biographie - Orchestre Philharmonique de Strasbourg

Max Raabe
Né en 1962 à Lünen, le baryton allemand fonde, avec quelques amis, le Palast
Orchester en 1986, alors qu’il est étudiant – pour devenir chanteur d’opéra, un
cursus qu’il achèvera en 1995 – à la Universität der Künste de Berlin. C’est en
découvrant, parmi les disques de ses parents, le fox-trot Ich bin verrückt nach Hilde
qu’est née, très jeune, sa passion pour la musique de l’époque de la République de
Weimar. Le succès est rapide : un premier disque, Die Männer sind schon die Liebe
wert, sort en 1988. Aujourd’hui, les musiciens du Palast Orchester se produisent sur
les scènes du monde entier, de Shanghai à New York, en passant par Vienne (en
2002, ils ont fait l’ouverture des Wiener Festwochen devant 40 000 spectateurs) ou
encore Berlin où ils ont notamment rempli l’Admiralspalast pour une quinzaine de
concerts, en novembre 2013. Si les musiques allemandes des années 1920 et 1930
constituent l’ossature des concerts de Max Raabe, il propose aussi des incursions
dans le répertoire italien, français ou anglo-saxon de la même époque avec, par
exemple, Cheek to cheek, chanson écrite par Irving Berlin pour Top Hat, film avec
Fred Astaire et Ginger Rogers. Depuis 1992 (avec Kein Schwein ruft mich an, keine
Sau interessiert sich für mich), Max Raabe compose aussi ses propres chansons :
ses deux derniers opus, Küssen kann man nicht alleine et Für Frauen ist das kein
Problem, ont été réalisés avec Annette Humpe. Ajoutons qu’en 1994, il joue l’avocat
Siedler dans la nouvelle mise en scène de l’opérette L’Auberge du cheval blanc à
Berlin et qu’il incarne Mackie Messer dans L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et
Kurt Weill dans un enregistrement remarqué avec l’ensemble Modern (RCA Red
Seal, 1999). Il s’est déjà produit à Strasbourg avec son orchestre en février 2014.