligatoire et doit satisfaire aux débits suivants :
Pièces de
services
Cuisines
Salle de bains
Toilettes
Logement de
Logement de
type 1
type 2
Débit ൒
Débit ൒
3
ʹͲ݉ /h
͵Ͳ݉3/h
Débit ൒ ͳͷ݉3/h
Débit ൒ ͳͷ݉3/h
Logement de
type 3 ou +
Débit ൒
Ͷͷ݉3/h
Débit ൒
͵Ͳ݉3/h
Tableau 8 : Exigences vis-à-vis des débits de ventilation mécanique nécessaires pour les
pièces de service
C. Acoustique
Comme pour la partie aération, la RTG ne diffère pas de la RTAA DOM : elles visent toutes deux à
protéger les habitants contre les bruits intérieurs au bâtiment, les bruits extérieurs, et les bruits
aériens. Pour les limiter, on doit agir sur la distance entre les baies, les parois séparatives entre le
logement et les locaux immédiats, ainsi que les équipements et réseaux d’évacuation des eaux.
D. Différences notoires RTG/RTAA DOM
Concrètement, les points qui sont nouveaux sont les suivants :
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RTG
_ la production d’eau chaude à partir de solaire ou d’énergie de récupération : 50% doivent provenir
d’une ENR , la mesure s’étend aux bâtiments à usage d’hébergement, établissements sanitaires,
hôtels, restaurants, établissements sportifs. Elle s’applique à la rénovation des bâtiments autres que
d’habitation. Au choix : énergie solaire ou énergie de récupération à partir de systèmes de production
de froid et/ou de climatisation, à partir de procédés industriels ou à partir d’unité d’incinération de
déchets.
_ la RTG impose une obligation de résultat. En améliorant les performances de l’enveloppe, elle
l’étend aux bureaux et commerces, ainsi qu’aux surélévations et extensions supérieures à 150m² ou
30% de la surface existante. La marge de manœuvre est plus grande pour les maîtres d’ouvrages sur
les solutions et méthodes à adopter (pour atteindre l’efficacité énergétique fixée par la directive
européenne 2010/31-UE) sans augmenter les coûts.
_ la création d’un DPE-G spécifique à la Guadeloupe, applicable lorsque l’une des chambres est
équipée d’un climatiseur, et pour les autres bâtiments lorsque la SHON climatisée est supérieure à
50m².
Les climatiseurs seront de classe A minimum (EER=3.2) sont les seuls à pouvoir être importés et
vendus dans le département. L’installation ainsi que le remplacement des climatiseurs dans le tertiaire
et dans les établissements publics se feront avec des climatiseurs dont l’EER >3.5.
_ une étude de faisabilité qui prévoit les meilleures solutions techniques et économiques en matière
de production d’énergie pour les projets de plus de 1000m².
BILAN
Ce nouvel ensemble de normes a été élaboré grâce à l’habilitation à faire la loi et le règlement que la
Région a obtenu dans le cadre de l’article 73-3 de la Constitution. Cette habilitation permet à la
collectivité régionale d’édicter ses propres règles dans le domaine de l’énergie ce qui en fait la
première région française à disposer d'une réglementation thermique propre à son territoire.
Finalement, la RTAA DOM reste applicable dans les autres DOM, alors que la RTG n’a d’impact qu’en
Guadeloupe. La RTG va différer de la RTAA DOM (telle que définies dans les 3 arrêtés du 17 avril
2009) essentiellement en ce qui concerne le volet « thermique » puisque l’on passe d’une obligation
réglementaire à une solution technique applicable (conforme à la RTG).
Les parties « acoustique » et « aération » ne diffèrent pas.
Mais dorénavant on applique la réglementation à la construction tertiaire (neuve), on impose une
production d’ECS pour le tertiaire, on crée un diagnostic de performance énergétique (DPEG), on
applique systématiquement une inspection des systèmes de climatisation, les climatiseurs individuels
sont réglementés au niveau de leur efficacité énergétique, et enfin on propose systématiquement une
étude de faisabilité des approvisionnements en énergie pour les bâtiments de plus de 1000m².
De ce fait, la RTG présente une grande cohérence de la RT 2012.
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RTG
GLOSSAIRE
Altitude : L’altitude d’un immeuble est celle du seuil de sa porte d’accès principal. Elle est exprimée
en mètres (m) et correspond au niveau NGG (niveau général de la Guadeloupe). L’altitude d’un
logement ou d’une zone de bâtiment est égale à l’altitude de l’immeuble dans lequel ce logement ou
cette zone sont inclus.
Attente pour système de climatisation : Une attente pour système de climatisation est une
alimentation électrique située dans le local à climatiser et dédiée à la climatisation.
Attente pour ventilateur de plafond : Une attente pour ventilateur de plafond est un dispositif
d’accrochage mécanique au plafond pour un ventilateur à pales horizontales de diamètre au moins
égal à 0,80 mètre, muni de son alimentation électrique et d’un organe de commande mural,
identifiable et accessible pour tout usager, permettant la mise en rotation du ventilateur.
Bâtiment : Un bâtiment est une construction dotée d’un toit et de murs, dans laquelle de l’énergie
est utilisée pour réguler le climat intérieur.
Bâtiment existant : Un bâtiment existant est un bâtiment en construction depuis plus de trois ans.
BBIO : L’indicateur de besoin conventionnel d’énergie d’un bâtiment ou d’une zone de bâtiment pour
la climatisation et l’éclairage des locaux. Cet indicateur sans dimension est calculé sur une période
d’un an en adoptant des données climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique.
Distance déployée : elle est définie comme étant la plus courte longueur d’un fil reliant les bords
des ouvertures en contournant les reliefs de la façade notamment les parties pleines des balcons,
écrans entre loggias et varangues, moulures et bandeaux divers.
Energie primaire : Une énergie primaire est une énergie provenant de sources renouvelables ou non
renouvelables qui n’a subi aucun processus de conversion ni de transformation.
Facteur solaire S d’une baie ou d’une paroi opaque de l’enveloppe :
Le facteur solaire d’un composant (paroi opaque de l’enveloppe ou baie), noté « S », est le rapport
entre l’énergie due au rayonnement solaire transmise au local et l’énergie incidente sur le composant.
Il s’exprime par un coefficient sans dimension compris entre 0 et 1.
Gestion d’éclairage : Le mode de gestion d’éclairage est une donnée d’entrée des zones à usage
non résidentiel. Les modes de gestion possibles sont :
– par interrupteur ;
– par détection de présence pour l’allumage et l’extinction ;
– par gradation automatique selon le niveau d’éclairage naturel ;
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RTG
– par détection de présence couplée à une gradation.
ICT : L’indicateur de confort hygrothermique d’un bâtiment ou d’une zone de bâtiment. Cet
indicateur, exprimé en pourcentage, est calculé sur une période d’un an en adoptant des données
climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique. Sa valeur représente le nombre d’heures
d’inconfort rapporté au nombre d’heures d’occupation.
Inertie I de la zone : L’inertie thermique I de la zone de bâtiment étudiée peut prendre les valeurs
suivantes :
1. Très légère ;
2. Légère ;
3. Moyenne ;
4. Lourde ;
5. Très lourde.
Puissance d’éclairage : La puissance d’éclairage est la puissance électrique installée cumulée des
luminaires intérieurs dans une zone de calcul considérée. C’est une donnée d’entrée des zones à
usage non résidentiel, cette puissance étant conventionnelle pour les zones à usage résidentiel.
Sont exclus du calcul :
– l’éclairage extérieur ;
– l’éclairage des parkings ;
– l’éclairage de sécurité.
Elle s’exprime en watts (W).
Solution technique applicable : Une « solution technique applicable » est une combinaison de
performances thermiques des ouvrages et équipements attachée à une famille de bâtiments définie
par leur destination et leurs principes constructifs et architecturaux, agréée par le conseil régional de
la Guadeloupe et réputée assurer le respect des dispositions de la présente délibération pour tous les
bâtiments de cette famille. Le recours à une solution technique applicable ne peut se faire qu’en
utilisant la solution sous sa forme intégrale.
SHON : La SHON d’une zone de bâtiment est la surface hors œuvre nette exprimée en mètres carrés
(m²). La surface requise est la surface de la zone sur laquelle porte le calcul.
Zone nuit d’un logement ou d’un bâtiment : La zone nuit d’une zone logement regroupe
l’ensemble des chambres de ce logement additionné des pièces de ce logement disposant d’une
ouverture permanente sur l’une au moins des chambres. La zone nuit d’un bâtiment regroupe
l’ensemble des zones nuit des zones logement de ce bâtiment.
Zone jour d’un logement ou d’un bâtiment : La zone jour d’une zone logement correspond à la
zone logement déduction faite de la zone nuit de ce logement. La zone jour d’un bâtiment regroupe
l’ensemble des zones jour des zones logement de ce bâtiment.
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RTG
Annexe 3 :
Note sur le label BBC
Service : Ile Solaire
Rédacteur : Cyril HOAREAU
Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN
Validation : Gaëlle GILBOIRE
Date : 31 août 2012
Version : 1.0
Diffusion :
ARER – Espaces infoè Energie
Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat
www.arer.org – www.island-news.org
«Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles
locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques »
: 0262 257 257
ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé
Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex
Tel : 0262 38 39 92 *Membres
Fax : 0262
96 862011
91 *den°l’ARER
SIRET : 43928091800020
de Droits
Membres associés 2011
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre
de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC.
Partenaires associés
ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de
Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER).
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RTG
SOMMAIRE :
1- ............................................................................................. Procédures d’obtention du label BBC :
............................................................................................................................................................. 174
2-........................................................................................................................................ Les exigences :
............................................................................................................................................................. 177
3-............................................................................................................................. Retour d’expérience :
............................................................................................................................................................. 179
PARC DES BBC CERTIFIES ................................................................................................................. 179
ETUDE RETOUR D’EXPERIENCE (OBSERVATOIRE BBC) .................................................................... 181
4-.............................................................................................................................Les coûts et les aides :
............................................................................................................................................................. 183
Liste des tableaux :
Tableau 1 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Neuf) ...................................... 175
Tableau 2 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Rénovation) ............................. 176
Tableau 3 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Neuf) ....................................... 176
Tableau 4 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Rénovation) .............................. 176
Tableau 5 : Organismes certificateurs en bâtiments tertiaires ................................................ 177
Tableau 6 : Echantillon pour l’enquête 2011 ......................................................................... 181
Tableau 7 : Crédit d’impôt pour le développement durable .................................................... 185
Tableau 8 : Critères techniques d’éligibilité au CIDD pour les équipements ............................. 186
Tableau 9 : Eligibilité des travaux à l’EcoPTZ pour l’OutreMer ................................................ 188
Tableau 10 : Exigences minimales pour l’OutreMer pour l’EcoPTZ .......................................... 189
Liste des figures :
Figure 1 : Zonage climatique ............................................................................................... 178
Figure 2 : Perméabilité à l’air ............................................................................................... 178
Figure 3 : Nombre d’opérations en France certifiées .............................................................. 180
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Figure 4 : Nombres de demandes de labellisation .................................................................. 181
Figure 5: Localisation des projets étudiés ............................................................................. 181
Figure 6: Principaux résultats de l’enquête 2011 ................................................................... 182
Figure 7 : Principaux résultats de l’enquête 2011 (suite) ........................................................ 183
1- Procédures d’obtention du label BBC :
Pour décrocher le label BBC pour le neuf, il existe plusieurs solutions.
1 : on achete une maison BBC sur catalogue à un Constructeur de Maisons Individuelles. Ce sera donc
à lui et à son maître d’œuvre qu’incombe la responsabilité de l’obtention du label. Ainsi, le
constructeur qui intervient en Contrat de Construction de Maison Individuelle est une garantie pour
l’acheteur car il engage à la garantie décennale. Elle assure une qualité de conception et l’obligation
du respect de la réglementation (notamment par une étude thermique obligatoire).
2 : si l’on souhaite faire appel à un entrepreneur pour construire sa maison, alors il faudra faire appel
à un Bureau d’Etudes spécialisé dans la maîtrise de l’énergie qui aura pour mission de réaliser avec
l’entrepreneur la pré-étude BBC afin d’estimer les consommations en kWh et les coûts, réaliser une
étude thermique, s’adresser à un certificateur agréé par l’association EFFINERGIE pour obtenir le label
BBC EFFINERGIE, suivre l’avancement du chantier et faire réaliser par des contrôleurs techniques du
bâtiment le test final (étanchéité, perméabilité à l’air).
Les étapes sont donc les suivantes :
_ consulter le référentiel du certificateur choisi,
_ une étude thermique du projet doit être réalisée par un bureau d’étude,
_ dépôt de dossier avant travaux auprès du certificateur accompagné des pièces justificatives et de
l’étude thermique,
_ examen du dossier par le certificateur,
_ en fin de chantier, visite par le certificateur pour vérifier la conformité des travaux et le respect de
l’étude thermique,+ test d’étanchéité à l’air par un professionnel autorisé.
_ Attribution du Label BBC- Effinergie.
Etant donné que l’association Effinergie n’est pas habilitée à délivrer elle-même le label BBCEffinergie, elle s’appuie sur 4 organismes certificateurs accrédités par le COFRAC, ayant signé une
convention spéciale avec l’Etat et qui utilise la marque effinergie pour la délivrance du label.
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_ CERTIVEA pour les bâtiments tertiaires sous la certification NF Bâtiments Tertiaires et NF
Equipements Sportifs,
_ CERQUAL pour les immeubles collectifs et les logements individuels groupés sous les certifications
Qualitel et Habitat & Environnement,
_ CEQUAMI pour les maisons individuelles en secteurs diffus sous les certifications NF Maison
Individuelle et « Maison Haute Performance Energétique certifiée par Céquami »,
_ PROMOTELEC pour les maisons individuelles, les logements individuels groupés et les logements
collectifs sous son Label Performance.
Si il s’agit de maison individuelle, selon le cas on s’adressera à :
·
POUR LE NEUF :
CERTIFICATEUR
QUI EST
L’INTERLOCUTEUR QUI
VA DEMANDER LE
LABEL ?
_ pour tous les maîtres
d’ouvrage (particulier autoconstructeur ou
contractant avec des
professionnels du bâtiment,
promoteur…)
_ Constructeur certifié :
NF Maison Individuelle
_ Professionnel
(architecte, entreprise,
constructeur…) dans le cadre
du référentiel Maison HPE
DANS LE CADRE DE
QUELLE CERTIFICATION
OBTIENT-ON LE LABEL
BBC-EFFINERGIE ?
Tableau 1 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Neuf)
·
POUR LA RENOVATION :
CERTIFICATEUR
QUI EST
L’INTERLOCUTEUR QUI
VA DEMANDER LE
LABEL ?
_ pour tous les maîtres
d’ouvrage (particulier autoconstructeur ou
contractant avec des
professionnels du bâtiment,
promoteur…)
_ Professionnel certifié :
NF Maison Individuelle
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DANS LE CADRE DE
QUELLE CERTIFICATION
OBTIENT-ON LE LABEL
BBC-EFFINERGIE ?
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RTG
Tableau 2 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Rénovation)
Si il s’agit maintenant de logements collectifs, il faudra s’adresser selon le cas à :
·
POUR LE NEUF :
CERTIFICATEUR
CERTIFICATIONS
_ Label Haute Performance
Energétique option BBCeffinergie des certifications
Qualitel et Habitat &
Environnement
Label Haute Performance
Energétique BBC-effinergie
déllivré dans le cadre du
«Label Performance »
CHAMP DE LA
CERTIFICATION
Multicritère accordée par
opération
Accordé opération par
opération sur la performance
énergétique
Tableau 3 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Neuf)
·
POUR LA RENOVATION :
CERTIFICATEUR
CERTIFICATIONS
Préalable à la démarche de
certification « Bilan
Patrimoine Habitat ». Label
Haute Performance
Energétique BBC-effinergie
délivré dans le cadre des
certifications « Patrimoine &
Habitat » et « Patrimoine
Habitat & Environnement »
Label Haute Performance
Energétique BBC-effinergie
déllivré dans le cadre du
«Label Performance »
CHAMP DE LA
CERTIFICATION
Multicritère accordée par
opération
Accordé opération par
opération sur la qualité
globale du bâtiment
Tableau 4 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Rénovation)
Si il s’agit maintenant de bâtiments tertiaires, il existe un seul interlocuteur: CERTIVEA.
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Label Haute Performance
Energétique BBCeffinergie délivré dans le
cadre des certifications
« NF Bâtiments
Tertiaires Démarche
HQE » et « NF Bâtiments
Tertaires »
Accordé opération par
opération sur la
performance
énergétique
Tableau 5 : Organismes certificateurs en bâtiments tertiaires
2- Les exigences :
·
Pour la construction neuve :
_ Pour le résidentiel : on vise un objectif de consommation maximale (en énergie primaire) fixée à
50kWep/m².an, modulée selon la zone climatique et l’altitude. La Consommation d’Energie Primaire
pour les usages suivants : le chauffage, le refroidissement, la ventilation, les auxiliaires, la production
d’ECS et l’éclairage des locaux doit être inférieure ou égale à une valeur limite en kWep/m² SHON. Le
calcul du CEP est le même que celui de la RT 2005 (méthode Th-CE) :
Cep൑ 50*(a+b) (défini dans l’arrêté du 3 mai 2007) avec :
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Figure 1 : Zonage climatique
Source : Effinergie
_ pour les bâtiments tertiaires : on vise 50% de la consommation telle que définie par la RT 2005 :
Cep൑ 0.50*Cref
_ des exigences supplémentaires sont posées en ce qui concerne notamment la production locale
d’électricité à partir d’ENR (pour le résidentiel): celle-ci n’est déduite des consommations qu’à
concurrence de :
35 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS est totalement ou
partiellement obtenue à partir d’électricité,
12 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS n’est pas obtenue à
partir d’électricité.
De plus, la mesure de perméabilité à l’air est rendue obligatoire (uniquement pour les bâtiments à
usage d’habitation) pour tout logement BBC-effinergie. Elle doit être inférieure à 0.6m3/h.m² (sous
une différence de pression de 4Pascals) en logements collectifs.
Figure 2 : Perméabilité à l’air
Source : Effinergie
Si la SHON >20% SHAB, la surface de référence est de 1.2 * SHAB :
SHON/SHAB
1.2 (remplacée depuis peu par la surface de plancher).
Enfin la consommation annuelle en kWh énergie finale pour chaque usage devra être affichée, ainsi
que son équivalence d’émission en kg CO2, et les besoins couverts par une ENR pour chaque usage
seront affichés.
·
Pour la rénovation :
_ Pour le résidentiel : on vise un objectif de consommation maximale (en énergie primaire) fixée à
80kWep/m².an, modulée selon la zone climatique et l’altitude. La Consommation d’Energie Primaire
pour les usages suivants : le chauffage, le refroidissement, la ventilation, les auxiliaires, la production
d’ECS et l’éclairage des locaux doit être inférieure ou égale à une valeur limite en kWep/m² SHON. Le
calcul du CEP est le même que celui de la RT 2005 (méthode Th-CE) :
Cep൑ 80*(a+b)
_ pour les bâtiments tertiaires : on vise 40% de diminution de la consommation telle que définie par
la RT 2005 (Cep Globale) :
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Cep൑ Cref- 40%,
_ des exigences supplémentaires sont posées en ce qui concerne notamment la production locale
d’électricité à partir d’ENR (pour le résidentiel): celle-ci n’est déduite des consommations qu’à
concurrence de :
35 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS est totalement ou
partiellement obtenue à partir d’électricité,
12 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS n’est pas obtenue
à partir d’électricité.
