Habitat et environnement DOM :
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Habitat et environnement DOM :
M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Habitat et environnement DOM : Contexte/historique : Lancée en 2003 par l'Association QUALITEL, la certification Habitat & Environnement est une démarche qui a pour objectif de prendre en compte la préservation de l'environnement tout au long du cycle de vie du logement. La certification Habitat & Environnement est applicable aux opérations de logements neufs en immeubles collectifs et individuels groupés. Dans la continuité de sa réflexion menée sur les enjeux liés au développement durable et notamment sur les performances énergétiques et techniques d’un logement, CERQUAL lance la première certification environnementale dédiée aux Départements d’Outre-mer. Les professionnels et les usagers de l’Ile de la Réunion ayant souhaité valoriser la qualité de la construction des logements locaux, CERQUAL leur a proposé la certification Habitat & Environnement DOM en 2010 (soit 7 ans après son lancement en métropole en 2003). « Habitat & Environnement DOM » a été élaborée , depuis juin 2009, en s’appuyant sur différents groupes de travaux, constitués de Maîtres d’ouvrage, d’architectes, des services de l’Etat (DDE, DRASS), de représentant des usagers, d’Etablissements Public ( ADEME..) d’experts environnementaux ou encore de bureaux d’études, et en s’inspirant des démarches existantes à la Réunion (PERENE, CASA DD, ECODOM) et en valorisant des démarches locales de certification de matériaux GEOCERT®.. Cibles : Un référentiel spécifique et adapté à ces caractéristiques géographiques, était nécessaire. Simple et pragmatique, ce référentiel rédigé par CERQUAL est applicable aussi bien aux logements collectifs qu’aux maisons individuelles groupées et aux logements étudiants. Ce référentiel prend en compte la RTAA DOM 2010. La certification s’appuie sur le référentiel PERENNE (version 2010) pour ce qui est du zonage climatique et des exigences. Le niveau d’exigence de H&E DOM se situe en réalité entre la RTAA DOM et PERENE, suivant les rubriques et pour ce qui concerne uniquement la thermique, puisque PERENE traite essentiellement de ce thème. H&E DOM va traiter en plus de la partie acoustique, exactement comme la RTAA DOM, mais avec des exigences supérieures. En outre, il va intégrer les thèmes HQE, la gestion des déchets ménagers et du chantier, traiter de la durabilité et de la qualité des matériaux, s’occuper de la qualité de l’air, de la gestion de l’eau, favoriser les matériaux renouvelables. L’accent est également mis sur les informations et les économies d’énergie. Le référentiel repose sur 7 thèmes regroupant 23 domaines techniques et une option Un cadre complet et clair qui permet d’accompagner les maîtres d’ouvrage dans l’évolution des techniques de conception et de construction. Procédures : C’est donc CERQUAL qui est chargé de remettre la certification. Cependant à ce jour aucun bâtiment n’est encore certifié dans les DOMs, les demandes de certifications sont étudiées en ce moment même. Page 141 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau CERTIVEA DOM : Contexte/historique : La certification« NF BÂTIMENT TERTIAIRES – Démarche HQE » qui existait déjà en Métropole a fait l’objet d’une adaptation aux DOMs en 2010. Pour le moment, l’adaptation concerne que certaines typologies : elle comprend les exigences qui viennent remplacer celles qui étaient en vigueur jusqu’alors (NF Bâtiments tertiaires - Démarche HQE »,2008), les exigences mentionnées sont uniquement celles qui sont nouvelles, les autres non citées restent d’actualité par rapport au label de 2008. ne Cibles: L’adaptation ne concerne pour l’instant que Guadeloupe pour les établissements de santé, et la Nouvelle Calédonie en ce qui concerne l’hôtellerie. Des projets sont en cours pour enrichir les adaptations aux DOMs. La gestion de l’énergie fait partie des 3 cibles qui ont fait l’objet d’adaptation de la certification aux établissements de santé (Guadeloupe) : _ un des points abordés est la réduction de la demande énergétique par la conception architecturale : soit en améliorant l’aptitude de l’enveloppe à limiter les besoins de rafraichissement ou soit en améliorant la perméabilité à l’air de celle-ci. Le premier point passe par la limitation des facteurs solaires calculés selon l’outil PERENE, et le second passe par l’expression du classement AEV des menuiseries (classe d’étanchéité à l’air) qui nécessite des contrôles et la rédaction d’un rapport. Par ailleurs l’outil PERENE a été adapté en ce qui concerne les valeurs de Cm et pour les orientations puisque PERENE a été réalisé avec pour cadre la Réunion où les orientations les plus soumises au rayonnement solaire sont les orientations Nord et Ouest. Or pour la Guadeloupe qui se trouve dans l’hémisphère Nord, les orientations les plus soumises au rayonnement solaire sont les orientations Sud et Ouest. Source : CERTIVEA Page 142 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Figure 27 : Prescriptions pour la réduction de la demande énergétique par la conception architecturale Les valeurs retenues pour les facteurs solaires des parois opaques sont les suivantes : Source : CERTIVEA Figure 28: Facteurs solaires maximum pour les parois Et en ce qui concerne les parois vitrées : Source : CERTIVEA Figure 29: Facteurs solaires maximum pour les vitrages _ un autre point important est celui de la limitation de la consommation d’énergie (finale) : étant donné les particularités dues au caractère insulaire et au contexte, la simulation thermique dynamique est nécessaire ici. L’un des paramètres pour une réduction de consommation électrique est la réduction des besoins en rafraichissement, besoins qui sont moins importants et plus complexes que pour le chauffage en métropole. Aussi a-t-il été décidé de faire des pourcentages de réduction de consommation par rapport à un bâtiment standard : Page 143 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Source : CERTIVEA Figure 30: Notation pour l’amélioration de la consommation d’énergie finale par rapport à un bâtiment de référence En outre, le bâtiment de référence a été définit comme suit : · Une absence d’isolation sur les murs et combles, · Des menuiseries extérieures en simple vitrage clair et sans protections solaires. · Les matériaux retenus sont : Source : CERTIVEA Figure 31: Définition du bâtiment de référence utilisé pour la simulation dynamique · Les systèmes sont non performants : climatisation de type multi-split (COP de 2.5), éclairage classiques ; tubes fluorescents T8 et lampes à incandescence, ECS entièrement produite par Page 144 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau des ballons électriques à accumulation. Enfin la ventilation et climatisation fonctionnent de 7 à 18h pour les locaux climatisés (hors chambres où un débit de ventilation doit être de 50% du débit nominal et la climatisation maintenue). Figure 32: Puissance d’éclairage minimum Source : CERTIVEA _ un des points essentiels est aussi l’utilisation des ENRs et de systèmes performants : il s’agit de faire une étude de faisabilité des approvisionnements en ENR (technico-économique et environnementale) pour ce qui est du solaire thermique, PV et éolien. L’autre adaptation du label NF Bâtiments Tertiaires aux DOMs concerne le secteur de l’hôtellerie pour la Nouvelle Calédonie. La cible 4 (gestion de l’énergie) fait toujours l’objet d’une adaptation et passe par les points suivants : _ réduction de la demande énergétique par la conception architecturale, la performance peut aller d’un niveau de « base » à un niveau « très performant » selon qu’on respecte respectivement les exigences suivantes : · Améliorer l’aptitude de l’enveloppe à réduire les besoins de rafraichissement (respect des facteurs solaires) Les exigences du niveau de base sont les suivantes : S <0.03 <0.05 Niveau de base Toiture Murs Baies vitrées Source : CERTIVEA Figure 33: Facteurs solaires maximum pour les parois Améliorer la capacité du bâtiment à réduire les besoins en énergie pour les saisons chaude et fraiche (expression des besoins par poste et limitation du total + justification de l’optimisation du bâti) · Améliorer la perméabilité à l’air de l’enveloppe (mise en œuvre de moyens pour limiter les infiltrations dans les locaux climatisés et en saison fraiche dans les locaux non climatisés) _ réduction de la consommation d’énergie finale, · Il s’agit ici de réduire la consommation d’énergie finale due au refroidissement, à l’éclairage, à l’ECS, à la ventilation, et utilitaires. On se base sur une simulation thermique dynamique pour calculer les consommations d’énergie en kWhef/an.m² SHON pour les postes précités. Il faut ensuite justifier d’un gain de consommation d’énergie finale équivalent par rapport à une consommation de référence définit ci-après : Cef Ref=80*Xclim+130 en kWhef/m² (Xclim % de surface climatisée) Selon le niveau atteint de gain on sera « performant » ou « très performant » avec un certain nombre de points pour le label que l’on ait respectivement 15% ou 35% de réduction. Audelà, des points supplémentaires sont donnés pour des gains allant de 50 à 80% sur Cref et même pour les Bâtiment à Energie Zéro ou à Energie Positive. · On peut obtenir des points également en utilisant des produits et de systèmes innovants qui permettent un gain énergétique important et gérant les pointes de puissance (20% de · Page 145 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau · · réduction) en déplaçant par exemple les pointes de puissance en heures creuses. (Niveau Très Performant) On cherche aussi à limiter la puissance électrique installée pour l’éclairage artificiel (en extérieur, parkings, etc…) soit par des dispositions qui vont dans ce sens soit en limitant la puissance installée (de 8 à 2 W/m² on aura d’autant plus de points). Un autre point concerne la limitation des consommations pour la climatisation des chambres selon qu’on ait une consommation de 80 à 40 kWhef/m² SHOAN.an, on passera d’un niveau de base à un niveau très performant. Le bâtiment de référence ainsi que ses équipements et profils de fonctionnement utilisés pour la STD est : Facteur solaire toiture Facteur solaire murs Facteur solaire baies Sref=0.03 Sref=0.05 Ventilation naturelle Locaux climatisés Sud 0.65 Est 0.65 Ouest 0.65 Nord 0.65 0.25 0.25 0.25 0.25 Figure 34: Facteurs solaires utilisés pour le bâtiment de référence Les caractéristiques énergétiques des équipements de référence sont déterminées dans le tableau suivant : Source : CERTIVEA Figure 35: Caractéristiques d’éclairage pour le bâtiment de référence Page 146 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Source : CERTIVEA Figure 36: Caractéristiques énergétiques pour le bâtiment de référence Procédures : L’organisme certificateur CERTIVEA est habilité à donner la certification NF Bâtiments Tertiaires pour les démarches HQE ou label HPE. ECODOM : Contexte/historique : Le label ECODOM a été créé en 1997 dans les DOM (Antilles Réuion et ECODOM+ pour la Guyane) avec pour but d’éviter le recours à la climatisation et les dépenses énergétiques superflues du fait d’une mauvaise conception de l’habitat. Page 147 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Cibles : Ecodom s’adresse aux maisons individuelles et logements collectifs dans les DOM. Le label donne des préconisations pour l’implantation du bâtiment sur site (orientation, altitude,..), mais également en ce qui concerne les protections solaires (isolation, auvents, balcons, persiennes,…) la ventilation naturelle (porosité, brasseurs d’air,…), la climatisation des chambres (lorsqu’elle est inévitable) et l’ECS (solaire ou électrique). Il concerne les Antilles, la Guyane et la zone des Bas de la Réunion (<400m) et s’adresse tant aux particuliers qu’aux sociétés immobilières. _ Implantation du bâtiment sur site : ECODOM recommande d’orienter les façades principales face aux brises ou vents dominants (pour la saison chaude) : · · aux Antilles pour les côtes et zones au vent : face aux Alizées (E-NE) ; à la Réunion, aux Antilles pour les côtes sous le vent : face aux brises thermiques. Une bonne ventilation naturelle est recherchée, et pour cela on cherche à éloigner le plus possible le bâtiment des obstacles (colline, autre bâtiment,…). Idéalement, ECODOM propose une distance égale à 12 fois la hauteur de l’obstacle dans le sens du vent et 4 fois perpendiculairement au sens du vent. Les recommandations préconisent l’implantation des bâtiments : · · « au vent » au voisinage du sommet d’une colline, Entre 2 obstacles pour créer un effet Venturi. Ecodom préconise de tenir compte des microclimats, et d’utiliser au maximum la végétalisation autour du bâtiment : idéalement une bande de 3m. _ La protection solaire des toitures, murs et fenêtres : Ø Toitures Pour satisfaire aux prescriptions du label, 2 types de traitements de toiture sont efficaces : · Pour les toitures simples (toitures-terrasses ou rampantes), ou avec combles non/faiblement ventilés : les toitures ou plafonds doivent être isolés thermiquement selon les préconisations ci-dessous : Page 148 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Source : Prescriptions techniques ECODOM Figure 37.a): Préconisations pour l’isolation des toitures (Ecodom) · Pour les toitures avec combles fortement ventilés : les plafonds peuvent ne pas être isolés. Source : Prescriptions techniques ECODOM Page 149 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Figure 37.b) : Préconisations pour l’isolation des toitures (Ecodom) Ø Murs · Pour ce qui est des auvents horizontaux, balcons ou loggias, les rapports d/h des débords des auvents ou profondeur des loggias à la hauteur des parois doivent être supérieurs ou égaux aux valeurs données par les tableaux ci-après : Source : Prescriptions techniques ECODOM Figure 38: Préconisations pour les débords et loggias (Ecodom) · · Pour ce qui est des pare-soleil verticaux : ils devront être décollés de la façade d’au moins 20 cm et ouvert à ses extrémités supérieures et inférieures et de couleur claire ou moyenne. En ce qui concerne l’isolation thermique : dans les cas où les murs ne sont pas équipés de pare-soleil, les épaisseurs minimales d’isolant (cm) préconisées listées dans le tableau cidessous : Source : Prescriptions techniques ECODOM (isolant de type polystyrène expansé ou laine de verre ou de roche, λ=0.41W/m.K) Figure 39: Préconisations pour l’isolation des murs (Ecodom) Ø Baies et vitrages : Page 150 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau La plupart du temps, les baies et fenêtres doivent être protégées par l’un des dispositifs suivants : _ lames mobiles de couleur claire (métalliques, plastifiées ou en bois), _ persiennes extérieures projetables, ou persiennes ou volets battants ajourés de couleur claire, _ pare-soleil verticaux de type écran ou super-structure, _ auvents horizontaux ou casquettes, stores extérieurs ou loggias avec certaines caractéristiques géométriques. _ Pour ce qui est de la ventilation naturelle : le logement doit être traversant, et chaque façade principale de ventilation naturelle doit avoir une porosité moyenne de 25% au minimum. L’agencement intérieur est aussi visé pour permettre une bonne circulation des flux d’air. Les prescriptions concernent aussi les brasseurs d’air : _ chaque pièce principale du logement doit être équipé au moins d’une alimentation électrique plafonnière avec interrupteurs muraux destinés à accueillir un ou des brasseur(s) d’air, _ pour les pièces principales, installer une attente pour chaque tranche de surface de 15m². _ La climatisation des chambres est une possibilité lorsque le confort ne peut être atteint avec une ventilation naturelle, le label ECODOM impose certaines contraintes : _ pour les climatiseurs individuels de type monobloc ou « split system » : · · · · · Un coefficient d’efficacité frigorifique minimal : 2.5 pour les monoblocs, 3 pour les splits, Une puissance frigorifique maximale de 80W/m², Horloge journalière de programmation pilotant le fonctionnement de chaque climatiseur, Installation conforme aux règles de l’art : étanchéité parfaite, unité extérieure des splits dans un endroit ventilé, des liaisons frigorifiques inférieures à 10m, une résistance du calorifuge > 0.4 W/m².K Exigence d’un contrat de maintenance d’une durée minimale de 2 ans avec conditions. _ pour les chambres équipées de climatiseurs : · · · Les ouvertures extérieures de la chambre doivent être de perméabilité à l’air de classe A2, Les ouvertures entre les chambres et autres pièces doivent être parfaitement obturables, Assurer un renouvellement d’air de 25m3/h par chambre. _ pour la production d’ECS: en ce qui concerne les chauffe-eau solaires des surfaces minimales de capteurs sont demandées selon la typologie du logement, ils doivent être de type capteur-stockeur, thermosiphon ou à éléments séparés, on demande également un stockage optimal par m² de capteur, Page 151 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau la productivité annuelle doit être à minima de 700kWh/m². Pour ce qui est des chauffe-eau électriques, ils doivent être à accumulation, de norme NF et catégorie B. De plus une capacité minimale de stockage est demandée selon la typologie. Enfin on demande à ce que le circuit d’alimentation soit asservi à un dispositif de mise sous tension automatique à 3 positions : asservissement aux périodes tarifaires, marche forcée avec retour automatique, et arrêt. Les chauffeeau au gaz doivent porter la marque NF GAZ. La production d’ECS peut également être assurée par un chauffe-eau à récupération sur une installation de climatisation, avec la marque NF Performance, de catégorie B. Procédures : L’obtention du label, qui est piloté par un Comité Local (constitué des principaux acteurs : Région, ADEME,EDF, DDE, architectes, MO), est conditionnée par le respect de précautions minimales, regroupées dans un cahier de prescriptions techniques. Le respect des précautions donne droit à une prime variante selon la typologie du logement. La démarche de certification suit des étapes précises, comme on peut le voir ci-dessous pour le cas de la Guyane. Page 152 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Source : http://www.ademe-guyane.fr/index.php?action=116 Figure 40: Procédure pour la certification ECODOM Page 153 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau OUTIL BATIPEI : Contexte/historique : BATI PEI est une méthode d’analyse de la performance thermique des logements existants applicable aux zones littorales de la Réunion, développée par l’Ademe Réunion. Il s'agit d'offrir au technicien des procédures permettant réaliser, par une simple visite sur site, ou sur la base de plans un diagnostic des logements non climatisés... BATI PEI prend la forme sous forme d'une grille d’analyse technique standardisée sous tableur. Ce n’est donc pas un label ou une démarche, mais une plus une procédure d’évaluation sans reconnaissance spécifique comme l’on a pour d’autres labels (ce qui est identique par exemple à PERENE). Cibles: Il ne concerne que les logements existants non climatisés des zones littorales de la Réunion. L’outil pour offrir plusieurs niveaux d'analyse : - la qualité des protections solaires à développer dans le cas d’un logement traversant ou non suivant l’implantation (environnement immédiat,..) - la bonne affectation des conductances (isolation) et l'usage des parois doubles peau ventilées (bardage ventilée et comble ventilée) vis à vis de l'exposition solaire - la qualité des systèmes techniques à mettre en œuvre, pour améliorer la ventilation naturelle (imposte, blocage de porte, brasseur d’air) suivant la morphologie des bâtiments étudiés (porosité des façades, fonctionnement possible en ventilation traversante ou non,…), - le dimensionnement des systèmes de production d’eau chaude sanitaire solaire à mettre en œuvre suivant le site et les besoins, - les attentes et le vécu de l’initiateur de l’opération (bruit, chaleur, coût des factures ou du loyer, propositions d’amélioration) et des propriétaires (entretien, maintenance, revendications). L’outil permet d'analyser et de hiérarchiser les niveaux d’interventions, en fonction de leur impact et des urgences constatées. Pour chaque niveau d’analyse, le modèle d’analyse inclut de façon synthétique : les options d’amélioration énergétique et thermique du logement, l’impact en confort pour l’usager des options retenues, (niveau de surchauffe...). Il comprend une base de données sur la météo, les parois opaques et vitrées, et comprends une partie économie du projet, permet de tenir compte de la ventilation naturelle et des apports internes. Page 154 sur 288 M2 GENIE CIVIL & URBANISME Mémoire Cyril Hoareau Ainsi, l’outil BATI PEI constitue plus un outil d’aide à la décision un peu à l’image de PERENE. Références: Figure 1 : Référence électronique Jonathan Villot, Natacha Gondran et Valérie Laforest, « Labels de la construction : quelle contribution possible au facteur 4 ? », Développement durable et territoires [En ligne], Vol. 2, n° 1 | Mars 2011, mis en ligne le 07 mars 2011, consulté le 05 avril 2012. URL : http://developpementdurable.revues.org/8834 Général : GRHIA : Greenstar: http://www.grihaindia.org http://www.greenusg.com.au http://www.resene.co.nz/comn/envissue/green_star.htm#resources Greenship: GBI: http://www.gbcindonesia.org http://www.gbimalaysia.com http://www.greenbuildingindex.org Green Mark: http://www.bca.gov.sg/greenmark/green_mark_buildings.html Lotus: LOTUS Non-Residential V1.0 Technical Manual October 2011 LEED: http://www.igbc.in/site/igbc/tests.jsp?event=22869 (INDE) BERDE : http://philgbc.org/ HQE: http://assohqe.org/hqe/ PERENE: http://www.reunion.equipement.gouv.fr/les_grands_dossiers/reglementationconstruction/perene_2009.pdf Habitat & Environnement DOM: http://www.cerqual.fr/cerqual/habitat-environnement-dom/ Certivea DOM : http://www.certivea.fr/ ECODOM : « Prescriptions techniques-Document de référence –Antilles et les bas de la Réunion Label ECODOM » BATI PEI : Outil BATI PEI ADEME REUNION Page 155 sur 288 Annexe 2 : Résumé de la RTG et comparaison avec la RTAA DOM Service : Ile Solaire Rédacteur : Cyril HOAREAU Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN Validation : Gaëlle GILBOIRE Date : 31 août 2012 Version : 1.0 Diffusion : ARER – Espaces infoè Energie Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat www.arer.org – www.island-news.org «Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques » : 0262 257 257 ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex Tel : 0262 38 39 92 *Membres Fax : 0262 96 862011 91 *den°l’ARER SIRET : 43928091800020 de Droits Membres associés 2011 La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC. Partenaires associés ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER). Page 156 sur 288 16 mars 2012 RTG SOMMAIRE ANNOTATION ...................................................................................................................................... 158 RESUME NON TECHNIQUE .................................................................................................................. 159 I. ............................................................................................................................ Présentation de la RTG ............................................................................................................................................................. 160 A. Contexte de la Guadeloupe 160 B. Principe de la RTG et champ d’application 160 C. Indicateurs utilisés : 161 D. Conditions de conformité E. Coefficients de vents et zonages 162 164 II. ................................................................................................. Caractéristiques techniques de la RTG: ............................................................................................................................................................. 165 A. Thermique 165 B. Aération 168 C. Acoustique 168 D. Différences notoires RTG/RTAA DOM 168 BILAN ...................... ……………………………………………………………………………………………………………………….169 GLOSSAIRE ........................................................................................................................................... 170 Page 157 sur 288 16 mars 2012 RTG LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Frontières des bâtiments concernés par type d’usage......................................6 Tableau 2 : Nombre de calculs pour les logements et groupes de logements……..