un vaillant concombre masqué

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un vaillant concombre masqué
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un vaillant concombre masqué
par Évariste Blanchet
[janvier 2010]
« On a une demi-page dans laquelle on ne sait pas quoi mettre… T’avais pas une histoire de
citrouille masquée ? » [1] C’est sur cette invite de Claude Boujon, le rédacteur en chef de Vaillant, à
Nikita Mandryka que le premier légume justicier de toute l’histoire de la bande dessinée entama une
brillante carrière dans l’hebdomadaire contrôlé par le parti communiste français, avant de connaître
une autre vie, dans Pilote, L’Écho des Savanes et Spirou.
En ce début avril 1965, l’arrivée du Concombre Masqué coïncide avec la nouvelle formule de
Vaillant. La légère réduction du format et le nouveau papier de moindre qualité, indices d’une santé
financière médiocre, s’accompagnent de transformations dans le contenu : réduction drastique des
enquêtes et reportages, remplacement du court récit complet avec des personnages non
récurrents par un épisode de douze planches d’un héros-vedette. L’heure est alors à la réforme,
celle de la révolution ne sonnera que quatre ans plus tard, quand ce qui est désormais Vaillant le
journal de Pif se transformera en Pif Gadget.
Dans sa structure, Vaillant ne se distingue pas de ses confrères de l’époque, mixant séries réalistes et
humoristiques, gags en une ou deux pages, récits complets et histoires à suivre. À l’exception des
deux pages déjà « interactives » puisque le sujet émane des lecteurs, la seule spécificité formelle en
matière de bande dessinée est représentée par une poignée de pages « minimalistes », souvent au
nombre de deux, caractérisées par des personnages au graphisme et à la personnalité simplifiés qui
vivent des péripéties humoristiques ténues dans un espace tabulaire constitué de cases très
nombreuses. Les personnages peuvent ou non être récurrents, le plus célèbre et le seul survivant de
cette catégorie à continuer de paraître dans Pif Gadget sera Nestor, un personnage de prisonnier,
un peu équivalent au Bobo publié dans l’autre lieu de publication minimaliste, les mini-récits de
Spirou.
La quasi totalité du journal étant occupée par des séries systématiquement présentes d’une
semaine à l’autre (ou toutes les cinq semaines pour ce qui concerne les récits complets de douze
planches), il ne reste que les bandes dessinées minimalistes, les jeux et les publicités internes pour
servir de variable d’ajustement aux encarts publicitaires payants. Par ailleurs, comme pour confirmer
leur usage « utilitaire », les bandes minimalistes sont parfois réquisitionnées pour promouvoir, sur une
demi-page, des publications de type Pif Poche éditées par le même groupe d’édition . [2]
Si le statut de bouche-trou du Concombre s’avère vraisemblable, l’observation des faits oblige
cependant à constater sa présence ininterrompue, de semaine en semaine et d’année en année,
même lorsque varie légèrement à la hausse le volume des « réclames » pour les livres jeunesses et les
sodas ou, à l’approche de l’été, pour inviter les jeunes lecteurs à passer des vacances en Union
Soviétique, via Intourist.
Indépendamment de l’idée initiale de la direction du journal, le légume semble avoir
immédiatement trouvé sa terre d’accueil. Mandryka en dévoile la raison en faisant dire au
rédacteur en chef : « Votre bande dessinée est déjà assez idiote comme ça ! Mais quand vous n’y
êtes pas… ça devient parfaitement imbécile ! » [3] Explication évidemment, et logiquement,
absurde.
Un terreau productif
La singularité du Concombre Masqué n’autorise pas à le croire sans parenté avec les autres bandes
dessinées de Vaillant qui lui ont fourni un terreau lui permettant de prendre racine. Au-delà de
différences immédiatement repérables avec les bandes dessinées minimalistes (espace réduit à une
demi-page, mise en couleur), la nouvelle série puise dans le même vivier de gags « primitifs ». La
présence d’un personnage commun, Monsieur Boff, tend à renforcer le lien . [4]
Quant à la folie, elle imprégnait déjà La Pension Radicelle d’Eugène Gire, mais sans avoir l’intensité
d’un typhon qui balaie tout sur son passage : les personnages conventionnels, ce qu’on nomme
communément le « bon sens » et la morale. Car les premières apparitions du Concombre
s’accompagnent d’une pointe de cynisme, de cruauté voire de sadisme, sentiments totalement
étrangers à la bande dessinée d’alors dont on trouvera quelques traces dans le même journal,
quelques années plus tard, avec les scandaleusement jubilatoires Jeudis de Corinne et Jeannot, de
Jean Tabary.