De plus, la mesure de perméabilité à l’air est rendue obligatoire (uniquement pour les bâtiments à
usage d’habitation) pour tout logement BBC-effinergie mais sans valeur maximale imposée. Pour le
tertiaire, elle n’est pas obligatoire mais recommandée. La valeur de la perméabilité retenue pour le
calcul de consommation doit être supérieure ou égale à celle mesurée.
Si la SHON >20% SHAB, la surface de référence est de 1.2 * SHAB :
SHON/SHAB
1.2 (remplacée depuis peu par la surface de plancher).
Enfin la consommation annuelle en kWh énergie finale pour chaque usage devra être affichée, ainsi
que son équivalence d’émission en kg CO2, et les besoins couverts par une ENR seront affichés.
3- Retour d’expérience :
PARC DES BBC CERTIFIES
Le retour d’expérience des bâtiments BBC-Effinergie est assuré par l’observatoire BBC, créé en octobre
2009.
Cet Observatoire référence les lauréats des appels à projets lancés par les Régions et les Directions
Régionales de l’ADEME et les projets labellisés par les organismes certificateurs CEQUAMI, CERQUAL,
CERTIVEA et PROMOTELEC.
Entre 2007 et le 31 décembre 2011, la label construction BBC-Effinergie a été attribué à 19643
logements collectifs (soit 562 opérations en France métropolitaine), 12046 logements individuels (soit
8998 maisons individuelles en secteur diffus et 3058 maisons individuelles groupées) et 42 opérations
tertiaires sont concernées, soit 235585 m² de surface.
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Figure 3 : Nombre d’opérations en France certifiées
Source : Observatoire BBC
En plus des bâtiments déjà certifiés, le nombre de demandes de labellisations est lui –aussi en
constante croissance depuis 2007 :
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Figure 4 : Nombres de demandes de labellisation
Source : Observatoire BBC
Ainsi, fin 2011, ce sont 273 945 demandes cumulées qui sont enregistrées pour les logements
collectifs et 49928 pour les logements individuels. En ce qui concerne le tertiaire, les demandes
cumulées sont au nombre de 608 opérations qui représentent 4,84 millions de m².
Pour ce qui est de la rénovation, le label BBC-Effinergie concerne 3286 logements collectifs, 60
logements individuels et 3 opérations tertiaires (soit 5544m²).
ETUDE RETOUR D’EXPERIENCE (OBSERVATOIRE BBC)
Une première étude a été faite en 2010 sur 104 bâtiments en métropole, s’en suit une deuxième en
2011 basées sur les échantillons suivants, classés en projets :
Maison Individuelle (MI)
Habitation Logement
Collectif (LC)
Tertaires
Nb de bâtiments
139
126
Nb de projets
101
69
22
22
Tableau 6 : Echantillon pour l’enquête 2011
Figure 5: Localisation des projets étudiés
Source : Observatoire BBC
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Il en ressort les résultats suivants :
Figure 6: Principaux résultats de l’enquête 2011
Source : Observatoire BBC
On s’aperçoit que sur l’échantillon étudié, on a en moyenne dépassé les exigences, tant au niveau des
déperditions thermiques du bâtiment que des consommations d’énergies conventionnelles pour les 5
usages précités. Au niveau de la perméabilité à l’air, la majorité des logements individuels sont
proches du seuil (0.4 à 0.6 m3/(h.m²)) mais également que certains vont bien en-deçà. Enfin pour les
logements collectifs, la répartition est plutôt égalitaire même si l’on constate qu’une perméabilité de
0.5 m3/(h.m²) est tout à fait possible pour cette typologie puisque pour cette étude, c’est cette valeur
qui regroupe le plus de projets.
En résumé, et d’après les critères tels que définis par BBC-Effinergie, on est tout à fait en mesure en
métropole de respecter ces exigences. Il semble même que l’on soit encore un niveau au-dessus en
terme d’excellence pour les meilleurs projets. Mais l’on peut rester critique face à cette étude, puisque
les projets sont justement parmi les meilleurs, ceux qui ont été retenus par les programmes PREBAT,
ou par les collectivités et associations. L’échantillon reste assez faible, et il faut attendre d’avoir plus
de bâtiments pour pouvoir dégager des tendances plus fiables.
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Figure 7 : Principaux résultats de l’enquête 2011 (suite)
Source : Observatoire BBC
Sur la figure 7, on a la consommation conventionnelle Cep pour les logements individuels et collectifs
selon leur énergie : bois, électrique, gaz, réseau de chaleur. On constate que pour les logements
individuels, en moyenne, 40% de l’énergie est dédiée au chauffage, 31% à l’ECS. En logements
collectifs, on est à 37% et 34% respectivement. De plus, la consommation en collectif est légèrement
supérieure en moyenne à l’individuel (53.2 contre 49.4 kWh/m²/an).
4- Les coûts et les aides :
Coûts d’une certification :
Les coûts d’une certification varient selon la typologie du bâtiment : de 400 à plus de 2 500 € HT pour
les opérations de logements et il est de l'ordre de 11 000 € HT pour les bâtiments tertiaires. A ce coût,
il faut parfois ajouter un test d'étanchéité à l'air dont le prix oscille entre 500 et 1 500 € HT. Pour les
opérations de rénovations, il faut également prendre en considération d'éventuels coûts
supplémentaires de diagnostic/audit énergétique.
DISPOSITIFS D’AIDES FINANCIERES :
En outre il existe un certain nombre de dispositifs d’aides et de crédits d’impôts afin d’encourager la
construction des BBC.
Le crédit d’impôt :
Le crédit d’impôt est une disposition fiscale qui a été instituée par la loi de finances pour 2005 et qui a
commencé le 1er janvier 2005. Il a été renforcé au 1er janvier 2006 avec une hausse des taux et des
équipements complémentaires pris en compte.
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Alors qu’il devait s’arrêter au 31 décembre 2012, le crédit d’impôt est dorénavant prolongé jusqu’au
31 décembre 2015. Cela signifie que les travaux réalisés durant cette période pourront bénéficier de
l’aide fiscale.
Il peut être accordé pour certaines installations en faveur des économies d’énergie et du
développement durable effectuées dans :
_ la résidence principale pour le propriétaire ou le locataire,
_ les logements donnés nus en location à usage d’habitation principale du locataire.
Si vous êtes bailleur, le logement doit être loué à titre de résidence principale pendant au moins 5
ans.
Le CIDD n'est plus applicable à des logements neufs à partir du 1er janvier 2013, mais uniquement
à des logements de plus de 2 ans
Il est calculé sur le prix des matériaux et équipements hors main d’œuvre. Les taux à compter du 1er
janvier 2012, ces taux varient de 10 à 32 %.
Nature de la dépense
Economie d’énergie
Chaudières à condensation,
individuelles ou collectives,
utilisées pour le chauffage
ou la production d’eau
chaude
Appareils de régulation et
de programmation des
équipements de chauffage
Isolation thermique
Matériaux d’isolation
thermique,
Matériaux de calorifugeage
(chaleur ou ECS)
Matériaux d'isolation
thermique pour les parois
vitrées
Energies renouvelables
Equipements de
raccordement à un réseau
de chaleur
Appareils de chauffage au
bois ou biomasse
Pompes à chaleur air / eau
pour production de chaleur
Pompes à chaleur à
capteurs enterrés pour
production de chaleur (pose
de l'échangeur de chaleur
souterrain inclus)
Pompes à chaleur
thermodynamiques pour
production d'eau chaude
2012
Logements
10%
De + de 2 ans
15%
De + de 2 ans
15%
De + de 2 ans
10%
De + de 2 ans
15%
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
15%
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
15%
26%
26%
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
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sanitaire (hors air /air)
Installations
photovoltaïques
Equipement de production
d’énergie utilisant l’énergie
solaire thermique, éolienne
ou hydraulique
Autres dépenses
Equipement de récupération
et traitement des eaux
pluviales
11%
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
32%
15%
Tous jusqu’à fin 2012 puis +de
2 ans
Tableau 7 : Crédit d’impôt pour le développement durable
Source : Mon Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD), Mode d’emploi, arer (2012)
Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, sur une période de cinq
années consécutives comprises entre le 01/01/2005 au 31/12/2015 :
·
·
·
8 000 € pour une personne célibataire, divorcée ou veuve ;
16 000 € pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune ;
Pour les deux cas précédant : majorés de 400 € par personne à charge
·
Pour les propriétaires bailleurs le plafond est limité à 8 000 € par an par logement dans la
limite de 3 logements.
Cependant il existe un plafonnement des dépenses liées au solaire :
·
Plafonnement à 3 200 € TTC / kWc installé pour les équipements photovoltaïques,
·
Plafonnement à 1 000 € TTC / m² de capteur installé pour le solaire thermique. (exemple
pour un CES de 4m², plafond de 4 000 € TTC)
Il existe également des plafonds de dépenses pour les travaux d’isolation des parois opaques (murs,
combles, sol) :
·
Plafonnement à 150 € TTC / m² d’isolant installé (isolation par l’extérieur)
·
Plafonnement à 100 € TTC / m² d’isolant installé (isolation par l’intérieur).
De plus, Un foyer qui aurait bénéficié d’une autre aide publique pour l’achat des équipements et des
matériaux (conseil régional, commune, etc.) devra calculer le coût des équipements déduction faite
des aides perçues.
Enfin, des niveaux de performances minimales sont requis pour les équipements comme on peut le
voir dans le tableau ci-dessous :
Equipement
Isolation plancher bas
Isolation toiture terrasse
Isolation plancher combles perdus
Isolation rampants de toiture et
combles aménagés
Isolation murs extérieurs en façade
ou en pignon
Fenêtres PVC
Fenêtres bois
Fenêtre métal
Fenêtres (critères au choix avec critères ci-
Critère 2011
R≥2.8
R≥3
R≥5
R≥5
Critère 2012
R≥3
R≥4.5
R≥7
R≥6
R≥2.8
R≥3.7
Uw≤1.4
Uw≤1.6
Uw≤1.8
-
Uw≤1.4
Uw≤1.6
Uw≤1.8
Uw≤1.3 et Sw≥0.3 OU
Uw≤1.7 et Sw≥0.36
dessus en 2012, critère unique toutes fenêtres
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à partir de 2013)
Fenêtres de toiture
Double fenêtres
Uw≤2
Volets isolants
Vitres
Portes extérieures
Isolation de réseaux d’eau chaude et
de chaleur
Système de production d’eau chaude
à capteurs solaires
R≥0.2
Ug≤1.5
Ud≤1.8
R≥1
Capteurs couverts par une
certification
CSTBat
ou
certification
européenne
équivalente
Photovoltaïque
Equipements de chauffage ou de
production
d’eau
chaude
fonctionnant au bois ou autre
biomasse
PAC thermodynamiques
Re≥70%
[CO]≤0.3%
Référentiel EN 255-3
Air
ambiant,
extérieur,
Géothermie : COP>2.5
Air extrait : COP >2.9
Uw≤1.5 et Sw≥0.36
Uw≤1.8 (et Sw≥0.32 à
partir du 01/01/13)
R≥0.22
Ug≤1.1
Ud≤1.7
R≥1.2
Dans la limite d’un
plafond de dépense de
1000€/m² de capteurs
solaires
Dans la limite d’un
plafond de dépense de
3200€/kwc
h≥70%
E≤0.3%
I≤2
Référentiel EN 16147
Air ambiant, extérieur,
Géothermie : COP>2.3
Air extrait : COP >2.5
Tableau 8 : Critères techniques d’éligibilité au CIDD pour les équipements
Source : Mon Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD), Mode d’emploi, arer (2012)
L’Eco prêt à Taux Zéro :
Cette aide financière est une des mesures phares du Grenelle de l’Environnement et adoptée dans la
loi de finances 2009, l’éco-prêt à taux zéro vient compléter le crédit d’impôt « développement
durable » et le Livret de développement durable.
Il permet le financement de travaux d’économies d’énergie et d’éventuels frais induits par les travaux.
Afin de pouvoir bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro, on peut au choix : opter pour un « bouquet de
travaux », ou atteindre un niveau de « performance énergétique globale » minimal du logement, ou
réhabiliter un système d’assainissement non collectif par un dispositif ne consommant pas d’énergie.
Un seul PTZ peut être accordé par logement, soit aux propriétaires (occupants ou bailleurs), et sans
conditions de ressources. Cependant le logement doit être une résidence principale construite avant le
1er janvier 1990. Si il s’agit d’une copropriété, chaque copropriétaire peut faire une demande.
L’éco PTZ sert à financer :
_ la fourniture et la pose des nouveaux ouvrages (sous certaine réserves),
_ les travaux induits,
_ les frais de maîtrise d’œuvre,
_ les frais d’assurance maître d’ouvrage.
Le « bouquet de travaux » qui permet de bénéficier de l’éco prêt est un ensemble de travaux
cohérents, qui concourent ensemble à apporter une amélioration sensible de l’efficacité énergétique
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du logement. Les travaux doivent absolument être réalisés par des professionnels, et le choix de ces
travaux est plus ou moins libre, mais doivent être choisis dans au moins 2 des catégories existantes.
Une adaptation aux DOMs est disponible, aussi, à compter du 18 juin 2011, l’éco-prêt à taux zéro
finance des travaux spécifiquement définis pour les logements situés en Guadeloupe, en Martinique,
en Guyane, à La Réunion et à Saint-Martin, permettant notamment d’améliorer la protection de ces
logements contre les rayonnements solaires, et limiter ainsi le recours à la climatisation.
Seul le référentiel de travaux tel que modifié par l’arrêté du 25 mai 2011 est désormais applicable aux
logements situés dans ces territoires. Sur l’ensemble des aspects autres que les travaux éligibles,
l’éco-prêt à taux zéro reste distribué dans les mêmes conditions qu’en métropole.
Dans les autres départements et collectivités d’outre-mer, l’éco-prêt à taux zéro n’est pas applicable.
Les catégories existantes pour les DOMs sont les suivantes :
·
·
·
·
·
·
protection performante des toitures contre les rayonnements solaires,
protection performante des murs donnant sur l’extérieur contre les rayonnements solaires,
protection performante des baies donnant sur l’extérieur contre les rayonnements solaires, le
cas échéant associés à l’installation de brasseurs d’air fixes,
systèmes de chauffage, le cas échéant associés à des systèmes de ventilation économiques et
performants, ou de production d’eau chaude sanitaire performants,
installation d’équipements de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable,
installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie
renouvelable.
De plus, les travaux précis éligibles pour chaque catégorie sont présentés dans le tableau ci-dessous :
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Tableau 9 : Eligibilité des travaux à l’EcoPTZ pour l’OutreMer
Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Un bouquet de deux actions ouvre droit à un éco-prêt de 20 000€, un bouquet de trois actions ou plus
ouvre droit à un éco-prêt de 30 000€.
Si l’on opte pour la « performance énergétique globale », qui ne concerne que la Guadeloupe,
Martinique, Guyane, et La Réunion, alors les exigences concernent simultanément :
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Tableau 10 : Exigences minimales pour l’OutreMer pour l’EcoPTZ
Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/
La réalisation de l’option performance énergétique globale ouvre droit à un prêt de 30 000€.
En résumé :
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Depuis 2012, le crédit d’impôt Développement Durable est cumulable avec l’éco-prêt à taux zéro (EcoPTZ). Cependant, cet avantage ne concerne que les ménages disposant d’un revenu fiscal inférieur à
30 000 € annuels (les revenus pris en compte sont ceux de l’avant-dernière année précédent celle de
l’offre de prêt). Dans le cas contraire, il faudra choisir le mécanisme le plus rentable entre l’Eco-PTZ et
le crédit d’impôt. L’Eco-PTZ pourra être remboursé sur quinze ans au lieu de dix en cas de réalisation
de bouquets de trois travaux ou plus. Ajoutons que l’Eco-PTZ devrait être lancé pour l’habitat collectif
d’ici avril 2012.
Le Prêt à Taux Zéro plus (PTZ+) complète l’éco-prêt à Taux Zéro et résulte de la fusion du PassFoncier et du crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt. Le PTZ + permet de faire des prêts plus longs
(30 ans maximum), des montants de remboursements plus importants et sans conditions de
ressources. Il ne concerne que les logements neufs. Les éventuels travaux réalisés à l’issue de
l’acquisition peuvent faire l’objet d’un éco-prêt à taux zéro seulement si ils n’ont pas été pris en
compte dans le PTZ +.Les mêmes travaux ne peuvent pas bénéficier de deux prêts à taux zéro.
La TVA à 5.5% (7% depuis 2012) :
Depuis le 1er janvier 2012, le taux réduit de TVA pour la rénovation dans le bâtiment est passé à 7%.
Les modalités d’application se portent entre autres sur les travaux d’amélioration. Il vous faut remplir
une attestation dûment remplie à remettre à l'entreprise pour pouvoir bénéficier du taux réduit.
Elle s’adresse à toute personne ou société, propriétaire, locataire (ou occupant à titre gratuit) et
faisant exécuter par un professionnel du bâtiment des travaux dans un logement d’habitation achevé
depuis plus de 2 ans, peut bénéficier de la TVA à 7% et ce, pour une résidence principale ou
secondaire. Les travaux concernés sont :
_ les travaux de rénovation des locaux à usage d’habitation,
_ les travaux d’isolation phonique et/ou thermique,
_ les travaux de transformation : aménagement des combles en chambre…,
_ les travaux d’entretien : toiture, ravalement de façade, peintures intérieures,…
Le taux réduit s’applique aux matières premières, fournitures, éléments d’équipement, à la main
d’œuvre.
En outre, pour les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion, le taux réduit
de TVA sur les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur
des locaux à usage d’habitation est de 2.1%.
Les aides des Collectivités locales :
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RTG
Il peut exister des aides régionales, départementales, communales et Etablissement Public de
Coopération Intercommunale pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique. La plus
connue est l’exonération sous forme partielle ou totale de la taxe foncière sur les propriétés bâties
(TFPB) pour les logements construits avant le 1er janvier 1989. Sont concernés en particuliers les
travaux avec dépenses d’équipements du type de ce que l’on retrouve dans le crédit d’impôt
développement durable.
Les aides de l’ADEME :
L’ADEME peut aider au financement d’un pré-diagnostic et d’un audit énergétique. Ces aides
s’adressent aux gérants d’immeuble, bailleurs sociaux, syndics de copropriétés et gestionnaires de
patrimoine bâti et ainsi uniquement pour les immeubles collectifs.
Les aides sont à hauteur de 50 à 70% du coût de l’étude pour un pré-diagnostic (plafond à 5000
euros), et pour l’audit énergétique (plafond à 50000 euros).
De plus, et pour certaines Régions, l’ADEME participe via les programmes « PREBAT Bâtiments
exemplaires » à aider la construction de bâtiment basse consommation énergétique ou réhabilitation
de haute qualité.
La bonification du COS :
Le coefficient d’occupation des sols (COS) est une donnée règlementaire qui fixe la surface totale
constructible sur un terrain en fonction de la surface totale de ce dernier. Il est généralement fixé par
les documents d’urbanisme des communes (Plan Local d’Urbanisme et anciennement Plan
d’Occupation des Sols). Ainsi, pour les BBC, une autorisation de dépassement du COS allant jusqu’à
30% peut être accordée au niveau communal.
Les aides de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (Anah) :
Elles concernent des équipements pour le chauffage (suivant la RT en vigueur), mais également pour
les équipements utilisant l’énergie solaire, les PAC, plus généralement pour les équipements utilisant
une énergie renouvelable et pour les travaux visant à l’isolation thermique (les critères sont ceux du
crédit d’impôt).