………….7 Tableau 3 : Ensemble des conditions de conformité à la RTG par usage.............................8 Tableau 4 : Coefficients de vent…………………………………………………………………………10 Tableau 5 : Comparatif des caractéristiques thermiques de la RTG et RTAA DOM pour le résidentiel pour un bâtiment de référence…………………………………….……………………..10 Tableau 6 : Caractéristiques thermiques de la RTG pour le tertiaire…………………………..12 Tableau 7 : Exigences vis-à-vis des surfaces d’ouvertures……………………………………….14 Tableau 8 : Exigences vis-à-vis des débits de ventilation mécanique nécessaires pour les pièces de service…………………………………………………………………………………………….14 ANNOTATION BBIO : besoin conventionnel en énergie d’un bâtiment ECS : eau chaude sanitaire ENR : énergies nouvelles et renouvelables ICT : indicateur de confort thermique S : facteur solaire U : coefficient moyen de transmission surfacique Page 158 sur 288 16 mars 2012 RTG RESUME NON TECHNIQUE Ce rapport présente un résumé de la Réglementation Thermique de Guadeloupe, remplaçant la RTAA DOM pour l’unique territoire de la Guadeloupe. Il présente également une comparaison des ces deux réglementations. La Réglementation Thermique Aération & Acoustique fut une adaptation de la RT 2005 spécifique aux DOM, en raison de leurs différences significatives avec les exigences de Métropole (entrée en vigueur en mai 2010). La RTAA DOM se présente sous la forme d’un décret modifiant le titre VI du livre premier du code de la construction et de l’habitation (R162-1 à 4) concernant les dispositions spécifiques à l’outre-mer. Les trois arrêtés datant du 17 avril 2009 en précisent les modalités d’application (thermique, acoustique, aération). La RTAA DOM impose des exigences portant sur une obligation de moyens ce qui revient à donner un niveau de performance minimale à atteindre pour les différents éléments de la construction. La RTG est un ensemble de normes qui a été élaboré spécifiquement pour la Guadeloupe, ceci étant permis l’article 73-3 de la Constitution. En clair, la région de Guadeloupe peut édicter ses propres règles dans le domaine de l’énergie et de ce fait, devient la première région ultramarine à disposer d’une réglementation thermique qui lui est spécifique depuis l’entrée en vigueur de la RTG le 20 mai 2011. Page 159 sur 288 16 mars 2012 RTG Présentation de la RTG Il s’agit ici de donner les grandes lignes de la RTG : depuis le 20 mai 2011, date à laquelle la RTG a été publiée, la RTAA DOM est devenue inapplicable en Guadeloupe. En revanche, l’arrêté de la RTAA DOM reste une solution technique applicable pour les bâtiments à usage résidentiel dans certains cas. On va ainsi voir quelles sont les raisons qui ont poussés la région à se doter d’une réglementation qui lui est propre, et quelles en sont les limites. A. Contexte de la Guadeloupe La Guadeloupe a émis la décision d’avoir sa propre réglementation thermique pour les raisons suivantes : § les objectifs fixés par la loi de programme (2005) fixant les orientations de la politique énergétique, repris par le PRERURE (Plan énergétique régional pluriannuel de prospection et d’exploitation des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie) ne pouvaient être atteints sans une modification de l’ancienne réglementation. § Compte-tenu de l’objectif minimum d’autonomie renouvelables dans la consommation finale d’ici 2020. § Les consommations électriques proviennent essentiellement des bâtiments (habitation, publics, tertiaires…). § La RTAA DOM ne concerne pas les bâtiments à usage tertiaire. § La RTAA DOM présente une obligation de moyens pour les logements. § Les spécificités locales (construction, météo, …) § La réduction des coûts pour le maître d’ouvrage. énergétique de 50% d’énergies B. Principe de la RTG et champ d’application Le principe de la RTG est de pouvoir comparer le futur bâtiment avec un bâtiment de référence. La RTG s’applique donc selon les modalités suivantes : § Pour les bâtiments neufs et parties nouvelles des bâtiments. § surélévations ou aux additions de ces bâtiments sauf dans le cas où la surélévation ou l’addition a une surface inférieure à 150m² et à 30% de la surface des bâtiments existants § Climatisés ou non § Pours les usages suivants : résidentiel (individuel ou collectif), bureaux ou de commerces. Concernant les parties spécifiques de bâtiments, le tableau ci-après distingue pour chaque usage les parties spécifiques à prendre ou à ne pas prendre en compte la RTG : Page 160 sur 288 16 mars 2012 RTG bureaux commerce résidentiel inclue exclue exclue Les circulations, les locaux de service, les archives si elles sont attenantes aux bureaux sur un même niveau les bars, les hôtels et les restaurants, les réserves, à l’exception des réserves attenantes aux commerces ne disposant pas d’un système de ventilation apte à en dissiper les surchauffes foyers pour personnes âgées, des résidences médicalisées, des hôtels, des résidences de tourisme, des internats et résidences universitaires Tableau 1 : Frontières des bâtiments concernés par type d’usage C. Indicateurs utilisés : Pour pouvoir comparer le futur bâtiment avec un bâtiment de référence, on fait appel à deux indicateurs que sont BBIO et ICT: _ BBIO : c’est l’indicateur de besoin en énergie, il s’obtient par combinaison pondérée des besoins d’énergie pour la climatisation et l’éclairage dans les conditions conventionnelles : BBIO = 2 x BBIO_froid + 5 x BBIO_éclairage. BBIO_froid est le besoin de froid. Il est égal à la somme des besoins de froid latent et sensible. • Le besoin de froid latent représente l’énergie nécessaire à la déshumidification sur une batterie froide dont la température de surface serait à 14°C ; • Le besoin de froid sensible représente l’énergie nécessaire au rafraîchissement de l’air intérieur pour atteindre les températures conventionnelles. • Le besoin d’éclairage représente l’énergie nécessaire à l’éclairage artificiel. Cet éclairage artificiel est nécessaire pour les surfaces qui ne reçoivent pas suffisamment d’éclairement naturel. Pour les bâtiments tertiaires, il est estimé en fonction de la puissance d’éclairage et du mode de gestion saisis par l’utilisateur ; Pour le résidentiel, la puissance d’éclairage est conventionnelle. _ ICT : c’est l’indicateur de confort thermique, il représente le pourcentage des heures d’occupation pour lesquelles la température intérieure est supérieure ou égale à la température de référence T=30°C. Page 161 sur 288 16 mars 2012 RTG Le nombre d’heures où la température corrigée est supérieure à la température seuil fixée conventionnellement à 30 °C correspond aux périodes où le confort n’est pas satisfaisant. C’est donc sur cette base qu’est calculé l’Indice de Confort Thermique ICT sur le projet, d’une part, et sur le bâtiment de référence, d’autre part. Suivant l’écart entre ICT projet et ICT référence, le projet sera: • Conforme : si ICT < 0,95 x ICT_ref • Non conforme : si ICT > ICT_ref • Conforme mais nécessite des adaptations : si ICT_ref ICT 0,95 x ICT_ref Il existe un outil de calcul RTG qui a été développé afin de calculer ces indicateurs. Le nombre de calculs à effectuer dans le cas de N logements d’un immeuble suit la procédure suivante : _ pour chaque logement d’un immeuble, on détermine ICT et ICT_ref (soit N calculs), _ on découpe ensuite en zone jour et zone nuit chaque logement, et on caractérise ensuite si chaque zone est climatisée ou non, _ si il y a climatisation, il faudra identifier le logement sur lequel sera appliquée une contrainte supplémentaire : celui présentant la valeur du rapport ICT/ICT_ref le plus élevé devra satisfaire à l’exigence sur l’ICT : ICTnc ICTnc_ref (N+1 calculs), _ on détermine BBIO et BBIO_ref pour la zone climatisée et on vérifie la condition exigée dans le tableau ci-dessous. Soit au final un nombre de calculs : Tableau 2 : Nombre de calculs pour les logements et groupes de logements (source : Comprendre et appliquer la Réglementation Thermique de la Guadeloupe, de la Région Guadeloupe). D. Conditions de conformité Un certain nombre de conditions doivent être réunies pour pouvoir être conforme à la RTG. Elles sont présentées dans le tableau ci-dessous. On notera par ailleurs que la présence ou non de climatisation : • ne constitue pas un critère d’applicabilité de la RTG neuf. Toute partie de bâtiment - climatisée, partiellement climatisée ou non climatisée - est soumise à la RTG neuf; • apporte une modulation de la condition de conformité dans le cas des logements uniquement. Page 162 sur 288 16 mars 2012 RTG Thème Bâtiment ou partie de bâtiment à usage résidentiel Bâtiment ou partie de bâtiment à usage de commerce Bâtiment ou partie de bâtiment à usage de bureaux Pour chaque zone climatisée: Pour chaque zone climatisée: Climatisé : Confort thermique Pour chaque zone : ܶܥܫ ܶܥܫ Non climatisé : Pour ICT/ICT_ref le plus élevé (*): Besoins en énergie ܶܥܫ ܶܥܫ̴ Pour la zone climatisée: ۰۰۷ ۽ ۰۰۷܍ܚ۽ Perméabilité à l’air Pour les portes et fenêtres donnant sur : une pièce principale dans une zone résidentielle climatisée, et donnant sur l’extérieur, elles sont de classe 1 vis-àvis de l’étanchéité à l’air (NF EN 12207), ou sont équipées de joints assurant une telle étanchéité Porosité les surfaces d’ouverture des parois internes traversées par un ou des flux d’air doivent être supérieures à la plus petite des deux plus grandes surfaces d’ouverture de façade. Aucun flux d’air ne traverse un local abritant un cabinet d’aisance ou une salle de bains. ܱܫܤܤ ܱܫܤܤ ܱܫܤܤ ܱܫܤܤ Pour les portes et fenêtres donnant sur : Pour les portes et fenêtres donnant sur : une zone à usage de commerce une zone à usage de bureaux et donnant sur l’extérieur, elles sont de classe 1 vis-à-vis de l’étanchéité à l’air (NF EN 12207), ou sont équipées de joints assurant une telle étanchéité toute zone à usage de commerce dont la SHON est inférieure à 100 m² : les ouvertures disposées sur le périmètre des zones à usage de commerce doivent être équipées d’un dispositif empêchant les transferts d’air entre Page 163 sur 288 et donnant sur l’extérieur, elles sont de classe 1 vis-à-vis de l’étanchéité à l’air (NF EN 12207), ou sont équipées de joints assurant une telle étanchéité 16 mars 2012 RTG l’intérieur et l’extérieur de la zone. Baies les baies, transparentes ou translucides, en contact avec l’extérieur sont interdites dans le plan horizontal, sauf si elles donnent directement sur une salle d’eau, une salle de bains ou un cabinet d’aisance. OU Pour le résidentiel, la RTAA DOM peut être une solution technique applicable (**) sous certaines conditions et constitue un respect à la RTG OU une solution technique applicable (**) peut faire office de respect à la RTG Si Surface>100m² une solution technique applicable (**) peut faire office de respect à la RTG une solution technique applicable (**) peut faire office de respect à la RTG (*) pour les logements dont le découpage en zones jour et zones nuit fait apparaître une zone climatisée et une zone non climatisée, (**)Les maîtres d’ouvrage ont la possibilité de demander l’agrément de leur propre solution technique applicable. La demande d’agrément de solution technique applicable est adressée à la région Guadeloupe, accompagnée d’un dossier technique justifiant l’atteinte des performances. La région Guadeloupe agrée la solution technique applicable pour une durée déterminée après avis d’une commission d’experts constituée à cet effet. Tableau 3 : Ensemble des conditions de conformité à la RTG par usage De plus, si pour les logements on vérifie la condition suivante : ࡵࢀ Ǥ ૢ ࢌࢋ̴࢘ࢀࡵ כ, alors on considère que le niveau de confort est faible et de ce fait une exigence supplémentaire est demandée pour ce qui est de la zone nuit (au choix): – les baies respectent les exigences d’étanchéité à l’air (classe 1), – la zone nuit du logement est équipée d’attentes pour ventilateurs de plafond. E. Coefficients de vents et zonages Page 164 sur 288 16 mars 2012 RTG Les coefficients de vent sont définis comme suit : Tableau 4 : Coefficients de vent De plus, l’arrêté de la RTG indique pour chaque île et commune la zone à laquelle elles appartiennent. C’est pour un bâtiment à usage résidentiel (exclusivement) qui se situerait dans la zone sous le vent ou en zone d’urbanisation dense que la RTAA DOM constitue une solution technique applicable à condition que le taux minimal admissible d’ouverture des façades soit de 25% (au lieu des 20% requis pour la RTAA DOM). Caractéristiques techniques de la RTG: A. Thermique Les caractéristiques thermiques pour la RTG sont données ci-dessous avec leurs équivalents pour la RTAA DOM : A.1. Résidentiel : Thèmes Facteurs solaires S Items Parois verticales Parois horizontales Transmittance U en W/m².K Porosité Parois translucides Parois opaques RTG_Bâtiment de référence Pour Pour ICT_ref BBIO_ref Baie 0.65 0.25 Vitrine Parois opaques Baie Sans objet 0.09 0.25 Sans objet 0.09 0.25 Parois opaques baie (simple vitrage) Verticales Horizontales Ouverture des 0.03 5.8 0.03 5.8 2.03 0.68 2.03 0.68 ʹͲΨ (*) Page 165 sur 288 RTAA DOM Caractéristiques thermiques minimales 0.65 NC 1 0.25 C 2 Sans objet 0.09 (<800m) <800m : Interdit >800m : Autorisé 0.03 (<800m) Sans objet 2 (>800m) 0.5 (>800m) Réunion (<400m) ʹͲΨ 16 mars 2012 RTG façades ǯ BA Clair Réunion (>400m & <800m) ͳͷΨ Martinique, Guadeloupe ʹͲΨ Guyane ʹͷΨ 0.6 0.6 Moyen 0.6 Sombre 0.8 Noir 1 Clair 0.6 0.4 Moyen 0.6 Sombre 0.8 Noir 1 Attentes pour ventilateurs de plafond Oui Non Obligatoire + installation de BA pour les chambres (*) Cependant, dans le cas où le coefficient de vent du projet est inférieur au coefficient de vent de référence, alors le taux minimal admissible d’ouverture des façades visé à est de 25 % au lieu de 20 %. (1) NC : Non climatisé , (2) C : Climatisé Tableau 5 : Comparatif des caractéristiques thermiques de la RTG et RTAA DOM pour le résidentiel pour un bâtiment de référence A.2.Tertiaire : Commerce + Bureaux : Et pour la partie commerces et bureaux, la RTG ne traite que de l’indice BBIO : Thèmes Facteurs solaires BBIO_ref Parois verticales S Transmittance U Parois horizontales Parois verticales en W/m².K Parois horizontales Baie Parois opaques Vitrine Baie Parois opaques Baie (simple vitrage) Parois opaques Parois opaques Page 166 sur 288 Commerces 0.45 0.09 0.80 0.03 0.03 5.8 Bureaux 0.45 0.09 Sans objet 0.03 0.03 5.8 2.03 0.69 2.03 0.65 16 mars 2012 RTG ǯ 0.6 ̴± ሺ ± ±Ȁ;ሻ ̴± ሺ ± ሻ 0.6 Sans objet 20 12 1 Tableau 6 : Caractéristiques thermiques de la RTG pour le tertiaire En comparant le bâtiment de référence de la RTG et les caractéristiques thermiques minimales de la RTAA DOM, nous constatons que les facteurs solaires des parois opaques, les exigences restent inchangées. Elle introduit par contre une exigence non prise en compte dans la RTAA : le coefficient moyen de transmission surfacique U pour les baies. Dans un même temps, ce même coefficient U pour les parois opaques est augmenté La porosité (ouverture des façades) reste inchangée par rapport à la RTAA DOM : en Guadeloupe elle est de 20% minimum. Par contre on introduit la notion d’altitude H (au niveau du seuil de porte), de classe d’inertie I, de puissance d’éclairage installée P ainsi que sa gestion. De plus, la RTG traite aussi des bureaux et des commerces et les notions de puissances installées et de gestion de l’éclairage ne concernent que ces 2 dernières catégories (respectivement 20 et 12 W/m²-classe 1). Les indices ont été définis pour une altitude nulle, en supposant une inertie moyenne équivalente à une classe 3. Les notions de puissance et de gestion d’éclairage ne concernent que les bureaux et commerces, et non le secteur résidentiel. La RTG intègre le secteur tertiaire, contrairement à la RTAA DOM. Que ce soit au niveau des facteurs solaires, des coefficients moyens de transmission surfacique, ou le fait d’imposer une puissance limite d’éclairage ainsi qu’une gestion adaptée. Page 167 sur 288 16 mars 2012 RTG B. Aération Une qualité d’air suffisante doit être assurée et maintenue dans le logement. Sur ce point, la RTG ne diffère pas de la RTAA DOM. Cela passe de façon obligatoire par une ventilation naturelle sauf cas particuliers. Les ouvertures pour les pièces de service sont donc fixées. Pièces de service Cuisines Salle de bains Toilettes Exigences Surface minimale d’ouverture ͳ݉; (dont au moins 0.2m² situé à une hauteur supérieure à 1.9m) Surface minimale d’ouverture ͲǤ͵݉; Surface minimale d’ouverture ͲǤͳͷ݉; Tableau 7 : Exigences vis-à-vis des surfaces d’ouvertures Dans le cas où les pièces de services ne respectent pas ces conditions, un système de ventilation mécanique est obligatoire et doit satisfaire aux débits suivants : Pièces de services Cuisines Salle de bains Toilettes Logement de Logement de type 1 type 2 Débit Débit 3 ʹͲ݉ /h ͵Ͳ݉3/h Débit ͳͷ݉3/h Débit ͳͷ݉3/h Logement de type 3 ou + Débit Ͷͷ݉3/h Débit ͵Ͳ݉3/h Tableau 8 : Exigences vis-à-vis des débits de ventilation mécanique nécessaires pour les pièces de service C. Acoustique Comme pour la partie aération, la RTG ne diffère pas de la RTAA DOM : elles visent toutes deux à protéger les habitants contre les bruits intérieurs au bâtiment, les bruits extérieurs, et les bruits aériens. Pour les limiter, on doit agir sur la distance entre les baies, les parois séparatives entre le logement et les locaux immédiats, ainsi que les équipements et réseaux d’évacuation des eaux. D. Différences notoires RTG/RTAA DOM Concrètement, les points qui sont nouveaux sont les suivants : Page 168 sur 288 16 mars 2012 RTG _ la production d’eau chaude à partir de solaire ou d’énergie de récupération : 50% doivent provenir d’une ENR , la mesure s’étend aux bâtiments à usage d’hébergement, établissements sanitaires, hôtels, restaurants, établissements sportifs. Elle s’applique à la rénovation des bâtiments autres que d’habitation. Au choix : énergie solaire ou énergie de récupération à partir de systèmes de production de froid et/ou de climatisation, à partir de procédés industriels ou à partir d’unité d’incinération de déchets. _ la RTG impose une obligation de résultat. En améliorant les performances de l’enveloppe, elle l’étend aux bureaux et commerces, ainsi qu’aux surélévations et extensions supérieures à 150m² ou 30% de la surface existante. La marge de manœuvre est plus grande pour les maîtres d’ouvrages sur les solutions et méthodes à adopter (pour atteindre l’efficacité énergétique fixée par la directive européenne 2010/31-UE) sans augmenter les coûts. _ la création d’un DPE-G spécifique à la Guadeloupe, applicable lorsque l’une des chambres est équipée d’un climatiseur, et pour les autres bâtiments lorsque la SHON climatisée est supérieure à 50m². Les climatiseurs seront de classe A minimum (EER=3.2) sont les seuls à pouvoir être importés et vendus dans le département. L’installation ainsi que le remplacement des climatiseurs dans le tertiaire et dans les établissements publics se feront avec des climatiseurs dont l’EER >3.5. _ une étude de faisabilité qui prévoit les meilleures solutions techniques et économiques en matière de production d’énergie pour les projets de plus de 1000m². BILAN Ce nouvel ensemble de normes a été élaboré grâce à l’habilitation à faire la loi et le règlement que la Région a obtenu dans le cadre de l’article 73-3 de la Constitution. Cette habilitation permet à la collectivité régionale d’édicter ses propres règles dans le domaine de l’énergie ce qui en fait la première région française à disposer d'une réglementation thermique propre à son territoire. Finalement, la RTAA DOM reste applicable dans les autres DOM, alors que la RTG n’a d’impact qu’en Guadeloupe. La RTG va différer de la RTAA DOM (telle que définies dans les 3 arrêtés du 17 avril 2009) essentiellement en ce qui concerne le volet « thermique » puisque l’on passe d’une obligation réglementaire à une solution technique applicable (conforme à la RTG). Les parties « acoustique » et « aération » ne diffèrent pas. Mais dorénavant on applique la réglementation à la construction tertiaire (neuve), on impose une production d’ECS pour le tertiaire, on crée un diagnostic de performance énergétique (DPEG), on applique systématiquement une inspection des systèmes de climatisation, les climatiseurs individuels sont réglementés au niveau de leur efficacité énergétique, et enfin on propose systématiquement une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie pour les bâtiments de plus de 1000m². De ce fait, la RTG présente une grande cohérence de la RT 2012. Page 169 sur 288 16 mars 2012 RTG GLOSSAIRE Altitude : L’altitude d’un immeuble est celle du seuil de sa porte d’accès principal. Elle est exprimée en mètres (m) et correspond au niveau NGG (niveau général de la Guadeloupe). L’altitude d’un logement ou d’une zone de bâtiment est égale à l’altitude de l’immeuble dans lequel ce logement ou cette zone sont inclus. Attente pour système de climatisation : Une attente pour système de climatisation est une alimentation électrique située dans le local à climatiser et dédiée à la climatisation. Attente pour ventilateur de plafond : Une attente pour ventilateur de plafond est un dispositif d’accrochage mécanique au plafond pour un ventilateur à pales horizontales de diamètre au moins égal à 0,80 mètre, muni de son alimentation électrique et d’un organe de commande mural, identifiable et accessible pour tout usager, permettant la mise en rotation du ventilateur. Bâtiment : Un bâtiment est une construction dotée d’un toit et de murs, dans laquelle de l’énergie est utilisée pour réguler le climat intérieur. Bâtiment existant : Un bâtiment existant est un bâtiment en construction depuis plus de trois ans. BBIO : L’indicateur de besoin conventionnel d’énergie d’un bâtiment ou d’une zone de bâtiment pour la climatisation et l’éclairage des locaux. Cet indicateur sans dimension est calculé sur une période d’un an en adoptant des données climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique. Distance déployée : elle est définie comme étant la plus courte longueur d’un fil reliant les bords des ouvertures en contournant les reliefs de la façade notamment les parties pleines des balcons, écrans entre loggias et varangues, moulures et bandeaux divers. Energie primaire : Une énergie primaire est une énergie provenant de sources renouvelables ou non renouvelables qui n’a subi aucun processus de conversion ni de transformation. Facteur solaire S d’une baie ou d’une paroi opaque de l’enveloppe : Le facteur solaire d’un composant (paroi opaque de l’enveloppe ou baie), noté « S », est le rapport entre l’énergie due au rayonnement solaire transmise au local et l’énergie incidente sur le composant. Il s’exprime par un coefficient sans dimension compris entre 0 et 1. Gestion d’éclairage : Le mode de gestion d’éclairage est une donnée d’entrée des zones à usage non résidentiel. Les modes de gestion possibles sont : – par interrupteur ; – par détection de présence pour l’allumage et l’extinction ; – par gradation automatique selon le niveau d’éclairage naturel ; Page 170 sur 288 16 mars 2012 RTG – par détection de présence couplée à une gradation. ICT : L’indicateur de confort hygrothermique d’un bâtiment ou d’une zone de bâtiment. Cet indicateur, exprimé en pourcentage, est calculé sur une période d’un an en adoptant des données climatiques conventionnelles pour chaque zone climatique. Sa valeur représente le nombre d’heures d’inconfort rapporté au nombre d’heures d’occupation. Inertie I de la zone : L’inertie thermique I de la zone de bâtiment étudiée peut prendre les valeurs suivantes : 1. Très légère ; 2. Légère ; 3. Moyenne ; 4. Lourde ; 5. Très lourde. Puissance d’éclairage : La puissance d’éclairage est la puissance électrique installée cumulée des luminaires intérieurs dans une zone de calcul considérée. C’est une donnée d’entrée des zones à usage non résidentiel, cette puissance étant conventionnelle pour les zones à usage résidentiel. Sont exclus du calcul : – l’éclairage extérieur ; – l’éclairage des parkings ; – l’éclairage de sécurité. Elle s’exprime en watts (W). Solution technique applicable : Une « solution technique applicable » est une combinaison de performances thermiques des ouvrages et équipements attachée à une famille de bâtiments définie par leur destination et leurs principes constructifs et architecturaux, agréée par le conseil régional de la Guadeloupe et réputée assurer le respect des dispositions de la présente délibération pour tous les bâtiments de cette famille. Le recours à une solution technique applicable ne peut se faire qu’en utilisant la solution sous sa forme intégrale. SHON : La SHON d’une zone de bâtiment est la surface hors œuvre nette exprimée en mètres carrés (m²). La surface requise est la surface de la zone sur laquelle porte le calcul. Zone nuit d’un logement ou d’un bâtiment : La zone nuit d’une zone logement regroupe l’ensemble des chambres de ce logement additionné des pièces de ce logement disposant d’une ouverture permanente sur l’une au moins des chambres. La zone nuit d’un bâtiment regroupe l’ensemble des zones nuit des zones logement de ce bâtiment. Zone jour d’un logement ou d’un bâtiment : La zone jour d’une zone logement correspond à la zone logement déduction faite de la zone nuit de ce logement. La zone jour d’un bâtiment regroupe l’ensemble des zones jour des zones logement de ce bâtiment. Page 171 sur 288 16 mars 2012 RTG Annexe 3 : Note sur le label BBC Service : Ile Solaire Rédacteur : Cyril HOAREAU Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN Validation : Gaëlle GILBOIRE Date : 31 août 2012 Version : 1.0 Diffusion : ARER – Espaces infoè Energie Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat www.arer.org – www.island-news.org «Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques » : 0262 257 257 ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex Tel : 0262 38 39 92 *Membres Fax : 0262 96 862011 91 *den°l’ARER SIRET : 43928091800020 de Droits Membres associés 2011 La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC. Partenaires associés ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER). Page 172 sur 288 16 mars 2012 RTG SOMMAIRE : 1- ............................................................................................. Procédures d’obtention du label BBC : ............................................................................................................................................................. 