Triathlon Gwenaël Castel, Iron man à Roth

Article publié le 22/07/2008
Triathlon
Gwenaël Castel, Iron man à Roth
« Je suis un papa admiratif », affirme Marcel Castel. Son fils, Gwenaël,
a réussi l’Iron man de Roth, en Allemagne, le 13 juillet. 11 h 48’
d’efforts, et la satisfaction d’être allé au bout de son rêve.
1 h 20’ de nage, 5 h 57’ sur un vélo et 4 h 15’ au marathon : au final,
Gwenaël Castel a fini 1.476 e sur 2.512 participants à l’Iron man de
Roth, épreuve redoutable qui lui a demandé une préparation sans
ménagement.
Gwenaël Castel, lors du Tri Breizh, dans les
monts d’Arrée, le 14 juin. Depuis, il a
participé, le 13 juillet, au Iron man de
Roth.
Simple amateur
« Grâce au Tour de France et aux JO de Pékin, on parle beaucoup de
sports, de champions et d’exploits. Plus modestement, des choses se font
dans l’anonymat », souligne Marcel Castel. Car Gwenaël n’est qu’un
amateur. Il réside aujourd’hui à La Baussaire, à côté de Rennes. Il a
quitté Landerneau voici plus d’une dizaine d’années. « Mais, il a fait
ses études à Saint-Sébastien avec Patrick Leclerc », précise Marcel
Castel. A Roth, il n’était pas seul. Son co-ironman, c’était Olivier,
son partenaire d’entraînement et son coach nutrition.
De nombreuses autres personnes l’ont aidé à se préparer à cette
fantastique aventure, dans des conditions climatiques exécrables : de la
pluie tout au long de l’épreuve. « Mais, on n’est pas venu jusque-là
pour capituler devant un temps breton », raconte Gwenaël Castel dans
l’e-mail adressé à ses parents deux jours après son arrivée.
Que d’encouragements !
Gwenaël y détaille tous les incidents de ses parcours : le paramétrage
de sa montre, qui se dérègle au moment où il se jette à l’eau pour 4 km
de natation, son compteur de vélo qui tombe en rade au début des 180 km
qu’il doit parcourir. « Mais ils sont des milliers de spectateurs dans
la côte de Solarbeg, à encourager comme des fous chaque participant. Ça
donne
la
chair
de
poule,
une
émotion
énorme
»,
poursuit
l’athlète. Cette sensation, il la ressent aussi lors des 42 km du
marathon, le plus dur apparemment. « Mais, le dernier kilomètre est
extraordinaire. Avant la dernière ligne droite, je découvre mon petit
Pierre qui saute par-dessus les barrières pour finir les 200 derniers
mètres avec moi. À l’arrivée, j’ai hurlé de joie ». En tout et pour
tout, Gwenaël recevra une médaille, une pinte de bière et surtout un
tee-shirt « Finisher 2008 ». Il le gardera sur le dos deux jours de
suite. Chapeau, le champion.
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