Pour les propriétaires occupants, le montant de la subvention varie entre 20 et 35% du montant des
travaux en fonction de leur type et de vos conditions de ressources. Pour les propriétaires bailleurs, la
subvention peut atteindre de 15% à 70% du montant des travaux, au-dessous d'un plafond fonction
de la superficie du logement. Les taux dépendent de la localisation du logement où se situent les
travaux et des engagements pris sur le montant des loyers, sachant aussi que le montant des travaux
doit être à minima de 1500 €.
En outre, l’État a créé un programme d’aide à la rénovation thermique des logements appelé “Habiter
Mieux”, doté d’un fonds de 500 millions d’euros et géré par l’Anah. Il est destinéà aider 300 000
propriétaires occupants à financer les travaux de rénovation thermique les plus efficaces. L’octroi de
cette aide est soumis à l’existence d’un Contrat local d’engagement (CLE) contre la précarité
énergétique sur le territoire où est situé le logement. Elle est en outre accordée que si les travaux
réalisés améliorent d’au moins 25 % la performance énergétique du logement. L’amélioration est mise
en évidence par la comparaison entre une évaluation énergétique avant travaux et une évaluation
projetée après travaux.
Une seule aide “Habiter Mieux” peut être versée pour un même logement et pour un même
bénéficiaire, le montant est fixé à 1 100 euros.
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La loi Scellier BBC :
Depuis le 1er janvier 2012, la loi de Finances prévoit que seuls les Bâtiments Basse Consommation
sont éligibles au dispositif. Mais il est déjà prévu qu’elle soit abrogée le 1er janvier 2013. 2012 sera
donc à priori la dernière année d’application.
Cette loi favorise l’investissement dans un logement neuf à titre de placement avec un plafond fixé à
300 000 euros et permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 13% sur 9 ans (BBC). Il y a
essentiellement 2 obligations : que le logement soit loué pendant 9 ans au moins (et que la location
commence dans les 12 mois suivant l’acquisition ou la fin des travaux) et que les plafonds de loyers
soient respectés (de 7,5euros/m² à 22,08 euros/m² selon la zone).
Par exemple, pour un prix de revient du logement de 200 000 euros (comprenant l’achat, les frais de
notaire, de commissions, la TVA etc…), l’avantage fiscal sera de 200 000*13%=26 000 euros étalés
sur 9 ans, soit encore 2888 euros par an de réduction sur les impôts.
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Annexe 4 :
Rapport d’analyse sur la qualité de logements en zone des
Hauts en vue de l’installation de chauffage
Service : Ile Solaire
Rédacteur : Cyril HOAREAU
Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN
Validation : Gaëlle GILBOIRE
Date : 31 août 2012
Version : 1.0
Diffusion :
ARER – Espaces infoè Energie
Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat
www.arer.org – www.island-news.org
«Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles
locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques »
Espace
: 0262 257 257
ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé
Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex
Tel : 0262 38 39 92 *Membres
Fax : 0262
96 862011
91 *den°l’ARER
SIRET : 43928091800020
de Droits
Membres associés 2011
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre
de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC.
Partenaires associés
ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de
Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER).
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Introduction :
Le présent rapport est effectué dans le cadre du partenariat SICA HABITAT REUNION et l’arer. Ainsi,
l’arer apporte des conseils techniques sur la thématique de la construction durable.
De plus, l’arer a déjà effectué une publication intitulée « Confort thermique d’hiver et d’été dans les
habitations des hauts de l’ile ».
C’est à ce titre que M. William MORFIN de la SICA HABITAT REUNION a demandé à l’arer de pouvoir
conseiller sur l’estimation de la puissance moyenne de chauffage à installer pour le projet de
construction situé dans les hauts de la commune de Trois Bassins.
Description du projet SICA Habitat Réunion
Le projet concerne la construction de 9 logements sociaux (LES/G) dans les hauts de Trois Bassins, à
une altitude avoisinant les 858 à 890m.
Détails du projet :
L’enveloppe de chacun des logements est composée des éléments suivants :
·
toiture : isolation avec feutre tendu de 8 cm d’épaisseur de type laine de verre + pare vapeur
complété par un faux plafond en BA 13 horizontal.
·
murs : agglos de 17 cm + un enduit traditionnel intérieur de 1.5cm + un bardage bois de
2cm d’épaisseur
·
baies : double vitrage 4-12-4 avec châssis vitrés en aluminium et volet bois en façade.
·
plancher : isolation sous dallage de 2 cm de type polystyrène,
·
·
Attente pour brasseur d’air
chauffe eau solaire
Le projet se situe en zone 4 de PERENE.
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Description zone 4 Perene et calculs des DJU :
La zone 4 de PERENE est définie comme la zone située au dessus de 800 mètres d’altitude, cirques y
compris. Les caractéristiques de cette zone sont les suivantes :
_ une température moyenne journalière calculée sur l’année inférieure à 17°C et l’extrême chaude de
23.4°C.
_ le cumul d’ensoleillement journalier moyen est inférieur à 4300 Wh/m²/jour sauf pour les zones
sommitales non habitées où l’ensoleillement peut atteindre plus de 4600 Wh/m²/jour.
_ un vent moyen journalier inférieur à 4m/s la plupart du temps (63% pour la Plaines des Cafres et
84% pour la Plaine des Palmistes). Prédominance du régime de brises.
On peut estimer les DJU (Degrés Jours Unifiés) d’un tel projet qui sont des indicateurs des besoins en
chauffage. En clair, on estime quel est le nombre d’heures annuel où la température est inférieure à
une température de consigne, ici 19°C pour le chauffage. Des calculs de DJU ont déjà été menés sur
des stations météo du Tampon (860m) et de Mare à Vieille Place (870m) par un stagiaire à l’arer, les
DJU estimés sont de l’ordre de 748 à 802.
Hypothèses complémentaires :
Pour le mur agglos de 17 cm, nous avons supposé qu’il s’apparentait à un bloc creux en béton de
granulats Courants (NF P14-301) de format 20 x 20 x 50 cm3 avec 2 rangées d’alvéoles d’épaisseur e
= 20 cm et joints parasismiques listé dans la fiche d’application thermique « Protection contre les
rayonnements solaires-Bâtiments d’habitation neufs » disponibles sur le site de la DEAL. Ainsi, la
résistance thermique est de 0.21 m².K/W.
Pour l’enduit ciment, la conductivité est d’après la fiche d’application thermique égale à 1,3 W/m.K
(pour une densité de l’ordre de 1800 à 2000 kg/m3). Or la résistance thermique d’un élément est le
rapport de son épaisseur (en m) à sa conductivité thermique (en W/m.K). Ainsi, pour un enduit de
1.5cm, le calcul de la résistance donne R=0.015/1.3=0.011 m².K/W.
En ce qui concerne l’isolant, la laine de verre, on suppose que sa conductivité est égale à 0,04W/m.K.
En ce qui concerne le bardage bois, on suppose que sa conductivité est de 0.20 W/m.K.
Pour ce qui est de la tôle, la conductivité est de 50 W/m.K.
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Objectifs PERENE zone 4 (altitude > 800m)
1. bâti
Les exigences de PERENE sont listées dans le tableau ci-dessous : les 3 dernières colonnes
correspondent dans l’ordre à la base sans optimisation, à ce qui est exigé par la RT DOM et enfin la
dernière colonne présente les exigences de PERENE 2009.
RTAA DOM
PERENE
La valeur U représentent les déperditions thermiques d’un élément, aussi elle est l’inverse de la
somme de la résistance thermique d’un ensemble constituant un élément (par exemple pour les
murs, l’ensemble murs agglos + enduit ciment + bardage bois) et d’un coefficient 0.2. Rappelons que
la résistance thermique d’un matériau simple est le rapport de son épaisseur en mètres à sa
conductivité en W/m.K.
Recommandations supplémentaires concernant le chauffage :
4 les températures de chauffage doivent être :
Pour la Z4
_ de 19° dans les pièces de vie,
_ de 16° dans les chambres.
Et de plus une isolation de 2cm de type polystyrène sous dallage est préconisée, notamment pour
contrer les problèmes de condensation.
2. fiche récapitulative logement
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PERENE donne également des indications sur la situation énergétique actuelle et celle à atteindre des
logements aérés et confinés :
3. Recommandations complémentaires :
Pour ce qui est de la porosité, PERENE et la RT DOM ne donnent pas d’exigences pour la zone 4.
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Les facteurs solaires max des baies pour la zone 4 ne sont pas des éléments que PERENE prend en
compte contrairement à la RT DOM qui impose des facteurs solaires max (Smax) différents selon que
le logement est climatisé ou non.
Enfin des recommandations supplémentaires sont données par PERENE vis-à-vis des parois opaques
verticales et du plancher :
Concernant les baies et menuiseries, les recommandations sont les suivantes :
Analyse du projet selon les critères PERENE
Dans cette partie nous allons calculer les valeurs U du projet afin de les comparer à ce qui
est préconisé dans PERENE. Une fois le bâtiment conforme, nous pourrons dégager la
puissance de chauffage nécessaire et présenter les différents types de chauffage adéquats.
Hypothèses complémentaires :
· Pour le mur agglos de 17 cm, en l’absence de fiche technique, nous avons supposé
qu’il s’apparentait à un bloc creux en béton de granulats Courants (NF P14-301) de
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format 20 x 20 x 50 cm3 avec 2 rangées d’alvéoles d’épaisseur e = 20 cm et joints
parasismiques listé dans la fiche d’application thermique « Protection contre les
rayonnements solaires-Bâtiments d’habitation neufs » disponibles sur le site de la
DEAL.
O Ainsi, la résistance thermique est de 0.21 m².K/W.
· Pour l’enduit ciment, la conductivité est d’après la fiche d’application thermique égale
à 1,3 W/m.K (pour une densité de l’ordre de 1800 à 2000 kg/m3). Or la résistance
thermique d’un élément est le rapport de son épaisseur (en m) à sa conductivité
thermique (en W/m.K).
o Ainsi, pour un enduit de 1.5cm, le calcul de la résistance donne
R=0.015/1.3=0.011 m².K/W.
· En ce qui concerne l’isolant, la laine de verre, on suppose que sa conductivité est
égale à 0,04 W/m.K.
· En ce qui concerne le bardage bois, on suppose que sa conductivité est de 0.20
W/m.K.
· Pour ce qui est de la tôle, la conductivité est de 50 W/m.K.
Analyse du projet selon les critères PERENE
Calcul du coefficient de déperditions U :
· Toiture:
Selon l’outil PERENE, le Umax=0.5 W/m².K, ainsi pour le projet, nous avons :
Uprojet = 1/ (Rth+0.2).
La résistance thermique Rth totale de cet ensemble est la somme des résistances thermiques
des éléments le constituant :
Rth=Rtôle + Risolant + Rba13 = 0.00075/50 + 0.08/0.04 + 0.04 = 2.04 m².K/W
Uprojet=0.44 W/m².K
àCONFORME à PERENE pour la toiture
· Murs :
Selon l’outil PERENE, le Umax=0.5 W/m².K, ainsi pour le projet, nous avons :
Uprojet = 1/ (Rth+0.2).
La résistance thermique Rth totale de cet ensemble est la somme des résistances thermiques
des éléments le constituant :
Rth=Ragglo + Renduit + Rbardage = 0.21+0.011+0.10=0.321 m².K/W
Uprojet=1.9 W/m².K
àNON CONFORME à PERENE pour les murs
Ainsi, il y a une amélioration à prévoir dans le projet, soit l’ajout d’isolant type
polystyrène d’au moins 6 cm d’épaisseur avec un lambda de 0.04. Ainsi, la nouvelle
valeur de U serait de :
Uprojet=0.49 W/m².K
àCONFORME à PERENE pour les murs
· Baies :
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Il est prévu dans le CDC transmis un double vitrage 4-12-4, cependant nous ne disposons
pas des caractéristiques thermiques de ces vitrages. Nous supposons que la solution mise en
oeuvre soit au moins aussi performante que les préconisations de l’outil PERENE et des
critères de performance demandés dans le crédit d’impôt.
Ainsi, il faudra considérer un coefficient U=1,8 W/m².K pour l’ensemble menuiserie et vitrage
(donnée pour une fenêtre dont le châssis est en aluminium)
On préférera la mise en oeuvre de menuiseries performantes dont le châssis est isolé, en
effet, l’aluminium n’est pas en adéquation avec la mise en œuvre dans les hauts.
àCONFORMITE PERENE à vérifier pour les baies
· Dallage :
PERENE préconise une isolation périphérique sous dalle ou vide sanitaire de 2cm équivalent
polystyrène sur 1m de périphérie.
àCONFORME à PERENE pour le plancher
Chauffage du projet
Besoins en chauffage
Dans le cas où la maison respecte 100% des critères PERENE, la puissance autorisée pour
l’installation du chauffage est de 150 Wep/m².
L’unité des Wep correspond aux Watts en énergie primaire.
Nous supposons que seuls les chambres et le séjour seront les zones à chauffer, ce qui
représente une surface totale de :
S= 57.3m² =10.83m² + 9.17m² + 9.17m² + 28.08m²
En conséquence, la puissance de chauffage nécessaire est de :
Pmax=150*57.3=8587 Wep soit 8.6 kWep.
Différents types de chauffage
Il existe plusieurs technologies de chauffage :
· L’électricité :
Souvent la solution la moins coûteuse en investissement mais c’est la solution qui pénaliserai
fortement le développement stratégique de l’île de La Réunion vers l’autonomie énergétique.
De plus, le chauffage électrique tire son énergie d’une production fortement carbonée.
· le gaz naturel :
Il est largement utilisé en métropole, mais indisponible à la Réunion.
· le gaz butane :
Il présente un coût prohibitif pour les systèmes de chauffage
· la pompe à chaleur (PAC)
Elle va puiser dans l’air la chaleur qui sera distribuée vers des émetteurs via une machine
thermodynamique et des échangeurs. Pour puiser cette énergie, la PAC consomme de
l’énergie électrique, mais environ 2.5 fois moins que dans le cas de convecteurs électriques
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simples.
· le solaire :
Il est utilisé avec un appoint (électrique ou autres), on estime que les besoins sont plus
importants en dehors des journées. Cela impose un stockage de jour pour une restitution de
nuit. En été, les capteurs seront inutilisés, ce qui peut être gênant pour la durabilité du
matériel, on peut alors les exploiter à d’autres fins.
· Le chauffage au bois :
(Source Guide arer : confort thermique dans les habitations des Hauts de l’île)
L’insert bois a un rendement bien supérieur à une cheminée à foyer ouvert grâce au système
de récupération de chaleur disposé au niveau de sa hotte.
Les inserts bois s’apparentent à un poêle que l’on fixe sur un conduit de fumée, l’ensemble
étant habillé telle une cheminée classique. Cependant, un espace d’air est présent entre
l’appareil et le mur ainsi que des orifices en bas et en haut de l’habillage, ce qui assure une
circulation de l’air ambiant qui se réchauffe au contact de l’appareil.
Ainsi, un réseau peut être connecté en partie haute de la cheminée afin d’alimenter en
chaleur l’ensemble des pièces de la maison.
Les poêles à bois conviennent en chauffage d’appoint pour une pièce.
En effet, l’entretien est moins contraignant qu’un insert bois (pas de vitres à nettoyer), et les
conduits sont légers, et donc avec une faible inertie. Il sera préférable de choisir des
conduits à forte inertie : terre cuite.
àQualité et financements :
Insert cheminée intérieure répondant à la norme NF EN 13229
Une charte de qualité appelée « LABEL FLAMME VERTE » a été mise en place sur le marché
français pour qualifier et identifier les inserts, foyers fermés et poêles les plus performants.
Les appareils bénéficiant de ce label garantissent principalement un niveau de performances
élevé :
· rendement › 70 %
· faible émission de %CO ‹ 0,3 (CO : monoxyde de carbone, gaz toxique et inodore)
Les inserts bois et les poêles sont éligibles au crédit d’impôt de 15% aux conditions suivantes:
· rendement › 70 %
· faible émission de % CO ‹ 0,3
Préconisations :
· Durant les périodes d’hiver austral, il conviendra d’allumer le foyer vers 18 h, en
effet, 30 mn sont nécessaires afin de ressentir la chaleur produite.
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· Pour une maison de 100 m², correctement isolée, il est préconisé :
o une installation (éligible au crédit d’impôt) de 14 000 Wep, approximant un
coût de fourniture + installation de 4500 €.
o 3 à 4 Stères de bois / an (1 stère =1 m3 de bûches de bois comprenant le
vide)
o 1 Stère= 60 € / 100€
o 1 ramonage/an du conduit
Problématique : l’absence de filière bois structurée à la Réunion, cependant une
filière bois de chauffage/bois énergie est en cours de création.
Conclusion
En conclusion, le projet présenté demande des améliorations afin d’optimiser les puissances
de chauffage à installer et ainsi de réduire les coûts d’exploitation et d’installation du
système de chauffage:
· Toiture : privilégier un isolant ayant une faible perméabilité à l’eau, ainsi, les isolants
en laine minérale sont à éviter pour des raisons d’humidité importante dans les
« hauts »
· Murs : isolation complémentaire de 6 cm d’isolant type polystyrène
· Type de menuiserie des baies : Choisir un ensemble double-vitrage et menuiserie,
dont le U<1,8 W/m².K
· Préférer les solutions chauffage au bois type insert bois avec foyer fermé pour une
puissance de P=8.6 kWep.
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Annexe 5 :
Résumé et analyse du Diagnostic de Performance Energétique
Guadeloupe
Service : Ile Solaire
Rédacteur : Cyril HOAREAU
Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN
Validation : Gaëlle GILBOIRE
Date : 31 août 2012
Version : 1.0
Diffusion :
ARER – Espaces infoè Energie
Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat
www.arer.org – www.island-news.org
«Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles
locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques »
: 0262 257 257
ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé
Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex
Tel : 0262 38 39 92 *Membres
Fax : 0262
96 862011
91 *den°l’ARER
SIRET : 43928091800020
de Droits
Membres associés 2011
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre
de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC.
Partenaires associés
ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de
Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER).
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SOMMAIRE
Sommaire
ANNOTATION ...................................................................................................................................... 205
RESUME NON TECHNIQUE .................................................................................................................. 206
I. Diagnostique de performance énergétique Guadeloupe (DPE-G): ................................................. 207
A. Champ d’application et modalités
B. Les indicateurs du DPE-G
207
209
C. Les sous-indicateurs du DPE-G 211
D. Tableaux de référence 212
II. Définitions des classes énergétiques et modèles de DPE: ............................................................. 213
A.
Etiquetage
B.
Modèles de DPE
214
215
BILAN ...................... ……………………………………………………………………………………………………………………….221
GLOSSAIRE ....................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Champ d’application de la RTG 207
Tableau 2 : Délivrance des certificats
208
Tableau 3 : Modalités de délivrance des certificats
Tableau 4 : Indicateurs du DPE-G
208
211
Tableau 5 : Sous-indicateurs du DPE-G
212
Tableau 6 : Valeurs par défaut EER/CFA
212
Tableau 7 : Valeurs par défaut des ratios RCecs et rendement d’ECS par défaut
……………………………………………………………………………………………...213
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RTG
Tableau 8 : Valeurs par défaut des ratios RCau
213
Tableau 9 : Définitions des classes énergétiques par usage
214
Tableau 10 : Définitions des classes pour les indicateurs de confort 214
LISTE DES FIGURES:
Figure 1 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels neufs
216
Figure 2 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels existants 218
Figure 3 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs219
Figure 4 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants
ANNOTATION
BBIO : besoin conventionnel en énergie d’un bâtiment
ECS : eau chaude sanitaire
ENR : énergies nouvelles et renouvelables
ICT : indicateur de confort thermique
GES : gaz à effet de serre
S : facteur solaire
U : coefficient moyen de transmission surfacique
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RESUME NON TECHNIQUE
Ce rapport présente un résumé du Diagnostic de Performance Energétique spécifique à la
Guadeloupe lié à la Réglementation Thermique Guadeloupe venant en substitution de la
RTAA DOM.