174 2-........................................................................................................................................ Les exigences : ............................................................................................................................................................. 177 3-............................................................................................................................. Retour d’expérience : ............................................................................................................................................................. 179 PARC DES BBC CERTIFIES ................................................................................................................. 179 ETUDE RETOUR D’EXPERIENCE (OBSERVATOIRE BBC) .................................................................... 181 4-.............................................................................................................................Les coûts et les aides : ............................................................................................................................................................. 183 Liste des tableaux : Tableau 1 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Neuf) ...................................... 175 Tableau 2 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Rénovation) ............................. 176 Tableau 3 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Neuf) ....................................... 176 Tableau 4 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Rénovation) .............................. 176 Tableau 5 : Organismes certificateurs en bâtiments tertiaires ................................................ 177 Tableau 6 : Echantillon pour l’enquête 2011 ......................................................................... 181 Tableau 7 : Crédit d’impôt pour le développement durable .................................................... 185 Tableau 8 : Critères techniques d’éligibilité au CIDD pour les équipements ............................. 186 Tableau 9 : Eligibilité des travaux à l’EcoPTZ pour l’OutreMer ................................................ 188 Tableau 10 : Exigences minimales pour l’OutreMer pour l’EcoPTZ .......................................... 189 Liste des figures : Figure 1 : Zonage climatique ............................................................................................... 178 Figure 2 : Perméabilité à l’air ............................................................................................... 178 Figure 3 : Nombre d’opérations en France certifiées .............................................................. 180 Page 173 sur 288 16 mars 2012 RTG Figure 4 : Nombres de demandes de labellisation .................................................................. 181 Figure 5: Localisation des projets étudiés ............................................................................. 181 Figure 6: Principaux résultats de l’enquête 2011 ................................................................... 182 Figure 7 : Principaux résultats de l’enquête 2011 (suite) ........................................................ 183 1- Procédures d’obtention du label BBC : Pour décrocher le label BBC pour le neuf, il existe plusieurs solutions. 1 : on achete une maison BBC sur catalogue à un Constructeur de Maisons Individuelles. Ce sera donc à lui et à son maître d’œuvre qu’incombe la responsabilité de l’obtention du label. Ainsi, le constructeur qui intervient en Contrat de Construction de Maison Individuelle est une garantie pour l’acheteur car il engage à la garantie décennale. Elle assure une qualité de conception et l’obligation du respect de la réglementation (notamment par une étude thermique obligatoire). 2 : si l’on souhaite faire appel à un entrepreneur pour construire sa maison, alors il faudra faire appel à un Bureau d’Etudes spécialisé dans la maîtrise de l’énergie qui aura pour mission de réaliser avec l’entrepreneur la pré-étude BBC afin d’estimer les consommations en kWh et les coûts, réaliser une étude thermique, s’adresser à un certificateur agréé par l’association EFFINERGIE pour obtenir le label BBC EFFINERGIE, suivre l’avancement du chantier et faire réaliser par des contrôleurs techniques du bâtiment le test final (étanchéité, perméabilité à l’air). Les étapes sont donc les suivantes : _ consulter le référentiel du certificateur choisi, _ une étude thermique du projet doit être réalisée par un bureau d’étude, _ dépôt de dossier avant travaux auprès du certificateur accompagné des pièces justificatives et de l’étude thermique, _ examen du dossier par le certificateur, _ en fin de chantier, visite par le certificateur pour vérifier la conformité des travaux et le respect de l’étude thermique,+ test d’étanchéité à l’air par un professionnel autorisé. _ Attribution du Label BBC- Effinergie. Etant donné que l’association Effinergie n’est pas habilitée à délivrer elle-même le label BBCEffinergie, elle s’appuie sur 4 organismes certificateurs accrédités par le COFRAC, ayant signé une convention spéciale avec l’Etat et qui utilise la marque effinergie pour la délivrance du label. Page 174 sur 288 16 mars 2012 RTG _ CERTIVEA pour les bâtiments tertiaires sous la certification NF Bâtiments Tertiaires et NF Equipements Sportifs, _ CERQUAL pour les immeubles collectifs et les logements individuels groupés sous les certifications Qualitel et Habitat & Environnement, _ CEQUAMI pour les maisons individuelles en secteurs diffus sous les certifications NF Maison Individuelle et « Maison Haute Performance Energétique certifiée par Céquami », _ PROMOTELEC pour les maisons individuelles, les logements individuels groupés et les logements collectifs sous son Label Performance. Si il s’agit de maison individuelle, selon le cas on s’adressera à : · POUR LE NEUF : CERTIFICATEUR QUI EST L’INTERLOCUTEUR QUI VA DEMANDER LE LABEL ? _ pour tous les maîtres d’ouvrage (particulier autoconstructeur ou contractant avec des professionnels du bâtiment, promoteur…) _ Constructeur certifié : NF Maison Individuelle _ Professionnel (architecte, entreprise, constructeur…) dans le cadre du référentiel Maison HPE DANS LE CADRE DE QUELLE CERTIFICATION OBTIENT-ON LE LABEL BBC-EFFINERGIE ? Tableau 1 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Neuf) · POUR LA RENOVATION : CERTIFICATEUR QUI EST L’INTERLOCUTEUR QUI VA DEMANDER LE LABEL ? _ pour tous les maîtres d’ouvrage (particulier autoconstructeur ou contractant avec des professionnels du bâtiment, promoteur…) _ Professionnel certifié : NF Maison Individuelle Page 175 sur 288 DANS LE CADRE DE QUELLE CERTIFICATION OBTIENT-ON LE LABEL BBC-EFFINERGIE ? 16 mars 2012 RTG Tableau 2 : Organismes certificateurs en Maison Individuelle (Rénovation) Si il s’agit maintenant de logements collectifs, il faudra s’adresser selon le cas à : · POUR LE NEUF : CERTIFICATEUR CERTIFICATIONS _ Label Haute Performance Energétique option BBCeffinergie des certifications Qualitel et Habitat & Environnement Label Haute Performance Energétique BBC-effinergie déllivré dans le cadre du «Label Performance » CHAMP DE LA CERTIFICATION Multicritère accordée par opération Accordé opération par opération sur la performance énergétique Tableau 3 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Neuf) · POUR LA RENOVATION : CERTIFICATEUR CERTIFICATIONS Préalable à la démarche de certification « Bilan Patrimoine Habitat ». Label Haute Performance Energétique BBC-effinergie délivré dans le cadre des certifications « Patrimoine & Habitat » et « Patrimoine Habitat & Environnement » Label Haute Performance Energétique BBC-effinergie déllivré dans le cadre du «Label Performance » CHAMP DE LA CERTIFICATION Multicritère accordée par opération Accordé opération par opération sur la qualité globale du bâtiment Tableau 4 : Organismes certificateurs en Logement Collectif (Rénovation) Si il s’agit maintenant de bâtiments tertiaires, il existe un seul interlocuteur: CERTIVEA. Page 176 sur 288 16 mars 2012 RTG Label Haute Performance Energétique BBCeffinergie délivré dans le cadre des certifications « NF Bâtiments Tertiaires Démarche HQE » et « NF Bâtiments Tertaires » Accordé opération par opération sur la performance énergétique Tableau 5 : Organismes certificateurs en bâtiments tertiaires 2- Les exigences : · Pour la construction neuve : _ Pour le résidentiel : on vise un objectif de consommation maximale (en énergie primaire) fixée à 50kWep/m².an, modulée selon la zone climatique et l’altitude. La Consommation d’Energie Primaire pour les usages suivants : le chauffage, le refroidissement, la ventilation, les auxiliaires, la production d’ECS et l’éclairage des locaux doit être inférieure ou égale à une valeur limite en kWep/m² SHON. Le calcul du CEP est le même que celui de la RT 2005 (méthode Th-CE) : Cep 50*(a+b) (défini dans l’arrêté du 3 mai 2007) avec : Page 177 sur 288 16 mars 2012 RTG Figure 1 : Zonage climatique Source : Effinergie _ pour les bâtiments tertiaires : on vise 50% de la consommation telle que définie par la RT 2005 : Cep 0.50*Cref _ des exigences supplémentaires sont posées en ce qui concerne notamment la production locale d’électricité à partir d’ENR (pour le résidentiel): celle-ci n’est déduite des consommations qu’à concurrence de : 35 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS est totalement ou partiellement obtenue à partir d’électricité, 12 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS n’est pas obtenue à partir d’électricité. De plus, la mesure de perméabilité à l’air est rendue obligatoire (uniquement pour les bâtiments à usage d’habitation) pour tout logement BBC-effinergie. Elle doit être inférieure à 0.6m3/h.m² (sous une différence de pression de 4Pascals) en logements collectifs. Figure 2 : Perméabilité à l’air Source : Effinergie Si la SHON >20% SHAB, la surface de référence est de 1.2 * SHAB : SHON/SHAB 1.2 (remplacée depuis peu par la surface de plancher). Enfin la consommation annuelle en kWh énergie finale pour chaque usage devra être affichée, ainsi que son équivalence d’émission en kg CO2, et les besoins couverts par une ENR pour chaque usage seront affichés. · Pour la rénovation : _ Pour le résidentiel : on vise un objectif de consommation maximale (en énergie primaire) fixée à 80kWep/m².an, modulée selon la zone climatique et l’altitude. La Consommation d’Energie Primaire pour les usages suivants : le chauffage, le refroidissement, la ventilation, les auxiliaires, la production d’ECS et l’éclairage des locaux doit être inférieure ou égale à une valeur limite en kWep/m² SHON. Le calcul du CEP est le même que celui de la RT 2005 (méthode Th-CE) : Cep 80*(a+b) _ pour les bâtiments tertiaires : on vise 40% de diminution de la consommation telle que définie par la RT 2005 (Cep Globale) : Page 178 sur 288 16 mars 2012 RTG Cep Cref- 40%, _ des exigences supplémentaires sont posées en ce qui concerne notamment la production locale d’électricité à partir d’ENR (pour le résidentiel): celle-ci n’est déduite des consommations qu’à concurrence de : 35 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS est totalement ou partiellement obtenue à partir d’électricité, 12 kWep/m².an et UbâtmaxRT2005-30% si la production d’ECS n’est pas obtenue à partir d’électricité. De plus, la mesure de perméabilité à l’air est rendue obligatoire (uniquement pour les bâtiments à usage d’habitation) pour tout logement BBC-effinergie mais sans valeur maximale imposée. Pour le tertiaire, elle n’est pas obligatoire mais recommandée. La valeur de la perméabilité retenue pour le calcul de consommation doit être supérieure ou égale à celle mesurée. Si la SHON >20% SHAB, la surface de référence est de 1.2 * SHAB : SHON/SHAB 1.2 (remplacée depuis peu par la surface de plancher). Enfin la consommation annuelle en kWh énergie finale pour chaque usage devra être affichée, ainsi que son équivalence d’émission en kg CO2, et les besoins couverts par une ENR seront affichés. 3- Retour d’expérience : PARC DES BBC CERTIFIES Le retour d’expérience des bâtiments BBC-Effinergie est assuré par l’observatoire BBC, créé en octobre 2009. Cet Observatoire référence les lauréats des appels à projets lancés par les Régions et les Directions Régionales de l’ADEME et les projets labellisés par les organismes certificateurs CEQUAMI, CERQUAL, CERTIVEA et PROMOTELEC. Entre 2007 et le 31 décembre 2011, la label construction BBC-Effinergie a été attribué à 19643 logements collectifs (soit 562 opérations en France métropolitaine), 12046 logements individuels (soit 8998 maisons individuelles en secteur diffus et 3058 maisons individuelles groupées) et 42 opérations tertiaires sont concernées, soit 235585 m² de surface. Page 179 sur 288 16 mars 2012 RTG Figure 3 : Nombre d’opérations en France certifiées Source : Observatoire BBC En plus des bâtiments déjà certifiés, le nombre de demandes de labellisations est lui –aussi en constante croissance depuis 2007 : Page 180 sur 288 16 mars 2012 RTG Figure 4 : Nombres de demandes de labellisation Source : Observatoire BBC Ainsi, fin 2011, ce sont 273 945 demandes cumulées qui sont enregistrées pour les logements collectifs et 49928 pour les logements individuels. En ce qui concerne le tertiaire, les demandes cumulées sont au nombre de 608 opérations qui représentent 4,84 millions de m². Pour ce qui est de la rénovation, le label BBC-Effinergie concerne 3286 logements collectifs, 60 logements individuels et 3 opérations tertiaires (soit 5544m²). ETUDE RETOUR D’EXPERIENCE (OBSERVATOIRE BBC) Une première étude a été faite en 2010 sur 104 bâtiments en métropole, s’en suit une deuxième en 2011 basées sur les échantillons suivants, classés en projets : Maison Individuelle (MI) Habitation Logement Collectif (LC) Tertaires Nb de bâtiments 139 126 Nb de projets 101 69 22 22 Tableau 6 : Echantillon pour l’enquête 2011 Figure 5: Localisation des projets étudiés Source : Observatoire BBC Page 181 sur 288 16 mars 2012 RTG Il en ressort les résultats suivants : Figure 6: Principaux résultats de l’enquête 2011 Source : Observatoire BBC On s’aperçoit que sur l’échantillon étudié, on a en moyenne dépassé les exigences, tant au niveau des déperditions thermiques du bâtiment que des consommations d’énergies conventionnelles pour les 5 usages précités. Au niveau de la perméabilité à l’air, la majorité des logements individuels sont proches du seuil (0.4 à 0.6 m3/(h.m²)) mais également que certains vont bien en-deçà. Enfin pour les logements collectifs, la répartition est plutôt égalitaire même si l’on constate qu’une perméabilité de 0.5 m3/(h.m²) est tout à fait possible pour cette typologie puisque pour cette étude, c’est cette valeur qui regroupe le plus de projets. En résumé, et d’après les critères tels que définis par BBC-Effinergie, on est tout à fait en mesure en métropole de respecter ces exigences. Il semble même que l’on soit encore un niveau au-dessus en terme d’excellence pour les meilleurs projets. Mais l’on peut rester critique face à cette étude, puisque les projets sont justement parmi les meilleurs, ceux qui ont été retenus par les programmes PREBAT, ou par les collectivités et associations. L’échantillon reste assez faible, et il faut attendre d’avoir plus de bâtiments pour pouvoir dégager des tendances plus fiables. Page 182 sur 288 16 mars 2012 RTG Figure 7 : Principaux résultats de l’enquête 2011 (suite) Source : Observatoire BBC Sur la figure 7, on a la consommation conventionnelle Cep pour les logements individuels et collectifs selon leur énergie : bois, électrique, gaz, réseau de chaleur. On constate que pour les logements individuels, en moyenne, 40% de l’énergie est dédiée au chauffage, 31% à l’ECS. En logements collectifs, on est à 37% et 34% respectivement. De plus, la consommation en collectif est légèrement supérieure en moyenne à l’individuel (53.2 contre 49.4 kWh/m²/an). 4- Les coûts et les aides : Coûts d’une certification : Les coûts d’une certification varient selon la typologie du bâtiment : de 400 à plus de 2 500 € HT pour les opérations de logements et il est de l'ordre de 11 000 € HT pour les bâtiments tertiaires. A ce coût, il faut parfois ajouter un test d'étanchéité à l'air dont le prix oscille entre 500 et 1 500 € HT. Pour les opérations de rénovations, il faut également prendre en considération d'éventuels coûts supplémentaires de diagnostic/audit énergétique. DISPOSITIFS D’AIDES FINANCIERES : En outre il existe un certain nombre de dispositifs d’aides et de crédits d’impôts afin d’encourager la construction des BBC. Le crédit d’impôt : Le crédit d’impôt est une disposition fiscale qui a été instituée par la loi de finances pour 2005 et qui a commencé le 1er janvier 2005. Il a été renforcé au 1er janvier 2006 avec une hausse des taux et des équipements complémentaires pris en compte. Page 183 sur 288 16 mars 2012 RTG Alors qu’il devait s’arrêter au 31 décembre 2012, le crédit d’impôt est dorénavant prolongé jusqu’au 31 décembre 2015. Cela signifie que les travaux réalisés durant cette période pourront bénéficier de l’aide fiscale. Il peut être accordé pour certaines installations en faveur des économies d’énergie et du développement durable effectuées dans : _ la résidence principale pour le propriétaire ou le locataire, _ les logements donnés nus en location à usage d’habitation principale du locataire. Si vous êtes bailleur, le logement doit être loué à titre de résidence principale pendant au moins 5 ans. Le CIDD n'est plus applicable à des logements neufs à partir du 1er janvier 2013, mais uniquement à des logements de plus de 2 ans Il est calculé sur le prix des matériaux et équipements hors main d’œuvre. Les taux à compter du 1er janvier 2012, ces taux varient de 10 à 32 %. Nature de la dépense Economie d’énergie Chaudières à condensation, individuelles ou collectives, utilisées pour le chauffage ou la production d’eau chaude Appareils de régulation et de programmation des équipements de chauffage Isolation thermique Matériaux d’isolation thermique, Matériaux de calorifugeage (chaleur ou ECS) Matériaux d'isolation thermique pour les parois vitrées Energies renouvelables Equipements de raccordement à un réseau de chaleur Appareils de chauffage au bois ou biomasse Pompes à chaleur air / eau pour production de chaleur Pompes à chaleur à capteurs enterrés pour production de chaleur (pose de l'échangeur de chaleur souterrain inclus) Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d'eau chaude 2012 Logements 10% De + de 2 ans 15% De + de 2 ans 15% De + de 2 ans 10% De + de 2 ans 15% Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans 15% Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans 15% 26% 26% Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans Page 184 sur 288 16 mars 2012 RTG sanitaire (hors air /air) Installations photovoltaïques Equipement de production d’énergie utilisant l’énergie solaire thermique, éolienne ou hydraulique Autres dépenses Equipement de récupération et traitement des eaux pluviales 11% Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans 32% 15% Tous jusqu’à fin 2012 puis +de 2 ans Tableau 7 : Crédit d’impôt pour le développement durable Source : Mon Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD), Mode d’emploi, arer (2012) Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, sur une période de cinq années consécutives comprises entre le 01/01/2005 au 31/12/2015 : · · · 8 000 € pour une personne célibataire, divorcée ou veuve ; 16 000 € pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune ; Pour les deux cas précédant : majorés de 400 € par personne à charge · Pour les propriétaires bailleurs le plafond est limité à 8 000 € par an par logement dans la limite de 3 logements. Cependant il existe un plafonnement des dépenses liées au solaire : · Plafonnement à 3 200 € TTC / kWc installé pour les équipements photovoltaïques, · Plafonnement à 1 000 € TTC / m² de capteur installé pour le solaire thermique. (exemple pour un CES de 4m², plafond de 4 000 € TTC) Il existe également des plafonds de dépenses pour les travaux d’isolation des parois opaques (murs, combles, sol) : · Plafonnement à 150 € TTC / m² d’isolant installé (isolation par l’extérieur) · Plafonnement à 100 € TTC / m² d’isolant installé (isolation par l’intérieur). De plus, Un foyer qui aurait bénéficié d’une autre aide publique pour l’achat des équipements et des matériaux (conseil régional, commune, etc.) devra calculer le coût des équipements déduction faite des aides perçues. Enfin, des niveaux de performances minimales sont requis pour les équipements comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous : Equipement Isolation plancher bas Isolation toiture terrasse Isolation plancher combles perdus Isolation rampants de toiture et combles aménagés Isolation murs extérieurs en façade ou en pignon Fenêtres PVC Fenêtres bois Fenêtre métal Fenêtres (critères au choix avec critères ci- Critère 2011 R≥2.8 R≥3 R≥5 R≥5 Critère 2012 R≥3 R≥4.5 R≥7 R≥6 R≥2.8 R≥3.7 Uw≤1.4 Uw≤1.6 Uw≤1.8 - Uw≤1.4 Uw≤1.6 Uw≤1.8 Uw≤1.3 et Sw≥0.3 OU Uw≤1.7 et Sw≥0.36 dessus en 2012, critère unique toutes fenêtres Page 185 sur 288 16 mars 2012 RTG à partir de 2013) Fenêtres de toiture Double fenêtres Uw≤2 Volets isolants Vitres Portes extérieures Isolation de réseaux d’eau chaude et de chaleur Système de production d’eau chaude à capteurs solaires R≥0.2 Ug≤1.5 Ud≤1.8 R≥1 Capteurs couverts par une certification CSTBat ou certification européenne équivalente Photovoltaïque Equipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autre biomasse PAC thermodynamiques Re≥70% [CO]≤0.3% Référentiel EN 255-3 Air ambiant, extérieur, Géothermie : COP>2.5 Air extrait : COP >2.9 Uw≤1.5 et Sw≥0.36 Uw≤1.8 (et Sw≥0.32 à partir du 01/01/13) R≥0.22 Ug≤1.1 Ud≤1.7 R≥1.2 Dans la limite d’un plafond de dépense de 1000€/m² de capteurs solaires Dans la limite d’un plafond de dépense de 3200€/kwc h≥70% E≤0.3% I≤2 Référentiel EN 16147 Air ambiant, extérieur, Géothermie : COP>2.3 Air extrait : COP >2.5 Tableau 8 : Critères techniques d’éligibilité au CIDD pour les équipements Source : Mon Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD), Mode d’emploi, arer (2012) L’Eco prêt à Taux Zéro : Cette aide financière est une des mesures phares du Grenelle de l’Environnement et adoptée dans la loi de finances 2009, l’éco-prêt à taux zéro vient compléter le crédit d’impôt « développement durable » et le Livret de développement durable. Il permet le