A la découverte de la vallée de l`Ubaye

A la découverte de la vallée de l’Ubaye
Une randonnée riche d’enseignement sur Le Clôt de la Cime et ses alentours
- La situation géographique.
La vallée de l'Ubaye est située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et compte
environ 7 700 habitants. La ville principale de la vallée est la sous-préfecture « Barcelonnette ».
C’est une vallée d'origine glaciaire; la rive droite de l'Ubaye est ensoleillée et cultivée, la rive
gauche quant à elle est ombrée et forestière. Son altitude va de 771 mètres au point le plus bas : le
lac artificiel de Serre-Ponçon, jusqu'à 2 655 mètres à la source de l'Ubaye (lac du Longet). Son
sommet culminant est l'Aiguille de Chambeyron avec 3 412 mètres d'altitude. La vallée de l'Ubaye
ainsi que ses dépendances ont une superficie totale de 93 962 hectares.
La vallée se situe à l'extrémité orientale des Alpes-de-Haute-Provence. Elle se situe entre les
Hautes-Alpes au nord et à l'ouest, les Alpes-Maritimes au sud et l'Italie à l'est. Historiquement, elle
marque aussi la limite entre le Dauphine et la Provence, en faisant partie de cette dernière.
Le climat de montagne a des influences méditerranéennes, avec environ 300 jours de soleil
par an. L'hiver est froid en fond de vallée (moyenne de 0 °C à Barcelonnette en janvier), plus agréable
sur les villages et stations des versants, tandis que l'été est chaud et orageux.
Le lac de Serre-Ponçon est un lac artificiel dans le sud des Alpes à la limite des départements
des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Il a été créé par l'établissement d'un barrage sur
la Durance, deux kilomètres à l'aval de son confluent avec l'Ubaye.
- Le parcours de la randonnée :
La classe de BTSA ACSE accompagnée de celle de seconde CGEA se sont rendus sur le
sommet du clôt de la cime pour y découvrir son sommet ainsi que sa vallée. Nous avons
commencé notre balade depuis le centre de rechastel situé à La Breole d’où nous
sommes parti à 9h15. Accompagné de trois guides touristiques indépendants de
moyenne montagne pour diriger 53 élèves, nous avons mis 3h30 pour atteindre le
sommet culminant à 1580 m. Nous y avons fait une pause casse-croûte. La classe a
ensuite entamé la descente, pour une durée de 1h30. On a parcouru au total 12.8 km,
avec un dénivelé de 650 mètres.
Voici une carte des massifs voisins du Clôt de la Cime :
-La faune :
Au cours de cette randonnée, les guides nous ont informés que dans la vallée de
l’Ubaye il y avait 3 meutes de loups composées de 6 sujets chacune. Ces loups sont de race
italienne. Il y a 300 loups en France, ils sont protégés par les accords de Genève. Cependant,
en cas d’attaques sur les troupeaux ovins, des prélèvements peuvent être effectués. Les
estives pour les troupeaux se déroulent de mi-juin à mi-octobre. Dans la vallée, il y a en plus
des animaux d’élevage des renards, des marmottes appelées également dormeuse, chamois,
chevreuil et gibier de chasse voir des écureuils…
-La Flore :
Dans cette région, il y a quatre type de conifères ; l’épicéa qu’on reconnaît car il perd
ses aiguilles, le sapin, le pin et le mélèze qui a la particularité de vivre près de 800 ans. On
distingue quatre types de flore en montagne :
_la flore type « montagnard » : petits épicéas, herbes…
_la flore alpine
_la flore dite « subalpine » : plus d’arbres, il n’y a plus qu’un tapis d’herbe
_l’étage supérieur dit « minéral » ; il n’y a plus que de la roche, cet étage est présent sur les
plus hauts sommets
Aiguilles d'un mélèze
-Le tourisme :
La vallée de l’Ubaye est attractive car
elle dispose de nombreux sports d’eau vive
comme le canoë. Sur la commune de la
Bréole, il y a le lac de Serre-Ponçon, qui a une
capacité de 48 millions de m3 d’eau, et d’une
profondeur maximale de 100 mètres.
L’activité ski est néanmoins la plus importante
pour l’économie locale.
-L’agriculture et la sylviculture :
Autrefois, les clairières en zone de montagne étaient cultivées par des paysans
originaires de la Bréole. Ils constituaient des clapiers (tas de pierre, mot venant du
provençal : une clape = une pierre) avec les pierres ramassées dans les clairières pour les
rendre cultivables. Aujourd’hui, les parcelles ne sont plus cultivées, mais celles présentes
dans le haut du col, sont toutes privées : appartenant ainsi aux habitants de la Bréole,
comptant 17 propriétaires différents (principalement la famille Charbonnier). Le bas du col,
appartient à la commune, les sentiers sont ainsi communaux.
Concernant la sylviculture, des sentiers forestiers ont été créés pour débarder le bois.
Désormais, le bois est débardé à l’aide d’engins télécommandés et blindés, pour éviter de
blesser le chauffeur en cas de retournement, dans des pentes extrêmes . Une partie des
conifères (le mélèze), est exploité pour la création de charpente, car c’est un bois très
rustique et résistant.
DESGRANGES Quentin
FOUCAULT Jonathan
HUET Florian
MÉNAGE Guillaume