Mandryka décrit le premier Concombre, comme « un « animal » farceur genre Pim Pam Poum, une
sorte de Zorro qui ratait tout », avant de préciser : « Je n’étais pas tellement un gagman, je me
débrouillais pour trouver des espèces d’anti-gags, je prenais parfois des gags classiques que je
transformais tellement qu’on ne les reconnaissait plus, on avait l’impression que c’était original, mais
en fait ça ne l’était pas du tout. »
L’auteur utilise en effet un certain nombre de gags nullement inédits qui appartiennent à une sorte
de patrimoine commun dans lequel beaucoup d’humoristes du XXe ont puisé, qu’ils soient
cartoonistes, cinéastes ou autres. Il ne s’agit pas d’un recyclage par défaut, c’est-à-dire faute de
trouver des idées neuves, pas même d’une gymnastique comparable à celle que s’impose un
musicien débutant qui fait ses gammes. S’il faut conserver une transposition musicale, la situation est
plutôt comparable à celle d’un musicien de jazz qui réinterprète des standards. C’est à la fois du
déjà connu et du totalement nouveau. Selon les semaines, on pense à la production américaine de
comics, de films muets burlesques ou de dessins animés. Ali Gator, le saurien qui prend la place de
Monsieur Boff, pourrait sortir des productions Warner Bros. Quant au Concombre piétiné par les
forces de l’ordre, il partage un sort similaire à celui d’un coyote victime de la tornade Bip Bip.
La culture du Concombre
Plus que ses voisins justiciers, gamins arpentant les rues d’un Paris populaire ou aventuriers au grand
cœur combattant toutes les tyrannies, le Concombre est un être de culture, pas au sens agricole ni
même anthropologique, mais au sens goetho-finkielkrautien, celle qui relève du commerce avec
l’esprit, et qui est symbolisée, particulièrement en Occident, par un élément précis, central,
incontournable : le livre.
Boff en fera l’amère expérience : le Concombre qu’il prétend inculte aime les livres au point de
dévorer, littéralement, des volumes entiers de Lamartine [5]
Il se peut que des livres soient apparus au détour d’une intrigue de bande dessinée. Mais avait-on
déjà vu un intérieur où se trouvât une bibliothèque, qui plus est remplie d’ouvrages sur la tranche
desquels un titre ou un nom d’auteur était repérable ?
Les références au Krazy Kat de George Herriman demeurent les plus flagrantes car multiples. Elles
sont d’abord d’ordre (géo)graphique, les personnages évoluant dans un lieu (ou un non-lieu ?)
désertique agrémenté de cactus ayant perdus leurs rondeurs. Le moteur de la fiction, à ses débuts,
repose généralement sur un schéma conflictuel binaire entre le Concombre et un Monsieur Boff qui
se retrouve assez régulièrement derrière les barreaux à la toute dernière case, rappelant la situation
invariablement connue par la souris Ignatz. Ce nom bien peu commun se retrouve par ailleurs être
celui choisi pour nommer le Moine des sables, une curieuse bestiole vivant dans un « igloo sableux »,
apparaissant au sixième gag [13]. Il manque l’équivalent d’un Sergent Pupp puisque l’arrestation de
Boff est systématiquement couverte par l’ellipse. À défaut, l’ordre répressif est très présent, le vieux
flic faussement balourd étant remplacé par un collectif plus anonyme mais tout aussi redoutable :
Les Tromp’la-mort. Ils sont plus précisément définis comme « des individus militarisés qui manœuvrent
en ligne droite et à heure fixe » [14], qui est malheureusement celle de la sieste.
Ces multiples références demeurent cependant chronologiquement postérieures à un premier choc
décisif qui est survenu en 1952 : Nikita Mandryka, qui vient de fêter son douzième anniversaire,
découvre dans Vaillant le Copyright que Jean-Claude Forest vient de créer. L’affrontement
Concombre/Boff rappelle très directement celui du Copyright et du Bigleux, dans un univers marqué
par la folie et l’absurde, et où l’on retrouve le désert, la prison, des onomatopées inédites (« Varlop »
pour le Copyright, « Vazyléon » pour le Concombre). Serait-ce aller trop loin que de déceler une
certaine parenté physique entre l’animal et le légume ? Quoi qu’il en soit, Mandryka l’a maintes fois
déclaré, le Concombre est un descendant direct du Copyright : « C’était un animal fabuleux de
l’époque des marsupilamis, j’avais continué l’histoire pour moi-même. » Avec toutefois une question
à la clef : « Pourquoi font-ils toujours des animaux fabuleux (…), pourquoi pas un légume par
exemple, pourquoi pas un concombre ? »
La véritable naissance du Concombre remonte donc au temps où le jeune adolescent dessinait
pour lui-même, dans un cahier d’écolier, des histoires dont le héros allait au fil du temps se
métamorphoser en légume.