La RTG est un ensemble de normes qui a été élaboré spécifiquement pour la Guadeloupe,
ceci étant permis l’article 73-3 de la Constitution. En clair, la région de Guadeloupe peut
édicter ses propres règles dans le domaine de l’énergie et de ce fait, devient la première
région ultramarine à disposer d’une réglementation thermique qui lui est spécifique depuis
l’entrée en vigueur de la RTG le 20 mai 2011. La RTG s’accompagne d’un DPE-G pour les
bâtiments neufs et existants pour certaines typologies. Le présent rapport à pour but de
résumer le contenu et les limites de ce DPE.
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I. Diagnostique de performance énergétique Guadeloupe (DPEG):
A. Champ d’application et modalités
Le DPE-G est rendu obligatoire pour les bâtiments et parties de bâtiments neufs qui remplissent une
des conditions suivantes :
Pour les bâtiments ou parties de Pour les bâtiments ou parties de
bâtiments neufs (*):
bâtiments existants:
au moins une des chambres d’un logement est
équipée d’un système de climatisation,
au moins une des chambres d’un logement est
équipée d’un système de climatisation,
pour les bâtiments et parties de bâtiments à
usage de bureaux ou de commerce avec une
SHON climatisée supérieure à 50 m².
pour les bâtiments et parties de bâtiments à
usage
de
bureaux
ou
de
commerce,
d’enseignement, d’hôtel et de santé avec une
SHON climatisée supérieure à 50 m².
Pour les bâtiments publics dont la SHON
climatisée est supérieure à 500 m² (n’importe
quel usage).
(*)Les surélévations ou additions de bâtiments existants dont la SHON est supérieure ou égale à 150
m² ou à 30 % de la SHON des bâtiments existants sont considérés comme des constructions neuves.
Tableau 1 : Champ d’application de la RTG
Par contre ne sont pas concernés :
_ les constructions provisoires dont la durée d’utilisation est prévue pour être égale ou inférieure à 2
ans,
_ les monuments historiques classés ou inscrits à l’inventaire en application du code du patrimoine,
_ les bâtiments dédiés aux activités religieuses (lieux de culte,…),
_ les bâtiments indépendants avec une SHON inférieure à 50 m².
En ce qui concerne la délivrance des certificats, ils se feront comme suit :
Pour le neuf et parties nouvelles de bâtiments
Pour un bâtiment public, ou pour un bâtiment
existant à usage d’enseignement, d’hôtel ou de
santé
Le maître d’ouvrage procède à la certification au
Le propriétaire procède à la première certification
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RTG
plus tard à la date d’achèvement des travaux.
dans un délai de 2 ans suivant la publication de
la RTG et doit procéder au renouvellement du
certificat au plus tard à sa date d’expiration.
Tableau 2 : Délivrance des certificats
En outre, le propriétaire d’un bâtiment (ou partie) existant doit pouvoir présenter un certificat en
cours de validité pour toute transaction immobilière (vente, location).
La certification des lots se fait selon les modalités suivantes pour les bâtiments et parties de
bâtiments :
Construction
Usage
Modalités
Neuf
Résidentiel
1 certificat unique pour l’ensemble
des
logements
d’un
même
bâtiment
Nonrésidentiel
1 certificat est établi pour chaque
zone de calcul au sens de la
Réglementation Thermique
Résidentiel
1 certificat est établi pour chaque
logement
Existant
Non public
Non public +
Non
résidentiel
1 certificat unique est établi par
bâtiment ou, à défaut, par groupe
de bâtiments situés en aval d’un
même compteur électrique.
1 certificat est établi par bâtiment
et par propriétaire ou, à défaut,
par groupe de bâtiments situés en
aval d’un unique compteur
électrique.
Validité
durée de validité de trois
ans à compter de leur date
d’émission.
cinq ans à compter de leur
date d’émission, s’ils sont
émis dans les deux ans qui
suivent la date
d’entrée en vigueur de la
RTG ;
dix ans à compter de leur
date d’émission, dans les
autres cas.
Tableau 3 : Modalités de délivrance des certificats
Un certificat établis pour un bâtiment existant sans visite sur site de l’expert n’est pas conforme au
sens de la RTG-DPE-G.
En outre, des zones d’usages résidentiel et non résidentiel d’un même bâtiment ne peuvent pas
faire l’objet d’un certificat unique.
Le certificat doit comporter un ensemble d’éléments :
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RTG
_ l’identification du bien,
_ un bilan énergétique annuel avec mention de la quantité d’énergie déductible produite à partir
d’ENR,
_ un bilan des émissions de GES,
_ un indicateur de consommation énergétique et son classement sur une échelle de A à G
(d’économique à consommateur),
Des indicateurs de l’efficacité énergétique et de confort,
_ les recommandations qui vise à l’amélioration (acceptable économiquement parlant) de la
performance énergétique du bâtiment (ou partie) sauf cas de force majeure (potentiel d’amélioration
non envisageable),
_ des renseignements sur la manière dont on peut obtenir des informations (notamment pour la
rentabilité des recommandations : hypothèses normalisées, économies d’énergie, prix de l’énergie,…),
_ la référence du rapport d’inspection du système de climatisation pour les climatiseurs et PAC
réversibles de puissance frigorifique supérieure à 12 kW si celui-ci existe,
_ la déclaration de la méthode de calcul,
_ pour le neuf : une mention de conformité à la RTG.
En ce qui concerne l’affichage du certificat, les modalités sont les suivantes :
_ pour un bâtiment public qui accueille un établissement recevant du public (catégorie 1 à 4 au sens
de l’article R.123-19 du code de la construction et de l’habitation), l’exploitant doit afficher le certificat
de manière à pouvoir être vu par le public, à proximité de l’entrée principale ou du point d’accueil,
_ pour un hôtel, son exploitant doit afficher le certificat de manière visible pour le public à proximité
du point d’accueil,
_ l’obligation d’affichage porte exclusivement sur la première page du certificat.
Dans le cas d’une vente ou d’une location d’un bâtiment possédant un certificat ou une partie de
bâtiment incluse dans un bâtiment possédant un certificat, ou encore une partie de bâtiment
possédant un certificat, le vendeur/bailleur/tout tiers intéressé s’engage à respecter un certain
nombre de mesures :
_ l’indicateur de performance énergétique de la partie de bâtiment concerné doit figurer dans les
publicités des médias commerciaux,
_ le certificat ou une copie du certificat doit être transmis au nouveau locataire ou propriétaire avant
signature de la transaction.
B. Les indicateurs du DPE-G
Un certain nombre d’indicateurs permettent de calculer les diverses consommations et les émissions
de GES, ainsi qu’une évaluation du confort comme le montre le tableau ci-dessous :
Indicateurs
Signification
Entrées
e=
Consommation
d’énergie
d’un lot pour un bâtiment
E_C :
estimation
de
consommation
électrique
E_C+E_W+E_L+E_AU-
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la
de
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RTG
E_PE
neuf
l’équipement de climatisation
E_W :
estimation
de
consommation
électrique
l’équipement d’ECS
la
de
E_L :
estimation
de
consommation
électrique
l’installation d’éclairage
la
de
E_AU : estimation conventionnelle
de la consommation électrique pour
les autres usages
E_PE : estimation de la production
d’électricité à demeure à partir
d’ENR (*)
E=E_CE-E_PE
Consommation
d’énergie
d’un lot pour un bâtiment
existant
E_CE : consommation électrique
tous usages (déterminée en faisant
la moyenne de la consommation
réelle en kWh sur les factures des 3
dernières années ou à défaut,
selon une méthode d’un expert).
E_PE : production d’électricité à
demeure à partir d’ENR (*)
(calculée à partir de la moyenne de
la production réelle en kWh sur les
factures de rachat des 3 dernières
années ou à défaut selon une
méthode d’expert.
m_CO2 = E* K_del
Emission de GES (en kg
CO2/an)
E : consommation d’énergie (en
énergie finale)
K_del : facteur de conversion de
l’énergie finale en émission de GES
(=0,8 kgCO2/kWhef.)
I_C= EER* CFA
Indicateur d’efficacité de la
climatisation
EER : rendement nominal du
système
de
climatisation
(déterminé par l’expert ou valeur
par défaut)
CFA : coefficient de fonctionnement
annuel liée aux conditions réelles
(déterminé par l’expert ou valeur
par défaut)
I_W= ƅ_W/(1-k_ENR)
Indicateur d’efficacité
l’installation de l’ECS
de
ƅB: UHQGHPHQW GH OĜpTXLSHPHQW
(&6 UHOHYp SDU OĜH[SHUW RX YDOHXU
SDUGpIDXW
k_ENR : part des ENR dans la
production d’ECS (expertise ou
valeur par défaut).
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RTG
I_L= P_éclairage/SHON
Indicateur d’efficacité
l’éclairage (en W/m²) (**)
de
P_éclairage : puissance d’éclairage
installée
SHON
ICT= moyenne (ICT de chaque
logement du lot)
Indicateur
de
thermique (***)
confort
(*) imputable au lot, injectée sur le réseau et plafonnée
(**) ne s’applique pas aux parties de bâtiment à usage résidentiel.
(***) s’applique exclusivement aux parties neuves de bâtiment à usage résidentiel.
Tableau 4 : Indicateurs du DPE-G
C. Les sous-indicateurs du DPE-G
Les indicateurs présentés plus haut sont calculés sur la base de sous-indicateurs qui sont présentés
ci-dessous :
Indicateurs
Signification
Entrées
E_C=(Bfroid_sensible+Bfroid_latent)*
estimation
de
la
consommation électrique de
l’équipement de climatisation
(en kWhef/an)
Bfroid_sensible : ratio de besoin de froid
sensible calculé depuis l’outil de
calcul RTG, exprimé en kWh/m2/an
Szone_climatisée/(EER*CFA)
Bfroid_latent : ratio de besoin de froid
latent calculé depuis l’outil de calcul
RTG, exprimé en kWh/m2/an
Szone_climatisée : SHON de la zone
climatisée, exprimée en m²
EER : rendement nominal
système de climatisation
du
CFA : coefficient de fonctionnement
annuel liée aux conditions réelles
de fonctionnement du système de
climatisation
E_W = Q*RCecs*
(ƅ_W défaut/ƅ_W)*(1-k_ENR)
Consommation
électrique
pour l’ECS (en kWhef/an)
Q : quantité exprimée dans l’unité
U utilisée dans le ratio RCecs
(effectif si bureaux, SHON si
logements)
RCecs : ration conventionnel de
consommation d’ECS (en
kWhef/U/an)
ƅ_Wdéfaut : rendement de
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RTG
l’équipement ECS par défaut
ƅ_W : rendement de l’équipement
E_AU= S* RCau
Estimation
de
la
consommation relative aux
autres usages de l’énergie
(en kWhef/an)
ECS défini par l’expert
K_ENR : taux de couverture solaire
réel défini par l’expert
S : SHON du lot en m²
RCau : ratio conventionnel de
consommation relative aux autres
usages
Tableau 5 : Sous-indicateurs du DPE-G
D. Tableaux de référence
Pour le calcul des consommations, un certain nombre de valeurs standards sont admises pour
l’efficacité des différents systèmes de climatisation, mais aussi des ratios de consommation moyens
pour l’ECS et les autres usages qui varient en fonction de la typologie. Ces valeurs moyennes sont
présentées dans les tableaux ci-dessous :
·
Les valeurs par défaut des coefficients EER et CFA sont donnés ci-dessous :
Tableau 6 : Valeurs par défaut EER/CFA
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RTG
·
Ratios de consommation conventionnels (RCecs) et rendements d’ECS par défaut (η_Wdéfaut) :
Tableau 7 : Valeurs par défaut des ratios RCecs et rendement d’ECS par défaut
·
Ratios conventionnels de consommation relative aux autres usages :
Tableau 8 : Valeurs par défaut des ratios RCau
II. Définitions des classes énergétiques et modèles de DPE:
Dans cette seconde partie nous allons voir les différentes classes énergétiques en fonction de la
typologie du bâtiment, ainsi que les 4 modèles de DPE qui ont été établis pour le DPE-G.
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RTG
A. Etiquetage
Le but du DPE est de fixer une étiquette énergie qui définie le classement de l’indicateur de
consommation selon une échelle de références de A à G. Il existe 4 modèles de DPE selon les
bâtiments et leurs usages. Les frontières des classes de consommation d’énergie sont données dans le
tableau ci-dessous :
Tableau 9 : Définitions des classes énergétiques par usage
S’ajoute à cela des conditions sur les indicateurs de confort, le DPE-G va permettre de les évaluer et
de les classer selon les limites suivantes :
Tableau 10 : Définitions des classes pour les indicateurs de confort
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RTG
B. Modèles de DPE
Il existe 4 modèles de DPE selon que l’on considère un bâtiment à usage résidentiel ou non, et s’il est
neuf ou non.
·
Modèle de DPE pour les bâtiments résidentiels neufs :
Le DPE pour les bâtiments résidentiels neufs contient des informations diverses sur le bâtiment luimême (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de DPE, et les
diverses estimations de consommations en énergie primaire et finale pour la climatisation, l’ECS,
l’éclairage, les autres usages ainsi que la production d’électricité produite à partir d’ENR qui est en
partie déduite de la consommation. Les émissions de GES par poste sont également mentionnées.
Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G
correspondant respectivement à une consommation inférieure à 100kWhEP/m² SHON.an à une
consommation supérieure à 350 kWhEP/m² SHON.an.
On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation, l’ECS et le confort thermique.
Enfin le DPE précise si le bâtiment est conforme à la RTG et quelle est la méthode de calcul utilisée.
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Figure 1 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels neufs
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·
Modèle de DPE pour les bâtiments résidentiels existants :
Le DPE pour les bâtiments résidentiels existants contient des informations diverses sur le bâtiment luimême (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de DPE, et la
consommation en énergie primaire et finale ainsi que la production d’électricité produite à partir d’ENR
qui est en partie déduite de la consommation. Les émissions de GES par poste sont également
mentionnées.
Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G
correspondant respectivement à une consommation inférieure à 100kWhEP/m² SHON.an à une
consommation supérieure à 350 kWhEP/m² SHON.an.
On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation et l’ECS.
Enfin le DPE précise sur quelle période ont été relevées les consommations.
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Figure 2 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels existants
·
Modèle de DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs :
Le DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs contient des informations diverses sur le bâtiment
lui-même (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de DPE, et les
diverses estimations de consommations en énergie primaire et finale pour la climatisation, l’ECS,
l’éclairage, les autres usages ainsi que la production d’électricité produite à partir d’ENR qui est en
partie déduite de la consommation. Les émissions de GES par poste sont également mentionnées.
Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G
correspondant à des consommations qui varient en fonction de l’usage (cf Tableau 9).
On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation, l’ECS et l’éclairage.
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Enfin le DPE précise si le bâtiment est conforme à la RTG et quelle est la
méthode
de
calcul
utilisée.
Figure 3 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs
·
Modèle de DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants:
Le DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants contient des informations diverses sur le
bâtiment lui-même (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de
DPE, et la consommation en énergie primaire et finale ainsi que la production d’électricité produite à
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partir d’ENR qui est en partie déduite de la consommation. Les émissions de
GES par poste sont également mentionnées.
Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G
correspondant à des consommations qui varient selon l’usage (cf Tableau 9).
On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation, l’ECS et l’éclairage.
Enfin le DPE précise sur quelle période ont été relevées les consommations.
Figure 4 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants
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BILAN
Le DPE Guadeloupe est donc le premier DPE à prendre en compte les caractéristiques
propres au contexte des DOM. Il permet à la fois de considérer le bilan énergétique mais
aussi d’évaluer l’efficacité de certains postes selon la typologie : climatisation, ECS, confort
thermique et éclairage. En outre, il convient aux bâtiments résidentiels et non-résidentiels
(bureau, commerce et autres hors santé et hôtels) aussi bien en neuf qu’en existant. Pour
les bâtiments de santé et les hôtels, seul l’existant est considéré.
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CDC DPE DOM
Annexe 6 :
Rapport d’étude OPTICLIM®
Salle de Manapany - Saint Joseph
Service : Dynamiques Territoriales
Rédacteur :
Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN
Validation :
Date : 31 août 2012
ARER – Espaces infoè Energie
Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat
www.arer.org – www.island-news.org
«Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles
locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques »
Espace Info Energie à La Réunion : 0262 257 257
ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé
Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex
Tel : 0262 38 39 92 *Membres
Fax : 0262
96 862011
91 *den°l’ARER
SIRET : 43928091800020
de Droits
Membres associés 2011
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre
de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC.
Partenaires associés
ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de
Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER).
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CDC DPE DOM
SOMMAIRE
ANNOTATION .................................................................................................................................... 225
I.
Résumé du diagnostic 226
II.
Objectifs du diagnostic 228
III.
Introduction
229
A.
Objectifs
229
B.
Méthodologie 229
C.
Données sur le bâtiment
IV.
Etat des lieux des surfaces et des équipements 236
A.
Description typologique du bâtiment
B.
Temps d’occupation par local 237
C.
Bilan d’équipement par local
V.
Simulations OPTICLIM 240
A.
Hypothèses et relevés sur site 240
230
236
238
VI. ............................................................................................................... Propositions d’amélioration
............................................................................................................................................................. 249
A.
Amélioration du bâti
249
B.
Amélioration du système de climatisation
C.
Amélioration des charges internes et des usages
D.
