Janvier 1942 Paukenschlag, Cerberus, Neuland, Chariot et Stone-Age
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Janvier 1942 Paukenschlag, Cerberus, Neuland, Chariot et Stone-Age
Janvier 1942 4 – La bataille de l’Atlantique (et d’autres mers) Paukenschlag, Cerberus, Neuland, Chariot et Stone-Age 1er au 7 janvier 8 janvier Mines Golfe de Biscaye (ou de Gascogne) – Tandis que le MN Nautilus (LV Bazin) continue à opérer sur les côtes norvégiennes, l’Amirauté britannique a décidé d’utiliser le MN Rubis (LV Rousselot) pour tenter de couper le trafic commercial, notamment celui des minerai de fer et de tungstène (ou wolfram), entre l’Espagne et les ports français occupés de la façade atlantique. Le Rubis quitte ce jour Dundee pour aller poser ses mines entre Bayonne et SaintJean-de-Luz. Il sera de retour sans encombre le 29 janvier, après une escale à Falmouth. Cependant, les 32 mines posées ne feront qu’une seule victime, assez tardivement, le 20 septembre suivant : le petit dragueur auxiliaire allemand M-4448 (77 GRT). 9-10 janvier 11 janvier Paukenschlag, première Côte est des Etats-Unis – Le cargo britannique Cyclops (9 076 GRT) est coulé au sud de la Nouvelle-Ecosse. C’est la première victime de l’opération Paukenschlag (Drumbeat / Roulement de tambour), ordonnée par Dönitz dès la déclaration de guerre allemande aux Etats-Unis. Il s’agit d’attaquer le trafic naval allié au plus près de la côte Est américaine. La première vague compte cinq sous-marins Type-IX (U-66, U-109, U-123, U-125 et U-130). Les jours suivants, les pertes vont rapidement s’accumuler (avec plus d’un navire par jour), jusqu’à ce que les Américains, dont la flotte était obnubilée par le Pacifique, se résignent à appliquer à leur trafic maritime côtier les mesures de lutte ASM (organisation de convois notamment) que leur ont recommandé Anglais et Français depuis leur entrée en guerre. Dans l’intervalle, la Kriegsmarine aura fait suivre Paukenschlag d’autres vagues d’attaque en envoyant sur les côtes américaines d’autres sous-marins pour relayer les cinq premiers, dont des Type-VII modifiés pour accroître leur autonomie (remplacement d’une partie du stock d’eau par du fuel) et des sous-marins ravitailleurs Type-XIV Milchkuh [Vache à lait]. A la fin du mois d’août, Dönitz décidera la fin de l’opération. En sept mois environ, les attaques lancées sur la côte Est des Etats-Unis et dans le Golfe du Mexique auront coûté aux Alliés plusieurs centaines de navires, pour la perte d’une petite dizaine d’U-boots. 12 janvier Feu vert pour Cerberus Berlin – Après avoir écouté le rapport de l’amiral Raeder, Hitler approuve l’opération de passage de la Manche par les croiseurs de bataille Scharnhorst et Gneisenau, opération baptisée “Cerberus”. « Cerberus doit réussir ! pérore le Führer devant son état-major. Après tout, les Anglo-Français ont réussi à plusieurs reprises à traverser le détroit de Sicile malgré l’aviation italienne et le Xe FliegerKorps ! Nous pouvons bien en faire autant ! » De plus, dans l’optique de Barbarossa, Hitler voit deux grands avantages dans cette opération : côté offensif, la possibilité de bloquer plus efficacement la Flotte Rouge (ou plus exactement la VMF, Voenno-Morskyj Flot) dans la Baltique ; côté défensif, la possibilité de s’opposer à une attaque alliée qui serait lancée contre la Norvège pour soutenir l’URSS. Toujours séduit par les grandes masses blindées, Hitler voit avec plaisir la concentration du Tirpitz, des Scharnhorst et Gneisenau, des cuirassés de poche Admiral Scheer et Lutzow et du croiseur lourd Admiral Hipper, qu’il considère comme une force navale irrésistible. 