Le légume et son jardinier
La série regorge de citations variées par leur nature et leur fonction. Elles peuvent être en rapport
avec le gag (celle où le Concombre dévore de la poésie est signée Jean Rostand : « le biologique
ignore le culturel ») ou en être totalement déconnectées, comme dans l’épisode où le nez du
Concombre bourgeonne à l’arrivée du printemps et qui cohabite avec ce conseil de Mark Twain : «
Il ne faut jamais arracher les navets, cela les abîme. Il vaut bien mieux faire grimper un garçon pour
secouer l’arbre. » [15].
Si les plus repérables sont d’ordre littéraire, d’autres prennent une forme graphique, un même
épisode pouvant les cumuler. Dans la bande qui s’ouvre par la petite annonce marxienne, Boff
assiège le cactus-blockhaus, armé d’une épée et d’un bouclier sur lequel est reproduite une spirale
qui évoque la gidouille du père Ubu. Dans ce dernier cas, la citation graphique était déconnectée
du gag. Mais quand Mandryka dessine le Petit Roi d’Otto Soglow [16]]], il lui confie un vrai rôle dans
ses histoires.
À ces quelques figures, s’en ajoutent d’autres, moins explicites. Si le thème de la prison rapproche
Boff et l’Ignatz de Krazy Kat, la similitude entre les deux univers n’est jamais aussi grande que lorsque
Mandryka dessine un plan général extérieur de la forteresse [17], contrairement à son habitude de
nous monter l’intérieur de la prison où Boff est embastillé.
Le Concombre juché sur une pile de lettres dévoile le contenu de l’une d’entre-elles : « Plus je vous
regarde et plus je me demande comment ça peut exister un légume pareil. Quelle bêtise ! ». Cette
phrase que l’on peut supposer extraite d’un courrier réel entraîne la réponse suivante : « Hé bien moi
plus je le regarde, et plus je me demande comment ça peut exister, un lecteur pareil. Quelle
misère… ». [31] La réplique est parfaitement adaptée à la nature d’une série qui, contrairement aux
apparences, n’exprime pas de rejet de la logique ou du sens mais une préférence pour une logique
autre, différente ou, pour employer un mot d’aujourd’hui, alternative. D’ailleurs, dès sa première
apparition, Boff s’étonnant que le Concombre ne n’enlise pas, comme lui, dans une flaque de sable
qui s’est transformé en yaglourt (suite à l’action émolliente d’un yaglourtineur qui a rendu le sable
neurasthénique), le légume, s’affichant comme un indéfectible défenseur de la logique, lui
rétorquait ce qu’aucun scientifique ne pourrait contester : « Logique ! … Logique ! … A-t-on jamais
vu un concombre s’enliser dans du yaglourt ! »
La semaine suivant son échange avec un lecteur, Mandryka revient sur le sujet et fait dire cette
phrase très drôle à son légume : « C’est pas parce qu’un lecteur ne me digère pas qu’il faut
m’exciter » [32]. Une fois encore, l’humour qui s’exprime est conforme à l’esprit de la série. Mais si
l’auteur se joue des réactions de son public, il ne s’en amuse peut-être pas nécessairement. Sans
exclure un pur hasard, les épisodes des semaines suivantes sont moins drôles, moins inventifs, allant
même jusqu’à recycler presque à l’identique le tout premier gag, le dénommé Tom Bouctou
reprenant simplement le rôle d’enlisé auparavant tenu par Boff.
Nikita Mandryka ne s’attendait probablement pas à remporter l’adhésion de tous. Son possible dépit
momentané résulte peut-être du fait que ses histoires, même parées d’étrangeté, ne sont pas plus
inaccessibles que ne l’étaient celles du Copyright qui avait su l’enthousiasmer alors qu’il n’était pas
plus vieux que ses récalcitrants lecteurs.