Bilan d’optimisation MDE
250
252
252
Annexes : ............................................................................................................................................. 255
1- PLANS DE MASSES :
256
3- PLANNING D’OCUPATION
259
4- Données recueilles audit
263
5- Audit des climatiseurs par la SYREF
267
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Consommations par poste pour deux températures de consignes .................................... 227
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CDC DPE DOM
Figure 2 : Résultat du diagnostic sans climatisation............................................................................ 227
Figure 3 : Plan de situation .................................................................................................................. 230
Figure 4 : Plan de masse du RDC ......................................................................................................... 231
Figure 5 : Schéma du niveau -1 ........................................................................................................... 232
Figure 6 : Façades Nord, Est, Sud et Ouest.......................................................................................... 233
Figure 7 : Toiture terrasse complétée par une toiture en tôle non ventilée ...................................... 233
Figure 8 : Etat des unités intérieure et extérieure des splits .............................................................. 234
Figure 9 : Zonage thermique ............................................................................................................... 240
Figure 10: Résultat de simulation sans climatisation .......................................................................... 243
Figure 11: Température de confort en l’absence de climatisation ..................................................... 244
Figure 12 : Résultats avec climatisation pour le Monozone-Consigne de 22°C. ................................. 245
Figure 13: Résultat de simulation avec climatisation dans le cas Monozone-Consigne26 ................. 246
Figure 14 : Consommations électriques par postes dans le cas Monozone pour une température de
consigne de 26/22°C............................................................................................................................ 248
Figure 15 : simulation bâti amélioré.................................................................................................... 250
Figure 16 : evolution de la température ............................................................................................. 250
Figure 17 : simulation bâti-clim améliorés .......................................................................................... 251
Figure 18 : simulation bâti-clim- améliorés ......................................................................................... 252
Figure 19: Plans de masse RDC............................................................................................................ 257
Figure 20: Plan de façade Est .............................................................................................................. 257
Figure 21: Plan de façade Nord ........................................................................................................... 257
Figure 22: Plan de façade Ouest .......................................................................................................... 258
Figure 23: Plan de façade Sud ............................................................................................................. 258
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Synthèse des consommations électriques des années 2009/2011 ................................. 226
Tableau 2 : Données receuillies pour le diagnostic ............................................................................ 234
Tableau 3 : Données de consommations semestrielles sur les 2 dernières années ........................... 235
Tableau 4 : Tableau des surfaces......................................................................................................... 236
Tableau 5 : Description typologique du bâtiment ............................................................................... 237
Tableau 6 : Description des usages et temps d’occupation par local ................................................. 237
Tableau 7 : Bilan de puissance pour la zone non climatisée ............................................................... 238
Tableau 8 : Planning d’occupation des locaux de la zone climatisée .................................................. 241
Tableau 9 : Surface vitrée de la monozone ......................................................................................... 241
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CDC DPE DOM
Tableau 10 : Surface poreuse de la salle ............................................................................................. 242
Tableau 11.a : Détail des consommations électriques pour la zone climatisée ................................. 247
Tableau 11.b : Détail des consommations électriques totales du bâtiment....................................... 247
Tableau 12 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment idéal ................................. 253
Tableau 13 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment actuel ............................... 253
Tableau 14 : Détail des sorties par action d’amélioration .................................................................. 254
Tableau 15 : Détail des gains par action d’amélioration ..................................................................... 254
Tableau 16: Détail des coûts des actions d’améliorations .................................................................. 255
Tableau 17 : Nomenclature ................................................................................................................. 259
Tableau 18 : Planning d’occupation de la salle de Manapany ............................................................ 263
Tableau 19: Tableau de collecte des informations pour les input logiciel ......................................... 266
ANNOTATION
BTU : British Thermal Unit, 1kWf = 3,41 BTU/h
EER : Energy Efficiency Ratio
KWh : Kilo Watt-heure
kW : Kilo Watt
RDC: Rez-de-chaussée
TRI : Temps de retour sur investissement
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CDC DPE DOM
I.
Résumé du diagnostic
Le diagnostic terrain a été réalisé le 26 Avril 2012.
Le bâtiment concerné est la salle de réception de Manapany.
Adresse : 147, boulevard de l’Océan, 97480 Manapany Les Bains Saint Joseph.
Les contacts au niveau de ce bâtiment sont :
_ le gardien Mr Jean-Marie Prianon,
_ Mr Frédéric Sala du Service Communication de Saint-Joseph, (Tél : 0262358013)
_ Mlle Valérie Hoarau assistante projet Direction Développement Durable et Cadre de Vie,
Le bâtiment se situe en zone 2 de PERENE.
Les données concernant la consommation électrique du site proviennent des relevés des données de
facturation d’électricité de l’ensemble du bâtiment, à savoir les consommations semestrielles,
cumulées sur l’année pour les années 2009 & 2011.
Synthèse des consommations électriques :
Année
Total kWh
Total facture
Prix
unitaire
(euro HT/kWh)
HEPP (heure
d'utilisation)
Ratio
surfacique
(kWh/m²/an)
2009
6080
820
0,13
0,94
30,40
2011
7333
831,44
1,13
36,67
0,11
Tableau 1 : Synthèse des consommations électriques des années 2009/2011
Consommations électriques par poste :
Les graphiques ci-dessous présentent les répartitions de consommations électriques pour 3 postes : la
climatisation, l’éclairage et un poste « Autres ».Selon la consigne de température utilisée pour la
climatisation nous avons considéré ces consommations ramenées à la consommation totale sur la
période du 06/12/2010 au 05/12/2011, ce qui représente 7333kWh. Ci-dessous sont présentées 2
figures pour les 2 températures de consigne, aussi le poids des postes dans la consommation totale
du bâtiment peut varier.
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CDC DPE DOM
Figure 1 : Consommations par poste pour deux températures de consignes
Nous constatons que l’influence de la température de consigne est importante pour la répartition de
consommation.
Etat du bâtiment sans climatisation : potentiel bioclimatique.
Sur le graphique ci-dessous nous pouvons voir les résultats de la simulation sans climatisation de la
zone climatisée (soit du RDC).
Figure 2 : Résultat du diagnostic sans climatisation
Le résultat du diagnostic sans climatisation laisse apparaître seulement 16.2% des points à l’intérieur
de la zone 0m/s, c’est-à-dire que le confort sera atteint en l’absence de vent uniquement 16.2% du
temps. Si l’on considère un vent de 1m/s, soit l’équivalent de ce qui est fourni par un brasseur d’air
alors le confort sera atteint 66.7% du temps. Les facteurs solaires des murs sont acceptables hormis
la façade Nord où l’on pourrait apporter des améliorations, celui de la toiture est élevé et demande à
être réduit par des actions d’améliorations sur le bâti. En ce qui concerne les vitrages, on pourrait
également y apporter des améliorations. Globalement, la note du bâtiment est de C soit qu’il se
rapproche de 63.4% du bâtiment de référence.
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CDC DPE DOM
II.
Objectifs du diagnostic
Ce rapport réalisé par l’arer présente le bilan du projet d’évaluation du bâtiment de la salle de
réception de Manapany de la commune de Saint Joseph selon la démarche OPTICLIM®.
Il s’agit :
§
De réaliser un bilan exhaustif du bâtiment via la démarche OPTICLIM
§
D’identifier les consommations des climatiseurs individuels et des autres charges (éclairage,
informatique,...),
§
de proposer des actions d’améliorations qui portent sur le bâti, les systèmes, l’usage, ou
encore la maintenance.
§
D’évaluer le coût de ces actions d’amélioration ainsi que leurs temps de retour sur
investissement.
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CDC DPE DOM
III.
Introduction
La commune de Saint Joseph a souhaité participé au concours OPTICLIM organisé en 2011 par
l’ADEME et l’arer. Ainsi, dans le cadre de la convention ADEME/arer 2012, l’arer a effectué le
diagnostic OPTICLIM du bâtiment via le présent rapport.
A.
Objectifs
Ce document a pour objectif d’apporter une vision globale de la qualité du bâti pour le bâtiment cité
ci-dessus, et notamment un diagnostic sur la climatisation. Il s’agit d’apporter à termes des éléments
d’amélioration afin de réduire les dépenses énergétiques tout en améliorant le confort des utilisateurs.
B.
Méthodologie
Les étapes de cette étude sont décomposées de cette manière:
§
Recueil des données de factures électriques
§
Recueil des données des données du bâtiment (surface, surface vitrée, protection solaire,
orientation des façades, …)
§
Recueil des consommations des climatiseurs, et de leur état (maintenance,….)
§
Bilan de puissance (éclairage, charges internes, autres)
§
Création du zonage thermique pour les simulations
§
Validation des hypothèses
§
Entrées des données sous le logiciel OPTICLIM simulations sans climatisation
§
Entrées des données sous le logiciel OPTICLIM simulations avec climatisation
§
Analyse des résultats
§
Propositions d’amélioration
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C.
Données sur le bâtiment
1- Données générales
Ci-dessous est présentée une vue aérienne du bâtiment :
Figure 3 : Plan de situation
Plan du RDC :
Sur la figure ci-dessous nous avons le plan du RDC qui comprend la salle de réception et les
sanitaires :
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Figure 4 : Plan de masse du RDC
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Schéma du niveau -1 :
Les plans du niveau -1 n’étant pas disponibles, nous présentons ci-dessous un schéma avec
numérotation des locaux.
Figure 5 : Schéma du niveau -1
Local 1 : cuisine (3jr/an pour le Manapany Surf Festival)
Local 2 : infirmerie (3jr/an lors du Manapany Surf Festival)
Local 3 : Local d’une association de surf « Les 3 peaks »
Local 4 : Local technique
Local 5 : WC du local de l’association de surf
Le bâtiment est situé à une altitude de 5 m. C’est à l’origine une ancienne maison (plus de 30 ans) qui
a été rachetée par la commune de Saint Joseph et transformée en salle de fête et de réception.
Au niveau du bâtiment la porosité de l’ensemble est à priori satisfaisante.
De plus, les ouvertures les plus importantes se situent en façade Nord et Sud orientées selon les
brises thermiques et vents dominants, chacune des façades bénéficie de surcroit d’une protection
solaire de type débord et casquette pour les vitrages. Seule la façade Nord bénéficie d’une protection
moins importante.
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Figure 6 : Façades Nord, Est, Sud et Ouest
La toiture est de type terrasse, complétée par une sur toiture en tôle non ventilée.
Figure 7 : Toiture terrasse complétée par une toiture en tôle non ventilée
En outre, le système de climatisation est composé de 2 splits de marque WESPOINT, de puissance
frigorifique 36000BTU/h chacun, l’EER selon Eurovent est de 3.21. Il semble qu’il y ait eu une
maintenance, mais insuffisante selon le Syref. Les unités extérieures sont rouillées du fait des
embruns marins, et les unités intérieures sont également en état moyen. Il est d’ailleurs prévu une
durée de vie maximale de 2 ans avant leur remplacement.
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Figure 8 : Etat des unités intérieure et extérieure des splits
Récapitulatif :
Ci-après le tableau récapitulatif des données nécessaires et recueillies pour la réalisation du
diagnostic :
Données nécessaires
Données fournies par la collec•vité
Factures électriques globales
OUI
Données techniques climatiseurs
NON
Contrats de maintenance et coûts de ces contrats
OUI
Audit du Syref
OUI
Plans de masse des bâ!ments
OUI
(superficie,ouvertures , ...)
OUI
Planning d’occupation
Bilan des équipements (puissance)
OUI
Consommation en eau
NON
Tableau 2 : Données receuillies pour le diagnostic
Tableau des consommations semestrielles:
On retrouve dans le tableau ci-dessous les consommations semestrielles de 2009 à 2011 :
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Date début
Date fin
Consommation (kWh)
Coût TTC (€)
16/06/2009
08/12/2009
2217
392,19
08/12/2009
06/06/2010
3467
516,91
06/06/2010
05/12/2010
NC *
NC*
06/12/2010
05/06/2011
2809
420,19
06/06/2011
05/12/2011
4524
620
Tarif
BLEU
Tableau 3 : Données de consommations semestrielles sur les 2 dernières années
er
(*) Le bilan EDF 2010 TB ne fait pas apparaître la consommation électrique du 1 semestre 2010.
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Ci-après nous avons le tableau des surfaces :
Surface totale (m²)
Surface climatisée (m²)
Surface non climatisée (m²)
SHON : 200
120
80
SHOB : NC
NC
NC
SU : NC
NC
NC
%
60%
40%
Tableau 4 : Tableau des surfaces
Comme on peut le constater 60% de la surface du bâtiment est climatisée .
IV.
Etat des lieux des surfaces et des équipements
Nous présentons dans cette partie les différents locaux et surfaces, leurs usages et l’équipement qui y
est présent.
A. Description typologique du bâtiment
On a listé ci-dessous les différents locaux, leurs surfaces et usages si ces locaux étaient climatisés et
lesquels font l’objet d’une étude OPTICLIM.
ETAGE
R-1
RDC
REF LOCAL
CLIMATISE
SURFACE
(m²)
USAGE
OPTICLIM
R-1/1
Non
19
Cuisine/MSF*
Non
R-1/2
Non
12
Infirmerie
MSF*
Non
R-1/3
Non
33
Association
Surf les 3
peaks
Non
R-1/4
Non
NC
Local
technique
Non
R-1/5
Non
12
WC
Non
RDC
Oui
123
Réception
Oui
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* Manapany Surf Festival sur 3 jours
Tableau 5 : Description typologique du bâtiment
Seul le local du RDC est étudié via OPTICLIM, à savoir la salle principale dédiée à la réception et aux
fêtes. C’est de plus le seul local climatisé et qui comprend une partie sanitaire. En dehors du RDC,
seuls les locaux 3 et 4 du niveau -1 sont réellement occupés en temps normal.
B. Temps d’occupation par local
Dans le tableau ci-dessous sont listés les temps d’occupation par local selon leurs usages. Pour plus
de précisions sur les plannings d’occupation, se référer aux annexes.
ETAGE
R-1
RDC
LOCAL
USAGE
Nb personnes
Temps d’occupation
Jr/an
h/jr
R-1/1
Cuisine/MSF
NC
3
12
R-1/2
Infirmerie MSF
NC
3
12
R-1/3
Association
Surf
4
30
1
R-1/4
Locaux
techniques
NC
NC
NC
R-1/5
WC
RDC
Réception
80
52
7.25
Tableau 6 : Description des usages et temps d’occupation par local
On constate que les locaux 1 et 2 du niveau -1 sont utilisés en journée lors des 3 jours du festival de
surf. L’occupation du local 4, le local technique, est inconnue mais il semble d’après le gardien qu’il
soit très peu utilisé. Le local 3 du niveau -1 est celui de l’association de surf « Les 3 peaks » qui ne
serait utilisé qu’environ 30h/an par 4 personnes environ.
Pour la partie qui nous intéresse, le RDC, on regarde le planning d’occupation fournie pour l’année
2011, on n’a cependant pas toujours le nombre de personnes disponibles. Nous avons considéré que
le chiffre de 80 personnes représente plutôt la capacité maximale de la salle.
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C. Bilan d’équipement par local
Le tableau ci-dessous nous présente les équipements présents pour chaque local.
On pourra retrouver en annexe la nomenclature de ces équipements.
ETAGE
LOCAL
Type
d’équipement
Matériel /Puissance
(W)
Quantité
R-1
R-1/1
Eclairage
Tube 36W
4
R-1/2
Eclairage
Tube 36W
1
R-1/3
Eclairage
Tube 36W
2
Hublot 60W
2
Réfrigérateur 150W
1
TV cathodique
150W
1
Autres
1
Fax 35W
1
PC portable 60W
RDC
Extérieur
R-1/4
Eclairage
Hublot 60W
1
R-1/5
Eclairage
Hublot 60W
2
Tube 36W
2
Eclairage
Hublot 4*18W
15 (dont 3
pour les
sanitaires)
Climatisation
SPLIT 36000BTU
2
Eclairage
Tube 36W
11
Hublot 60W
1
RDC
RDC+Niveau
-1
Tableau 7 : Bilan de puissance pour la zone non climatisée
Au niveau du RDC, les seuls équipements présents sont l’éclairage et la climatisation. Lors de
certaines réceptions, il semblerait que des équipements de cuisine soient utilisés (bain-marie, etc.…)
mais nous n’avons pas d’information précise à ce sujet. Pour les locaux du niveau -1, seuls les locaux
1 et 2 ont pu être visités. Les équipements listés sont ceux qui sont présents sur place. Or pour le
local 5 il semblerait que l’association occupe les locaux 30h par an, à raison d’une heure par jour pour
visionner des vidéos sur un PC portable. En outre, dans cette salle il y a un petit réfrigérateur de
puissance 40W environ branché en permanence sur le réseau électrique.
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V.
Simulations OPTICLIM
Cette partie se décomposera en trois temps : tout d’abord nous établirons des hypothèses de
simulations, après quoi nous donnerons les résultats de la simulation sans climatisation et enfin ces
résultats avec climatisation.
A. Hypothèses et relevés sur site
1- Description des zones étudiées
Hypothèses sur le zonage thermique :
Comme nous l’avons déjà indiqué, seul le local du RDC est climatisé qui comprend la salle de
réception et les sanitaires isolés par un mur séparateur et fermés par une porte. De ce fait, le zonage
thermique demande des précautions. Nous supposerons que l’ensemble du RDC est climatisé (donc y
compris les sanitaires et le dégagement).
Ci-dessous nous retrouvons ce découpage thermique:
L’ensemble du RDC constitue le
périmètre de la monozone
Figure 9 : Zonage thermique
Hypothèses sur les plannings d’occupations et d’utilisations :
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Les hypothèses suivantes ont été prises pour la simulation, si l’on regarde en détail le planning
d’occupation, on s’aperçoit que l’on est à 62 journées par an d’utilisation à raison de 8h/jr, pour un
nombre total d’heures de 496 h. Mais le planning proposé par OPTICLIM est au minimum de 2h/jr,
soit 2*365=730 heures au minimum. Cependant il est à noter que lors du Manapany Surf Festival, la
salle reçoit du public pendant 18h/jr et ce, sur trois jours.
On supposera donc que la climatisation est utilisée de 12 à 14h toute l’année. En outre, l’éclairage est
asservi à la climatisation pour la zone climatisée.
Charge
Occupation
Eclairage
Quantité
80 personnes
860 W
Local
RDC
RDC
Planning OPTICLIM
12/14h
12/14h
Tableau 8 : Planning d’occupation des locaux de la zone climatisée
Les hypothèses sur les temps d’occupation sont issues de plusieurs sources :
_ gardien du site,
_ planning d’occupation,
_ nature du local.
L’hypothèse d’occupation de 80 personnes a été fournie par la personne en charge de la salle et
correspond aussi au maximum acceptable pour cette salle. Le planning d’occupation en annexe ne
donne pas toujours le nombre de personnes, les rares fois où cela est mentionné on est en dessous
de ce chiffre. Cependant nous nous baserons sur celui-ci pour avoir le cas le plus défavorable.
Hypothèses sur le bâti :
Nous avons considéré pour la simulation une toiture terrasse avec combles sans isolation.
Les surfaces vitrées sont décrites dans le tableau ci-après :
Façade
Nord
Est
Sud
Ouest
Surface vitrée réelle (m²)
2.90
2.86
5.76
1.43
Surface vitrée saisie (m²)
3.1808
2.8028
5.964
1.5288
Tableau 9 : Surface vitrée de la monozone
Les surfaces vitrées comprises dans les cabinets d’aisance ne sont pas comptés dans la surface vitrée
du logiciel.
Les menuiseries sont à battant standard pour les portes fenêtres et coulissants pour les fenêtres ce
qui correspond à une classe A1.
Ci-après le tableau correspondant à la porosité par façade.
Façade
Nord
Est
Sud
Ouest
Surface (m²)
23
26
40
12.5
Surface utile ouvrant (m²)
5.46
1.75
7.21
0.87
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Porosité façade
23%
7%
18%
7%
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Tableau 10 : Surface poreuse de la salle
Ainsi, les façades exposées aux brises thermiques, soit les façades Nord et Sud bénéficient d’une
bonne porosité de façade, ce qui permet un fonctionnement de la zone en traversant.
Température de consigne :
Selon le gardien du site, Mr Jean-Marie Prianon, la consigne de climatisation est fixée à 26°C en
général voire 22°C parfois. Nous établirons donc des simulations sur ces 2 scénarios.
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2- Simulation sans climatisation
Afin de déterminer le « potentiel bioclimatique » du bâtiment, c’est-à-dire l’évaluation de la possibilité
de remplacement de la climatisation par de la ventilation naturelle, on procède à une simulation sous
OPTCLIM avec toutes données disponibles hors climatisation.
La fiche récapitulative des résultats nous est fournie par OPTICLIM, on récupère en outre les données
de température dans le fichier excell de sortie.
Sur la figure ci-dessous on peut retrouver le résultat de la simulation sans climatisation pour la
monozone :
Figure 10: Résultat de simulation sans climatisation
Au vu des résultats, il apparaît que le facteur solaire de toiture vaut 4.7% ce qui correspond à une
étiquette énergie E sous le logiciel. Cette valeur est élevée et s’explique par le fait que l’on a une
toiture terrasse en béton plus une toiture tôle sans isolation hormis le vide d’air et les dalles
acoustique du faux plafond.
Le facteur solaire des murs est de 6.2%, 4.8%, 4.8% et 5.2% pour les façades Nord, Est, Sud et
Ouest respectivement. Ce qui donne une étiquette C et B pour ces façades. La note C pour la façade
Nord s’explique par le débord moins important à ce niveau. En revanche, les façades sud, est et ouest
présentent des débords de toitures conséquents, ce qui se traduit par une étiquette B.