13 janvier Feu vert pour Chariot Londres – L’état-major du Captain Lord Louis Mountbatten rencontre des officiers de la Marine Nationale et des Forces Spéciales françaises, ainsi qu’un envoyé du ministère de la Défense, pour préparer l’opération “Chariot”. Il s’agit de mettre hors d’usage le bassin la forme-écluse Joubert, mieux connue sous le nom de dock Normandie1, ainsi que d’autres infrastructures du port de Saint-Nazaire. Churchill craint en effet que le cuirassé Tirpitz, basé en Norvège, ne tente d’imiter son jumeau le Bismarck pour chasser les convois alliés. Les Français sont d’abord très réticents : d’une part, ils estiment que le risque de voir le Tirpitz tenter une sortie est faible et qu’au cas où la Kriegsmarine déciderait quand même de tenter un coup de poker, la destruction de la cale sèche Joubert ne la ferait pas reculer ; d’autre part, la population de Saint-Nazaire souffrirait très certainement des combats (la garnison allemande est estimée à environ 5 000 soldats et marins avec une centaine de canons de toutes tailles) et l’Occupant risquerait fort, ensuite, de se livrer à des représailles sur les civils. Finalement, les Britanniques emportent la décision en soulignant que les prochains transports de troupes et de matériels américains à destination de l’Afrique du Nord ne peuvent absolument pas être exposés à une telle menace, si peu probable semble-t-elle, et que l’opération montrera aux nouveaux alliés d’outre-Atlantique que les Européens ne les considèrent pas comme de la chair à canon ! Ni le Premier Britannique ni aucun stratège allié ne savent que l’opération est d’ores et déjà inutile, la Kriegsmarine ayant décidé deux jours plus tôt d’envoyer son cuirassé en Mer Baltique… La Marine française accepte d’engager deux contre-torpilleurs dans la force d’appui, les Aigle et Gerfaut2, mais décline l’honneur d’en utiliser un dans le rôle (suicidaire) du bélier. Un vieux destroyer de classe “V” de la Royal Navy, le HMS Vortigern, est choisi à la place. 14 janvier Quand on parle du loup… Golfe de Guinée – Le 10 juin 1940, le cargo mixte italien du Lloyd-Triestino Duchessa d’Aosta (7 852 GRT, 13,5 nœuds) s’est réfugié dans le port de Santa Isabel, capitale de l’île de Fernando Po (Guinée espagnole), où se trouvaient déjà deux bateaux allemands : le caboteur Likomba (199 GRT) et de la barge à moteur Bibundo. Il y a passé dix-huit mois tranquilles (sinon très amusants), mais il y a quelques jours, peu après le Nouvel An, la radio allemande a cru bon d’accuser les Alliés d’avoir violé la neutralité espagnole en envoyant une expédition capturer les navires de l’Axe réfugiés à Fernando Po. 1 Car elle a été construite pour accueillir le paquebot du même nom. Ces deux navires verront leur pièce de 138 n°3 remplacée par un canon de 4 pouces Mk V, plus efficace en anti-aérien. 2 Redoutant que la nouvelle ne soit que prématurée (ou s’ennuyant par trop en Guinée), le capitaine de la Duchessa a décidé d’essayer, avant qu’il ne soit trop tard, de gagner Bordeaux, en faisant escale, si besoin, dans des ports espagnols ou portugais. Le 12, à la nuit faite, le cargo a appareillé… Malheureusement pour lui, une fois au large, les séquelles d’un long séjour dans l’inactivité, sous un climat débilitant pour les hommes et les matériels, se sont manifestées sous la forme d’une avarie de machine. Et dans la matinée du 13, les Italiens ont vu poindre à l’horizon la silhouette de l’aviso Savorgnan-de-Brazza. Capturé sans peine, le Duchessa d’Aosta sera conduit à Dakar et rebaptisé Sainte-Geneviève. En revanche, les Alliés laisseront moisir en Guinée jusqu’à la