Pour autant, les quatre années et demie passées à Vaillant interdisent toute idée d’un rejet massif du
lectorat, surtout quand on sait que le Copyright survécut moins de trois mois et que c’est Mandryka
lui-même qui décidera d’en finir avec son personnage avant de le ressusciter quelques années plus
tard dans les pages de Pilote.
Le concombre démasqué
En changeant de terre d’accueil, le Concombre a subi de considérables métamorphoses.
Longtemps, les vaillantes premières pousses ont été considérées comme une simple mise en bouche,
à base d’un humour fondamentalement burlesque épicé d’absurde et de nonsense, appelant
seulement dans un deuxième temps le véritable plat de résistance, plus riche, plus mature, plus
complexe, en un mot plus intello, servi dans les pages de revues adultes.
Cette vision « progressiste » a fini par voler en éclats, notamment quand le légume fut accueilli dans
les pages de Spirou, sauf à considérer qu’il s’agissait d’un simple « retour en arrière ».
Cette question de la nature profonde du Concombre a toujours été au cœur de ses aventures. Un
féru de psychanalyse comme Mandryka ne pouvant ignorer l’attrait provoqué par la transgression
de l’interdit, plusieurs gags sont centrés sur ce que cache le masque du Concombre justicier.
Constatant que Boff est incapable de répondre aux lecteurs qui « s’interrogent sur la véritable
identité du légume justicier », à l’occasion du premier anniversaire de la série, la rédaction en chef
réquisitionne le reporter Jacques Flash, qui vit ses propres aventures à quelques pages de là, pour
mener l’enquête. Ne dérogeant pas à l’habitude, le fin limier parviendra à ses fins. Toutefois, la vérité
qu’il découvrira aura pour effet de le plonger dans la folie et le rendra incapable de communiquer
aux lecteurs les fruits de sa découverte [33]. Deux autres personnages reprendront le flambeau en
aboutissant au même résultat : succès de l’opération de dévoilement mais échec dans sa
communication. L’un ne regardera pas ce qu’il a découvert, l’autre sera incapable de lui donner
sens [34].
Voilà de quoi nourrir abondamment la réflexion. Mais l’inventaire n’est pas complet. Tout le monde
semble avoir oublié que dès avril 1965, alors même que paraissait la première demi-page, le légume
avait accepté de se démasquer. Cette semaine-là, la rédaction consacrait une double-page de
dessins d’humour réalisés par les dessinateurs de Vaillant, dont Mandryka, sur le thème du poisson
d’avril. En ôtant le fameux masque, les lecteurs découvraient que la tête du Concombre avait suivi.
Au-delà du gag, le dessin relu aujourd’hui provoque une curieuse réaction : le regard oublie très vite
la tête que le légume tient à la main pour se concentrer sur le haut du corps, cet espace vidé par la
décapitation qui fait naître le sentiment que ce vide-là, qui n’est peut-être pas du rien, serait de la
même « consistance » que le vide qui « emplit » le stupéfiant épisode zen, publié dans le tout premier
Écho des Savanes, faute d’avoir pu l’être dans Pilote, celui où le Concombre regarde pousser les
rochers à l’issu de six pages sans paroles.
Sans nier les différences flagrantes entre la période Vaillant et la période Pilote, par exemple, les
points de convergences sont autrement plus significatifs. En outre, à l’intérieur de chaque support,
les aventures du Concombre n’ont jamais constitué un seul bloc. Pour s’en tenir à Vaillant, trois
temps successifs sont aisément repérables :
Le premier est constitué de gags burlesques en one shot, même s’il peut y avoir une continuité d’une
semaine à l’autre, avec un héros particulièrement speed, d’où la question du créateur à sa créature
: « Comment veux-tu que je te dessine si tu bouges tout le temps ? » [35].
Le deuxième qui démarre peu avant le début du printemps 1968, sans qu’il soit possible de le dater
avec précision, et s’achève à l’automne suivant, s’essaie au feuilleton à suivre, avec la création
d’un méchant, le Grand Patatoseur, qui transforme la concierge en patate et les radis qu’il a
kidnappés en oseille (pour continuer de financer ses études). De manière plus anecdotique, les gags
sont émaillés d’allusions aux événements et personnages politiques du moment. L’auteur déclarant
ne pas trop savoir comment clore son histoire, il lance un appel aux lecteurs pour qu’ils lui suggèrent
une fin [36].
Le troisième revient à un système de gags avec un fort accent onirique, animé par un couple de
personnages plus apaisés et philosophes, formé du Concombre et de Chou-Rave.