Et en ce qui concerne les facteurs solaires des vitrages, on a respectivement des valeurs de 38.1%,
30.6% ,47.0% et 35.9% pour les façades Nord, Est, Sud et Ouest. Ce qui est sanctionné par une
étiquette D, E, C et E pour toutes les façades. Ces facteurs solaires sont relativement élevés et
s’explique par la présence de vitrages clairs et l’absence de protection solaire efficace à l’Est et à
l’Ouest.
Le type de baies donne des infiltrations de l’ordre de 91.6 m 3/h, ce qui correspond à une étiquette
énergie C.
La note globale allouée au bâtiment sans climatisation est de 63.4%, correspondant ainsi à une
étiquette C.
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La simulation laisse apparaître une minorité de points dans la zone 0m/s du diagramme de GIVONI :
16.2% des points. Et si on considère la zone 0.5m/s et 1m/s, on passe à 45.1% et 66.7% des points.
Cela signifie que sans vent (0m/s), on sera dans des conditions de confort 16.2% du temps. Et avec
un vent de 1m/s, on sera à 66.7% de temps de confort annuel.
Ainsi, l’usage de la climatisation semble à priori justifié car le temps d’inconfort annuel est
conséquent : environ 84% en l’absence de vent au vue de la qualité du bâti.
Sur la figure ci-dessous nous avons l’évolution de la température moyenne annuelle pour cette zone
en l’absence de vent :
Température annuelle moyenne horaire:
40
35
Période hors climatisation
30
25
20
15
10
5
0
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
Figure 11: Température de confort en l’absence de climatisation
La température oscille sur une année entre 17°C et 34°C.
Ainsi, nous constatons que l’utilisation de la climatisation apparaît nécessaire pour la période de
novembre à avril.
Cependant, au vue de la porosité des façades Nord et Sud, nous pouvons estimer que l’utilisation de
la salle pendant une partie de la période climatisée peut se faire via une ventilation naturelle.
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3- Simulations avec climatisation
Nous considérons une simulation pour la température de consigne de 22°C et une simulation pour la
température de consigne de 26°C.
Cas 1 :Consigne 22°C :
Figure 12 : Résultats avec climatisation pour le Monozone-Consigne de 22°C.
La puissance frigorifique réelle de 21.1 kW (soit 72000BTU/h) est supérieure à celle préconisée par
OPTICLIM : 15.7kW (soit 53743 BTU/h) pour une température de consigne de 22°C. De ce fait, le
système est surdimensionné de 35%, mais bénéficie tout de même d’une note B. La sélection et la
mise en œuvre fait ressortir une note E alors que la maintenance est notée F de part l’absence de
maintenance régulière et suffisante. Les climatiseurs sont en état moyen mais leur durée de vie est
limitée à 2 ans avant leur éventuel remplacement. Enfin le choix de la température de consigne est
trop bas (22°C) ce qui explique la note E.
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Cas 2 : Consigne 26°C :
Figure 13: Résultat de simulation avec climatisation dans le cas Monozone-Consigne26
Pour ce qui est du cas où la consigne est à 26°C, le système est surdimensionné de 133%, ce qui est
sanctionné par une étiquette F : en effet la puissance frigorifique nécessaire serait de 9.1kW contre
21.1kW actuellement installés. Les notes sur la mise en œuvre, la maintenance sont inchangées. Par
contre la température de consigne est la bonne, ce qui est sanctionné par une note A pour cet item.
Tous ces éléments, font que la note globale allouée au bâtiment avec climatisation est de 63.5%,
correspondant ainsi à une étiquette C.
En comparant les deux simulations avec climatisation selon les températures de consignes différentes.
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Quant à la consommation électrique pour la zone climatisée, elle se décompose comme suit pour les
usages retenus (climatisation, éclairage, autres charges internes pour le RDC) :
Climatisation
(kWh)
Cas 1 :
consigne
22°C
Eclairage
(kWh)
4585
628 *
2460
628 *
Autres
charges
internes
(kWh)
0
0
Total (kWh)
Ratio
(kWh/m²)
5213
35.5
3088
19
Cas 2 :
consigne
26°C
Tableau 11.a : Détail des consommations électriques pour la zone climatisée
(*) L’éclairage ici comprend uniquement la zone climatisée
Le ratio de consommation pour ces usages est donc de 19 ou 35.5 kWh/m²/an selon la consigne pour
la climatisation et l’éclairage.
On fait maintenant apparaitre dans le tableau ci-dessous la répartition de la consommation totale du
bâtiment selon la température de consigne :
Climatisation
(kWh)
Cas 1 :
consigne
22°C
Eclairage
(kWh)
4585
873 *
Autres
charges
internes
(kWh)
1875
2460
873 *
4000
Total (kWh)
Ratio
(kWh/m²)
7333
36.7
7333
36.7
Cas 2 :
consigne
26°C
(*) L’éclairage ici comprend l’ensemble du bâtiment.
Tableau 11.b : Détail des consommations électriques totales du bâtiment
L’éclairage total du bâtiment a été estimé comme suit :
_ 638kWh+150kWh pour les WC,
_ 96W installé, 2h par jour sur 30 jours pour la salle de l’association +18h/jr sur 3 jours pour
le MSF soit un total de 10.9kWh,
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_ 11 tube de 36W en extérieur allumés 3h/jr sur 62 jours soit un total de 74kWh environ
Ainsi au total nous avons une consommation électrique due à l’éclairage de 873 kWh annuel.
Répartitions des
consommations électriques
par poste pour une
consigne de 22°C
(en kWh)
Répartitions des
consommations électriques
par poste pour une
consigne de 26°C
(en kWh)
Climatisation
RDC
1875;
26%
Eclairage Total
873; 12%
4585;
62%
Autres
2460;
33%
Climatisation
RDC
Eclairage Total
Figure 14 : Consommations électriques par
postes dans le cas Monozone pour une
température de consigne de 26/22°C
4000;
55%
Autres
873; 12%
La figure 14 met en exergue les consommations par
poste pour le bâtiment dans son ensemble, or nous n’avons pas eu accès à la consommation de
l’association de surf qui occupe un local au niveau -1. On a donc pris la totalité de la consommation
sur une année (7333 kWh en 2011), chiffre auquel nous avons retranché les consommations des
postes climatisation et éclairage. Bien évidemment, lorsque la consigne est plus basse le poste
climatisation devient le principal poste de dépense énergétique. L’éclairage représente 12% de
l’ensemble de la consommation du bâtiment. C’est une part non négligeable sur laquelle nous pouvons
proposer des améliorations.
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VI.
Propositions d’amélioration
La méthode retenue pour présenter les améliorations possibles est la suivante :
A.
·
apporter des améliorations sur le bâti,
·
apporter des améliorations sur les systèmes,
·
apporter des améliorations sur les usages et les charges internes,
·
faire un mix pertinent de ces améliorations, chiffrer les dépenses à réaliser et
enfin calculer un temps de retour sur investissement.
Amélioration du bâti
Nous allons apporter des propositions d’améliorations sur :
_ la toiture :
La simulation laisse apparaître un facteur solaire de 4.7%, ce qui correspond à une étiquette E.
En ajoutant 10cm d’isolant de conductivité λ=0.04W/m/K, ce facteur solaire passe à 1% et avec une
étiquette A pour la toiture.
_ les murs :
Le niveau de protection solaire sur les façades semble suffisant. Aucune amélioration n’est donc
prévue.
_ les baies :
On constate que les vitrages sont simples, et clairs, ce qui favorise les apports de chaleur via
l’ensoleillement notamment sur les baies donnant sur l’Est et l’Ouest. En conséquence, les facteurs
solaires des vitrages sont élevés, ce que l’on pourrait corriger en mettant des vitrages réfléchissants.
La classe des vitrages serait alors ramenée à A pour tous les vitrages.
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Simulation sur le bâti amélioré :
Figure 15 : simulation bâti amélioré
Le bâtiment ainsi amélioré obtient une note A.
La température moyenne journalière devient :
Température moyenne horaire de l'air
35
Période hors climatisation
30
25
20
15
10
5
1
259
517
775
1033
1291
1549
1807
2065
2323
2581
2839
3097
3355
3613
3871
4129
4387
4645
4903
5161
5419
5677
5935
6193
6451
6709
6967
7225
7483
7741
7999
8257
8515
0
Figure 16 : evolution de la température
En améliorant le bâti, la période hors climatisation s’étend de mars à octobre.
B.
Amélioration du système de climatisation
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Tout d’abord, nous fixerons la température de consigne à 26°C.
En effectuant la simulation OPTICLIM avec le bâti amélioré et la climatisation telle qu’installée avec la
température de consigne de 26°C, nous constatons que la climatisation est sur dimensionnée de
177%. La puissance frigorifique optimale serait de 7.6 kW.
Pour la maintenance du climatiseur, il semble nécessaire d’avoir recours à un entretien plus régulier
idéalement tous les 6 mois ou 1 an maximum. On passerait alors d’une note F à A pour une
maintenance de type « OPTICLIM ».
Enfin selon l’audit des climatiseurs fait par le Syref, ceux-ci sont en fin de vie et devront être
remplacés d’ici à 2 ans. Or on s’aperçoit bien que notre hypothèse qui s’appuie sur 80 personnes au
maximum ne se traduit que très rarement dans la réalité selon le planning. On a donc surestimé les
besoins en froid.
Si on met de l’isolation en toiture, plus des verres réfléchissants, la puissance frigorifique optimale
serait alors de 8kW environ soit 27000 BTU/h. On opte alors pour 2 unités : un split de 9000 BTU/h +
un split de 18000 BTU/h pour la zone la plus petite et la plus grande respectivement, ce qui nous
permet de garder les emplacements actuels.
Simulation sur bâti et clim améliorés :
Figure 17 : simulation bâti-clim améliorés
Ainsi, nous constatons pour le couple amélioration bâti et climatisation un gain
net de 1 305 kWh annuel pour la consommation de la climatisation.
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C.Amélioration des charges internes et des usages
Il n’existe pas d’autres charges internes hormis l’éclairage et les personnes présentes.
Ainsi, pour l’éclairage, on a pour le RDC 15 spots de 4*18W (y compris partie sanitaire) soit une
puissance de 1080 W pour une surface de 120m² environ ce qui nous donne un ratio de 9W/m² et de
8W/m² hors sanitaire. La typologie de salle de réception n’est pas listée dans PERENE 2009,
cependant on peut avoir une idée de l’importance de ce chiffre : en effet PERENE 2009 préconise un
ratio de 5W/m² pour un logement aéré (villas) et de 9W/m² pour les petits immeubles de bureau. Or,
la salle de Manapany se situe à mi-chemin de ces 2 typologies.
Aussi le ratio de puissance installée réel est plutôt bon, cependant on pourrait remplacer les spots de
4*18W par des spots 2*24W, soit une puissance installée de 576W pour la zone climatisée hors
sanitaires, ce qui donne un ratio de 4.8W/m².
Simulation sur bâti, clim et éclairage améliorés :
Figure 18 : simulation bâti-clim- améliorés
Ainsi, l’optimisation de la puissance d’éclairage permet une économie au niveau du besoin en froid de
48kWh annuels et une économie de 205 kWh pour l’éclairage soit un total de 253 kWh par an.
Si l’on considère les sanitaires, la puissance installée actuelle est de 1080W, en remplaçant par des
éclairages 60cm de 2*24W, on passerait à un total de 720 W, soit un ratio de 6W/m².
D.
Bilan d’optimisation MDE
Cette partie apporte un résumé des actions potentiellement réalisables et génératrices d’économies
d’énergie et d’amélioration du bâti.
Ø
Bilan énergétique du bâtiment global
Bâtiment idéal pour clim à 26°C:
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Le bâtiment idéal correspond au bâtiment optimisé où les besoins sont réduits : remplacement de
l’éclairage du RDC 4*18W par des 2*24W, remplacement des climatiseurs, isolation en toiture,
vitrages réfléchissants, soit le dernier scénario d’optimisation.
Eclairage intérieur RDC
Climatisation
Autres
423 kWh
950 kWh
4000 kWh
Tableau 12 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment idéal
Bâtiment réel :
Eclairage intérieur RDC
Climatisation
Autres
628 kWh
2460 kWh
4000 kWh
Tableau 13 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment actuel
Gain estimé = Consoréel – Consoidéal = 628 + 2460 – (423 + 950) = 1715 kWh/an
_ au prix de 0.1€/kWh : une économie de 171,5 €,
_ à raison de 823gCO2/kWh : une économie de 1 411 kg de CO2 par an.
Ø
Analyse financière
Les améliorations au cas par cas, en considérant la climatisation en l’état actuel (soit P_frigo=21,10kW
et T°consigne=26°C), sont les suivantes :
_ action1 :isolation en toiture en gardant la climatisation telle quelle,
_ action2 :films solaires en gardant la climatisation telle quelle,
_ action3 :passage de la température de consigne de 22° à 26°,
_ action4 :une maintenance OPTICLIM en gardant la climatisation telle quelle,
_ action5 : remplacement des splits pour aboutir à une puissance installée optimale,
_ action6 : nouvel éclairage performant en gardant la climatisation telle quelle.
Nous effectuons pour chaque action une simulation spécifique sous OPTICLIM, nous obtenons ainsi le
tableau comparatif suivant :
Output
OPTICLIM
P_frigo_saisie
(W)
P_frigo_op (W)
P_élec_op (W)
Ener_clim
(kWh)
Etat
actuel_26
Etat actuel_22 Action_1 Action_2 Action_3 Action_4 Action_5 Action_6 cumul
21100
9100
5300
21100
15700
9100
21100
8400
4900
21100
8500
5000
2460
4585
2369
2272
Page 253 sur 288
22-->26°C
21100
9100
2600
9100
9100
4900
21100
8800
5100
7600
7600
2100
1230
2297
2367
950
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CDC DPE DOM
Ener_ecl (kWh)
Ener_charin
(kWh)
ener_tot (kWh)
ratio (kWh/m²)
eer
t° air max(°C)
t° op max (°C)
628
628
628
628
628
628
423
423
0
3088
19
3,2
26
27,3
0
5213
35,5
3,2
22,6
25,2
0
2997
18,3
3,2
26
27
0
2900
17,6
3,2
26
27,1
0
1858
9,5
3,2
26
27,3
0
2925
17,8
3,2
26,3
27,3
0
2790
18,3
3,2
26
27,3
0
1373
7,4
3,2
26,6
26,9
Tableau 14 : Détail des sorties par action d’amélioration
Ce tableau permet de récapituler les résultats obtenus avec chaque modification.
A partir de là, nous comparons chacune des actions par rapport à « l’état actuel 26 » pour obtenir le
gain par « sortie » (output) du logiciel OPTICLIM.
Le tableau ci-dessous représente les gains par action :
Output OPTICLIM Gain_Ac1 Gain_Ac2 Gain_Ac3 Gain_Ac4 Gain_Ac5 Gain_Ac6 gain_cumul
P_frigo_saisie (W)
0
21100
0
0
12000
0
13500
P_frigo_op (W)
700
600
6600
0
0
300
1500
P_élec_op (W)
400
300
3800
2700
400
200
3200
Ener_clim (kWh)
91
188
2125
1230
163
93
1510
Ener_ecl (kWh)
0
0
0
0
0
205
205
Ener_charin (kWh)
0
0
0
0
0
0
0
ener_tot (kWh)
91
188
2125
1230
163
298
1715
Ratio ((kWh/m²)
0,7
1,4
16,5
9,5
1,2
0,7
11,6
eer
0
0
0
0
0
0
0
t° air max (°C)
0
0
-3,4
0
-0,3
0
-0,6
t° op max (°C)
0,3
0,2
-2,1
0
0
0
0,4
Tableau 15 : Détail des gains par action d’amélioration
Les cases de couleur verte représentent les gains les plus importants par output OPTICLIM. Nous
allons donc considérer plusieurs facteurs qui influencent à la fois les consommations d’énergie et les
factures électriques.
Sur la consommation électrique due à la climatisation, l’action la plus efficace concerne le
remplacement de la température de consigne de 22°C à 26°C. Mais en optant pour un contrat de
maintenance OPTICLIM, la consommation électrique de la climatisation baisserait aussi de manière
importante, passant de 2460 kWh (état actuel avec clim à 26°C) à 1230 kWh.
En effet, les gains réalisés sur la partie Ener_clim permettent de quantifier les économies
directes réalisés en termes de kWh sur la facture d’électricité.
Cependant, un autre facteur permet de réduire la facture énergétique, il s’agit de la puissance frigo
optimale, cela se traduit par une économie d’installation en puissance de la climatisation selon l’action
réalisée. On constate que l’on gagne par exemple sur la puissance frigorifique optimale en isolant la
toiture, les besoins passent de 9100W à 8400W. De même on aurait une baisse significative de la
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
puissance optimale frigorifique en posant des films réfléchissants : on passerait de 9100W à 8500W.
Ainsi, les actions 1 et 2 sont les plus avantageuses.
Les solutions techniques visant à l’amélioration sont budgétisées et quantifiées dans le tableau cidessous :
Item
Action
Unité
Bâti
Isolation toiture
Films
réfléchissants
Passage
consigne de 22°>26°
Changement
des splits
Contrat
maintenance
OPTICLIM
Remplacement
4x18 en 2x24
m²
nb de
film
-
Système
Charges
internes
Qté
Durée
de vie
(ans)
120
9
-
Coût
Coût
Aides
Coût –
unitaire
total
CEE (€) aides
(fourniture + (€)
(€)
pose) (€)
25
30
3600
840*
2760
10
150
1350
0
1350
-
-
Qté
2
7
Forfa
it/an
2
1 147
Qté
15
10
1250
210
0
0
0
2500
410**
2090
294
0
294
3150
0
3150
(*) aide IsolEco d’EDF : 7€/m² en toiture
(**) aide ClimEco d’EDF : selon la puissance frigorifique
Tableau 16: Détail des coûts des actions d’améliorations
Proposition :
Sur ce constat et puisque les splits sont usagés, il serait judicieux de procéder à leur remplacement.
Le fait d’ajouter des films réfléchissants et une maintenance OPTICLIM fait baisser la puissance
optimale en froid et donc la consommation en climatisation. Finalement si on considère toutes les
actions, la puissance optimale de climatisation est de 7.6kW. Pour ces données d’entrées, la
consommation finale pour la climatisation est de 950 kWh soit une amélioration de 1510 kWh par
rapport à la tendance actuelle (consigne à 26°C). Le gain annuel est de 171€ sur la base de
10c€/kWh.