fin de la guerre le Likomba et la Bibundo – trop petit gibier sans doute… 15 janvier Opération Neuland Derniers préparatifs Lorient – Une réunion de sous-mariniers présidée par l’amiral Dönitz met la dernière main à la préparation de l’opération Neuland, qui va être lancée dans les Caraïbes. Les Allemands ont bien perçu l’importance stratégique de cette région pour les Alliés. En premier lieu, ces derniers y possèdent plusieurs raffineries dans lesquelles le pétrole vénézuélien est traité. Toutefois, la région ne dispose que d’une capacité de stockage limitée au regard de la production, d’où un ballet incessant de pétroliers 3. Par ailleurs, les Etats-Unis importent l’essentiel de leur approvisionnement en bauxite (minerai d’aluminium vital pour la construction aéronautique) de la Jamaïque, des deux Guyanes, du Surinam et du Brésil. Enfin, le Canal de Panama revêt une importance vitale maintenant que le Japon est engagé dans le conflit. Les services de Dönitz estiment par ailleurs que les capacités des Américains en matière de lutte anti-sous-marine sont très médiocres. Jusqu’à présent, les faits leur ont donné raison : en six semaines, aucun sous-marin allemand ou italien n’a été coulé par un avion ou un navire américain. Néanmoins, les abords du Canal sont à éviter, car ils sont trop bien quadrillés par l’aviation et la marine américaines 4. Il est vrai que les forces basées à Panama sont surtout préoccupées par une possible attaque japonaise, mais les Allemands ne le savent pas. Pour la première phase de l’opération Neuland, les Allemands vont engager six sous-marins, les U-67 (Kptlt Günther Müller-Stöckheim), U-126 (Kptlt Ernst Bauer), U-129 (Kptlt Asmus Nicolai Clausen), U-156 (Kptlt Werner Hartenstein), U-161 (Kptlt Albrecht Achilles) et U502 (Kptlt Jürgen von Rosenstiel), tous des Type-IXC affectés à la 2e Flottille, basée à Lorient. Dönitz aurait souhaité engager davantage de sous-marins dans les opérations Neuland et Paukenschlag (l’attaque du trafic naval le long des côtes américaines), mais Hitler, avec sa vision stratégique centrée sur l’Europe, ne comprend pas comment les ressources des Caraïbes pourraient être vitales pour les Alliés. Le Führer a exigé de maintenir une vingtaine d’unités en réserve en cas d’invasion de la Norvège. De leur côté, les Italiens participent à l’opération avec quatre des six sous-marins qu’ils ont pu faire passer dans l’Atlantique. Il s’agit des Dandolo (T.V. Walter Auconi), Enrico Tazzoli (C.C. Carlo Fecia di Cossato), Luigi Torelli (C.C. Antonio De Giacomo) et Veniero (T.V. Elio Zappetta). Les deux derniers sous-marins de Betasom, les Guglielmotti et Comandante Alfredo Cappellini, sont en période d’entretien à Bordeaux. Les autres sous-marins de la 3 4 Au début du conflit, il faut quatre pétroliers par jour pour couvrir les besoins de la seule Grande-Bretagne. L’aviation américaine dispose sur place de deux cent chasseurs et presque autant de bombardiers. Regia Marina sont occupés en Méditerranée et il leur est de toute façon très difficile de franchir le détroit de Gibraltar. Les deux unités de classe Marcello, les Dandolo et Veniero, ont subi des modifications importantes pour accroître leur autonomie. Une partie des ballasts ont été convertis en soutes à mazout, la quantité de nourriture emportée a été accrue et le nombre de torpilles embarquées est passé à seize. Les essais en mer ont néanmoins révélé que ces modifications avaient sensiblement réduit la flottaison – les premiers jours des futures missions seront délicats. Le Dandolo venant de prendre la mer, sa mission sera modifiée en conséquence. Allemands et