saison_1516_invitati..
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Informations pratiques SAISON 15-16 Renseignements et réservations Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit 8 Théâtre de la Tempête Cartoucherie, route du Champ-de-Manœuvre, 75012 Paris 8 01 43 28 36 36 du mardi au vendredi de 11 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h 30, samedi de 14 h à 18 h 8 billetterie en ligne : www.la-tempete.fr Mark Haddon / Simon Stephens / Philippe Adrien 11 sept.18 octobre Comédie pâtissière Prix des places Jarosław Fret / Theatr ZAR (Grotowski Institute) 29 octobre31 octobre Alfredo Arias 18 septembre18 octobre Armine, Sister 8 plein tarif .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 ¤ 8 collectivités, groupes, seniors, habitants des 12e et 20e arr., de Vincennes et Saint-Mandé. . . . . . . . . . . . 15 ¤ 8 - de 26 ans, demandeurs d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ¤ 8 tarif unique le mercredi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ¤ 8 groupes scolaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 ¤ Idem Nos formules d’abonnement William Shakespeare / Clément Poirée 14 janvier14 février et les compagnies invitées 8 Carte Tempête 3 spectacles, nominative . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 ¤ tarif spécial - de 26 ans (8 ¤ la place). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 ¤ 8 Carte Tempête 5 spectacles, nominative. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 ¤ tarif spécial - de 26 ans (8 ¤ la place). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 ¤ 8 Passeport Tempête 10 places . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 ¤ Maladie de la jeunesse sont heureux Ticket Théâtre Dom Juan 8 découvrez les programmations de 23 théâtres parisiens et de proche banlieue au tarif unique de 12 ¤. 8 renseignements sur le site : www.ticket-theatre.com Accès 8 En métro : ligne 1 jusqu’à Château-de-Vincennes, puis prendre la navette Cartoucherie garée près de la station de taxis (premier voyage 1 h avant le début du spectacle) ou le bus 112 *, arrêt Cartoucherie. 8 En voiture : à partir de l’esplanade du château de attention Vincennes, longer le Parc floral de Paris sur la droite par station en zone 3 la route de la Pyramide ; au rond-point, tourner à gauche. Entrée parking Cartoucherie, 2e portail sur la gauche. 8 Vélib : voir site internet. Les Sans Cou / Igor Mendjisky 12 novembre13 décembre Farben Mathieu Bertholet / Véronique Bellegarde 13 novembre13 décembre La Nuit des rois Ferdinand Bruckner / Philippe Baronnet 15 janvier14 février La Nuit de Juliette Juliette Drouet / Anne de Broca 21 février Molière / Anne Coutureau 17 mars17 avril Annabella (Dommage que ce soit une putain) John Ford / Frédéric Jessua 18 mars17 avril Anna Karénine Léon Tolstoï / Gaëtan Vassart 12 mai12 juin Chansons sans gêne Philippe Adrien, l’équipe du Théâtre de la Tempête de vous présenter la saison 2015 2016 samedi 30 mai à 16h. Nathalie Joly / Simon Abkarian 13 mai22 mai Renseignements au 01 43 28 36 36 Une vie bouleversée et sur www.la-tempete.fr Etty Hillesum / Roxane Borgna / Jean-Claude Fall 26 mai5 juin Diasporama douleur (Le Professeur Zbigmund revient de la Bible) Zbigniew Horoks 10 juin19 juin Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit Mark Haddon / Simon Stephens / Philippe Adrien 11 sept.18 octobre Qui a tué Wellington, le chien de la voisine ? Christopher décide de mener l’enquête. Ayant découvert le coupable en la personne de son père, il surmonte toutes les épreuves pour finalement rejoindre sa mère et remporter un concours de mathématique… car Christopher, « 15 ans, 3 mois et 2 jours », connaît tous les nombres premiers jusqu’à 75017 mais ne supporte pas qu’on le touche, hurle inopinément : Christopher est autiste… et le spectacle est là pour nous transmettre les émotions et les vertiges de cet étranger à notre monde. Comédie pâtissière Alfredo Arias 18 septembre18 octobre L’enfance d’Alfredo Arias en Argentine coïncide avec le premier mandat présidentiel de Juan Perón, élu en 1946, figure autocrate à la tête d’un mouvement populiste… C’est dans cette patrie péroniste que s’était établie une patrie pétroniste, du nom d’une célèbre cuisinière, Donia Petrona de Gandulfo : personne ne manquait l’émission culte et kitsch qu’elle animait à la télévision. Elle dialogue ici avec un certain Al, double de l’auteur, qui évoque les conflits de son enfance entre une mère intrusive et un père indifférent. Armine, Sister Jarosław Fret / Theatr ZAR (Grotowski Institute) 29 octobre31 octobre Le Teatr ZAR est l’héritier du Théâtre-Laboratoire de Jerzy Grotowski dont il poursuit les recherches. Evocation du génocide arménien, il y a 100 ans, cette fresque dramatique, à l’écart de toute reconstitution historique, rend hommage aux victimes par la reviviscence de leur patrimoine culturel et surtout vocal : le cri de révolte est ici un chant, une stèle acoustique et visuelle qui invoque les disparus. Idem Les Sans Cou / Igor Mendjisky 12 novembre13 décembre Idem relève de l’écriture dite de plateau et traite de l’identité : personnelle, collective, artistique. Lors d’une prise d’otages, un homme perd la mémoire : il se trouvait bien dans un théâtre, mais était-il dans le public, sur scène, ou parmi les terroristes ? Qui sont ces gens qui le plongent dans différents lieux, mondes, époques ? « Jonglant habilement avec les émotions des spectateurs, Les Sans Cou montrent ce dont est capable un théâtre jeune, vivant, brillant. » Farben Mathieu Bertholet / Véronique Bellegarde 13 nov.13 déc. L’attribution du prix Nobel en 1920 à Fritz Haber, chimiste allemand, fit scandale : la synthèse directe de l’ammoniac avait servi à produire des gaz de combat. Pour son épouse, Clara Immerwahr, première femme à obtenir en 1900 un doctorat de chimie en Allemagne, cette utilisation militaire constituait une perversion des idéaux scientifiques. Clara se donne la mort le 1er mai 1915. Pièce documentée, évoquant d’authentiques faits et personnages, Farben, n’en est pas moins une pièce-rêve qui progresse par « échos, bribes, motifs, refrains, éclairs »… La Nuit des rois William Shakespeare / Clément Poirée 14 janvier14 février La 12e nuit du temps de Noël est pour Shakespeare l’occasion d’une variation vertigineuse sur le désir, ses leurres et ses caprices. Le Duc Orsino soupire après l’inaccessible Olivia, recluse dans le deuil. Survient, rescapée d’un naufrage, une jeune fille, Viola, habillée en homme… L’enchevêtrement des intrigues conduira à une totale confusion des identités et des sentiments. Mais avec Shakespeare, malentendus et entourloupes mènent à la réconciliation et donc à la joie. Maladie de la jeunesse Ferdinand Bruckner / Philippe Baronnet 15 janvier14 février Dans une pension de Vienne, cohabitent des étudiants en médecine. Le chassé-croisé de leurs désirs traduit une désorientation profonde. Compromission, embourgeoisement, abandon des idéaux, tentation du néant : la jeunesse chez Bruckner se débat dans un monde en ruines. Cette pièce de 1926, au dialogue tendu, à la forme sèche mais séduisante, étonnamment “moderne”, n’a rien perdu de son acuité voire de son actualité. La Nuit de Juliette Juliette Drouet / Anne de Broca 21 février Actrice, Juliette Drouet fait la connaissance de Victor Hugo lors des répétitions de Lucrèce Borgia en 1833. Au long des cinquante années de leur relation, elle lui adressera quelque vingt mille lettres : rendezvous, contrariétés ou jubilation des premiers temps laissent place peu à peu à une “méditation adressée”, panorama d’une âme inquiète, joueuse, avide et concrète mais aussi totalement irrévérencieuse. Dom Juan Molière / Anne Coutureau 17 mars17 avril Sur un thème de comédie, celui du séducteur-abuseur, Molière construit une pièce qui, en vérité, traite de « l’angoisse de l’homme vis-à-vis de son destin ». En bafouant fidélité, honneur, respect, dévotion, Dom Juan ébranle l’ordre social, religieux et familial. Mais où conduit cette liberté sans objet ? Par-delà évolution et révolutions, comment une œuvre de circonstance se transforme-t-elle en résonateur des questions du futur ? Annabella (Dommage que ce soit une putain) John Ford / Frédéric Jessua 18 mars17 avril John Ford, une génération après Shakespeare, clôt le cycle des grands dramaturges élisabéthains. Enceinte de son frère Giovanni qui est éperdument amoureux d’elle, Annabella épouse un de ses soupirants, Soranzo, lequel découvrant son infidélité se met à la recherche de l’amant. Artaud : « Annabella, c’est l’absolu de la révolte, c’est l’amour sans répit, et exemplaire, qui nous fait, nous spectateurs, haleter d’angoisse à l’idée que rien ne puisse jamais l’arrêter. » Anna Karénine Léon Tolstoï / Gaëtan Vassart 12 mai12 juin Anna Karénine mène une vie rangée auprès de son époux, un politicien célèbre, jusqu’à sa rencontre bouleversante avec le Comte Vronski… L’œuvre ne saurait cependant se résumer au récit, sublime, d’une passion fatale. En synchronisant et en enchevêtrant le destin d’autres couples, Tolstoï place au centre la question de l’authenticité : tout personnage est le protagoniste d’un drame moral. En cela, le roman s’ouvre au théâtre. Chansons sans gêne Nathalie Joly / Simon Abkarian 13 mai22 mai Troisième volet d’un triptyque consacré à la chanteuse Yvette Guilbert : Je ne sais quoi évoquait la reine du Caf ’Conc’ avant 1900 ; En v’là une drôle d’affaire, la période des années 10. Chansons sans gêne est consacré au 3e cycle de sa vie : elle donne en 1938 un dernier récital à Paris, Liaisons et trahisons amoureuses, et poursuit son combat en faveur de l’émancipation des femmes. Une vie bouleversée Etty Hillesum / Roxane Borgna / Jean-Claude Fall 26 mai5 juin Etty Hillesum, jeune femme juive néerlandaise, s’engage en 1941 comme assistante sociale au camp de Westerbork. Mais où trouvaitelle la force de faire face à la détresse des uns, de faire front à l’ignominie des autres, avec cette inébranlable confiance dans la Vie ? Le spectacle se veut art actif, soit le partage d’une expérience : celui du choc ressenti face à une telle puissance de vie et d’affirmation. Diasporama douleur (Le Professeur Zbigmund revient de la Bible) Zbigniew Horoks 10 juin19 juin « Ce ne fut pas une décision facile. Créer l’univers ou ne pas créer l’univers. Si oui, où, puisqu’il n’y avait nulle part où le créer… » C’est Dieu qui parle, bien sûr. En bon pédagogue, le professeur Zbigmund démontre par l’expérience ; en homme du spectacle, il illustre par des scènes et des dialogues : iconoclaste certes, mais suffisamment instruit pour être insolent avec pertinence.