Annexes :
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
1- PLANS DE MASSES :
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Figure 19: Plans de masse RDC
Figure 20: Plan de façade Est
Figure 21: Plan de façade Nord
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Figure 22: Plan de façade Ouest
Figure 23: Plan de façade Sud
Ø
Nomenclature des équipements
Equipement
Matériel
Photo
Puissance
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Qté tptale
2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Eclairage
Tube 4*18
4*18 W
15
Tube 36
36 W
18
Hublot
60 W
6
Climatisation
SPLIT
36000 BTU/h
2
Autres
Réfrigérateur
150 W
1
TV cathodique
150 W
1
Fax
35 W
1
Tableau 17 : Nomenclature
3- PLANNING D’OCUPATION
Date
Objet
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Heures d’ouvertures
2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Du 28 avril au 7 mai 2011
Le lundi 9 mai 2011
Le mardi 10 mai 2011
Le mercredi 11 mai 2011
Le jeudi 12 mai 2011
Le vendredi 13 mai 2011
Festival KOM I Di (voir
planning ci-joint)
Formation SST de 8h00 à
16h00
Ouvrir la salle à 7h30
CCAS de 8h00 à 16h00
Ouvrir la salle à 7h30
Charte de la Commune
bilingue "créole et français,
Ouvrir la salle à 7h30
deux langues pour l'espace
public réunionnais" de 8h30 à
16h00
CCAS de 8h00 à 16h00
Ouvrir la salle à 7h30
CCAS du service animation
Ouvrir la salle à 7h30
fête Pâques de 8h00 à 16h00
Le samedi 14 mai 2011
Assemblée générale de
l'Association Coeur vert
(heure à confirmer)
Le lundi 16 mai 2011
OMS "projet Santé-vous
Sport" de 8h00 à 15h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le mardi 17 mai 2011
Formation SST de 8h00 à
16h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le mercredi 18 mai 2011
Formation SST de 8h00 à
16h00
Ouvrir la salle à 7h30
Formation avec le personnel
communal par le GCEIP de
8h00 à 12h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le jeudi 19 mai 2011
Du samedi 21 mai 2011 au
dimanche 22 mai 2011
Le vendredi 27 mai 2011
Le samedi 28 mai 2011
Le mercredi 1er juin 2011
Le vendredi 3 juin 2011
Le mercredi 8 juin 2011
La Maison du Tourisme fête
Ouvrir la salle à 7h00
les mamans de 8h00 à 18h00
Journée gérontologique de
10h00 à 12h00
Conférence de la Société
D'histoire à 14h00
Club les Hortensias de 8h00
à 16h00
Conseil d'administration de
8h00 à 17h00
et repas de l'IEN à partir de
12h00
Formation du FDSEA de
8h00 à 16h30
Page 260 sur 288
Ouvrir la salle à 7h30
Ouvrir la salle à
13h00
Ouvrir la salle à 7h30
Ouvrir la salle à 7h30
Ouvrir la salle à 7h30
2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Le samedi 11 juin 2011
Repas pour Monsieur Gaston
Ouvrir la salle à 8h00
Hoareau de 8h00 à 1h du
matin
Le mercredi 15 juin 2011
Formation SST de 8h00 à
16h00
Le mercredi 15 juin 2011
Assemblée générale du
Saint-Joseph Basket Club de
18h00 à 21h00
Ouvrir la salle à
17h00
Le vendredi 17 juin 2011
Réunion de restitution de
projet par l'IMS de la
Fondation Père Favron (50
personnes) de 13h30 à
16h30
Ouvrir la salle à
13h00
Assemblée générale du
CNSJ de 14h00 à 17h00
Ouvrir la salle à
13h00
Le samedi 18 juin 2011
Ouvrir la salle à 7h30
Le mercredi 22 juin 2011
Le service animation du
CCAS organise la Fête des
Mères et des Pères de 8h00
à 16h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le vendredi 24 juin 2011
Journée gérontologique de
10h00 à 12h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le vendredi 24 juin 2011
Assemblée générale de
Saint-Jo Ovalie de 18h00 à
22h00
Ouvrir la salle à
17h30
Assemblée générale du Hand
ball club de Saint-Joseph de
13h00 à 17h30
Ouvrir la salle à
12h30
Le samedi 25 juin 2011
Le dimanche 26 juin 2011
Grand pique-nique des
Disciples et Escoffier de 8h00 Ouvrir la salle à 7h30
à 18h00 (à confimer)
Le mercredi 29 juin 2011
Formation du FDSEA de
8h00 à 16h30
Ouvrir la salle à 7h30
Le jeudi 30 juin 2011
Rencontres mondiales du
logiciel libre de 17h00 à
19h30
Ouvrir la salle à
17h00
Le vendredi 1er avril 2011
ASCE à 12h00 pour la pesée
des boxeurs
ASCE à 18h00
Ouvrir la salle à
12h00 et 18h00
Le samedi 2 avril 2011
Assemblée générale du COS
de l'ADI de 8h00 à 15h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le samedi 2 avril 2011
ASCE à 17h00 pour la pesée
des boxeurs
Ouvrir la salle à
17h00
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Le lundi 11 avril 2011
AD2R pour une réunion
d'échanges de 8h00 à 16h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le mardi 12 avril 2011
Formation pour le personnel
du Multi Accueil "1,2,3 Soleil"
de 8h00 à 16h00 (12
personnes)
Ouvrir la salle à 7h30
Le mercredi 13 avril 2011
Formation pour le personnel
du Multi Accueil "1,2,3 Soleil"
de 8h00 à 16h00 (12
personnes)
Ouvrir la salle à 7h30
Le jeudi 14 avril 2011
Rencontre avec les
formateurs SST de 8h00 à
12h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le vendredi 15 avril 2011
Rencontre avec les
formateurs SST de 8h00 à
12h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le vendredi 15 avril 2011
Pot de Fabien Grondin à
17h00
Ouvrir la salle à
16h00
Le samedi 16 avril 2011
4ème RSMA (en attente) de
8h00 à 20h00
Ouvrir la salle à 8h00
Le mardi 19 avril 2011
Formation pour le personnel
du Multi Accueil "1,2,3 Soleil"
de 8h00 à 16h00 (12
personnes)
Ouvrir la salle à 7h30
Le mercredi 20 avril 2011
Formation pour le personnel
du Multi Accueil "1,2,3 Soleil"
de 8h00 à 16h00 (12
personnes)
Ouvrir la salle à 7h30
Le jeudi 21 avril 2011
Rencontre avec les
formateurs SST de 8h00 à
16h00
Ouvrir la salle à 7h30
Le jeudi 21 avril 2011
Réunion avec l'Inspecteur de
l'Education nationale de
16h30 à 20h00
Le vendredi 22 avril 2011
Du samedi 23 avril 2011 au
30 avril 2011
Ouvrir la salle à
16h30
Les Amis de Cayenne
(horaire à confirmer)
Festival du Conte
Repas du Député-Maire à
19h30
Ouvrir la salle à
18h00
Le vendredi 21 janvier 2011 Un pot de 16h30 à 18h00
Ouvrir la salle à
16h00
Le jeudi 20 janvier 2011
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Le samedi 22 janvier 2011
Journée d'animations
organisée par l'OMS de 9h00
à 18h30
Ouvrir la salle à 8h00
Le lundi 24 janvier 2011
Formation CHS par le bureau
Ouvrir la salle à 8h00
du personnel de 8h00 à
16h00
Le mardi 25 janvier 2011
Formation CHS par le bureau
du personnel de 8h00 à
Ouvrir la salle à 8h00
16h00
Formation CHS par le bureau
Le mercredi 26 janvier 2011 du personnel de 8h00 à
Ouvrir la salle à 8h00
16h00
Formation pour le personnel
du Multi Accueil "1,2,3 Soleil"
de 8h00 à 16h00 (12
personnes)
Ouvrir la salle à 8h00
Formation pour le personnel
Le vendredi 28 janvier 2011 du Multi Accueil "1,2,3 Soleil"
de 8h00 à 16h00
Ouvrir la salle à 8h00
Le jeudi 27 janvier 2011
Le samedi 29 janvier 2010
Colloque sur le thème
"Comment détecter des
Ouvrir la salle à 7h00
talents ?" par l'ACSJ de 8h00
à 12h30
Assemblée Générale
Ordinaire de l'Amicale des
Anciens du Lycée
Le dimanche 30 janvier 2011
Professionnel Agricole et
Horticole de Saint-Joseph de
8h00 à 17h00
23/24/25 septembre 2011
Manapany Surf Festival
Ouvrir la salle à
7h30
8h
Tableau 18 : Planning d’occupation de la salle de Manapany
4- Données recueilles audit
On répertorie dans le tableau suivant pour tous les locaux les données utiles telles que les surfaces
ouvrantes, vitrées, les protections solaires, le bâti, les équipements, les climatiseurs.
Demandes spécifiques
Unité
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Quantité
2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Zone bâtiment :
Hauteur totale bâtiment
Surface vitré
1 ou 2
m
m²
2
6.2
Input Logiciel
Echelle du monozone
Choix logiciel OPTICLIM
Climatisation
Avec / Sans
Puissance frigorifique (kW)
kW
Température maximale de la zone
°C
EER ( Eurovent)
Donnée EUROVENT
Géométrie de la zone
Longueur
m
Largeur
m
Hauteur
m
Comble
oui/non
Définition des parois
Toiture
Extérieur OU
Parois Nord
Mitoyennes avec local non climatisé
Parois Est
OU
Adiabatique OU
Parois Sud
Surface Vitrée
Parois Ouest
Local 1
Avec
2*36000 BTU
22/26
3.21
14.2
9.14
2.85
Oui
Extérieur
Extérieur
Extérieur
Extérieur
Extérieur
Description de la zone
Couleurs des parois extérieures
Toiture
Parois Nord
Parois Est
Parois Sud
Parois Ouest
Claire ou moyenne ou foncée
Aluminium simple vitrage OU
Aluminium double vitrage 4-6-4 OU
Bois simple vitrage OU
Type de menuiserie
Bois double vitrage OU
PVC simple vitrage OU
PVC double vitrage 4-6-4 OU
Constitution du toit
Toiture terrasse ou Tôle
Béton OU Parpaing creux OU
Constitution des murs extérieurs
Bardage Bois Simple Peau OU
Bardage bois double peau
Isolation des parois extérieures
Conductivité isolant
W/m².K
Toiture
Epaisseur cm
Parois Nord
Epaisseur cm
Parois Est
Epaisseur cm
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Claire
Claire
Claire
Claire
Claire
Aluminium Simple
Tôle+ Terrasse (BA)
Béton
0.556
10 cm
0
0
2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Parois Sud
Parois Ouest
Epaisseur cm
Epaisseur cm
Infiltration parasite
Renouvellement d'air des infiltrations
vol/h
charges internes
Nombre de personnes
qté
Eclairage
En kW OU W/m²
Autres charges internes
En kW OU W/m²
Auncun OU
VMC 15m3/h.personne OU
système de ventilation
VMC 18m3/h.personne OU
VMC 20m3/h.personne OU
Saisie Profil
Bureau OU
Commerce OU
Ecole OU
Logement OU
On OU
Off
Profil Occupation
Profil Eclairage
Profil Charges interne
Profil Ventilation
Sol bitumé OU
Sol bétonné (claire) OU
Sol végétalisé
Protection solaire des murs
0
0
Défaut
80/weekend/3h
12*4*18W
0
Aucun
On
On
0
0
Environnement du bâtiment
Bétonné
Protection solaire du bâtiment
Parois Nord
Parois Est
Parois Sud
Parois Ouest
Parois Nord
Parois Est
Parois Sud
Parois Ouest
Vitrage Nord
Vitrage Est
Vitrage Sud
Vitrage Ouest
Aucune protection OU
Débord de toiture
Dimension SI protection solaire
a (m)
b (m)
a (m)
b (m)
a (m)
b (m)
a (m)
b (m)
Protection solaire des vitrages
Aucune protection OU
Casquette OU
Lames pare soleil intégrées ou
rapportées
Page 265 sur 288
Débord
Débord
Débord
Débord
1.10
0
2.70
0.56
2.90
0.45
2.90
0.45
Casquette
Casquette
Casquette
Casquette
2 juillet 2012
CDC DPE DOM
Dimension SI protection solaire
f
Vitrage Nord
Vitrage Est
Vitrage Sud
Vitrage Ouest
b
d
c
f
b
d
c
f
b
d
c
f
b
d
c
Dimension des surfaces vitrées
Vitrage Nord
h*l (m)
Vitrage Est
h*l (m)
Vitrage Sud
h*l (m)
2.45
0.35
1.10
0
1.54
0.35
2.70
0.56
2.45
0.45
2.90
0.50
2.45
0.45
2.90
0.50
1.33*0.495 (*4) +
0.10*1.30 (*2)
0.545*1.31 (*4)
1.33*0.495 (*4) +
0.10*1.30 (*2)
0.545*1.31 (*4)
Vitrage Ouest
h*l (m)
Mise en œuvre et maintenance
Raccord frigorique calorifugé
oui/non
Ventilation unité extérieure
oui/non
longueur raccord frigo
Maintenance
Pas de maintenance ou curative OU
légère OU
Maintenance
Annuelle complète OU
OPTICLIM
0.545*1.31 (*2)
Oui
Oui
<5m
curative
Tableau 19: Tableau de collecte des informations pour les input logiciel
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2 juillet 2012
CDC DPE DOM
5- Audit des climatiseurs par la SYREF
AUDIT SPLIT OPTICLIM ST JOSEPH 1
SALLE MUNICIPALE MANAPANY
DEUX SPLITS DE 36000 BTU EN FIN DE VIE ( 2ans max)
INSTALLATION
SPLIT (A)
SPLIT (B)
DEGAZAGE
TIRAGE AU VIDE
FUITES
CONT. ETEN.
NON
NORMES C15/100
X
ANTICORROSION-SUPPORTS
NON
X
NON
NON
LIAISONS FRIGO- ISOLEES
X
X
EPAISSEUR ISOLANT
X
X
ISOLATIONS VANNES
X
X
PROTECTION MECANIQUE TUAUT.
MOITIE
MOITIE
TUYAUT. PEINTE EN BLANC
NON
NON
PENTE CONDENSATS
X
X
ISOLATIONS CONDENSATS
X
X
SYPHON SI CONNECTIONS
NON
NON
PERCAGE DES MURS AVEC PENTE
X
X
FOURREAU
X
X
CUIVRE QUALITE FRIGO
X
X
DIAMETRE PRECONISE
X
X
SYPHON SI CONNECTIONS +4M
X
X
LOGO ENTREPRISE
NON
NON
EXPLICATION TELECOMMANDE
X
X
NETTOYAGE CHANTIER
X
X
ENTRETIEN
pas de maintenance
présence intense de rouille sur les groupes de condensation
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CDC DPE DOM
volets motorises
H.S.
DEUX SPLITS PLAF. DE 36000 BTU WESTPOINT EN FIN DE VIE (2ans max)
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CDC DPE DOM
Annexe 7 :
Cahier des charges du Diagnostic de Performance
Energétique DOM : outil DEB
Service : Ile Solaire
Rédacteur : Cyril HOAREAU
Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN
Validation : Gaëlle GILBOIRE
Date : 31 août 2012
Version : 1.0
Diffusion :
ARER – Espaces infoè Energie
Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat
www.arer.org – www.island-news.org
«Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles
locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques »
: 0262 257 257
ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé
Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex
Tel : 0262 38 39 92 *Membres
Fax : 0262
96 862011
91 *den°l’ARER
SIRET : 43928091800020
de Droits
Membres associés 2011
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre
de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC.
Partenaires associés
ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de
Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER).
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CDC DPE DOM
Contexte :
Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement dont une des mesures phares est l’obligation
de procéder à un diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments, l’arer a voulu
être force de proposition envers les acteurs engagés pour définir les points importants de ce
que pourrait être un DPE adapté aux Dom.
Pour plus d’informations sur l’arer : www.arer.org
Objectifs de l’outil :
Cet outil aura pour vocation de procéder à un inventaire énergétique d’un bâtiment afin de
dégager des étiquettes énergies fonction de la consommation électrique, de la qualité du
bâti, de la qualité de la maintenance des systèmes ainsi qu’une estimation des GES. Puisque
le DPE est règlementé par la loi, nous appellerons cet outil DEB pour Diagnostic Energétique
des Bâtiments. La fiche résultat de ce DEB sera un outil précieux d’aide à la décision et aura
pour but :
Ø De donner une estimation de la consommation électrique du bâtiment et de situer
son efficacité énergétique,
Ø D’aider à la décision lors des processus immobiliers,
Ø D’être une base concrète à la prise de décision pour la rénovation des bâtiments
Cet outil sera destiné dans un premier temps au personnel de l’arer puis dans un second
temps aux membres de droits et associés de l’ARER.
I.
Présentation de l’outil
A. Présentation générale
L’outil DEB prendra la forme d’un tableur Excel constitué de 5 onglets :
_ un premier onglet pour la présentation de l’outil DEB,
_ un second onglet pour les descriptions et méthodes utilisées, ainsi que les différentes
procédures,
_ un troisième onglet pour les input logiciel ainsi que les mises à jour,
_ un quatrième onglet pour les inputs logiciel,
_ un cinquième onglet pour les résultats,
_ un sixième onglet (caché) pour les bases de données (consommations, etc…),
_ un septième onglet pour les stockages des données (caché).
La fiche résultat devra être imprimable.
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CDC DPE DOM
Il a pour vocation de dégager des étiquettes énergétiques et de performance ainsi que
l’estimation des émissions de GES.
Il devra à minima noter 3 aspects du bâtiment :
_ le bâti via une étude OPTICLIM® en lui attribuant une classe de performance de A à F,
_ les usages et caractériser les consommations par postes via OPTICLIM pour la
climatisation, et les autres usages. Cependant, OPTICLIM ne concerne que le petit tertiaire
(<400m²) et pour la climatisation, seuls sont concernés les SPLITS systèmes. De ce fait, le
DPE Dom se restreindra dans un premier temps à ces conditions, en attendant une évolution
de l’outil OPTICLIM et son ouverture à d’autres typologies.
_ l’entretien des systèmes de climatisation et de ventilation.
De plus, une évaluation des émissions de GES sera donnée, avec à la clé un positionnement
selon une échelle de A à F. De plus, une indication du ratio de production d’électricité via les
ENR devra être fournie, avec une indication si celle-ci est supérieure au ratio de
consommation (par exemple : un logo BBC BEPOS).
Exemple de sortie du logiciel :
Outre ces sorties, 3 autres graphiques seront présentés en fiche résultat pour :
_ la répartition de la puissance installée par poste,
_ la répartition de consommation par poste (électricité/gaz/bois),
_ la répartition de consommation électrique par poste.
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CDC DPE DOM
De fait, une estimation des besoins en bois énergie et en gaz sera faite sur la base des
unités suivantes :
_ gaz : une bouteille de 13kg propane,
_ bois : 1 kg de bois de chauffage (similaire au hêtre ou au chêne).
De plus, une entrée sera disponible pour les éventuelles productions d’électricité à partir
d’ENR (PV,…).
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CDC DPE DOM
Une partie « mise à jour » devra être incorporée pour notamment les ratios suivants qui
seront actualisés tous les ans selon les chiffres de l’Observatoire de l’énergie et d’EDF :
_ la quantité de GES émis pour la fabrication d’un kWh électrique en kgCO2/kWh,
_ la conversion de l’énergie primaire en énergie finale.
B. Méthodologie
Le DEB devra s’adresser tant aux bâtiments résidentiels que non-résidentiels. De plus, il
devra affiner la distinction en proposant plusieurs sous-typologies puisque le retour
d’expérience sur la consommation des bâtiments à la Réunion montre clairement que des
mêmes valeurs seuils en terme de ratio de consommation électrique ne représentent pas les
mêmes efficacités énergétiques selon le type de bâtiment.
Aussi, le DEB reprendra les catégories de bâtiments déjà définies par PERENE et qui sont les
suivantes:
_ logements confinés et aérés,
_ petits et grands immeubles de bureaux,
_ hôtels,
_ petits commerces.
Pour ces différentes typologies, les ratios de consommation cibles seront issus de 2 sources :
_ pour les typologies disponibles, ils proviennent de la partie « retour d’expérience sur la
consommation des bâtiments à la Réunion » du stage sur BBC/DPE Dom.
_ pour les typologies manquantes, nous reprendrons les valeurs cibles de PERENE.
Hypothèses de travail:
A.