financement de travaux d’économies d’énergie et d’éventuels frais induits par les travaux. Afin de pouvoir bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro, on peut au choix : opter pour un « bouquet de travaux », ou atteindre un niveau de « performance énergétique globale » minimal du logement, ou réhabiliter un système d’assainissement non collectif par un dispositif ne consommant pas d’énergie. Un seul PTZ peut être accordé par logement, soit aux propriétaires (occupants ou bailleurs), et sans conditions de ressources. Cependant le logement doit être une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990. Si il s’agit d’une copropriété, chaque copropriétaire peut faire une demande. L’éco PTZ sert à financer : _ la fourniture et la pose des nouveaux ouvrages (sous certaine réserves), _ les travaux induits, _ les frais de maîtrise d’œuvre, _ les frais d’assurance maître d’ouvrage. Le « bouquet de travaux » qui permet de bénéficier de l’éco prêt est un ensemble de travaux cohérents, qui concourent ensemble à apporter une amélioration sensible de l’efficacité énergétique Page 186 sur 288 16 mars 2012 RTG du logement. Les travaux doivent absolument être réalisés par des professionnels, et le choix de ces travaux est plus ou moins libre, mais doivent être choisis dans au moins 2 des catégories existantes. Une adaptation aux DOMs est disponible, aussi, à compter du 18 juin 2011, l’éco-prêt à taux zéro finance des travaux spécifiquement définis pour les logements situés en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion et à Saint-Martin, permettant notamment d’améliorer la protection de ces logements contre les rayonnements solaires, et limiter ainsi le recours à la climatisation. Seul le référentiel de travaux tel que modifié par l’arrêté du 25 mai 2011 est désormais applicable aux logements situés dans ces territoires. Sur l’ensemble des aspects autres que les travaux éligibles, l’éco-prêt à taux zéro reste distribué dans les mêmes conditions qu’en métropole. Dans les autres départements et collectivités d’outre-mer, l’éco-prêt à taux zéro n’est pas applicable. Les catégories existantes pour les DOMs sont les suivantes : · · · · · · protection performante des toitures contre les rayonnements solaires, protection performante des murs donnant sur l’extérieur contre les rayonnements solaires, protection performante des baies donnant sur l’extérieur contre les rayonnements solaires, le cas échéant associés à l’installation de brasseurs d’air fixes, systèmes de chauffage, le cas échéant associés à des systèmes de ventilation économiques et performants, ou de production d’eau chaude sanitaire performants, installation d’équipements de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable, installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable. De plus, les travaux précis éligibles pour chaque catégorie sont présentés dans le tableau ci-dessous : Page 187 sur 288 16 mars 2012 RTG Tableau 9 : Eligibilité des travaux à l’EcoPTZ pour l’OutreMer Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/ Un bouquet de deux actions ouvre droit à un éco-prêt de 20 000€, un bouquet de trois actions ou plus ouvre droit à un éco-prêt de 30 000€. Si l’on opte pour la « performance énergétique globale », qui ne concerne que la Guadeloupe, Martinique, Guyane, et La Réunion, alors les exigences concernent simultanément : Page 188 sur 288 16 mars 2012 RTG Tableau 10 : Exigences minimales pour l’OutreMer pour l’EcoPTZ Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/ La réalisation de l’option performance énergétique globale ouvre droit à un prêt de 30 000€. En résumé : Page 189 sur 288 16 mars 2012 RTG Depuis 2012, le crédit d’impôt Développement Durable est cumulable avec l’éco-prêt à taux zéro (EcoPTZ). Cependant, cet avantage ne concerne que les ménages disposant d’un revenu fiscal inférieur à 30 000 € annuels (les revenus pris en compte sont ceux de l’avant-dernière année précédent celle de l’offre de prêt). Dans le cas contraire, il faudra choisir le mécanisme le plus rentable entre l’Eco-PTZ et le crédit d’impôt. L’Eco-PTZ pourra être remboursé sur quinze ans au lieu de dix en cas de réalisation de bouquets de trois travaux ou plus. Ajoutons que l’Eco-PTZ devrait être lancé pour l’habitat collectif d’ici avril 2012. Le Prêt à Taux Zéro plus (PTZ+) complète l’éco-prêt à Taux Zéro et résulte de la fusion du PassFoncier et du crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt. Le PTZ + permet de faire des prêts plus longs (30 ans maximum), des montants de remboursements plus importants et sans conditions de ressources. Il ne concerne que les logements neufs. Les éventuels travaux réalisés à l’issue de l’acquisition peuvent faire l’objet d’un éco-prêt à taux zéro seulement si ils n’ont pas été pris en compte dans le PTZ +.Les mêmes travaux ne peuvent pas bénéficier de deux prêts à taux zéro. La TVA à 5.5% (7% depuis 2012) : Depuis le 1er janvier 2012, le taux réduit de TVA pour la rénovation dans le bâtiment est passé à 7%. Les modalités d’application se portent entre autres sur les travaux d’amélioration. Il vous faut remplir une attestation dûment remplie à remettre à l'entreprise pour pouvoir bénéficier du taux réduit. Elle s’adresse à toute personne ou société, propriétaire, locataire (ou occupant à titre gratuit) et faisant exécuter par un professionnel du bâtiment des travaux dans un logement d’habitation achevé depuis plus de 2 ans, peut bénéficier de la TVA à 7% et ce, pour une résidence principale ou secondaire. Les travaux concernés sont : _ les travaux de rénovation des locaux à usage d’habitation, _ les travaux d’isolation phonique et/ou thermique, _ les travaux de transformation : aménagement des combles en chambre…, _ les travaux d’entretien : toiture, ravalement de façade, peintures intérieures,… Le taux réduit s’applique aux matières premières, fournitures, éléments d’équipement, à la main d’œuvre. En outre, pour les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion, le taux réduit de TVA sur les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur des locaux à usage d’habitation est de 2.1%. Les aides des Collectivités locales : Page 190 sur 288 16 mars 2012 RTG Il peut exister des aides régionales, départementales, communales et Etablissement Public de Coopération Intercommunale pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique. La plus connue est l’exonération sous forme partielle ou totale de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les logements construits avant le 1er janvier 1989. Sont concernés en particuliers les travaux avec dépenses d’équipements du type de ce que l’on retrouve dans le crédit d’impôt développement durable. Les aides de l’ADEME : L’ADEME peut aider au financement d’un pré-diagnostic et d’un audit énergétique. Ces aides s’adressent aux gérants d’immeuble, bailleurs sociaux, syndics de copropriétés et gestionnaires de patrimoine bâti et ainsi uniquement pour les immeubles collectifs. Les aides sont à hauteur de 50 à 70% du coût de l’étude pour un pré-diagnostic (plafond à 5000 euros), et pour l’audit énergétique (plafond à 50000 euros). De plus, et pour certaines Régions, l’ADEME participe via les programmes « PREBAT Bâtiments exemplaires » à aider la construction de bâtiment basse consommation énergétique ou réhabilitation de haute qualité. La bonification du COS : Le coefficient d’occupation des sols (COS) est une donnée règlementaire qui fixe la surface totale constructible sur un terrain en fonction de la surface totale de ce dernier. Il est généralement fixé par les documents d’urbanisme des communes (Plan Local d’Urbanisme et anciennement Plan d’Occupation des Sols). Ainsi, pour les BBC, une autorisation de dépassement du COS allant jusqu’à 30% peut être accordée au niveau communal. Les aides de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (Anah) : Elles concernent des équipements pour le chauffage (suivant la RT en vigueur), mais également pour les équipements utilisant l’énergie solaire, les PAC, plus généralement pour les équipements utilisant une énergie renouvelable et pour les travaux visant à l’isolation thermique (les critères sont ceux du crédit d’impôt). Pour les propriétaires occupants, le montant de la subvention varie entre 20 et 35% du montant des travaux en fonction de leur type et de vos conditions de ressources. Pour les propriétaires bailleurs, la subvention peut atteindre de 15% à 70% du montant des travaux, au-dessous d'un plafond fonction de la superficie du logement. Les taux dépendent de la localisation du logement où se situent les travaux et des engagements pris sur le montant des loyers, sachant aussi que le montant des travaux doit être à minima de 1500 €. En outre, l’État a créé un programme d’aide à la rénovation thermique des logements appelé “Habiter Mieux”, doté d’un fonds de 500 millions d’euros et géré par l’Anah. Il est destinéà aider 300 000 propriétaires occupants à financer les travaux de rénovation thermique les plus efficaces. L’octroi de cette aide est soumis à l’existence d’un Contrat local d’engagement (CLE) contre la précarité énergétique sur le territoire où est situé le logement. Elle est en outre accordée que si les travaux réalisés améliorent d’au moins 25 % la performance énergétique du logement. L’amélioration est mise en évidence par la comparaison entre une évaluation énergétique avant travaux et une évaluation projetée après travaux. Une seule aide “Habiter Mieux” peut être versée pour un même logement et pour un même bénéficiaire, le montant est fixé à 1 100 euros. Page 191 sur 288 16 mars 2012 RTG La loi Scellier BBC : Depuis le 1er janvier 2012, la loi de Finances prévoit que seuls les Bâtiments Basse Consommation sont éligibles au dispositif. Mais il est déjà prévu qu’elle soit abrogée le 1er janvier 2013. 2012 sera donc à priori la dernière année d’application. Cette loi favorise l’investissement dans un logement neuf à titre de placement avec un plafond fixé à 300 000 euros et permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 13% sur 9 ans (BBC). Il y a essentiellement 2 obligations : que le logement soit loué pendant 9 ans au moins (et que la location commence dans les 12 mois suivant l’acquisition ou la fin des travaux) et que les plafonds de loyers soient respectés (de 7,5euros/m² à 22,08 euros/m² selon la zone). Par exemple, pour un prix de revient du logement de 200 000 euros (comprenant l’achat, les frais de notaire, de commissions, la TVA etc…), l’avantage fiscal sera de 200 000*13%=26 000 euros étalés sur 9 ans, soit encore 2888 euros par an de réduction sur les impôts. Page 192 sur 288 16 mars 2012 RTG Annexe 4 : Rapport d’analyse sur la qualité de logements en zone des Hauts en vue de l’installation de chauffage Service : Ile Solaire Rédacteur : Cyril HOAREAU Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN Validation : Gaëlle GILBOIRE Date : 31 août 2012 Version : 1.0 Diffusion : ARER – Espaces infoè Energie Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat www.arer.org – www.island-news.org «Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques » Espace : 0262 257 257 ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex Tel : 0262 38 39 92 *Membres Fax : 0262 96 862011 91 *den°l’ARER SIRET : 43928091800020 de Droits Membres associés 2011 La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC. Partenaires associés ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER). Page 193 sur 288 16 mars 2012 RTG Introduction : Le présent rapport est effectué dans le cadre du partenariat SICA HABITAT REUNION et l’arer. Ainsi, l’arer apporte des conseils techniques sur la thématique de la construction durable. De plus, l’arer a déjà effectué une publication intitulée « Confort thermique d’hiver et d’été dans les habitations des hauts de l’ile ». C’est à ce titre que M. William MORFIN de la SICA HABITAT REUNION a demandé à l’arer de pouvoir conseiller sur l’estimation de la puissance moyenne de chauffage à installer pour le projet de construction situé dans les hauts de la commune de Trois Bassins. Description du projet SICA Habitat Réunion Le projet concerne la construction de 9 logements sociaux (LES/G) dans les hauts de Trois Bassins, à une altitude avoisinant les 858 à 890m. Détails du projet : L’enveloppe de chacun des logements est composée des éléments suivants : · toiture : isolation avec feutre tendu de 8 cm d’épaisseur de type laine de verre + pare vapeur complété par un faux plafond en BA 13 horizontal. · murs : agglos de 17 cm + un enduit traditionnel intérieur de 1.5cm + un bardage bois de 2cm d’épaisseur · baies : double vitrage 4-12-4 avec châssis vitrés en aluminium et volet bois en façade. · plancher : isolation sous dallage de 2 cm de type polystyrène, · · Attente pour brasseur d’air chauffe eau solaire Le projet se situe en zone 4 de PERENE. Page 194 sur 288 16 mars 2012 RTG Description zone 4 Perene et calculs des DJU : La zone 4 de PERENE est définie comme la zone située au dessus de 800 mètres d’altitude, cirques y compris. Les caractéristiques de cette zone sont les suivantes : _ une température moyenne journalière calculée sur l’année inférieure à 17°C et l’extrême chaude de 23.4°C. _ le cumul d’ensoleillement journalier moyen est inférieur à 4300 Wh/m²/jour sauf pour les zones sommitales non habitées où l’ensoleillement peut atteindre plus de 4600 Wh/m²/jour. _ un vent moyen journalier inférieur à 4m/s la plupart du temps (63% pour la Plaines des Cafres et 84% pour la Plaine des Palmistes). Prédominance du régime de brises. On peut estimer les DJU (Degrés Jours Unifiés) d’un tel projet qui sont des indicateurs des besoins en chauffage. En clair, on estime quel est le nombre d’heures annuel où la température est inférieure à une température de consigne, ici 19°C pour le chauffage. Des calculs de DJU ont déjà été menés sur des stations météo du Tampon (860m) et de Mare à Vieille Place (870m) par un stagiaire à l’arer, les DJU estimés sont de l’ordre de 748 à 802. Hypothèses complémentaires : Pour le mur agglos de 17 cm, nous avons supposé qu’il s’apparentait à un bloc creux en béton de granulats Courants (NF P14-301) de format 20 x 20 x 50 cm3 avec 2 rangées d’alvéoles d’épaisseur e = 20 cm et joints parasismiques listé dans la fiche d’application thermique « Protection contre les rayonnements solaires-Bâtiments d’habitation neufs » disponibles sur le site de la DEAL. Ainsi, la résistance thermique est de 0.21 m².K/W. Pour l’enduit ciment, la conductivité est d’après la fiche d’application thermique égale à 1,3 W/m.K (pour une densité de l’ordre de 1800 à 2000 kg/m3). Or la résistance thermique d’un élément est le rapport de son épaisseur (en m) à sa conductivité thermique (en W/m.K). Ainsi, pour un enduit de 1.5cm, le calcul de la résistance donne R=0.015/1.3=0.011 m².K/W. En ce qui concerne l’isolant, la laine de verre, on suppose que sa conductivité est égale à 0,04W/m.K. En ce qui concerne le bardage bois, on suppose que sa conductivité est de 0.20 W/m.K. Pour ce qui est de la tôle, la conductivité est de 50 W/m.K. Page 195 sur 288 16 mars 2012 RTG Objectifs PERENE zone 4 (altitude > 800m) 1. bâti Les exigences de PERENE sont listées dans le tableau ci-dessous : les 3 dernières colonnes correspondent dans l’ordre à la base sans optimisation, à ce qui est exigé par la RT DOM et enfin la dernière colonne présente les exigences de PERENE 2009. RTAA DOM PERENE La valeur U représentent les déperditions thermiques d’un élément, aussi elle est l’inverse de la somme de la résistance thermique d’un ensemble constituant un élément (par exemple pour les murs, l’ensemble murs agglos + enduit ciment + bardage bois) et d’un coefficient 0.2. Rappelons que la résistance thermique d’un matériau simple est le rapport de son épaisseur en mètres à sa conductivité en W/m.K. Recommandations supplémentaires concernant le chauffage : 4 les températures de chauffage doivent être : Pour la Z4 _ de 19° dans les pièces de vie, _ de 16° dans les chambres. Et de plus une isolation de 2cm de type polystyrène sous dallage est préconisée, notamment pour contrer les problèmes de condensation. 2. fiche récapitulative logement Page 196 sur 288 16 mars 2012 RTG PERENE donne également des indications sur la situation énergétique actuelle et celle à atteindre des logements aérés et confinés : 3. Recommandations complémentaires : Pour ce qui est de la porosité, PERENE et la RT DOM ne donnent pas d’exigences pour la zone 4. Page 197 sur 288 16 mars 2012 RTG Les facteurs solaires max des baies pour la zone 4 ne sont pas des éléments que PERENE prend en compte contrairement à la RT DOM qui impose des facteurs solaires max (Smax) différents selon que le logement est climatisé ou non. Enfin des recommandations supplémentaires sont données par PERENE vis-à-vis des parois opaques verticales et du plancher : Concernant les baies et menuiseries, les recommandations sont les suivantes : Analyse du projet selon les critères PERENE Dans cette partie nous allons calculer les valeurs U du projet afin de les comparer à ce qui est préconisé dans PERENE. Une fois le bâtiment conforme, nous pourrons dégager la puissance de chauffage nécessaire et présenter les différents types de chauffage adéquats. Hypothèses complémentaires : · Pour le mur agglos de 17 cm, en l’absence de fiche technique, nous avons supposé qu’il s’apparentait à un bloc creux en béton de granulats Courants (NF P14-301) de Page 198 sur 288 16 mars 2012 RTG format 20 x 20 x 50 cm3 avec 2 rangées d’alvéoles d’épaisseur e = 20 cm et joints parasismiques listé dans la fiche d’application thermique « Protection contre les rayonnements solaires-Bâtiments d’habitation neufs » disponibles sur le site de la DEAL. O Ainsi, la résistance thermique est de 0.21 m².K/W. · Pour l’enduit ciment, la conductivité est d’après la fiche d’application thermique égale à 1,3 W/m.K (pour une densité de l’ordre de 1800 à 2000 kg/m3). Or la résistance thermique d’un élément est le rapport de son épaisseur (en m) à sa conductivité thermique (en W/m.K). o Ainsi, pour un enduit de 1.5cm, le calcul de la résistance donne R=0.015/1.3=0.011 m².K/W. · En ce qui concerne l’isolant, la laine de verre, on suppose que sa conductivité est égale à 0,04 W/m.K. · En ce qui concerne le bardage bois, on suppose que sa conductivité est de 0.20 W/m.K. · Pour ce qui est de la tôle, la conductivité est de 50 W/m.K. Analyse du projet selon les critères PERENE Calcul du coefficient de déperditions U : · Toiture: Selon l’outil PERENE, le Umax=0.5 W/m².K, ainsi pour le projet, nous avons : Uprojet = 1/ (Rth+0.2). La résistance thermique Rth totale de cet ensemble est la somme des résistances thermiques des éléments le constituant : Rth=Rtôle + Risolant + Rba13 = 0.00075/50 + 0.08/0.04 + 0.04 = 2.04 m².K/W Uprojet=0.44 W/m².K àCONFORME à PERENE pour la toiture · Murs : Selon l’outil PERENE, le Umax=0.5 W/m².K, ainsi pour le projet, nous avons : Uprojet = 1/ (Rth+0.2). La résistance thermique Rth totale de cet ensemble est la somme des résistances thermiques des éléments le constituant : Rth=Ragglo + Renduit + Rbardage = 0.21+0.011+0.10=0.321 m².K/W Uprojet=1.9 W/m².K àNON CONFORME à PERENE pour les murs Ainsi, il y a une amélioration à prévoir dans le projet, soit l’ajout d’isolant type polystyrène d’au moins 6 cm d’épaisseur avec un lambda de 0.04. Ainsi, la nouvelle valeur de U serait de : Uprojet=0.49 W/m².K àCONFORME à PERENE pour les murs · Baies : Page 199 sur 288 16 mars 2012 RTG Il est prévu dans le CDC transmis un double vitrage 4-12-4, cependant nous ne disposons pas des caractéristiques thermiques de ces vitrages. Nous supposons que la solution mise en oeuvre soit au moins aussi performante que les préconisations de l’outil PERENE et des critères de performance demandés dans le crédit d’impôt. Ainsi, il faudra considérer un coefficient U=1,8 W/m².K pour l’ensemble menuiserie et vitrage (donnée pour une fenêtre dont le châssis est en aluminium) On préférera la mise en oeuvre de menuiseries performantes dont le châssis est isolé, en effet, l’aluminium n’est pas en adéquation avec la mise en œuvre dans les hauts. àCONFORMITE PERENE à vérifier pour les baies · Dallage : PERENE préconise une isolation périphérique sous dalle ou vide sanitaire de 2cm équivalent polystyrène sur 1m de périphérie. àCONFORME à PERENE pour le plancher Chauffage du projet Besoins en chauffage Dans le cas où la maison respecte 100% des critères PERENE, la puissance autorisée pour l’installation du chauffage est de 150 Wep/m². L’unité des Wep correspond aux Watts en énergie primaire. Nous supposons que seuls les chambres et le séjour seront les zones à chauffer, ce qui représente une surface totale de : S= 57.3m² =10.83m² + 9.17m² + 9.17m² + 28.08m² En conséquence, la puissance de chauffage nécessaire est de : Pmax=150*57.3=8587 Wep soit 8.6 kWep. Différents types de chauffage Il existe plusieurs technologies de chauffage : · L’électricité : Souvent la solution la moins coûteuse en investissement mais c’est la solution qui pénaliserai fortement le développement stratégique de l’île de La Réunion vers l’autonomie énergétique. De plus, le chauffage électrique tire son énergie d’une production fortement carbonée. · le gaz naturel : Il est largement utilisé en métropole, mais indisponible à la Réunion. · le gaz butane : Il présente un coût prohibitif pour les systèmes de chauffage · la pompe à chaleur (PAC) Elle va puiser dans l’air la chaleur qui sera distribuée vers des émetteurs via une machine thermodynamique et des échangeurs. Pour puiser cette énergie, la PAC consomme de l’énergie électrique, mais environ 2.5 fois moins que dans le cas de convecteurs électriques Page 200 sur 288 16 mars 2012 RTG simples. · le solaire : Il est utilisé avec un appoint (électrique ou autres), on estime que les besoins sont plus importants en dehors des journées. Cela impose un stockage de jour pour une restitution de nuit. En été, les capteurs seront inutilisés, ce qui peut être gênant pour la durabilité du matériel, on peut alors les exploiter à d’autres fins. · Le chauffage au bois : (Source Guide arer : confort thermique dans les habitations des Hauts de l’île) L’insert bois a un rendement bien supérieur à une cheminée à foyer ouvert grâce au système de récupération de chaleur disposé au niveau de sa hotte. Les inserts bois s’apparentent à un poêle que l’on fixe sur un conduit de fumée, l’ensemble étant habillé telle une cheminée classique. Cependant, un espace d’air est présent entre l’appareil et le mur ainsi que des orifices en bas et en haut de l’habillage, ce qui assure une circulation de l’air ambiant qui se réchauffe au contact de l’appareil. Ainsi, un réseau peut être connecté en partie haute de la cheminée afin d’alimenter en chaleur l’ensemble des pièces de la maison. Les poêles à bois conviennent en chauffage d’appoint pour une pièce. En effet, l’entretien est moins contraignant qu’un insert bois (pas de vitres à nettoyer), et les conduits sont légers, et donc avec une faible inertie. Il sera préférable de choisir des conduits à forte inertie : terre cuite. àQualité et financements : Insert cheminée intérieure répondant à la norme NF EN 13229 Une charte de qualité appelée « LABEL FLAMME VERTE » a été mise en place sur le marché français pour qualifier et identifier les inserts, foyers fermés et poêles les plus performants. Les appareils bénéficiant de ce label garantissent principalement un niveau de performances élevé : · rendement › 70 % · faible émission de %CO ‹ 0,3 (CO : monoxyde de carbone, gaz toxique et inodore) Les inserts bois et les poêles sont éligibles au crédit d’impôt de 15% aux conditions suivantes: · rendement › 70 % · faible émission de % CO ‹ 0,3 Préconisations : · Durant les périodes d’hiver austral, il conviendra d’allumer le foyer vers 18 h, en effet, 30 mn sont nécessaires afin de ressentir la chaleur produite. Page 201 sur 288 16 mars 2012 RTG · Pour une maison de 100 m², correctement isolée, il est préconisé : o une installation (éligible au crédit d’impôt) de 14 000 Wep, approximant un coût de fourniture + installation de 4500 €. o 3 à 4 Stères de bois / an (1 stère =1 m3 de bûches de bois comprenant le vide) o 1 Stère= 60 € / 100€ o 1 ramonage/an du conduit Problématique : l’absence de filière bois structurée à la Réunion, cependant une filière bois de chauffage/bois énergie est en cours de création. Conclusion En conclusion, le projet présenté demande des améliorations afin d’optimiser les puissances de chauffage à installer et ainsi de réduire les coûts d’exploitation et d’installation du système de chauffage: · Toiture : privilégier un isolant ayant une faible perméabilité à l’eau, ainsi, les isolants en laine minérale sont à éviter pour des raisons d’humidité importante dans les « hauts » · Murs : isolation complémentaire de 6 cm d’isolant type polystyrène · Type de menuiserie des baies : Choisir un ensemble double-vitrage et menuiserie, dont le U<1,8 W/m².K · Préférer les solutions chauffage au bois type insert bois avec foyer fermé pour une puissance de P=8.6 kWep. Page 202 sur 288 16 mars 2012 RTG Annexe 5 : Résumé et analyse du Diagnostic de Performance Energétique Guadeloupe Service : Ile Solaire Rédacteur : Cyril HOAREAU Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN Validation : Gaëlle GILBOIRE Date : 31 août 2012 Version : 1.0 Diffusion : ARER – Espaces infoè Energie Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat www.arer.org – www.island-news.org «Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques » : 0262 257 257 ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex Tel : 0262 38 39 92 *Membres Fax : 0262 96 862011 91 *den°l’ARER SIRET : 43928091800020 de Droits Membres associés 2011 La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC. Partenaires associés ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER). Page 203 sur 288 25 juin 2012 RTG SOMMAIRE Sommaire ANNOTATION ...................................................................................................................................... 