Italiens se partageront la tâche. Les premiers vont attaquer directement les installations pétrolières des Antilles Néerlandaises et le trafic naval à proximité. Les seconds attaqueront le trafic dans l’Atlantique au large des Caraïbes, pour disperser les efforts de défense des Alliés. La répartition des dix sous-marins en plusieurs groupes séparés devrait aussi éparpiller les forces ASM alliées. Enfin, les sous-mariniers ont pour consigne de faire durer leur mission jusqu’à épuisement des provisions, du carburant ou des torpilles. Le Grand Amiral Raeder a fait savoir qu’il souhaitait que l’opération commence par un bombardement des raffineries d’Aruba, qui sont en effet à portée de canon d’un sous-marin croisant au large. Mais les commandants des submersibles, connaissant les dégâts comparés infligés par un obus et une torpille, préfèrent commencer par torpiller des pétroliers, espérant que le pétrole s’échappant de leurs soutes provoquera des incendies difficiles à maîtriser. Lors de la réunion de Lorient, deux anciens commandants de paquebot de la HamburgAmerika Linie exposent en détail les conditions de navigation dans les Caraïbes. Deux des sous-mariniers allemands – Albrecht Achilles et un de ses officiers, qui ont aussi navigué dans la région pour la même compagnie dans les années trente, complètent les propos tenus. Enfin, malgré l’effort consenti par la Regia Marina, les officiers des sous-marins italiens n’ont pas été conviés à la réunion. Ils devront se contenter de la traduction des notes prises lors de celle-ci. 16 janvier Concurrence en eaux froides Côtes de Norvège – Les côtes du Finnmark, les plus septentrionales de Norvège, avaient été dans les derniers mois de 1941 l’un des principaux terrains de chasse des 1 500 tonnes français. Les travaux de modernisation engagés sur les Achéron, Archimède et Vengeur n’ayant laissé que deux unités opérationnelles, les Redoutable et L’Espoir, ces derniers ont reçu le renfort de quelques sous-marins britanniques de la classe T. C’est le HMS Tigris (Cdr H.F. Bone) qui a remporté, quatre jours plus tôt, le premier succès allié de la nouvelle année en coulant, au nord-ouest de Vardø, le transport de la Kriegsmarine Türkheim (1 865 GRT). Le Redoutable (LV Cosléou) égalise le score en détruisant d’une torpille et de plusieurs obus, non loin de Berlevåg, le cargo norvégien Mimona (1 147 GRT), échoué depuis le 10 janvier. 17 janvier Sous dix drapeaux La Rochelle – Après deux tentatives avortées à cause du mauvais temps ou de l’activité aérienne ou navale des forces alliées (qui ont notamment coulé le pétrolier Ole-Jakob), la troisième tentative du corsaire Thor pour passer dans l’Atlantique est la bonne. 18 janvier 19 janvier Opération Neuland Appareillages Lorient – C’est le grand départ pour les équipages des U-67, U-156 et U-502, qui appareillent pour la Mer des Caraïbes. Le premier doit attaquer le port de Curaçao, le deuxième celui d’Aruba, et le dernier s’en prendra aux pétroliers à faible tirant d’eau qui approvisionnent les raffineries néerlandaises à partir des champs pétrolifères vénézuéliens, via le lac Maracaibo. Les trois sous-marins doivent débuter leurs attaques simultanément, le 16 février. Deux autres U-boots vont appareiller dans les jours qui suivent. L’U-161 a pour mission d’attaquer le trafic naval près du port de Trinidad puis à l’ouest des Antilles françaises, tandis que l’U-129 doit s’en prendre aux cargos chargés de bauxite au sud-est de Trinidad. 20 janvier En route vers la Birmanie Grande-Bretagne – Le grand convoi “Stone-Age” (dix-neuf transports) quitte Bristol et Plymouth pour Rangoon, avec une forte escorte, dont les porte-avions Illustrious et Furious. 