Diverses hypothèses techniques
Pour la partie notation du bâti, on se réfèrera à une étude OPTICLIM du bâtiment étudié
pour les zones climatisées et non climatisées. En fonction des facteurs solaires des parois
opaques et translucides, et du temps de confort annuel, une note globale est attribuée au
bâti. Cette note sera reportée dans le tableur Excel DEB.
Pour la note sur les usages, une estimation de consommation électrique sera proposée, avec
la répartition par postes des dépenses énergétiques.
Selon la typologie, les postes de consommations retenus sont les suivants :
_ pour le tertiaire : climatisation/éclairage/bureautique/ECS/autres,
_ pour le résidentiel : clim/éclairage/Matériels Electronique/Cuisson /
Electroménager/ECS/autres.
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CDC DPE DOM
Pour le poste « climatisation », une estimation de la consommation sera effectuée sur
OPTICLIM, le calcul se faisant par zone thermique : pour chaque zone, on procède à une
simulation. L’image suivante présente le résultat d’une simulation OPTICLIM : on repère la
consommation annuelle de la climatisation, de l’éclairage et des autres usages :
Figure : Ex de résultat de simulation Opticlim avec la note du bâti : résultat consommation
climatisation
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CDC DPE DOM
Figure : Ex de résultat de simulation Opticlim avec la note du bâti : résultat consommation
éclairage
Pour chaque zone, on reportera la consommation pour la climatisation, l’éclairage et les
autres usages dans le tableau du PDE prévu à cet effet. On procède de même pour les
puissances installées. Chaque zone correspond à une zone OPTICLIM.
Planning d’utilisation pour le tertiaire :
_ BUREAU :
Climatisation
Eclairage
Autres
Hr/jr
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
Jr/an
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
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CDC DPE DOM
_ COMMERCES :
Climatisation
Eclairage
Bureautique
ECS
Autres
Hr/jr
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
Jr/an
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
Climatisation
Eclairage
Bureautique
ECS
Autres
Hr/jr
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
Jr/an
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
_ HOTELS :
Planning d’utilisation pour le résidentiel :
Climatisation
Eclairage
Bureautique
ECS
Autres
Hr/jr
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
Jr/an
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
OPTICLIM
Besoin en ECS :
Typologie
Besoins
Hôtels
120l/jr/chambre
Hôpital (hors restauration)
60l/jr/lit
Bureaux
5l/jr/personne
Résidentiel
45l/jr/personne
L’ECS peut être produite à partir d’électricité uniquement, ou grâce à des panneaux solaires.
Dans ce dernier cas, un appoint de 20% sera considéré en zone des Hauts (zones 3 & 4 de
PERENE) et un appoint de 20% en zone des bas. Les autres modes de production d’ECS
(gaz, bois) ne rentreront pas dans le bilan final de répartition de la consommation par poste
mais seront mentionnés dans les autres énergies utilisées.
Nous donnons des ratios de puissance installée standards et les objectifs de PERENE pour les
différentes typologies : pour l’éclairage, la climatisation et les autres postes (prises de
courant) on comparera les ratios de puissances installés avec les cibles de PERENE.
Puissance installée pour le résidentiel :
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CDC DPE DOM
Poste
Densité de puissance
électrique (W/m²)
Objectifs PERENE (W/m²)
éclairage
15
5
Prise de courant
60
40
Puissance installée pour les bureaux :
Poste
Densité de puissance électrique
(W/m²)
Objectifs PERENE (W/m²)
Grands bureaux
Petits bureaux
Grands
bureaux
Petits
bureaux
éclairage
13
13
9
9
rafraichissement
150
180
110
120
bureautique
8
5
6
4
Puissance installée pour l’enseignement :
Poste
Densité de puissance électrique (W/m²)
Ecole
Collège/lycée
Université
Etat
Actuel
cible
actuel
cible
actuel
cible
éclairage
17
8
13
8
13
8
rafraichissement
180
110
180
110
150
110
bureautique
8
6
5
4
8
6
Puissance installée pour les hôtels:
Poste
Densité de puissance
électrique (W/m²)
Objectifs PERENE (W/m²)
éclairage
20
12
rafraichissement
150
120
bureautique
8
6
Puissance installée pour les commerces :
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CDC DPE DOM
Poste
Densité de puissance électrique (W/m²)
Petits commerces
Etat
Grands commerces
Actuel
Cibles
Actuel
Cibles
Eclairage
20
15
20
12
Rafraichissement
180
110
150
110
Autres
25
20
15
13
Hypothèses diverses :
Nous supposerons diverses hypothèses sur les autres sources d’énergie :
_ 1 kg de bois correspond à une énergie de 5.5 kWh (source : http://www.domoenergie.ch/fr/page.asp?Id=81),
_ 1 kg de gaz (propane) correspond à une énergie de 13.8kWh. Ainsi une bouteille standard
de 13 kg correspond à environ 179 kWh.
B. Définitions des classes énergétiques et de performance environnementale
1. Classe énergétique des usages et consommations
Les valeurs moyennes par typologie sont issues d’une récupération de données de
consommation dans le cadre du stage. Lorsque, pour une typologie telle que définie par
PERENE, nous n’avions pas de données, nous nous sommes référés aux chiffres de PERENE.
Données issues du stage :
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CDC DPE DOM
Données complémentaires issues de PERENE :
Grandes surfaces
Consommation
moyenne (kWhef/m²
SU/an)
200Xclim+380
L’échelle des étiquettes énergie ira de A à F, soit d’un niveau d’excellence à un niveau « très
énergivore ».
Pour constituer les différentes classes énergétiques, nous supposerons que la moyenne
actuelle correspond à une classe C. A partir de ces ratios de consommations, nous
imposerons des limites de consommations à -50%,-30%,+50%,+100%,+150%. Le tableau
ci-dessous nous présente ces valeurs seuils exprimées en énergie finale (kWh/m²/an):
Typologie
Petits commerces
Université
Lycée
Collèges
Ecoles
Hôtels
Hôpitaux
Bureaux
Loisirs/cultures
Eq Sportif
Logements
Moyenne
350
140
36
36
22
155
250
140
146
16
44
A
175
70
18
18
11
77,5
125
70
73
8
22
B
245
98
25,2
25,2
15,4
108,5
175
98
102,2
11,2
30,8
Page 279 sur 288
C
350
140
36
36
22
155
250
140
146
16
44
D
525
210
54
54
33
232,5
375
210
219
24
66
E
700
280
72
72
44
310
500
280
292
32
88
F
875
350
90
90
55
387,5
625
350
365
40
110
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CDC DPE DOM
2. Classe énergétique du bâti
Pour obtenir la classe énergétique du bâti, on procèdera à une simulation Opticlim du bâti
dans son ensemble : la note globale du bâti selon OPTICLIM sera la classe énergétique du
bâti pour ce DPE.
Figure : Ex de résultat de simulation Opticlim avec la note du bâti.
Ainsi, sur le résultat de simulation Opticlim que l’on peut voir ci-dessus, on considère la
« Note Globale ». Dans le cas où l’on a plusieurs zones thermiques, donc plusieurs
simulations, on procède à une moyenne pondérée par la surface selon l’équation suivante :
Avec :
ܰ‫݁ݐ݋‬௚௟௢௕௔௟௘̴ௌ௨௥௙௔௖௘̴௖௟௜௠௔௧௜௦±௘ ൌ σ ܵ݅ ‫݁ݐ݋ܰ כ‬௭௢௡௘೔
σ ܵ݅
_ Si : surface de la zone climatisée i,
_ Notezone_i : Note de la zone i.
Par exemple pour le bâtiment ci-dessous, d’une surface totale de 125m². Si seules les
surfaces 1 et 4 sont climatisées, la surface totale climatisée est de 50m². Si pour S1 on
obtient une note de 70% et pour S4 on obtient 60%, alors la note globale de la surface
climatisée est la suivante :
ܰ‫݁ݐ݋‬௚௟௢௕௔௟௘̴ௌ௨௥௙௔௖௘̴௖௟௜௠௔௧௜௦±௘ ൌ ଻଴Ψ‫כ‬ସ଴ା଺଴Ψ‫כ‬ଵ଴
=68%
ସ଴ାଵ଴
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CDC DPE DOM
On procède à la même réflexion entre la surface totale non climatisée et climatisée :
ܰ‫݁ݐ݋‬௚௟௢௕௔௟௘̴ௌ௨௥௙௔௖௘̴ேைே̴௖௟௜௠௔௧௜௦±௘ ൌ σ ܵ݅ ‫݁ݐ݋ܰ כ‬௭௢௡௘೔
σ ܵ݅
Et :
ܰ‫݁ݐ݋‬௚௟௢௕௔௟௘̴௕Ÿ௧௜ ൌ ܰ‫݁ݐ݋‬௚௟௢௕௔௟௘ି௦௨௥௙௔௖௘ି௖௟௜௠௔௧௜௦±௘ାே௢௧௘೒೗೚್ೌ೗೐̴ೄೠೝ೑ೌ೎೐̴ಿೀಿ̴೎೗೔೘ೌ೟೔ೞ±೐
ܵ‫ݏ݅ݐ݈݈ܽ݉݅ܿ݁ܽݐ݋ݐ݂݁ܿܽݎݑ‬±݁ ൅ ܵ‫ݏ݅ݐ݈ܽ݉݅ܿ݊݋݈݊݁ܽݐ݋ݐ݂݁ܿܽݎݑ‬±݁
Par exemple pour le bâtiment précédant, si pour S2 on obtient une note de 50% et pour S3
on obtient 65%, alors la note globale du bâti sera :
ܰ‫݁ݐ݋‬௚௟௢௕௔௟௘̴ௌ௨௥௙௔௖௘̴ேைே̴௖௟௜௠௔௧௜௦±௘ ൌ ܰ‫݁ݐ݋‬௚௟௢௕௔௟௘̴௕Ÿ௧௜ ൌ ͷͲ ‫ʹ כ‬ͷ ൅ ͸ͷ ‫ כ‬ͷͲ
ൌ ͸ͲΨ
͹ͷ
͸ͺ ‫ כ‬ͷͲ ൅ ͸Ͳ ‫ כ‬͹ͷ
ൌ ͸͵ǤʹΨ
ͷͲ ൅ ͹ͷ
La note globale ainsi obtenue donne droit à une étiquette globale pour le bâti selon la
convention suivante :
Note_globale_bâti >80%
A
70% < Note_globale_bâti < 80%
B
50% < Note_globale_bâti < 70%
C
40% < Note_globale_bâti < 50%
D
30% < Note_globale_bâti < 40%
E
30% < Note_globale_bâti
F
Ainsi, pour le bâtiment cité en exemple, la classe du bâti correspondante serait : C.
Il suffira d’entrer la note du bâti pour chaque zone simulée sous OPTICLIM :
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CDC DPE DOM
L’outil DPE se chargera de dégager la note globale du bâti.
3. Classe énergie de la maintenance
Le classement énergie pour la maintenance est constitué d’une échelle de A à D selon le type
de maintenance des appareils de refroidissement (climatisation et ventilation) :
Classe énergie
Type de maintenance
A
OPTICLIM
B
Annuelle
C
Légère
D
Sans maintenance
4. Emissions de GES
Le classement des émissions de GES se fera selon une échelle de A à F selon la quantité de
GES émis en kg, et sera fonction des consommations, donc variables selon la typologie.
CLASSES EMISSIONS GES (kgCO2/m²/an)
Typologie
Petits commerces
Hôtels
Bureaux
Logements
A
144
64
58
18
B
202
89
81
25
C
288
128
115
36
D
432
191
173
54
E
576
255
230
72
F
720
319
288
91
5. Indicateurs d’efficacité
A l’instar de ce qui a été fait pour l’outil DPE Guadeloupe, nous proposons 2 indicateurs
d’efficacité : un pour l’éclairage et l’autre pour l’ECS.
a. Indicateur d’efficacité de l’éclairage
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CDC DPE DOM
Cet indicateur, noté Iéclairage, permettra de noter la cohérence de l’éclairage selon 3 niveaux :
efficace, moyen et peu efficace. On se basera sur la densité de puissance installée :
Niveau :
Densité de puissance installée (W/m²)
Efficace
Iéclairage ≤ 10 W/m²
Moyen
10 W/m² <Iéclairage ≤ 20 W/m²
Peu efficace
20 W/m² <Iéclairage
b. Indicateur d’efficacité de l’ECS
Cet indicateur, noté IECS, permettra de noter la performance du moyen de production d’ECS
selon 3 niveaux : efficace, moyen et peu efficace. On se basera sur la part imputable aux
ENR dans la production d’ECS selon la formule suivante:
ߟா஼ௌ
‫ܫ‬ா஼ௌ ൌ
ͳ െ ݇ாேோ
Avec :
ηECS= rendement du système de production d’ECS
kENR= part des ENR dans la production d’ECS
Niveau :
Densité de puissance installée (W/m²)
Efficace
‫ܫ‬ா஼ௌ > 2.5
Moyen
1 <‫ܫ‬ா஼ௌ ≤ 2.5
‫ܫ‬ா஼ௌ < 1
Peu efficace
De fait nous avons dressé un listing des moyens de productions d’ECS avec pour chaque
type : la part d’électricité dans la production, le rendement, la part des ENR dans la
production. Ainsi on a dégagé les niveaux d’efficacité pour chaque technologie :
NOTE
Solaire+appoint
Solaire
Electrique
Gaz
Bois
Autres
%électricité Rendement Part ENR
η
0,25
0,95
0,75
0
0,99
0,99
1
0,8
0
0
0,92
0
0
0,5
0,7
0
0,5
0,5
Page 283 sur 288
Efficacité
ECS
3,8
99
0,8
0,92
1,7
1
2 juillet 2012
CDC DPE DOM
C. Tableau des entrées/sorties de l’outil DPE DOM :
1- Données à saisir par l’utilisateur
Les renseignements nécessaires seront classés dans 3 grandes parties :
_ une partie sur les « Données générales du bâtiment » où nous retrouvons des données
aussi diverses que le nom et l’adresse du bâtiment concerné, le propriétaire/maître
d’ouvrage, la typologie (à choisir dans une liste prédéfinie), la zone PERENE correspondante,
la surface totale (ainsi que le type de surface : plancher, SU, SHON, SHOB, autres), la
surface climatisée, le nombre de zones OPTICLIM, le type d’ECS, le type de maintenance des
systèmes de climatisation, ainsi que la date du DPE,
_ une partie sur les « Données d’entrée du bâtiment », soit les résultats des simulations
OPTICLIM pour chaque zone (puissance, consommation, etc…),
_ une partie sur les « Données globales du bâtiment » où seront renseignés le nombre
d’habitants, la consommation annuelle, la consommation due à l’ECS, la consommation en
gaz et en bois, et enfin la production électrique via les ENR.
2- Validation des données et messages d’erreurs
Afin de mener à bien le DPE, un contrôle sera effectué pour vérifier que le nombre de
zone(s) indiquée(s) en partie 1 est le même que celui rencontré dans la partie 2.
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CDC DPE DOM
Ratio de référence :
PERENE
Données du stage BBC DOM
-
Données Edf :
Facture EdF : Consommation
annuelle
Données Audit :
Surface local et type
Surface climatisée
Données d’occupation
Puissances installées
Consommation Gaz & bois
ECS
Données OPTICLIM :
Note globale du bâtiment
Consommation climatiseur
Diverses sorties
OU T IL
DIA G N O S T I C D E
PE R F O R M A N C E
EN E R G E T I Q U E DOM
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Divers
Ratios
kWh/m
kWh/m
Emissi
Note
des éq
Graph
Conso
Conso
Puissa
Master 2 Génie Civil & Urbanisme
Mémoire Cyril Hoareau
Obligation du prestataire:
Outre les fonctionnalités attendues, on demandera également au prestataire les éléments
suivants :
§
§
§
Language de développement : EXCEL
Rédaction d’un guide d’utilisation (en français)
Rédaction d’un guide de mise à jour (en français)
Phasage:
Initialisation : Validation du cahier des charges, définition de l’environnement de
développement (interface utilisateur(graphique et onglet), forme des sorties, architecture de
l’outil)
Développement : Construction et test de l’outil sur un bâtiment existant
Validation : Evaluation et validation de l’outil (+ développement des points non validés)
Déploiement : Formation du personnel à l’outil.
L’outil devra être rendu fin août.
Phase
Initialisation
Développement
Tâche
Livrable
Validation du cahier des charges
Cahier des charges
Définition de l’environnement
Définition interface graphique et architecture
Construction et test de l’outil
Outil
Résultat sur test référence
Validation
Validation
Développements des points non validés
Déploiement
Formation du personnel à l’outil
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Outil Final
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Guide d’utilisation
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Guide de mise à jour
Master 2 Génie Civil & Urbanisme
Mémoire Cyril Hoareau
Bibliographie/Webographie :
Bibliographies :
LOTUS Non-Residential V1.0 Technical Manual October 2011
ECODOM : « Prescriptions techniques-Document de référence –Antilles et les bas de la Réunion Label
ECODOM »
BATI PEI : Outil BATI PEI ADEME REUNION
Région Guadeloupe, Comprendre et appliquer la Réglementation Thermique de la Guadeloupe,
Construction Neuve, 2011
B. Atanasiu, Buildings Performance Institute Europe, Challenges for nearly Zero-Energy Buildiongs,
2012
B. W. Olesen, Technical University of Denmark, Department of Civil Engineering, Indoor
Environmental Comfort in Zero Energy Buildings
ADEME, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, http://www.ademe.fr
ARER, Confort thermique d’hiver et d’été dans les habitations des hauts de l’île, ARER, Edition
2009.
arer, Guide technique de la CASADD, Première édition, 2006.
arer, Mon eau chaude solaire, Mode d’emploi, ARER, 2008.
arer, Rapport Etudes Consommations Energétiques des Ménages Réunionnais – OER 2010
arer, GAMESS Grégory, Analyse de la consommation électrique tertiaire (hôpitaux, hôtels), Mémoire
de stage, septembre 2009.
Arer, S. Rene, L. Ricquebourg, Consommation énergétique dans le secteur des petits commerces-2011
Ademe/arer, Séminaire Concours Opticlim, 2011
J. Tsiavanga, S. Law-Thime, Evaluation de l’impact d’un environnement végétalisé sur le confort
thermique d’un bâtiment bioclimatique, Projet de Fin d’études Master 2 Université de la Réunion
Imageen, Université de la Réunion, Suivi d’exploitation annuel du système de gestion technique du
bâtiment Enerpos, 2011
Webographie :
http://www.effinergie.org/
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
http://www.grihaindia.org
http://www.greenusg.com.au
http://www.resene.co.nz/comn/envissue/green_star.htm#resources
http://www.gbcindonesia.org
http://www.gbimalaysia.com
http://www.greenbuildingindex.org
http://www.bca.gov.sg/greenmark/green_mark_buildings.html
http://www.igbc.in/site/igbc/tests.jsp?event=22869 (INDE)
http://philgbc.org/
http://assohqe.org/hqe/
http://www.reunion.equipement.gouv.fr/les_grands_dossiers/reglementationconstruction/perene_2009.pdf
http://www.cerqual.fr/cerqual/habitat-environnement-dom/
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Master 2 Génie Civil & Urbanisme
Mémoire Cyril Hoareau
http://www.certivea.fr/
http://www.connaissancedesenergies.org/
http://developpementdurable.revues.org/8834, Labels de la construction : quelle contribution possible
au facteur 4 ?
http://www.insee.fr
http://www.lemoniteur.fr/195-batiment/article/a-suivre/701713-batiment-a-energie-positive-une-notion-aeclaircir)
http://www.envirobat-reunion.com
lpbs.univ-reunion.fr/grandsprojets/meteo/telecharg.php
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