205 RESUME NON TECHNIQUE .................................................................................................................. 206 I. Diagnostique de performance énergétique Guadeloupe (DPE-G): ................................................. 207 A. Champ d’application et modalités B. Les indicateurs du DPE-G 207 209 C. Les sous-indicateurs du DPE-G 211 D. Tableaux de référence 212 II. Définitions des classes énergétiques et modèles de DPE: ............................................................. 213 A. Etiquetage B. Modèles de DPE 214 215 BILAN ...................... ……………………………………………………………………………………………………………………….221 GLOSSAIRE ....................................................................................................... Erreur ! Signet non défini. LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Champ d’application de la RTG 207 Tableau 2 : Délivrance des certificats 208 Tableau 3 : Modalités de délivrance des certificats Tableau 4 : Indicateurs du DPE-G 208 211 Tableau 5 : Sous-indicateurs du DPE-G 212 Tableau 6 : Valeurs par défaut EER/CFA 212 Tableau 7 : Valeurs par défaut des ratios RCecs et rendement d’ECS par défaut ……………………………………………………………………………………………...213 Page 204 sur 288 25 juin 2012 RTG Tableau 8 : Valeurs par défaut des ratios RCau 213 Tableau 9 : Définitions des classes énergétiques par usage 214 Tableau 10 : Définitions des classes pour les indicateurs de confort 214 LISTE DES FIGURES: Figure 1 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels neufs 216 Figure 2 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels existants 218 Figure 3 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs219 Figure 4 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants ANNOTATION BBIO : besoin conventionnel en énergie d’un bâtiment ECS : eau chaude sanitaire ENR : énergies nouvelles et renouvelables ICT : indicateur de confort thermique GES : gaz à effet de serre S : facteur solaire U : coefficient moyen de transmission surfacique Page 205 sur 288 220 25 juin 2012 RTG RESUME NON TECHNIQUE Ce rapport présente un résumé du Diagnostic de Performance Energétique spécifique à la Guadeloupe lié à la Réglementation Thermique Guadeloupe venant en substitution de la RTAA DOM. La RTG est un ensemble de normes qui a été élaboré spécifiquement pour la Guadeloupe, ceci étant permis l’article 73-3 de la Constitution. En clair, la région de Guadeloupe peut édicter ses propres règles dans le domaine de l’énergie et de ce fait, devient la première région ultramarine à disposer d’une réglementation thermique qui lui est spécifique depuis l’entrée en vigueur de la RTG le 20 mai 2011. La RTG s’accompagne d’un DPE-G pour les bâtiments neufs et existants pour certaines typologies. Le présent rapport à pour but de résumer le contenu et les limites de ce DPE. Page 206 sur 288 16 mars 2012 RTG I. Diagnostique de performance énergétique Guadeloupe (DPEG): A. Champ d’application et modalités Le DPE-G est rendu obligatoire pour les bâtiments et parties de bâtiments neufs qui remplissent une des conditions suivantes : Pour les bâtiments ou parties de Pour les bâtiments ou parties de bâtiments neufs (*): bâtiments existants: au moins une des chambres d’un logement est équipée d’un système de climatisation, au moins une des chambres d’un logement est équipée d’un système de climatisation, pour les bâtiments et parties de bâtiments à usage de bureaux ou de commerce avec une SHON climatisée supérieure à 50 m². pour les bâtiments et parties de bâtiments à usage de bureaux ou de commerce, d’enseignement, d’hôtel et de santé avec une SHON climatisée supérieure à 50 m². Pour les bâtiments publics dont la SHON climatisée est supérieure à 500 m² (n’importe quel usage). (*)Les surélévations ou additions de bâtiments existants dont la SHON est supérieure ou égale à 150 m² ou à 30 % de la SHON des bâtiments existants sont considérés comme des constructions neuves. Tableau 1 : Champ d’application de la RTG Par contre ne sont pas concernés : _ les constructions provisoires dont la durée d’utilisation est prévue pour être égale ou inférieure à 2 ans, _ les monuments historiques classés ou inscrits à l’inventaire en application du code du patrimoine, _ les bâtiments dédiés aux activités religieuses (lieux de culte,…), _ les bâtiments indépendants avec une SHON inférieure à 50 m². En ce qui concerne la délivrance des certificats, ils se feront comme suit : Pour le neuf et parties nouvelles de bâtiments Pour un bâtiment public, ou pour un bâtiment existant à usage d’enseignement, d’hôtel ou de santé Le maître d’ouvrage procède à la certification au Le propriétaire procède à la première certification Page 207 sur 288 25 juin 2012 RTG plus tard à la date d’achèvement des travaux. dans un délai de 2 ans suivant la publication de la RTG et doit procéder au renouvellement du certificat au plus tard à sa date d’expiration. Tableau 2 : Délivrance des certificats En outre, le propriétaire d’un bâtiment (ou partie) existant doit pouvoir présenter un certificat en cours de validité pour toute transaction immobilière (vente, location). La certification des lots se fait selon les modalités suivantes pour les bâtiments et parties de bâtiments : Construction Usage Modalités Neuf Résidentiel 1 certificat unique pour l’ensemble des logements d’un même bâtiment Nonrésidentiel 1 certificat est établi pour chaque zone de calcul au sens de la Réglementation Thermique Résidentiel 1 certificat est établi pour chaque logement Existant Non public Non public + Non résidentiel 1 certificat unique est établi par bâtiment ou, à défaut, par groupe de bâtiments situés en aval d’un même compteur électrique. 1 certificat est établi par bâtiment et par propriétaire ou, à défaut, par groupe de bâtiments situés en aval d’un unique compteur électrique. Validité durée de validité de trois ans à compter de leur date d’émission. cinq ans à compter de leur date d’émission, s’ils sont émis dans les deux ans qui suivent la date d’entrée en vigueur de la RTG ; dix ans à compter de leur date d’émission, dans les autres cas. Tableau 3 : Modalités de délivrance des certificats Un certificat établis pour un bâtiment existant sans visite sur site de l’expert n’est pas conforme au sens de la RTG-DPE-G. En outre, des zones d’usages résidentiel et non résidentiel d’un même bâtiment ne peuvent pas faire l’objet d’un certificat unique. Le certificat doit comporter un ensemble d’éléments : Page 208 sur 288 25 juin 2012 RTG _ l’identification du bien, _ un bilan énergétique annuel avec mention de la quantité d’énergie déductible produite à partir d’ENR, _ un bilan des émissions de GES, _ un indicateur de consommation énergétique et son classement sur une échelle de A à G (d’économique à consommateur), Des indicateurs de l’efficacité énergétique et de confort, _ les recommandations qui vise à l’amélioration (acceptable économiquement parlant) de la performance énergétique du bâtiment (ou partie) sauf cas de force majeure (potentiel d’amélioration non envisageable), _ des renseignements sur la manière dont on peut obtenir des informations (notamment pour la rentabilité des recommandations : hypothèses normalisées, économies d’énergie, prix de l’énergie,…), _ la référence du rapport d’inspection du système de climatisation pour les climatiseurs et PAC réversibles de puissance frigorifique supérieure à 12 kW si celui-ci existe, _ la déclaration de la méthode de calcul, _ pour le neuf : une mention de conformité à la RTG. En ce qui concerne l’affichage du certificat, les modalités sont les suivantes : _ pour un bâtiment public qui accueille un établissement recevant du public (catégorie 1 à 4 au sens de l’article R.123-19 du code de la construction et de l’habitation), l’exploitant doit afficher le certificat de manière à pouvoir être vu par le public, à proximité de l’entrée principale ou du point d’accueil, _ pour un hôtel, son exploitant doit afficher le certificat de manière visible pour le public à proximité du point d’accueil, _ l’obligation d’affichage porte exclusivement sur la première page du certificat. Dans le cas d’une vente ou d’une location d’un bâtiment possédant un certificat ou une partie de bâtiment incluse dans un bâtiment possédant un certificat, ou encore une partie de bâtiment possédant un certificat, le vendeur/bailleur/tout tiers intéressé s’engage à respecter un certain nombre de mesures : _ l’indicateur de performance énergétique de la partie de bâtiment concerné doit figurer dans les publicités des médias commerciaux, _ le certificat ou une copie du certificat doit être transmis au nouveau locataire ou propriétaire avant signature de la transaction. B. Les indicateurs du DPE-G Un certain nombre d’indicateurs permettent de calculer les diverses consommations et les émissions de GES, ainsi qu’une évaluation du confort comme le montre le tableau ci-dessous : Indicateurs Signification Entrées e= Consommation d’énergie d’un lot pour un bâtiment E_C : estimation de consommation électrique E_C+E_W+E_L+E_AU- Page 209 sur 288 la de 25 juin 2012 RTG E_PE neuf l’équipement de climatisation E_W : estimation de consommation électrique l’équipement d’ECS la de E_L : estimation de consommation électrique l’installation d’éclairage la de E_AU : estimation conventionnelle de la consommation électrique pour les autres usages E_PE : estimation de la production d’électricité à demeure à partir d’ENR (*) E=E_CE-E_PE Consommation d’énergie d’un lot pour un bâtiment existant E_CE : consommation électrique tous usages (déterminée en faisant la moyenne de la consommation réelle en kWh sur les factures des 3 dernières années ou à défaut, selon une méthode d’un expert). E_PE : production d’électricité à demeure à partir d’ENR (*) (calculée à partir de la moyenne de la production réelle en kWh sur les factures de rachat des 3 dernières années ou à défaut selon une méthode d’expert. m_CO2 = E* K_del Emission de GES (en kg CO2/an) E : consommation d’énergie (en énergie finale) K_del : facteur de conversion de l’énergie finale en émission de GES (=0,8 kgCO2/kWhef.) I_C= EER* CFA Indicateur d’efficacité de la climatisation EER : rendement nominal du système de climatisation (déterminé par l’expert ou valeur par défaut) CFA : coefficient de fonctionnement annuel liée aux conditions réelles (déterminé par l’expert ou valeur par défaut) I_W= ƅ_W/(1-k_ENR) Indicateur d’efficacité l’installation de l’ECS de ƅB: UHQGHPHQW GH OĜpTXLSHPHQW (&6 UHOHYp SDU OĜH[SHUW RX YDOHXU SDUGpIDXW k_ENR : part des ENR dans la production d’ECS (expertise ou valeur par défaut). Page 210 sur 288 25 juin 2012 RTG I_L= P_éclairage/SHON Indicateur d’efficacité l’éclairage (en W/m²) (**) de P_éclairage : puissance d’éclairage installée SHON ICT= moyenne (ICT de chaque logement du lot) Indicateur de thermique (***) confort (*) imputable au lot, injectée sur le réseau et plafonnée (**) ne s’applique pas aux parties de bâtiment à usage résidentiel. (***) s’applique exclusivement aux parties neuves de bâtiment à usage résidentiel. Tableau 4 : Indicateurs du DPE-G C. Les sous-indicateurs du DPE-G Les indicateurs présentés plus haut sont calculés sur la base de sous-indicateurs qui sont présentés ci-dessous : Indicateurs Signification Entrées E_C=(Bfroid_sensible+Bfroid_latent)* estimation de la consommation électrique de l’équipement de climatisation (en kWhef/an) Bfroid_sensible : ratio de besoin de froid sensible calculé depuis l’outil de calcul RTG, exprimé en kWh/m2/an Szone_climatisée/(EER*CFA) Bfroid_latent : ratio de besoin de froid latent calculé depuis l’outil de calcul RTG, exprimé en kWh/m2/an Szone_climatisée : SHON de la zone climatisée, exprimée en m² EER : rendement nominal système de climatisation du CFA : coefficient de fonctionnement annuel liée aux conditions réelles de fonctionnement du système de climatisation E_W = Q*RCecs* (ƅ_W défaut/ƅ_W)*(1-k_ENR) Consommation électrique pour l’ECS (en kWhef/an) Q : quantité exprimée dans l’unité U utilisée dans le ratio RCecs (effectif si bureaux, SHON si logements) RCecs : ration conventionnel de consommation d’ECS (en kWhef/U/an) ƅ_Wdéfaut : rendement de Page 211 sur 288 25 juin 2012 RTG l’équipement ECS par défaut ƅ_W : rendement de l’équipement E_AU= S* RCau Estimation de la consommation relative aux autres usages de l’énergie (en kWhef/an) ECS défini par l’expert K_ENR : taux de couverture solaire réel défini par l’expert S : SHON du lot en m² RCau : ratio conventionnel de consommation relative aux autres usages Tableau 5 : Sous-indicateurs du DPE-G D. Tableaux de référence Pour le calcul des consommations, un certain nombre de valeurs standards sont admises pour l’efficacité des différents systèmes de climatisation, mais aussi des ratios de consommation moyens pour l’ECS et les autres usages qui varient en fonction de la typologie. Ces valeurs moyennes sont présentées dans les tableaux ci-dessous : · Les valeurs par défaut des coefficients EER et CFA sont donnés ci-dessous : Tableau 6 : Valeurs par défaut EER/CFA Page 212 sur 288 25 juin 2012 RTG · Ratios de consommation conventionnels (RCecs) et rendements d’ECS par défaut (η_Wdéfaut) : Tableau 7 : Valeurs par défaut des ratios RCecs et rendement d’ECS par défaut · Ratios conventionnels de consommation relative aux autres usages : Tableau 8 : Valeurs par défaut des ratios RCau II. Définitions des classes énergétiques et modèles de DPE: Dans cette seconde partie nous allons voir les différentes classes énergétiques en fonction de la typologie du bâtiment, ainsi que les 4 modèles de DPE qui ont été établis pour le DPE-G. Page 213 sur 288 25 juin 2012 RTG A. Etiquetage Le but du DPE est de fixer une étiquette énergie qui définie le classement de l’indicateur de consommation selon une échelle de références de A à G. Il existe 4 modèles de DPE selon les bâtiments et leurs usages. Les frontières des classes de consommation d’énergie sont données dans le tableau ci-dessous : Tableau 9 : Définitions des classes énergétiques par usage S’ajoute à cela des conditions sur les indicateurs de confort, le DPE-G va permettre de les évaluer et de les classer selon les limites suivantes : Tableau 10 : Définitions des classes pour les indicateurs de confort Page 214 sur 288 25 juin 2012 RTG B. Modèles de DPE Il existe 4 modèles de DPE selon que l’on considère un bâtiment à usage résidentiel ou non, et s’il est neuf ou non. · Modèle de DPE pour les bâtiments résidentiels neufs : Le DPE pour les bâtiments résidentiels neufs contient des informations diverses sur le bâtiment luimême (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de DPE, et les diverses estimations de consommations en énergie primaire et finale pour la climatisation, l’ECS, l’éclairage, les autres usages ainsi que la production d’électricité produite à partir d’ENR qui est en partie déduite de la consommation. Les émissions de GES par poste sont également mentionnées. Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G correspondant respectivement à une consommation inférieure à 100kWhEP/m² SHON.an à une consommation supérieure à 350 kWhEP/m² SHON.an. On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation, l’ECS et le confort thermique. Enfin le DPE précise si le bâtiment est conforme à la RTG et quelle est la méthode de calcul utilisée. Page 215 sur 288 25 juin 2012 RTG Figure 1 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels neufs Page 216 sur 288 25 juin 2012 RTG · Modèle de DPE pour les bâtiments résidentiels existants : Le DPE pour les bâtiments résidentiels existants contient des informations diverses sur le bâtiment luimême (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de DPE, et la consommation en énergie primaire et finale ainsi que la production d’électricité produite à partir d’ENR qui est en partie déduite de la consommation. Les émissions de GES par poste sont également mentionnées. Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G correspondant respectivement à une consommation inférieure à 100kWhEP/m² SHON.an à une consommation supérieure à 350 kWhEP/m² SHON.an. On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation et l’ECS. Enfin le DPE précise sur quelle période ont été relevées les consommations. Page 217 sur 288 25 juin 2012 RTG Figure 2 : Exemple de DPE pour les bâtiments résidentiels existants · Modèle de DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs : Le DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs contient des informations diverses sur le bâtiment lui-même (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de DPE, et les diverses estimations de consommations en énergie primaire et finale pour la climatisation, l’ECS, l’éclairage, les autres usages ainsi que la production d’électricité produite à partir d’ENR qui est en partie déduite de la consommation. Les émissions de GES par poste sont également mentionnées. Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G correspondant à des consommations qui varient en fonction de l’usage (cf Tableau 9). On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation, l’ECS et l’éclairage. Page 218 sur 288 25 juin 2012 RTG Enfin le DPE précise si le bâtiment est conforme à la RTG et quelle est la méthode de calcul utilisée. Figure 3 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels neufs · Modèle de DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants: Le DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants contient des informations diverses sur le bâtiment lui-même (SHON, climatisation, MO, année de construction, adresse…), sur le certificat de DPE, et la consommation en énergie primaire et finale ainsi que la production d’électricité produite à Page 219 sur 288 25 juin 2012 RTG partir d’ENR qui est en partie déduite de la consommation. Les émissions de GES par poste sont également mentionnées. Le ratio de consommation en kWhEP/m² SHON.an est ensuite classé selon une échelle de A à G correspondant à des consommations qui varient selon l’usage (cf Tableau 9). On retrouve également des indicateurs d’efficacité sur la climatisation, l’ECS et l’éclairage. Enfin le DPE précise sur quelle période ont été relevées les consommations. Figure 4 : Exemple de DPE pour les bâtiments non-résidentiels existants Page 220 sur 288 25 juin 2012 RTG BILAN Le DPE Guadeloupe est donc le premier DPE à prendre en compte les caractéristiques propres au contexte des DOM. Il permet à la fois de considérer le bilan énergétique mais aussi d’évaluer l’efficacité de certains postes selon la typologie : climatisation, ECS, confort thermique et éclairage. En outre, il convient aux bâtiments résidentiels et non-résidentiels (bureau, commerce et autres hors santé et hôtels) aussi bien en neuf qu’en existant. Pour les bâtiments de santé et les hôtels, seul l’existant est considéré. Page 221 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Annexe 6 : Rapport d’étude OPTICLIM® Salle de Manapany - Saint Joseph Service : Dynamiques Territoriales Rédacteur : Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN Validation : Date : 31 août 2012 ARER – Espaces infoè Energie Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat www.arer.org – www.island-news.org «Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques » Espace Info Energie à La Réunion : 0262 257 257 ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex Tel : 0262 38 39 92 *Membres Fax : 0262 96 862011 91 *den°l’ARER SIRET : 43928091800020 de Droits Membres associés 2011 La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC. Partenaires associés ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER). Page 222 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM SOMMAIRE ANNOTATION .................................................................................................................................... 225 I. Résumé du diagnostic 226 II. Objectifs du diagnostic 228 III. Introduction 229 A. Objectifs 229 B. Méthodologie 229 C. Données sur le bâtiment IV. Etat des lieux des surfaces et des équipements 236 A. Description typologique du bâtiment B. Temps d’occupation par local 237 C. Bilan d’équipement par local V. Simulations OPTICLIM 240 A. Hypothèses et relevés sur site 240 230 236 238 VI. ............................................................................................................... Propositions d’amélioration ............................................................................................................................................................. 249 A. Amélioration du bâti 249 B. Amélioration du système de climatisation C. Amélioration des charges internes et des usages D. Bilan d’optimisation MDE 250 252 252 Annexes : ............................................................................................................................................. 255 1- PLANS DE MASSES : 256 3- PLANNING D’OCUPATION 259 4- Données recueilles audit 263 5- Audit des climatiseurs par la SYREF 267 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Consommations par poste pour deux températures de consignes .................................... 227 Page 223 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure 2 : Résultat du diagnostic sans climatisation............................................................................ 227 Figure 3 : Plan de situation .................................................................................................................. 230 Figure 4 : Plan de masse du RDC ......................................................................................................... 231 Figure 5 : Schéma du niveau -1 ........................................................................................................... 232 Figure 6 : Façades Nord, Est, Sud et Ouest.......................................................................................... 233 Figure 7 : Toiture terrasse complétée par une toiture en tôle non ventilée ...................................... 233 Figure 8 : Etat des unités intérieure et extérieure des splits .............................................................. 234 Figure 9 : Zonage thermique ............................................................................................................... 240 Figure 10: Résultat de simulation sans climatisation .......................................................................... 243 Figure 11: Température de confort en l’absence de climatisation ..................................................... 244 Figure 12 : Résultats avec climatisation pour le Monozone-Consigne de 22°C. ................................. 245 Figure 13: Résultat de simulation avec climatisation dans le cas Monozone-Consigne26 ................. 246 Figure 14 : Consommations électriques par postes dans le cas Monozone pour une température de consigne de 26/22°C............................................................................................................................ 248 Figure 15 : simulation bâti amélioré.................................................................................................... 