21-22 janvier 23 janvier En route vers la Birmanie Golfe de Gascogne – Au large du cap Finisterre, le convoi Stone-Age est attaqué par 6 Fw 200 et 16 He 111 du KG-40. Mais les chasseurs de l’Illustrious et du Furious démontrent à nouveau la puissance du porte-avions et du radar : les avions allemands perdent 4 Kondor et 6 Heinkel 111 sans pouvoir seulement approcher les navires alliés. Opération Neuland Un à-côté Au large de Vigo – C’est le Dandolo qui remporte le premier succès du XIe Groupe pour l’année 1942 en coulant le cargo… espagnol Navemar (5 301 GRT), soupçonné de faire du transport (non officiel) pour les Alliés. Ce qui n’est pas tout à fait exact : en fait, le navire a été affrété par le JDC, l’American Jewish Joint Distribution Committee, une organisation américaine d’aide aux Juifs. Le Navemar revient de New York, où il a débarqué, après un voyage dans des conditions épouvantables, plus d’un millier de réfugiés juifs allemands, autrichiens et tchécoslovaques. En fin de journée, le submersible prend la direction des côtes brésiliennes pour participer à l’opération Neuland, suivant ainsi les instructions reçues de Betasom. 24 janvier 25 janvier Pour Cerberus Mer du Nord – Se rendant en France pour servir d’escorte aux Scharnhorst et Gneisenau dans le cadre de l’opération Cerberus, le grand destroyer allemand Z-8 Bruno Heinemann saute sur une mine au large d’Ostende et coule. 26 au 28 janvier 29 janvier Cure de modernisation pour navires français Norfolk (Etats-Unis) – Arrivée de l’escadre du Richelieu, venant de Scapa Flow (BB Richelieu, CA Algérie et DD Le Hardi, le Foudroyant, L’Adroit et le Casque). Les quatre destroyers vont rester à Norfolk, pour un cycle de modernisation ; ils seront remplacés au côté du cuirassé et du croiseur lourd par quatre autres, eux aussi de classe Le Hardi, qui viennent d’être modernisés (et achevés pour deux d’entre eux), avec, entre autres, agrandissement des soutes à mazout prévues à l’origine : les Mameluck, Bison, Cyclone et Siroco. Sic transit… Portsmouth – Le Barham est arrivé en clopinant d’Alexandrie, sa coque mal refermée après la blessure infligée en septembre par les maiale italiens. Cependant, les ingénieurs navals anglais le jugent trop vieux et trop endommagé pour être réparé. Dépouillé de ses tourelles principales et secondaires, il servira de casernement, d’entrepôt et de plate-forme de DCA dans le port de Portsmouth jusqu’à ce que le débarquement en France lui offre l’occasion de retrouver le champ de bataille, dans le rôle modeste mais vital de brise-lames. Une de ses tourelles de 15 pouces, après remise en condition, va être installée sur le monitor Marshal Soult, datant de 1915 et qui, cantonné dans le rôle de navire d'entraînement, avait cédé la sienne au Roberts, mis en service en octobre 1941. Saisies Brésil – Avec un retard notable par rapport à la mainmise sur les bâtiments italiens, le Brésil achève de saisir les bateaux allemands encore présents dans ses ports. A vrai dire, il n’en y avait que deux ! Le cargo Montevideo (6 075 GRT) a été pris le 27, il servira quelques mois sous le drapeau brésilien et le nom de Brasiloide avant d’être coulé par un U-Boot le 18 février 1943. Le paquebot mixte Windhuk (16 662 GRT), saisi ce jour, sera cédé aux EtatsUnis le 12 août 1942 ; il servira dans l’US Navy comme transport de troupes sous le nom de Lejeune (AP-74) à partir du milieu de 1943 – il faudra en effet une bonne année aux Américains pour réparer les effets des sabotages que l’équipage a eu tout le temps d’effectuer. 30-31 janvier