La problématique de la nature profonde du Concombre est si constante qu’elle est encore le sujet
de l’ultime planche dans Pif Gadget, en septembre 1969 [37].
Mandryka dévoile enfin son secret : « Le Concombre n’était en réalité que… (…) quelques signes
d’encre de Chine sur un bout de papier blanc. » En paraphrasant la phrase célèbre de Maurice
Denis, que l’on peut considérer comme la première définition « moderne » de la peinture« [38],
Mandryka souligne avec détermination son inscription dans la modernité artistique de son temps. Ce
faisant, il nie du même coup, et par anticipation, que le Concombre de Vaillant n’ait été qu’un
brouillon pré-moderne du Concombre de Pilote.
Sous cet angle, le constat s’impose qu’il n’y a pas de progrès dans l’art cucurbitacéen, et que, dès
la période Vaillant, le Concombre est déjà devenu ce qu’il sera, soit, à l’évidence, autre chose
qu’un facétieux gros cornichon.
Article publié dans neuvièmeart 2.0 en janvier 2010.
iconacheter les livres de Nikita Mandryka : le concombre masqué Dargaud.
Notes
[1] Falatoff n°6, mars 1972. Sauf mention contraire, toutes les citations seront extraites de ce qui est
probablement le plus ancien entretien accordé par Mandryka.
[2] Les personnages plus traditionnels sont également parfois utilisés à des fins publicitaires.
[3] Vaillant n°1168
[4] Antérieurement à l’arrivée du Concombre Masqué, Monsieur Boff est le « héros » de gags dans
les numéros 1024, 1031, 1037 et 1038 de Vaillant.
[5] Vaillant n°1091 et 1092.
[6] Vaillant n°1040.
[7] « Culture Day » planche 20, in Pilote n°738 du 27/12/1973.
[8] Traduction de Jacques Papy pour l’édition de 1961 chez Jean-Jacques Pauvert, reprise en
Folio.
[9] Vaillant n°1039.
[10] L’histoire intitulée À la poursuite du Concombre Masqué figure au sommaire de Le
Concombre Masqué : les inédits, Z’éditions, 1995. Elle raconte notamment l’origine diégétique du
dernier descendant d’une espèce exterminée par les Conquistadors. Boff en reprendra le récit
dans sa conférence ouvrant le 16e épisode (Vaillant n°1053).
[11] « Slict » est un terme utilisé dans les aventures du Concombre qui peut donc, dans le cas
présent, passer pour un nom ou un surnom.
[12] Vaillant n°1087 et 1088.
[13] Vaillant n°1043.
[14] Vaillant n°1185.
[15] Vaillant n°1089.
[16] [[Vaillant n°1165 et 1231.
[17] Vaillant n°1093.
[18] Idée reprise dans Vaillant n°1233.
[19] Schtroumpf/Les Cahiers de la bande dessinée n°28, 1er trimestre 1976.
[20] « Alors, pour gagner ma croûte, je me suis mis à faire de la bande dessinée. »
[21] Vaillant n°1130.
[22] Vaillant n°1201.
[23] Vaillant n°1056.
[24] Vaillant n°1180.
[25] Vaillant n°1224.
[26] Vaillant n°1098. Toute une série de gags a pour sujet les porte-clefs en rapport avec celui que
l’hebdomadaire offre en cadeau à ses lecteurs. Une préfiguration du gadget qui apparemment
rencontra un certain succès.
[27] Schtroumpf/Les Cahiers de la bande dessinée n°28, 1er trimestre 1976.
[28] Vaillant n°1181.
[29] Un hommage par anticipation à Charlie Schlingo ?
[30] Contrairement à Spirou et Tintin dans les années 1970, Vaillant ne laissera jamais ses lecteurs
s’exprimer longuement dans ses pages sur le contenu du journal. En 1965, son courrier est
consacré aux questions « sérieuses » des jeunes lecteurs, comme pour souligner qu’au-delà d’une
mission de divertissement, l’hebdomadaire vise également à leur éducation.
[31] Vaillant n°1102.
[32] Vaillant n°1103.
[33] Vaillant n°1090.
[34] Vaillant n°1179 et 1217.
[35] Vaillant n°1166.
[36] Vaillant n°1218. Les résultats du concours feront l’objet de l’épisode publié dans le n°1224.
[37] Pif Gadget n°32 (Vaillant n°1270)
[38] (…) un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque
anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre
rassemblées. » Maurice Denis, Art et critique, 1890.