250 Figure 16 : evolution de la température ............................................................................................. 250 Figure 17 : simulation bâti-clim améliorés .......................................................................................... 251 Figure 18 : simulation bâti-clim- améliorés ......................................................................................... 252 Figure 19: Plans de masse RDC............................................................................................................ 257 Figure 20: Plan de façade Est .............................................................................................................. 257 Figure 21: Plan de façade Nord ........................................................................................................... 257 Figure 22: Plan de façade Ouest .......................................................................................................... 258 Figure 23: Plan de façade Sud ............................................................................................................. 258 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Synthèse des consommations électriques des années 2009/2011 ................................. 226 Tableau 2 : Données receuillies pour le diagnostic ............................................................................ 234 Tableau 3 : Données de consommations semestrielles sur les 2 dernières années ........................... 235 Tableau 4 : Tableau des surfaces......................................................................................................... 236 Tableau 5 : Description typologique du bâtiment ............................................................................... 237 Tableau 6 : Description des usages et temps d’occupation par local ................................................. 237 Tableau 7 : Bilan de puissance pour la zone non climatisée ............................................................... 238 Tableau 8 : Planning d’occupation des locaux de la zone climatisée .................................................. 241 Tableau 9 : Surface vitrée de la monozone ......................................................................................... 241 Page 224 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Tableau 10 : Surface poreuse de la salle ............................................................................................. 242 Tableau 11.a : Détail des consommations électriques pour la zone climatisée ................................. 247 Tableau 11.b : Détail des consommations électriques totales du bâtiment....................................... 247 Tableau 12 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment idéal ................................. 253 Tableau 13 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment actuel ............................... 253 Tableau 14 : Détail des sorties par action d’amélioration .................................................................. 254 Tableau 15 : Détail des gains par action d’amélioration ..................................................................... 254 Tableau 16: Détail des coûts des actions d’améliorations .................................................................. 255 Tableau 17 : Nomenclature ................................................................................................................. 259 Tableau 18 : Planning d’occupation de la salle de Manapany ............................................................ 263 Tableau 19: Tableau de collecte des informations pour les input logiciel ......................................... 266 ANNOTATION BTU : British Thermal Unit, 1kWf = 3,41 BTU/h EER : Energy Efficiency Ratio KWh : Kilo Watt-heure kW : Kilo Watt RDC: Rez-de-chaussée TRI : Temps de retour sur investissement Page 225 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM I. Résumé du diagnostic Le diagnostic terrain a été réalisé le 26 Avril 2012. Le bâtiment concerné est la salle de réception de Manapany. Adresse : 147, boulevard de l’Océan, 97480 Manapany Les Bains Saint Joseph. Les contacts au niveau de ce bâtiment sont : _ le gardien Mr Jean-Marie Prianon, _ Mr Frédéric Sala du Service Communication de Saint-Joseph, (Tél : 0262358013) _ Mlle Valérie Hoarau assistante projet Direction Développement Durable et Cadre de Vie, Le bâtiment se situe en zone 2 de PERENE. Les données concernant la consommation électrique du site proviennent des relevés des données de facturation d’électricité de l’ensemble du bâtiment, à savoir les consommations semestrielles, cumulées sur l’année pour les années 2009 & 2011. Synthèse des consommations électriques : Année Total kWh Total facture Prix unitaire (euro HT/kWh) HEPP (heure d'utilisation) Ratio surfacique (kWh/m²/an) 2009 6080 820 0,13 0,94 30,40 2011 7333 831,44 1,13 36,67 0,11 Tableau 1 : Synthèse des consommations électriques des années 2009/2011 Consommations électriques par poste : Les graphiques ci-dessous présentent les répartitions de consommations électriques pour 3 postes : la climatisation, l’éclairage et un poste « Autres ».Selon la consigne de température utilisée pour la climatisation nous avons considéré ces consommations ramenées à la consommation totale sur la période du 06/12/2010 au 05/12/2011, ce qui représente 7333kWh. Ci-dessous sont présentées 2 figures pour les 2 températures de consigne, aussi le poids des postes dans la consommation totale du bâtiment peut varier. Page 226 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure 1 : Consommations par poste pour deux températures de consignes Nous constatons que l’influence de la température de consigne est importante pour la répartition de consommation. Etat du bâtiment sans climatisation : potentiel bioclimatique. Sur le graphique ci-dessous nous pouvons voir les résultats de la simulation sans climatisation de la zone climatisée (soit du RDC). Figure 2 : Résultat du diagnostic sans climatisation Le résultat du diagnostic sans climatisation laisse apparaître seulement 16.2% des points à l’intérieur de la zone 0m/s, c’est-à-dire que le confort sera atteint en l’absence de vent uniquement 16.2% du temps. Si l’on considère un vent de 1m/s, soit l’équivalent de ce qui est fourni par un brasseur d’air alors le confort sera atteint 66.7% du temps. Les facteurs solaires des murs sont acceptables hormis la façade Nord où l’on pourrait apporter des améliorations, celui de la toiture est élevé et demande à être réduit par des actions d’améliorations sur le bâti. En ce qui concerne les vitrages, on pourrait également y apporter des améliorations. Globalement, la note du bâtiment est de C soit qu’il se rapproche de 63.4% du bâtiment de référence. Page 227 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM II. Objectifs du diagnostic Ce rapport réalisé par l’arer présente le bilan du projet d’évaluation du bâtiment de la salle de réception de Manapany de la commune de Saint Joseph selon la démarche OPTICLIM®. Il s’agit : § De réaliser un bilan exhaustif du bâtiment via la démarche OPTICLIM § D’identifier les consommations des climatiseurs individuels et des autres charges (éclairage, informatique,...), § de proposer des actions d’améliorations qui portent sur le bâti, les systèmes, l’usage, ou encore la maintenance. § D’évaluer le coût de ces actions d’amélioration ainsi que leurs temps de retour sur investissement. Page 228 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM III. Introduction La commune de Saint Joseph a souhaité participé au concours OPTICLIM organisé en 2011 par l’ADEME et l’arer. Ainsi, dans le cadre de la convention ADEME/arer 2012, l’arer a effectué le diagnostic OPTICLIM du bâtiment via le présent rapport. A. Objectifs Ce document a pour objectif d’apporter une vision globale de la qualité du bâti pour le bâtiment cité ci-dessus, et notamment un diagnostic sur la climatisation. Il s’agit d’apporter à termes des éléments d’amélioration afin de réduire les dépenses énergétiques tout en améliorant le confort des utilisateurs. B. Méthodologie Les étapes de cette étude sont décomposées de cette manière: § Recueil des données de factures électriques § Recueil des données des données du bâtiment (surface, surface vitrée, protection solaire, orientation des façades, …) § Recueil des consommations des climatiseurs, et de leur état (maintenance,….) § Bilan de puissance (éclairage, charges internes, autres) § Création du zonage thermique pour les simulations § Validation des hypothèses § Entrées des données sous le logiciel OPTICLIM simulations sans climatisation § Entrées des données sous le logiciel OPTICLIM simulations avec climatisation § Analyse des résultats § Propositions d’amélioration Page 229 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM C. Données sur le bâtiment 1- Données générales Ci-dessous est présentée une vue aérienne du bâtiment : Figure 3 : Plan de situation Plan du RDC : Sur la figure ci-dessous nous avons le plan du RDC qui comprend la salle de réception et les sanitaires : Page 230 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure 4 : Plan de masse du RDC Page 231 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Schéma du niveau -1 : Les plans du niveau -1 n’étant pas disponibles, nous présentons ci-dessous un schéma avec numérotation des locaux. Figure 5 : Schéma du niveau -1 Local 1 : cuisine (3jr/an pour le Manapany Surf Festival) Local 2 : infirmerie (3jr/an lors du Manapany Surf Festival) Local 3 : Local d’une association de surf « Les 3 peaks » Local 4 : Local technique Local 5 : WC du local de l’association de surf Le bâtiment est situé à une altitude de 5 m. C’est à l’origine une ancienne maison (plus de 30 ans) qui a été rachetée par la commune de Saint Joseph et transformée en salle de fête et de réception. Au niveau du bâtiment la porosité de l’ensemble est à priori satisfaisante. De plus, les ouvertures les plus importantes se situent en façade Nord et Sud orientées selon les brises thermiques et vents dominants, chacune des façades bénéficie de surcroit d’une protection solaire de type débord et casquette pour les vitrages. Seule la façade Nord bénéficie d’une protection moins importante. Page 232 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure 6 : Façades Nord, Est, Sud et Ouest La toiture est de type terrasse, complétée par une sur toiture en tôle non ventilée. Figure 7 : Toiture terrasse complétée par une toiture en tôle non ventilée En outre, le système de climatisation est composé de 2 splits de marque WESPOINT, de puissance frigorifique 36000BTU/h chacun, l’EER selon Eurovent est de 3.21. Il semble qu’il y ait eu une maintenance, mais insuffisante selon le Syref. Les unités extérieures sont rouillées du fait des embruns marins, et les unités intérieures sont également en état moyen. Il est d’ailleurs prévu une durée de vie maximale de 2 ans avant leur remplacement. Page 233 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure 8 : Etat des unités intérieure et extérieure des splits Récapitulatif : Ci-après le tableau récapitulatif des données nécessaires et recueillies pour la réalisation du diagnostic : Données nécessaires Données fournies par la collec•vité Factures électriques globales OUI Données techniques climatiseurs NON Contrats de maintenance et coûts de ces contrats OUI Audit du Syref OUI Plans de masse des bâ!ments OUI (superficie,ouvertures , ...) OUI Planning d’occupation Bilan des équipements (puissance) OUI Consommation en eau NON Tableau 2 : Données receuillies pour le diagnostic Tableau des consommations semestrielles: On retrouve dans le tableau ci-dessous les consommations semestrielles de 2009 à 2011 : Page 234 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Date début Date fin Consommation (kWh) Coût TTC (€) 16/06/2009 08/12/2009 2217 392,19 08/12/2009 06/06/2010 3467 516,91 06/06/2010 05/12/2010 NC * NC* 06/12/2010 05/06/2011 2809 420,19 06/06/2011 05/12/2011 4524 620 Tarif BLEU Tableau 3 : Données de consommations semestrielles sur les 2 dernières années er (*) Le bilan EDF 2010 TB ne fait pas apparaître la consommation électrique du 1 semestre 2010. Page 235 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Ci-après nous avons le tableau des surfaces : Surface totale (m²) Surface climatisée (m²) Surface non climatisée (m²) SHON : 200 120 80 SHOB : NC NC NC SU : NC NC NC % 60% 40% Tableau 4 : Tableau des surfaces Comme on peut le constater 60% de la surface du bâtiment est climatisée . IV. Etat des lieux des surfaces et des équipements Nous présentons dans cette partie les différents locaux et surfaces, leurs usages et l’équipement qui y est présent. A. Description typologique du bâtiment On a listé ci-dessous les différents locaux, leurs surfaces et usages si ces locaux étaient climatisés et lesquels font l’objet d’une étude OPTICLIM. ETAGE R-1 RDC REF LOCAL CLIMATISE SURFACE (m²) USAGE OPTICLIM R-1/1 Non 19 Cuisine/MSF* Non R-1/2 Non 12 Infirmerie MSF* Non R-1/3 Non 33 Association Surf les 3 peaks Non R-1/4 Non NC Local technique Non R-1/5 Non 12 WC Non RDC Oui 123 Réception Oui Page 236 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM * Manapany Surf Festival sur 3 jours Tableau 5 : Description typologique du bâtiment Seul le local du RDC est étudié via OPTICLIM, à savoir la salle principale dédiée à la réception et aux fêtes. C’est de plus le seul local climatisé et qui comprend une partie sanitaire. En dehors du RDC, seuls les locaux 3 et 4 du niveau -1 sont réellement occupés en temps normal. B. Temps d’occupation par local Dans le tableau ci-dessous sont listés les temps d’occupation par local selon leurs usages. Pour plus de précisions sur les plannings d’occupation, se référer aux annexes. ETAGE R-1 RDC LOCAL USAGE Nb personnes Temps d’occupation Jr/an h/jr R-1/1 Cuisine/MSF NC 3 12 R-1/2 Infirmerie MSF NC 3 12 R-1/3 Association Surf 4 30 1 R-1/4 Locaux techniques NC NC NC R-1/5 WC RDC Réception 80 52 7.25 Tableau 6 : Description des usages et temps d’occupation par local On constate que les locaux 1 et 2 du niveau -1 sont utilisés en journée lors des 3 jours du festival de surf. L’occupation du local 4, le local technique, est inconnue mais il semble d’après le gardien qu’il soit très peu utilisé. Le local 3 du niveau -1 est celui de l’association de surf « Les 3 peaks » qui ne serait utilisé qu’environ 30h/an par 4 personnes environ. Pour la partie qui nous intéresse, le RDC, on regarde le planning d’occupation fournie pour l’année 2011, on n’a cependant pas toujours le nombre de personnes disponibles. Nous avons considéré que le chiffre de 80 personnes représente plutôt la capacité maximale de la salle. Page 237 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM C. Bilan d’équipement par local Le tableau ci-dessous nous présente les équipements présents pour chaque local. On pourra retrouver en annexe la nomenclature de ces équipements. ETAGE LOCAL Type d’équipement Matériel /Puissance (W) Quantité R-1 R-1/1 Eclairage Tube 36W 4 R-1/2 Eclairage Tube 36W 1 R-1/3 Eclairage Tube 36W 2 Hublot 60W 2 Réfrigérateur 150W 1 TV cathodique 150W 1 Autres 1 Fax 35W 1 PC portable 60W RDC Extérieur R-1/4 Eclairage Hublot 60W 1 R-1/5 Eclairage Hublot 60W 2 Tube 36W 2 Eclairage Hublot 4*18W 15 (dont 3 pour les sanitaires) Climatisation SPLIT 36000BTU 2 Eclairage Tube 36W 11 Hublot 60W 1 RDC RDC+Niveau -1 Tableau 7 : Bilan de puissance pour la zone non climatisée Au niveau du RDC, les seuls équipements présents sont l’éclairage et la climatisation. Lors de certaines réceptions, il semblerait que des équipements de cuisine soient utilisés (bain-marie, etc.…) mais nous n’avons pas d’information précise à ce sujet. Pour les locaux du niveau -1, seuls les locaux 1 et 2 ont pu être visités. Les équipements listés sont ceux qui sont présents sur place. Or pour le local 5 il semblerait que l’association occupe les locaux 30h par an, à raison d’une heure par jour pour visionner des vidéos sur un PC portable. En outre, dans cette salle il y a un petit réfrigérateur de puissance 40W environ branché en permanence sur le réseau électrique. Page 238 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Page 239 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM V. Simulations OPTICLIM Cette partie se décomposera en trois temps : tout d’abord nous établirons des hypothèses de simulations, après quoi nous donnerons les résultats de la simulation sans climatisation et enfin ces résultats avec climatisation. A. Hypothèses et relevés sur site 1- Description des zones étudiées Hypothèses sur le zonage thermique : Comme nous l’avons déjà indiqué, seul le local du RDC est climatisé qui comprend la salle de réception et les sanitaires isolés par un mur séparateur et fermés par une porte. De ce fait, le zonage thermique demande des précautions. Nous supposerons que l’ensemble du RDC est climatisé (donc y compris les sanitaires et le dégagement). Ci-dessous nous retrouvons ce découpage thermique: L’ensemble du RDC constitue le périmètre de la monozone Figure 9 : Zonage thermique Hypothèses sur les plannings d’occupations et d’utilisations : Page 240 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Les hypothèses suivantes ont été prises pour la simulation, si l’on regarde en détail le planning d’occupation, on s’aperçoit que l’on est à 62 journées par an d’utilisation à raison de 8h/jr, pour un nombre total d’heures de 496 h. Mais le planning proposé par OPTICLIM est au minimum de 2h/jr, soit 2*365=730 heures au minimum. Cependant il est à noter que lors du Manapany Surf Festival, la salle reçoit du public pendant 18h/jr et ce, sur trois jours. On supposera donc que la climatisation est utilisée de 12 à 14h toute l’année. En outre, l’éclairage est asservi à la climatisation pour la zone climatisée. Charge Occupation Eclairage Quantité 80 personnes 860 W Local RDC RDC Planning OPTICLIM 12/14h 12/14h Tableau 8 : Planning d’occupation des locaux de la zone climatisée Les hypothèses sur les temps d’occupation sont issues de plusieurs sources : _ gardien du site, _ planning d’occupation, _ nature du local. L’hypothèse d’occupation de 80 personnes a été fournie par la personne en charge de la salle et correspond aussi au maximum acceptable pour cette salle. Le planning d’occupation en annexe ne donne pas toujours le nombre de personnes, les rares fois où cela est mentionné on est en dessous de ce chiffre. Cependant nous nous baserons sur celui-ci pour avoir le cas le plus défavorable. Hypothèses sur le bâti : Nous avons considéré pour la simulation une toiture terrasse avec combles sans isolation. Les surfaces vitrées sont décrites dans le tableau ci-après : Façade Nord Est Sud Ouest Surface vitrée réelle (m²) 2.90 2.86 5.76 1.43 Surface vitrée saisie (m²) 3.1808 2.8028 5.964 1.5288 Tableau 9 : Surface vitrée de la monozone Les surfaces vitrées comprises dans les cabinets d’aisance ne sont pas comptés dans la surface vitrée du logiciel. Les menuiseries sont à battant standard pour les portes fenêtres et coulissants pour les fenêtres ce qui correspond à une classe A1. Ci-après le tableau correspondant à la porosité par façade. Façade Nord Est Sud Ouest Surface (m²) 23 26 40 12.5 Surface utile ouvrant (m²) 5.46 1.75 7.21 0.87 Page 241 sur 288 Porosité façade 23% 7% 18% 7% 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Tableau 10 : Surface poreuse de la salle Ainsi, les façades exposées aux brises thermiques, soit les façades Nord et Sud bénéficient d’une bonne porosité de façade, ce qui permet un fonctionnement de la zone en traversant. Température de consigne : Selon le gardien du site, Mr Jean-Marie Prianon, la consigne de climatisation est fixée à 26°C en général voire 22°C parfois. Nous établirons donc des simulations sur ces 2 scénarios. Page 242 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM 2- Simulation sans climatisation Afin de déterminer le « potentiel bioclimatique » du bâtiment, c’est-à-dire l’évaluation de la possibilité de remplacement de la climatisation par de la ventilation naturelle, on procède à une simulation sous OPTCLIM avec toutes données disponibles hors climatisation. La fiche récapitulative des résultats nous est fournie par OPTICLIM, on récupère en outre les données de température dans le fichier excell de sortie. Sur la figure ci-dessous on peut retrouver le résultat de la simulation sans climatisation pour la monozone : Figure 10: Résultat de simulation sans climatisation Au vu des résultats, il apparaît que le facteur solaire de toiture vaut 4.7% ce qui correspond à une étiquette énergie E sous le logiciel. Cette valeur est élevée et s’explique par le fait que l’on a une toiture terrasse en béton plus une toiture tôle sans isolation hormis le vide d’air et les dalles acoustique du faux plafond. Le facteur solaire des murs est de 6.2%, 4.8%, 4.8% et 5.2% pour les façades Nord, Est, Sud et Ouest respectivement. Ce qui donne une étiquette C et B pour ces façades. La note C pour la façade Nord s’explique par le débord moins important à ce niveau. En revanche, les façades sud, est et ouest présentent des débords de toitures conséquents, ce qui se traduit par une étiquette B. Et en ce qui concerne les facteurs solaires des vitrages, on a respectivement des valeurs de 38.1%, 30.6% ,47.0% et 35.9% pour les façades Nord, Est, Sud et Ouest. Ce qui est sanctionné par une étiquette D, E, C et E pour toutes les façades. Ces facteurs solaires sont relativement élevés et s’explique par la présence de vitrages clairs et l’absence de protection solaire efficace à l’Est et à l’Ouest. Le type de baies donne des infiltrations de l’ordre de 91.6 m 3/h, ce qui correspond à une étiquette énergie C. La note globale allouée au bâtiment sans climatisation est de 63.4%, correspondant ainsi à une étiquette C. Page 243 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM La simulation laisse apparaître une minorité de points dans la zone 0m/s du diagramme de GIVONI : 16.2% des points. Et si on considère la zone 0.5m/s et 1m/s, on passe à 45.1% et 66.7% des points. Cela signifie que sans vent (0m/s), on sera dans des conditions de confort 16.2% du temps. Et avec un vent de 1m/s, on sera à 66.7% de temps de confort annuel. Ainsi, l’usage de la climatisation semble à priori justifié car le temps d’inconfort annuel est conséquent : environ 84% en l’absence de vent au vue de la qualité du bâti. Sur la figure ci-dessous nous avons l’évolution de la température moyenne annuelle pour cette zone en l’absence de vent : Température annuelle moyenne horaire: 40 35 Période hors climatisation 30 25 20 15 10 5 0 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 Figure 11: Température de confort en l’absence de climatisation La température oscille sur une année entre 17°C et 34°C. Ainsi, nous constatons que l’utilisation de la climatisation apparaît nécessaire pour la période de novembre à avril. Cependant, au vue de la porosité des façades Nord et Sud, nous pouvons estimer que l’utilisation de la salle pendant une partie de la période climatisée peut se faire via une ventilation naturelle. Page 244 sur 288 10000 2 juillet 2012 CDC DPE DOM 3- Simulations avec climatisation Nous considérons une simulation pour la température de consigne de 22°C et une simulation pour la température de consigne de 26°C. Cas 1 :Consigne 22°C : Figure 12 : Résultats avec climatisation pour le Monozone-Consigne de 22°C. La puissance frigorifique réelle de 21.1 kW (soit 72000BTU/h) est supérieure à celle préconisée par OPTICLIM : 15.7kW (soit 53743 BTU/h) pour une température de consigne de 22°C. De ce fait, le système est surdimensionné de 35%, mais bénéficie tout de même d’une note B. La sélection et la mise en œuvre fait ressortir une note E alors que la maintenance est notée F de part l’absence de maintenance régulière et suffisante. Les climatiseurs sont en état moyen mais leur durée de vie est limitée à 2 ans avant leur éventuel remplacement. Enfin le choix de la température de consigne est trop bas (22°C) ce qui explique la note E. Page 245 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Cas 2 : Consigne 26°C : Figure 13: Résultat de simulation avec climatisation dans le cas Monozone-Consigne26 Pour ce qui est du cas où la consigne est à 26°C, le système est surdimensionné de 133%, ce qui est sanctionné par une étiquette F : en effet la puissance frigorifique nécessaire serait de 9.1kW contre 21.1kW actuellement installés. Les notes sur la mise en œuvre, la maintenance sont inchangées. Par contre la température de consigne est la bonne, ce qui est sanctionné par une note A pour cet item. Tous ces éléments, font que la note globale allouée au bâtiment avec climatisation est de 63.5%, correspondant ainsi à une étiquette C. En comparant les deux simulations avec climatisation selon les températures de consignes différentes. Page 246 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Quant à la consommation électrique pour la zone climatisée, elle se décompose comme suit pour les usages retenus (climatisation, éclairage, autres charges internes pour le RDC) : Climatisation (kWh) Cas 1 : consigne 22°C Eclairage (kWh) 4585 628 * 2460 628 * Autres charges internes (kWh) 0 0 Total (kWh) Ratio (kWh/m²) 5213 35.5 3088 19 Cas 2 : consigne 26°C Tableau 11.a : Détail des consommations électriques pour la zone climatisée (*) L’éclairage ici comprend uniquement la zone climatisée Le ratio de consommation pour ces usages est donc de 19 ou 35.5 kWh/m²/an selon la consigne pour la climatisation et l’éclairage. On fait maintenant apparaitre dans le tableau ci-dessous la répartition de la consommation totale du bâtiment selon la température de consigne : Climatisation (kWh) Cas 1 : consigne 22°C Eclairage (kWh) 4585 873 * Autres charges internes (kWh) 1875 2460 873 * 4000 Total (kWh) Ratio (kWh/m²) 7333 36.7 7333 36.7 Cas 2 : consigne 26°C (*) L’éclairage ici comprend l’ensemble du bâtiment. Tableau 11.b : Détail des consommations électriques totales du bâtiment L’éclairage total du bâtiment a été estimé comme suit : _ 638kWh+150kWh pour les WC, _ 96W installé, 2h par jour sur 30 jours pour la salle de l’association +18h/jr sur 3 jours pour le MSF soit un total de 10.9kWh, Page 247 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM _ 11 tube de 36W en extérieur allumés 3h/jr sur 62 jours soit un total de 74kWh environ Ainsi au total nous avons une consommation électrique due à l’éclairage de 873 kWh annuel. Répartitions des consommations électriques par poste pour une consigne de 22°C (en kWh) Répartitions des consommations électriques par poste pour une consigne de 26°C (en kWh) Climatisation RDC 1875; 26% Eclairage Total 873; 12% 4585; 62% Autres 2460; 33% Climatisation RDC Eclairage Total Figure 14 : Consommations électriques par postes dans le cas Monozone pour une température de consigne de 26/22°C 4000; 55% Autres 873; 12% La figure 14 met en exergue les consommations par poste pour le bâtiment dans son ensemble, or nous n’avons pas eu accès à la consommation de l’association de surf qui occupe un local au niveau -1. On a donc pris la totalité de la consommation sur une année (7333 kWh en 2011), chiffre auquel nous avons retranché les consommations des postes climatisation et éclairage. Bien évidemment, lorsque la consigne est plus basse le poste climatisation devient le principal poste de dépense énergétique. L’éclairage représente 12% de l’ensemble de la consommation du bâtiment. C’est une part non négligeable sur laquelle nous pouvons proposer des améliorations. Page 248 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM VI. Propositions d’amélioration La méthode retenue pour présenter les améliorations possibles est la suivante : A. · apporter des améliorations sur le bâti, · apporter des améliorations sur les systèmes, · apporter des améliorations sur les usages et les charges internes, · faire un mix pertinent de ces améliorations, chiffrer les dépenses à réaliser et enfin calculer un temps de retour sur investissement. Amélioration du bâti Nous allons apporter des propositions d’améliorations sur : _ la toiture : La simulation laisse apparaître un facteur solaire de 4.7%, ce qui correspond à une étiquette E. En ajoutant 10cm d’isolant de conductivité λ=0.04W/m/K, ce facteur solaire passe à 1% et avec une étiquette A pour la toiture. _ les murs : Le niveau de protection solaire sur les façades semble suffisant. Aucune amélioration n’est donc prévue. _ les baies : On constate que les vitrages sont simples, et clairs, ce qui favorise les apports de chaleur via l’ensoleillement notamment sur les baies donnant sur l’Est et l’Ouest. En conséquence, les facteurs solaires des vitrages sont élevés, ce que l’on pourrait corriger en mettant des vitrages réfléchissants. La classe des vitrages serait alors ramenée à A pour tous les vitrages. Page 249 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Simulation sur le bâti amélioré : Figure 15 : simulation bâti amélioré Le bâtiment ainsi amélioré obtient une note A. La température moyenne journalière devient : Température moyenne horaire de l'air 35 Période hors climatisation 30 25 20 15 10 5 1 259 517 775 1033 1291 1549 1807 2065 2323 2581 2839 3097 3355 3613 3871 4129 4387 4645 4903 5161 5419 5677 5935 6193 6451 6709 6967 7225 7483 7741 7999 8257 8515 0 Figure 16 : evolution de la température En améliorant le bâti, la période hors climatisation s’étend de mars à octobre. B. Amélioration du système de climatisation Page 250 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Tout d’abord, nous fixerons la température de consigne à 26°C. En effectuant la simulation OPTICLIM avec le bâti amélioré et la climatisation telle qu’installée avec la température de consigne de 26°C, nous constatons que la climatisation est sur dimensionnée de 177%. La puissance frigorifique optimale serait de 7.6 kW. Pour la maintenance du climatiseur, il semble nécessaire d’avoir recours à un entretien plus régulier idéalement tous les 6 mois ou 1 an maximum. On passerait alors d’une note F à A pour une maintenance de type « OPTICLIM ». Enfin selon l’audit des climatiseurs fait par le Syref, ceux-ci sont en fin de vie et devront être remplacés d’ici à 2 ans. Or on s’aperçoit bien que notre hypothèse qui s’appuie sur 80 personnes au maximum ne se traduit que très rarement dans la réalité selon le planning. On a donc surestimé les besoins en froid. Si on met de l’isolation en toiture, plus des verres réfléchissants, la puissance frigorifique optimale serait alors de 8kW environ soit 27000 BTU/h. On opte alors pour 2 unités : un split de 9000 BTU/h + un split de 18000 BTU/h pour la zone la plus petite et la plus grande respectivement, ce qui nous permet de garder les emplacements actuels. Simulation sur bâti et clim améliorés : Figure 17 : simulation bâti-clim améliorés Ainsi, nous constatons pour le couple amélioration bâti et climatisation un gain net de 1 305 kWh annuel pour la consommation de la climatisation. Page 251 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM C.Amélioration des charges internes et des usages Il n’existe pas d’autres charges internes hormis l’éclairage et les personnes présentes. Ainsi, pour l’éclairage, on a pour le RDC 15 spots de 4*18W (y compris partie sanitaire) soit une puissance de 1080 W pour une surface de 120m² environ ce qui nous donne un ratio de 9W/m² et de 8W/m² hors sanitaire. La typologie de salle de réception n’est pas listée dans PERENE 2009, cependant on peut avoir une idée de l’importance de ce chiffre : en effet PERENE 2009 préconise un ratio de 5W/m² pour un logement aéré (villas) et de 9W/m² pour les petits immeubles de bureau. Or, la salle de Manapany se situe à mi-chemin de ces 2 typologies. Aussi le ratio de puissance installée réel est plutôt bon, cependant on pourrait remplacer les spots de 4*18W par des spots 2*24W, soit une puissance installée de 576W pour la zone climatisée hors sanitaires, ce qui donne un ratio de 4.8W/m². Simulation sur bâti, clim et éclairage améliorés : Figure 18 : simulation bâti-clim- améliorés Ainsi, l’optimisation de la puissance d’éclairage permet une économie au niveau du besoin en froid de 48kWh annuels et une économie de 205 kWh pour l’éclairage soit un total de 253 kWh par an. Si l’on considère les sanitaires, la puissance installée actuelle est de 1080W, en remplaçant par des éclairages 60cm de 2*24W, on passerait à un total de 720 W, soit un ratio de 6W/m². D. Bilan d’optimisation MDE Cette partie apporte un résumé des actions potentiellement réalisables et génératrices d’économies d’énergie et d’amélioration du bâti. Ø Bilan énergétique du bâtiment global Bâtiment idéal pour clim à 26°C: Page 252 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Le bâtiment idéal correspond au bâtiment optimisé où les besoins sont réduits : remplacement de l’éclairage du RDC 4*18W par des 2*24W, remplacement des climatiseurs, isolation en toiture, vitrages réfléchissants, soit le dernier scénario d’optimisation. Eclairage intérieur RDC Climatisation Autres 423 kWh 950 kWh 4000 kWh Tableau 12 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment idéal Bâtiment réel : Eclairage intérieur RDC Climatisation Autres 628 kWh 2460 kWh 4000 kWh Tableau 13 : Détail des consommations électriques totales du bâtiment actuel Gain estimé = Consoréel – Consoidéal = 628 + 2460 – (423 + 950) = 1715 kWh/an _ au prix de 0.1€/kWh : une économie de 171,5 €, _ à raison de 823gCO2/kWh : une économie de 1 411 kg de CO2 par an. Ø Analyse financière Les améliorations au cas par cas, en considérant la climatisation en l’état actuel (soit P_frigo=21,10kW et T°consigne=26°C), sont les suivantes : _ action1 :isolation en toiture en gardant la climatisation telle quelle, _ action2 :films solaires en gardant la climatisation telle quelle, _ action3 :passage de la température de consigne de 22° à 26°, _ action4 :une maintenance OPTICLIM en gardant la climatisation telle quelle, _ action5 : remplacement des splits pour aboutir à une puissance installée optimale, _ action6 : nouvel éclairage performant en gardant la climatisation telle quelle. Nous effectuons pour chaque action une simulation spécifique sous OPTICLIM, nous obtenons ainsi le tableau comparatif suivant : Output OPTICLIM P_frigo_saisie (W) P_frigo_op (W) P_élec_op (W) Ener_clim (kWh) Etat actuel_26 Etat actuel_22 Action_1 Action_2 Action_3 Action_4 Action_5 Action_6 cumul 21100 9100 5300 21100 15700 9100 21100 8400 4900 21100 8500 5000 2460 4585 2369 2272 Page 253 sur 288 22-->26°C 21100 9100 2600 9100 9100 4900 21100 8800 5100 7600 7600 2100 1230 2297 2367 950 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Ener_ecl (kWh) Ener_charin (kWh) ener_tot (kWh) ratio (kWh/m²) eer t° air max(°C) t° op max (°C) 628 628 628 628 628 628 423 423 0 3088 19 3,2 26 27,3 0 5213 35,5 3,2 22,6 25,2 0 2997 18,3 3,2 26 27 0 2900 17,6 3,2 26 27,1 0 1858 9,5 3,2 26 27,3 0 2925 17,8 3,2 26,3 27,3 0 2790 18,3 3,2 26 27,3 0 1373 7,4 3,2 26,6 26,9 Tableau 14 : Détail des sorties par action d’amélioration Ce tableau permet de récapituler les résultats obtenus avec chaque modification. A partir de là, nous comparons chacune des actions par rapport à « l’état actuel 26 » pour obtenir le gain par « sortie » (output) du logiciel OPTICLIM. Le tableau ci-dessous représente les gains par action : Output OPTICLIM Gain_Ac1 Gain_Ac2 Gain_Ac3 Gain_Ac4 Gain_Ac5 Gain_Ac6 gain_cumul P_frigo_saisie (W) 0 21100 0 0 12000 0 13500 P_frigo_op (W) 700 600 6600 0 0 300 1500 P_élec_op (W) 400 300 3800 2700 400 200 3200 Ener_clim (kWh) 91 188 2125 1230 163 93 1510 Ener_ecl (kWh) 0 0 0 0 0 205 205 Ener_charin (kWh) 0 0 0 0 0 0 0 ener_tot (kWh) 91 188 2125 1230 163 298 1715 Ratio ((kWh/m²) 0,7 1,4 16,5 9,5 1,2 0,7 11,6 eer 0 0 0 0 0 0 0 t° air max (°C) 0 0 -3,4 0 -0,3 0 -0,6 t° op max (°C) 0,3 0,2 -2,1 0 0 0 0,4 Tableau 15 : Détail des gains par action d’amélioration Les cases de couleur verte représentent les gains les plus importants par output OPTICLIM. Nous allons donc considérer plusieurs facteurs qui influencent à la fois les consommations d’énergie et les factures électriques. Sur la consommation électrique due à la climatisation, l’action la plus efficace concerne le remplacement de la température de consigne de 22°C à 26°C. Mais en optant pour un contrat de maintenance OPTICLIM, la consommation électrique de la climatisation baisserait aussi de manière importante, passant de 2460 kWh (état actuel avec clim à 26°C) à 1230 kWh. En effet, les gains réalisés sur la partie Ener_clim permettent de quantifier les économies directes réalisés en termes de kWh sur la facture d’électricité. Cependant, un autre facteur permet de réduire la facture énergétique, il s’agit de la puissance frigo optimale, cela se traduit par une économie d’installation en puissance de la climatisation selon l’action réalisée. On constate que l’on gagne par exemple sur la puissance frigorifique optimale en isolant la toiture, les besoins passent de 9100W à 8400W. De même on aurait une baisse significative de la Page 254 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM puissance optimale frigorifique en posant des films réfléchissants : on passerait de 9100W à 8500W. Ainsi, les actions 1 et 2 sont les plus avantageuses. Les solutions techniques visant à l’amélioration sont budgétisées et quantifiées dans le tableau cidessous : Item Action Unité Bâti Isolation toiture Films réfléchissants Passage consigne de 22°>26° Changement des splits Contrat maintenance OPTICLIM Remplacement 4x18 en 2x24 m² nb de film - Système Charges internes Qté Durée de vie (ans) 120 9 - Coût Coût Aides Coût – unitaire total CEE (€) aides (fourniture + (€) (€) pose) (€) 25 30 3600 840* 2760 10 150 1350 0 1350 - - Qté 2 7 Forfa it/an 2 1 147 Qté 15 10 1250 210 0 0 0 2500 410** 2090 294 0 294 3150 0 3150 (*) aide IsolEco d’EDF : 7€/m² en toiture (**) aide ClimEco d’EDF : selon la puissance frigorifique Tableau 16: Détail des coûts des actions d’améliorations Proposition : Sur ce constat et puisque les splits sont usagés, il serait judicieux de procéder à leur remplacement. Le fait d’ajouter des films réfléchissants et une maintenance OPTICLIM fait baisser la puissance optimale en froid et donc la consommation en climatisation. Finalement si on considère toutes les actions, la puissance optimale de climatisation est de 7.6kW. Pour ces données d’entrées, la consommation finale pour la climatisation est de 950 kWh soit une amélioration de 1510 kWh par rapport à la tendance actuelle (consigne à 26°C). Le gain annuel est de 171€ sur la base de 10c€/kWh. Annexes : Page 255 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM 1- PLANS DE MASSES : Page 256 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure 19: Plans de masse RDC Figure 20: Plan de façade Est Figure 21: Plan de façade Nord Page 257 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure 22: Plan de façade Ouest Figure 23: Plan de façade Sud Ø Nomenclature des équipements Equipement Matériel Photo Puissance Page 258 sur 288 Qté tptale 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Eclairage Tube 4*18 4*18 W 15 Tube 36 36 W 18 Hublot 60 W 6 Climatisation SPLIT 36000 BTU/h 2 Autres Réfrigérateur 150 W 1 TV cathodique 150 W 1 Fax 35 W 1 Tableau 17 : Nomenclature 3- PLANNING D’OCUPATION Date Objet Page 259 sur 288 Heures d’ouvertures 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Du 28 avril au 7 mai 2011 Le lundi 9 mai 2011 Le mardi 10 mai 2011 Le mercredi 11 mai 2011 Le jeudi 12 mai 2011 Le vendredi 13 mai 2011 Festival KOM I Di (voir planning ci-joint) Formation SST de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 CCAS de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 Charte de la Commune bilingue "créole et français, Ouvrir la salle à 7h30 deux langues pour l'espace public réunionnais" de 8h30 à 16h00 CCAS de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 CCAS du service animation Ouvrir la salle à 7h30 fête Pâques de 8h00 à 16h00 Le samedi 14 mai 2011 Assemblée générale de l'Association Coeur vert (heure à confirmer) Le lundi 16 mai 2011 OMS "projet Santé-vous Sport" de 8h00 à 15h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le mardi 17 mai 2011 Formation SST de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le mercredi 18 mai 2011 Formation SST de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 Formation avec le personnel communal par le GCEIP de 8h00 à 12h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le jeudi 19 mai 2011 Du samedi 21 mai 2011 au dimanche 22 mai 2011 Le vendredi 27 mai 2011 Le samedi 28 mai 2011 Le mercredi 1er juin 2011 Le vendredi 3 juin 2011 Le mercredi 8 juin 2011 La Maison du Tourisme fête Ouvrir la salle à 7h00 les mamans de 8h00 à 18h00 Journée gérontologique de 10h00 à 12h00 Conférence de la Société D'histoire à 14h00 Club les Hortensias de 8h00 à 16h00 Conseil d'administration de 8h00 à 17h00 et repas de l'IEN à partir de 12h00 Formation du FDSEA de 8h00 à 16h30 Page 260 sur 288 Ouvrir la salle à 7h30 Ouvrir la salle à 13h00 Ouvrir la salle à 7h30 Ouvrir la salle à 7h30 Ouvrir la salle à 7h30 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Le samedi 11 juin 2011 Repas pour Monsieur Gaston Ouvrir la salle à 8h00 Hoareau de 8h00 à 1h du matin Le mercredi 15 juin 2011 Formation SST de 8h00 à 16h00 Le mercredi 15 juin 2011 Assemblée générale du Saint-Joseph Basket Club de 18h00 à 21h00 Ouvrir la salle à 17h00 Le vendredi 17 juin 2011 Réunion de restitution de projet par l'IMS de la Fondation Père Favron (50 personnes) de 13h30 à 16h30 Ouvrir la salle à 13h00 Assemblée générale du CNSJ de 14h00 à 17h00 Ouvrir la salle à 13h00 Le samedi 18 juin 2011 Ouvrir la salle à 7h30 Le mercredi 22 juin 2011 Le service animation du CCAS organise la Fête des Mères et des Pères de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le vendredi 24 juin 2011 Journée gérontologique de 10h00 à 12h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le vendredi 24 juin 2011 Assemblée générale de Saint-Jo Ovalie de 18h00 à 22h00 Ouvrir la salle à 17h30 Assemblée générale du Hand ball club de Saint-Joseph de 13h00 à 17h30 Ouvrir la salle à 12h30 Le samedi 25 juin 2011 Le dimanche 26 juin 2011 Grand pique-nique des Disciples et Escoffier de 8h00 Ouvrir la salle à 7h30 à 18h00 (à confimer) Le mercredi 29 juin 2011 Formation du FDSEA de 8h00 à 16h30 Ouvrir la salle à 7h30 Le jeudi 30 juin 2011 Rencontres mondiales du logiciel libre de 17h00 à 19h30 Ouvrir la salle à 17h00 Le vendredi 1er avril 2011 ASCE à 12h00 pour la pesée des boxeurs ASCE à 18h00 Ouvrir la salle à 12h00 et 18h00 Le samedi 2 avril 2011 Assemblée générale du COS de l'ADI de 8h00 à 15h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le samedi 2 avril 2011 ASCE à 17h00 pour la pesée des boxeurs Ouvrir la salle à 17h00 Page 261 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Le lundi 11 avril 2011 AD2R pour une réunion d'échanges de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le mardi 12 avril 2011 Formation pour le personnel du Multi Accueil "1,2,3 Soleil" de 8h00 à 16h00 (12 personnes) Ouvrir la salle à 7h30 Le mercredi 13 avril 2011 Formation pour le personnel du Multi Accueil "1,2,3 Soleil" de 8h00 à 16h00 (12 personnes) Ouvrir la salle à 7h30 Le jeudi 14 avril 2011 Rencontre avec les formateurs SST de 8h00 à 12h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le vendredi 15 avril 2011 Rencontre avec les formateurs SST de 8h00 à 12h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le vendredi 15 avril 2011 Pot de Fabien Grondin à 17h00 Ouvrir la salle à 16h00 Le samedi 16 avril 2011 4ème RSMA (en attente) de 8h00 à 20h00 Ouvrir la salle à 8h00 Le mardi 19 avril 2011 Formation pour le personnel du Multi Accueil "1,2,3 Soleil" de 8h00 à 16h00 (12 personnes) Ouvrir la salle à 7h30 Le mercredi 20 avril 2011 Formation pour le personnel du Multi Accueil "1,2,3 Soleil" de 8h00 à 16h00 (12 personnes) Ouvrir la salle à 7h30 Le jeudi 21 avril 2011 Rencontre avec les formateurs SST de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 7h30 Le jeudi 21 avril 2011 Réunion avec l'Inspecteur de l'Education nationale de 16h30 à 20h00 Le vendredi 22 avril 2011 Du samedi 23 avril 2011 au 30 avril 2011 Ouvrir la salle à 16h30 Les Amis de Cayenne (horaire à confirmer) Festival du Conte Repas du Député-Maire à 19h30 Ouvrir la salle à 18h00 Le vendredi 21 janvier 2011 Un pot de 16h30 à 18h00 Ouvrir la salle à 16h00 Le jeudi 20 janvier 2011 Page 262 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Le samedi 22 janvier 2011 Journée d'animations organisée par l'OMS de 9h00 à 18h30 Ouvrir la salle à 8h00 Le lundi 24 janvier 2011 Formation CHS par le bureau Ouvrir la salle à 8h00 du personnel de 8h00 à 16h00 Le mardi 25 janvier 2011 Formation CHS par le bureau du personnel de 8h00 à Ouvrir la salle à 8h00 16h00 Formation CHS par le bureau Le mercredi 26 janvier 2011 du personnel de 8h00 à Ouvrir la salle à 8h00 16h00 Formation pour le personnel du Multi Accueil "1,2,3 Soleil" de 8h00 à 16h00 (12 personnes) Ouvrir la salle à 8h00 Formation pour le personnel Le vendredi 28 janvier 2011 du Multi Accueil "1,2,3 Soleil" de 8h00 à 16h00 Ouvrir la salle à 8h00 Le jeudi 27 janvier 2011 Le samedi 29 janvier 2010 Colloque sur le thème "Comment détecter des Ouvrir la salle à 7h00 talents ?" par l'ACSJ de 8h00 à 12h30 Assemblée Générale Ordinaire de l'Amicale des Anciens du Lycée Le dimanche 30 janvier 2011 Professionnel Agricole et Horticole de Saint-Joseph de 8h00 à 17h00 23/24/25 septembre 2011 Manapany Surf Festival Ouvrir la salle à 7h30 8h Tableau 18 : Planning d’occupation de la salle de Manapany 4- Données recueilles audit On répertorie dans le tableau suivant pour tous les locaux les données utiles telles que les surfaces ouvrantes, vitrées, les protections solaires, le bâti, les équipements, les climatiseurs. Demandes spécifiques Unité Page 263 sur 288 Quantité 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Zone bâtiment : Hauteur totale bâtiment Surface vitré 1 ou 2 m m² 2 6.2 Input Logiciel Echelle du monozone Choix logiciel OPTICLIM Climatisation Avec / Sans Puissance frigorifique (kW) kW Température maximale de la zone °C EER ( Eurovent) Donnée EUROVENT Géométrie de la zone Longueur m Largeur m Hauteur m Comble oui/non Définition des parois Toiture Extérieur OU Parois Nord Mitoyennes avec local non climatisé Parois Est OU Adiabatique OU Parois Sud Surface Vitrée Parois Ouest Local 1 Avec 2*36000 BTU 22/26 3.21 14.2 9.14 2.85 Oui Extérieur Extérieur Extérieur Extérieur Extérieur Description de la zone Couleurs des parois extérieures Toiture Parois Nord Parois Est Parois Sud Parois Ouest Claire ou moyenne ou foncée Aluminium simple vitrage OU Aluminium double vitrage 4-6-4 OU Bois simple vitrage OU Type de menuiserie Bois double vitrage OU PVC simple vitrage OU PVC double vitrage 4-6-4 OU Constitution du toit Toiture terrasse ou Tôle Béton OU Parpaing creux OU Constitution des murs extérieurs Bardage Bois Simple Peau OU Bardage bois double peau Isolation des parois extérieures Conductivité isolant W/m².K Toiture Epaisseur cm Parois Nord Epaisseur cm Parois Est Epaisseur cm Page 264 sur 288 Claire Claire Claire Claire Claire Aluminium Simple Tôle+ Terrasse (BA) Béton 0.556 10 cm 0 0 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Parois Sud Parois Ouest Epaisseur cm Epaisseur cm Infiltration parasite Renouvellement d'air des infiltrations vol/h charges internes Nombre de personnes qté Eclairage En kW OU W/m² Autres charges internes En kW OU W/m² Auncun OU VMC 15m3/h.personne OU système de ventilation VMC 18m3/h.personne OU VMC 20m3/h.personne OU Saisie Profil Bureau OU Commerce OU Ecole OU Logement OU On OU Off Profil Occupation Profil Eclairage Profil Charges interne Profil Ventilation Sol bitumé OU Sol bétonné (claire) OU Sol végétalisé Protection solaire des murs 0 0 Défaut 80/weekend/3h 12*4*18W 0 Aucun On On 0 0 Environnement du bâtiment Bétonné Protection solaire du bâtiment Parois Nord Parois Est Parois Sud Parois Ouest Parois Nord Parois Est Parois Sud Parois Ouest Vitrage Nord Vitrage Est Vitrage Sud Vitrage Ouest Aucune protection OU Débord de toiture Dimension SI protection solaire a (m) b (m) a (m) b (m) a (m) b (m) a (m) b (m) Protection solaire des vitrages Aucune protection OU Casquette OU Lames pare soleil intégrées ou rapportées Page 265 sur 288 Débord Débord Débord Débord 1.10 0 2.70 0.56 2.90 0.45 2.90 0.45 Casquette Casquette Casquette Casquette 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Dimension SI protection solaire f Vitrage Nord Vitrage Est Vitrage Sud Vitrage Ouest b d c f b d c f b d c f b d c Dimension des surfaces vitrées Vitrage Nord h*l (m) Vitrage Est h*l (m) Vitrage Sud h*l (m) 2.45 0.35 1.10 0 1.54 0.35 2.70 0.56 2.45 0.45 2.90 0.50 2.45 0.45 2.90 0.50 1.33*0.495 (*4) + 0.10*1.30 (*2) 0.545*1.31 (*4) 1.33*0.495 (*4) + 0.10*1.30 (*2) 0.545*1.31 (*4) Vitrage Ouest h*l (m) Mise en œuvre et maintenance Raccord frigorique calorifugé oui/non Ventilation unité extérieure oui/non longueur raccord frigo Maintenance Pas de maintenance ou curative OU légère OU Maintenance Annuelle complète OU OPTICLIM 0.545*1.31 (*2) Oui Oui <5m curative Tableau 19: Tableau de collecte des informations pour les input logiciel Page 266 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM 5- Audit des climatiseurs par la SYREF AUDIT SPLIT OPTICLIM ST JOSEPH 1 SALLE MUNICIPALE MANAPANY DEUX SPLITS DE 36000 BTU EN FIN DE VIE ( 2ans max) INSTALLATION SPLIT (A) SPLIT (B) DEGAZAGE TIRAGE AU VIDE FUITES CONT. ETEN. NON NORMES C15/100 X ANTICORROSION-SUPPORTS NON X NON NON LIAISONS FRIGO- ISOLEES X X EPAISSEUR ISOLANT X X ISOLATIONS VANNES X X PROTECTION MECANIQUE TUAUT. MOITIE MOITIE TUYAUT. PEINTE EN BLANC NON NON PENTE CONDENSATS X X ISOLATIONS CONDENSATS X X SYPHON SI CONNECTIONS NON NON PERCAGE DES MURS AVEC PENTE X X FOURREAU X X CUIVRE QUALITE FRIGO X X DIAMETRE PRECONISE X X SYPHON SI CONNECTIONS +4M X X LOGO ENTREPRISE NON NON EXPLICATION TELECOMMANDE X X NETTOYAGE CHANTIER X X ENTRETIEN pas de maintenance présence intense de rouille sur les groupes de condensation Page 267 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM volets motorises H.S. DEUX SPLITS PLAF. DE 36000 BTU WESTPOINT EN FIN DE VIE (2ans max) Page 268 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Annexe 7 : Cahier des charges du Diagnostic de Performance Energétique DOM : outil DEB Service : Ile Solaire Rédacteur : Cyril HOAREAU Relecture et contrôle qualité : Pierre-Yves EZAVIN Validation : Gaëlle GILBOIRE Date : 31 août 2012 Version : 1.0 Diffusion : ARER – Espaces infoè Energie Conseils, gratuits et indépendants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’habitat www.arer.org – www.island-news.org «Promouvoir la maîtrise de l’énergie et l’utilisation rationnelle des énergies renouvelables, et préserver les ressources naturelles locales dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques » : 0262 257 257 ARER - Agence Régionale Energie Réunion - Association loi 1901 à but non lucratif –Organisme de formation agréé Siège social : 40 avenue de Soweto * BP 226 * 97456 St-Pierre Cedex Tel : 0262 38 39 92 *Membres Fax : 0262 96 862011 91 *den°l’ARER SIRET : 43928091800020 de Droits Membres associés 2011 La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, La CINOR, la Mairie des Saint-Philippe, la Mairie de Cilaos, la Mairie de Mamoudzou, la Mairie de PetiteÎle, la Mairie de La Possession, la Mairie de Trois-Bassins, la Mairie de Saint-Joseph, la Mairie de Sainte-Rose, Le Syndicat des Fabricants de Sucre de La Réunion, EPSMR, ARS OI, BSO, le CERBTP, ENERGY OCEAN INDIEN, Qualitropic, Le SIDELEC. Partenaires associés ADEME, ADEME Mayotte, Compagnie Thermique de Bois Rouge, Compagnie Thermique du Gol, DDTEFP, DRIRE Réunion, Etat, Electricité de Mayotte, ORA, Pareto, Préfecture de La Réunion, Solar Concept, Union Européenne (FSE, FEDER). Page 269 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Contexte : Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement dont une des mesures phares est l’obligation de procéder à un diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments, l’arer a voulu être force de proposition envers les acteurs engagés pour définir les points importants de ce que pourrait être un DPE adapté aux Dom. Pour plus d’informations sur l’arer : www.arer.org Objectifs de l’outil : Cet outil aura pour vocation de procéder à un inventaire énergétique d’un bâtiment afin de dégager des étiquettes énergies fonction de la consommation électrique, de la qualité du bâti, de la qualité de la maintenance des systèmes ainsi qu’une estimation des GES. Puisque le DPE est règlementé par la loi, nous appellerons cet outil DEB pour Diagnostic Energétique des Bâtiments. La fiche résultat de ce DEB sera un outil précieux d’aide à la décision et aura pour but : Ø De donner une estimation de la consommation électrique du bâtiment et de situer son efficacité énergétique, Ø D’aider à la décision lors des processus immobiliers, Ø D’être une base concrète à la prise de décision pour la rénovation des bâtiments Cet outil sera destiné dans un premier temps au personnel de l’arer puis dans un second temps aux membres de droits et associés de l’ARER. I. Présentation de l’outil A. Présentation générale L’outil DEB prendra la forme d’un tableur Excel constitué de 5 onglets : _ un premier onglet pour la présentation de l’outil DEB, _ un second onglet pour les descriptions et méthodes utilisées, ainsi que les différentes procédures, _ un troisième onglet pour les input logiciel ainsi que les mises à jour, _ un quatrième onglet pour les inputs logiciel, _ un cinquième onglet pour les résultats, _ un sixième onglet (caché) pour les bases de données (consommations, etc…), _ un septième onglet pour les stockages des données (caché). La fiche résultat devra être imprimable. Page 270 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Il a pour vocation de dégager des étiquettes énergétiques et de performance ainsi que l’estimation des émissions de GES. Il devra à minima noter 3 aspects du bâtiment : _ le bâti via une étude OPTICLIM® en lui attribuant une classe de performance de A à F, _ les usages et caractériser les consommations par postes via OPTICLIM pour la climatisation, et les autres usages. Cependant, OPTICLIM ne concerne que le petit tertiaire (<400m²) et pour la climatisation, seuls sont concernés les SPLITS systèmes. De ce fait, le DPE Dom se restreindra dans un premier temps à ces conditions, en attendant une évolution de l’outil OPTICLIM et son ouverture à d’autres typologies. _ l’entretien des systèmes de climatisation et de ventilation. De plus, une évaluation des émissions de GES sera donnée, avec à la clé un positionnement selon une échelle de A à F. De plus, une indication du ratio de production d’électricité via les ENR devra être fournie, avec une indication si celle-ci est supérieure au ratio de consommation (par exemple : un logo BBC BEPOS). Exemple de sortie du logiciel : Outre ces sorties, 3 autres graphiques seront présentés en fiche résultat pour : _ la répartition de la puissance installée par poste, _ la répartition de consommation par poste (électricité/gaz/bois), _ la répartition de consommation électrique par poste. Page 271 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM De fait, une estimation des besoins en bois énergie et en gaz sera faite sur la base des unités suivantes : _ gaz : une bouteille de 13kg propane, _ bois : 1 kg de bois de chauffage (similaire au hêtre ou au chêne). De plus, une entrée sera disponible pour les éventuelles productions d’électricité à partir d’ENR (PV,…). Page 272 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Une partie « mise à jour » devra être incorporée pour notamment les ratios suivants qui seront actualisés tous les ans selon les chiffres de l’Observatoire de l’énergie et d’EDF : _ la quantité de GES émis pour la fabrication d’un kWh électrique en kgCO2/kWh, _ la conversion de l’énergie primaire en énergie finale. B. Méthodologie Le DEB devra s’adresser tant aux bâtiments résidentiels que non-résidentiels. De plus, il devra affiner la distinction en proposant plusieurs sous-typologies puisque le retour d’expérience sur la consommation des bâtiments à la Réunion montre clairement que des mêmes valeurs seuils en terme de ratio de consommation électrique ne représentent pas les mêmes efficacités énergétiques selon le type de bâtiment. Aussi, le DEB reprendra les catégories de bâtiments déjà définies par PERENE et qui sont les suivantes: _ logements confinés et aérés, _ petits et grands immeubles de bureaux, _ hôtels, _ petits commerces. Pour ces différentes typologies, les ratios de consommation cibles seront issus de 2 sources : _ pour les typologies disponibles, ils proviennent de la partie « retour d’expérience sur la consommation des bâtiments à la Réunion » du stage sur BBC/DPE Dom. _ pour les typologies manquantes, nous reprendrons les valeurs cibles de PERENE. Hypothèses de travail: A. Diverses hypothèses techniques Pour la partie notation du bâti, on se réfèrera à une étude OPTICLIM du bâtiment étudié pour les zones climatisées et non climatisées. En fonction des facteurs solaires des parois opaques et translucides, et du temps de confort annuel, une note globale est attribuée au bâti. Cette note sera reportée dans le tableur Excel DEB. Pour la note sur les usages, une estimation de consommation électrique sera proposée, avec la répartition par postes des dépenses énergétiques. Selon la typologie, les postes de consommations retenus sont les suivants : _ pour le tertiaire : climatisation/éclairage/bureautique/ECS/autres, _ pour le résidentiel : clim/éclairage/Matériels Electronique/Cuisson / Electroménager/ECS/autres. Page 273 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Pour le poste « climatisation », une estimation de la consommation sera effectuée sur OPTICLIM, le calcul se faisant par zone thermique : pour chaque zone, on procède à une simulation. L’image suivante présente le résultat d’une simulation OPTICLIM : on repère la consommation annuelle de la climatisation, de l’éclairage et des autres usages : Figure : Ex de résultat de simulation Opticlim avec la note du bâti : résultat consommation climatisation Page 274 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Figure : Ex de résultat de simulation Opticlim avec la note du bâti : résultat consommation éclairage Pour chaque zone, on reportera la consommation pour la climatisation, l’éclairage et les autres usages dans le tableau du PDE prévu à cet effet. On procède de même pour les puissances installées. Chaque zone correspond à une zone OPTICLIM. Planning d’utilisation pour le tertiaire : _ BUREAU : Climatisation Eclairage Autres Hr/jr OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM Jr/an OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM Page 275 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM _ COMMERCES : Climatisation Eclairage Bureautique ECS Autres Hr/jr OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM Jr/an OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM Climatisation Eclairage Bureautique ECS Autres Hr/jr OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM Jr/an OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM _ HOTELS : Planning d’utilisation pour le résidentiel : Climatisation Eclairage Bureautique ECS Autres Hr/jr OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM Jr/an OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM OPTICLIM Besoin en ECS : Typologie Besoins Hôtels 120l/jr/chambre Hôpital (hors restauration) 60l/jr/lit Bureaux 5l/jr/personne Résidentiel 45l/jr/personne L’ECS peut être produite à partir d’électricité uniquement, ou grâce à des panneaux solaires. Dans ce dernier cas, un appoint de 20% sera considéré en zone des Hauts (zones 3 & 4 de PERENE) et un appoint de 20% en zone des bas. Les autres modes de production d’ECS (gaz, bois) ne rentreront pas dans le bilan final de répartition de la consommation par poste mais seront mentionnés dans les autres énergies utilisées. Nous donnons des ratios de puissance installée standards et les objectifs de PERENE pour les différentes typologies : pour l’éclairage, la climatisation et les autres postes (prises de courant) on comparera les ratios de puissances installés avec les cibles de PERENE. Puissance installée pour le résidentiel : Page 276 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Poste Densité de puissance électrique (W/m²) Objectifs PERENE (W/m²) éclairage 15 5 Prise de courant 60 40 Puissance installée pour les bureaux : Poste Densité de puissance électrique (W/m²) Objectifs PERENE (W/m²) Grands bureaux Petits bureaux Grands bureaux Petits bureaux éclairage 13 13 9 9 rafraichissement 150 180 110 120 bureautique 8 5 6 4 Puissance installée pour l’enseignement : Poste Densité de puissance électrique (W/m²) Ecole Collège/lycée Université Etat Actuel cible actuel cible actuel cible éclairage 17 8 13 8 13 8 rafraichissement 180 110 180 110 150 110 bureautique 8 6 5 4 8 6 Puissance installée pour les hôtels: Poste Densité de puissance électrique (W/m²) Objectifs PERENE (W/m²) éclairage 20 12 rafraichissement 150 120 bureautique 8 6 Puissance installée pour les commerces : Page 277 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Poste Densité de puissance électrique (W/m²) Petits commerces Etat Grands commerces Actuel Cibles Actuel Cibles Eclairage 20 15 20 12 Rafraichissement 180 110 150 110 Autres 25 20 15 13 Hypothèses diverses : Nous supposerons diverses hypothèses sur les autres sources d’énergie : _ 1 kg de bois correspond à une énergie de 5.5 kWh (source : http://www.domoenergie.ch/fr/page.asp?Id=81), _ 1 kg de gaz (propane) correspond à une énergie de 13.8kWh. Ainsi une bouteille standard de 13 kg correspond à environ 179 kWh. B. Définitions des classes énergétiques et de performance environnementale 1. Classe énergétique des usages et consommations Les valeurs moyennes par typologie sont issues d’une récupération de données de consommation dans le cadre du stage. Lorsque, pour une typologie telle que définie par PERENE, nous n’avions pas de données, nous nous sommes référés aux chiffres de PERENE. Données issues du stage : Page 278 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Données complémentaires issues de PERENE : Grandes surfaces Consommation moyenne (kWhef/m² SU/an) 200Xclim+380 L’échelle des étiquettes énergie ira de A à F, soit d’un niveau d’excellence à un niveau « très énergivore ». Pour constituer les différentes classes énergétiques, nous supposerons que la moyenne actuelle correspond à une classe C. A partir de ces ratios de consommations, nous imposerons des limites de consommations à -50%,-30%,+50%,+100%,+150%. Le tableau ci-dessous nous présente ces valeurs seuils exprimées en énergie finale (kWh/m²/an): Typologie Petits commerces Université Lycée Collèges Ecoles Hôtels Hôpitaux Bureaux Loisirs/cultures Eq Sportif Logements Moyenne 350 140 36 36 22 155 250 140 146 16 44 A 175 70 18 18 11 77,5 125 70 73 8 22 B 245 98 25,2 25,2 15,4 108,5 175 98 102,2 11,2 30,8 Page 279 sur 288 C 350 140 36 36 22 155 250 140 146 16 44 D 525 210 54 54 33 232,5 375 210 219 24 66 E 700 280 72 72 44 310 500 280 292 32 88 F 875 350 90 90 55 387,5 625 350 365 40 110 2 juillet 2012 CDC DPE DOM 2. Classe énergétique du bâti Pour obtenir la classe énergétique du bâti, on procèdera à une simulation Opticlim du bâti dans son ensemble : la note globale du bâti selon OPTICLIM sera la classe énergétique du bâti pour ce DPE. Figure : Ex de résultat de simulation Opticlim avec la note du bâti. Ainsi, sur le résultat de simulation Opticlim que l’on peut voir ci-dessus, on considère la « Note Globale ». Dans le cas où l’on a plusieurs zones thermiques, donc plusieurs simulations, on procède à une moyenne pondérée par la surface selon l’équation suivante : Avec : ܰ݁ݐ̴ௌ௨̴௧௦± ൌ σ ܵ݅ ݁ݐܰ כ௭ σ ܵ݅ _ Si : surface de la zone climatisée i, _ Notezone_i : Note de la zone i. Par exemple pour le bâtiment ci-dessous, d’une surface totale de 125m². Si seules les surfaces 1 et 4 sont climatisées, la surface totale climatisée est de 50m². Si pour S1 on obtient une note de 70% et pour S4 on obtient 60%, alors la note globale de la surface climatisée est la suivante : ܰ݁ݐ̴ௌ௨̴௧௦± ൌ ΨכସାΨכଵ =68% ସାଵ Page 280 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM On procède à la même réflexion entre la surface totale non climatisée et climatisée : ܰ݁ݐ̴ௌ௨̴ேைே̴௧௦± ൌ σ ܵ݅ ݁ݐܰ כ௭ σ ܵ݅ Et : ܰ݁ݐ̴௧ ൌ ܰ݁ݐି௦௨ି௧௦±ାே௧್ೌ̴ೄೠೝೌ̴ಿೀಿ̴ೌೞ± ܵݏ݅ݐ݈݈ܽ݉݅ܿ݁ܽݐݐ݂݁ܿܽݎݑ±݁ ܵݏ݅ݐ݈݈ܽ݉݅ܿ݊݊݁ܽݐݐ݂݁ܿܽݎݑ±݁ Par exemple pour le bâtiment précédant, si pour S2 on obtient une note de 50% et pour S3 on obtient 65%, alors la note globale du bâti sera : ܰ݁ݐ̴ௌ௨̴ேைே̴௧௦± ൌ ܰ݁ݐ̴௧ ൌ ͷͲ ʹ כͷ ͷ כͷͲ ൌ ͲΨ ͷ ͺ כͷͲ Ͳ כͷ ൌ ͵ǤʹΨ ͷͲ ͷ La note globale ainsi obtenue donne droit à une étiquette globale pour le bâti selon la convention suivante : Note_globale_bâti >80% A 70% < Note_globale_bâti < 80% B 50% < Note_globale_bâti < 70% C 40% < Note_globale_bâti < 50% D 30% < Note_globale_bâti < 40% E 30% < Note_globale_bâti F Ainsi, pour le bâtiment cité en exemple, la classe du bâti correspondante serait : C. Il suffira d’entrer la note du bâti pour chaque zone simulée sous OPTICLIM : Page 281 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM L’outil DPE se chargera de dégager la note globale du bâti. 3. Classe énergie de la maintenance Le classement énergie pour la maintenance est constitué d’une échelle de A à D selon le type de maintenance des appareils de refroidissement (climatisation et ventilation) : Classe énergie Type de maintenance A OPTICLIM B Annuelle C Légère D Sans maintenance 4. Emissions de GES Le classement des émissions de GES se fera selon une échelle de A à F selon la quantité de GES émis en kg, et sera fonction des consommations, donc variables selon la typologie. CLASSES EMISSIONS GES (kgCO2/m²/an) Typologie Petits commerces Hôtels Bureaux Logements A 144 64 58 18 B 202 89 81 25 C 288 128 115 36 D 432 191 173 54 E 576 255 230 72 F 720 319 288 91 5. Indicateurs d’efficacité A l’instar de ce qui a été fait pour l’outil DPE Guadeloupe, nous proposons 2 indicateurs d’efficacité : un pour l’éclairage et l’autre pour l’ECS. a. Indicateur d’efficacité de l’éclairage Page 282 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Cet indicateur, noté Iéclairage, permettra de noter la cohérence de l’éclairage selon 3 niveaux : efficace, moyen et peu efficace. On se basera sur la densité de puissance installée : Niveau : Densité de puissance installée (W/m²) Efficace Iéclairage ≤ 10 W/m² Moyen 10 W/m² <Iéclairage ≤ 20 W/m² Peu efficace 20 W/m² <Iéclairage b. Indicateur d’efficacité de l’ECS Cet indicateur, noté IECS, permettra de noter la performance du moyen de production d’ECS selon 3 niveaux : efficace, moyen et peu efficace. On se basera sur la part imputable aux ENR dans la production d’ECS selon la formule suivante: ߟாௌ ܫாௌ ൌ ͳ െ ݇ாேோ Avec : ηECS= rendement du système de production d’ECS kENR= part des ENR dans la production d’ECS Niveau : Densité de puissance installée (W/m²) Efficace ܫாௌ > 2.5 Moyen 1 <ܫாௌ ≤ 2.5 ܫாௌ < 1 Peu efficace De fait nous avons dressé un listing des moyens de productions d’ECS avec pour chaque type : la part d’électricité dans la production, le rendement, la part des ENR dans la production. Ainsi on a dégagé les niveaux d’efficacité pour chaque technologie : NOTE Solaire+appoint Solaire Electrique Gaz Bois Autres %électricité Rendement Part ENR η 0,25 0,95 0,75 0 0,99 0,99 1 0,8 0 0 0,92 0 0 0,5 0,7 0 0,5 0,5 Page 283 sur 288 Efficacité ECS 3,8 99 0,8 0,92 1,7 1 2 juillet 2012 CDC DPE DOM C. Tableau des entrées/sorties de l’outil DPE DOM : 1- Données à saisir par l’utilisateur Les renseignements nécessaires seront classés dans 3 grandes parties : _ une partie sur les « Données générales du bâtiment » où nous retrouvons des données aussi diverses que le nom et l’adresse du bâtiment concerné, le propriétaire/maître d’ouvrage, la typologie (à choisir dans une liste prédéfinie), la zone PERENE correspondante, la surface totale (ainsi que le type de surface : plancher, SU, SHON, SHOB, autres), la surface climatisée, le nombre de zones OPTICLIM, le type d’ECS, le type de maintenance des systèmes de climatisation, ainsi que la date du DPE, _ une partie sur les « Données d’entrée du bâtiment », soit les résultats des simulations OPTICLIM pour chaque zone (puissance, consommation, etc…), _ une partie sur les « Données globales du bâtiment » où seront renseignés le nombre d’habitants, la consommation annuelle, la consommation due à l’ECS, la consommation en gaz et en bois, et enfin la production électrique via les ENR. 2- Validation des données et messages d’erreurs Afin de mener à bien le DPE, un contrôle sera effectué pour vérifier que le nombre de zone(s) indiquée(s) en partie 1 est le même que celui rencontré dans la partie 2. Page 284 sur 288 2 juillet 2012 CDC DPE DOM Ratio de référence : PERENE Données du stage BBC DOM - Données Edf : Facture EdF : Consommation annuelle Données Audit : Surface local et type Surface climatisée Données d’occupation Puissances installées Consommation Gaz & bois ECS Données OPTICLIM : Note globale du bâtiment Consommation climatiseur Diverses sorties OU T IL DIA G N O S T I C D E PE R F O R M A N C E EN E R G E T I Q U E DOM Page 285 sur 288 Divers Ratios kWh/m kWh/m Emissi Note des éq Graph Conso Conso Puissa Master 2 Génie Civil & Urbanisme Mémoire Cyril Hoareau Obligation du prestataire: Outre les fonctionnalités attendues, on demandera également au prestataire les éléments suivants : § § § Language de développement : EXCEL Rédaction d’un guide d’utilisation (en français) Rédaction d’un guide de mise à jour (en français) Phasage: Initialisation : Validation du cahier des charges, définition de l’environnement de développement (interface utilisateur(graphique et onglet), forme des sorties, architecture de l’outil) Développement : Construction et test de l’outil sur un bâtiment existant Validation : Evaluation et validation de l’outil (+ développement des points non validés) Déploiement : Formation du personnel à l’outil. L’outil devra être rendu fin août. Phase Initialisation Développement Tâche Livrable Validation du cahier des charges Cahier des charges Définition de l’environnement Définition interface graphique et architecture Construction et test de l’outil Outil Résultat sur test référence Validation Validation Développements des points non validés Déploiement Formation du personnel à l’outil Page 286 sur 288 · Outil Final · Guide d’utilisation · Guide de mise à jour Master 2 Génie Civil & Urbanisme Mémoire Cyril Hoareau Bibliographie/Webographie : Bibliographies : LOTUS Non-Residential V1.0 Technical Manual October 2011 ECODOM : « Prescriptions techniques-Document de référence –Antilles et les bas de la Réunion Label ECODOM » BATI PEI : Outil BATI PEI ADEME REUNION Région Guadeloupe, Comprendre et appliquer la Réglementation Thermique de la Guadeloupe, Construction Neuve, 2011 B. Atanasiu, Buildings Performance Institute Europe, Challenges for nearly Zero-Energy Buildiongs, 2012 B. W. Olesen, Technical University of Denmark, Department of Civil Engineering, Indoor Environmental Comfort in Zero Energy Buildings ADEME, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, http://www.ademe.fr ARER, Confort thermique d’hiver et d’été dans les habitations des hauts de l’île, ARER, Edition 2009. arer, Guide technique de la CASADD, Première édition, 2006. arer, Mon eau chaude solaire, Mode d’emploi, ARER, 2008. arer, Rapport Etudes Consommations Energétiques des Ménages Réunionnais – OER 2010 arer, GAMESS Grégory, Analyse de la consommation électrique tertiaire (hôpitaux, hôtels), Mémoire de stage, septembre 2009. Arer, S. Rene, L. Ricquebourg, Consommation énergétique dans le secteur des petits commerces-2011 Ademe/arer, Séminaire Concours Opticlim, 2011 J. Tsiavanga, S. Law-Thime, Evaluation de l’impact d’un environnement végétalisé sur le confort thermique d’un bâtiment bioclimatique, Projet de Fin d’études Master 2 Université de la Réunion Imageen, Université de la Réunion, Suivi d’exploitation annuel du système de gestion technique du bâtiment Enerpos, 2011 Webographie : http://www.effinergie.org/ http://www.developpement-durable.gouv.fr/ http://www.grihaindia.org http://www.greenusg.com.au http://www.resene.co.nz/comn/envissue/green_star.htm#resources http://www.gbcindonesia.org http://www.gbimalaysia.com http://www.greenbuildingindex.org http://www.bca.gov.sg/greenmark/green_mark_buildings.html http://www.igbc.in/site/igbc/tests.jsp?event=22869 (INDE) http://philgbc.org/ http://assohqe.org/hqe/ http://www.reunion.equipement.gouv.fr/les_grands_dossiers/reglementationconstruction/perene_2009.pdf http://www.cerqual.fr/cerqual/habitat-environnement-dom/ Page 287 sur 288 Master 2 Génie Civil & Urbanisme Mémoire Cyril Hoareau http://www.certivea.fr/ http://www.connaissancedesenergies.org/ http://developpementdurable.revues.org/8834, Labels de la construction : quelle contribution possible au facteur 4 ? http://www.insee.fr http://www.lemoniteur.fr/195-batiment/article/a-suivre/701713-batiment-a-energie-positive-une-notion-aeclaircir) http://www.envirobat-reunion.com lpbs.univ-reunion.fr/grandsprojets/meteo/telecharg.php Page 288 sur 288