L`Algérie classée 84e sur l`échelle de la corruption, selon

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L`Algérie classée 84e sur l`échelle de la corruption, selon
Yakhou.com, le portail algérien
L’Algérie classée 84e sur l’échelle de la corruption, selon Transparency International
Soumis par Fayçal L. (Quotidien d'Oran)
07-11-2006
L’Algérie est classée à la 84e place sur 163 pays sondés par des experts d’organismes spécialisés dans le do
lutte contre la corruption. L’information a été rendue publique hier lors d’une conférence de presse par le porte-par
l’Association algérienne de lutte contre la corruption et représentant de Transparency International, M. Djilali Hadjadj.
Selon le conférencier, «l’indice de perception obtenu par notre pays est de 3,1, alors que le sondage est établi sur une
échelle de zéro à dix». Le plus bas niveau, soit zéro, signifie dans ce classement l’échelle la plus grave, tandis que
niveau dix suppose le plus faible degré de perception de la corruption. Selon M. Hadjadj, «l’Algérie doit déployer enco
des efforts et parvenir à un degré plus important afin de se rapprocher des pays cotés en matière de lutte contre la
corruption, notamment les pays voisins».
Il est à signaler que la Tunisie, à la 51e place, reste la mieux placée avec 4,6 points. Toutefois, son classement s’est
nettement dégradé depuis deux ans (43e place sur 158 avec 4,9 points en 2005 et la 39ème place avec 5 points en
2006). Vient ensuite le Maroc qui stagne par rapport à 2005: le royaume occupe la 79e position avec 3,2 points (contre la
78e place et le même nombre de points). La Mauritanie, qui faisait son entrée dans le classement, occupe la 80e place.
Enfin, la Libye, avec 2,7 points, remonte également et occupe la 105e position contre 2,5 points et la 117e place en
2005. En somme, onze pays arabes sont classés dans une meilleure position que l’Algérie. Il s’agit des Emirats Arab
Unis (31e place), Qatar (32e), Bahraïn (36e), Oman (39e), Jordanie (40e), Koweït (46e), Tunisie (51e), Liban (63e),
Egypte (70e), Arabie Saoudite (70e) et le Maroc.
Transparency International estime que «l’Algérie est toujours très mal classée, et ce en dépit de l’évolution ob
rapport aux trois dernières années». Si l’on parle uniquement de l’année précédente, l’Algérie avait obte
2,8 et était classée à la 97e place sur 159 pays. A ce propos, le conférencier a plaidé de la nécessité «de renforcer
coopération économique avec les pays ayant le taux le plus faible de corruption. A l’exemple des 15 premiers pays dont
l’IPC varie entre 8,3 et 9,6, ce qui «amènera automatiquement les institutions et les organismes publics algériens à se
mettre au diapason des réglementations internationales de lutte contre la corruption».
Dans un document remis à la presse, Transparency International estime que «les résultats de l’indice de perception de l
corruption (IPC) obtenue de 2005 à 2006 confirme l’existence d’un très haut niveau de corruption». L’ONG soulig
ailleurs, que «les 3/10e de point gagné ne sont pas significatifs d’une amélioration dans la lutte contre la corruption,
encore moins d’une volonté politique effective sur le terrain». Selon les auteurs de l’IPC 2006, ce résultat traduit
uniquement l’engagement de l’Algérie en matière de ratification des Conventions des Nations unies et de l’Union
contre la corruption. Dans une lettre adressée au président de la République le 30 octobre dernier, Transparency
International a souligné sa satisfaction suite aux efforts de l’Algérie visant à mettre en application les différentes
conventions.
Sur un autre plan, cette organisation internationale considère que la corruption reste encore très généralisée avec près
de trois quarts des pays étudiés obtenant une note inférieure à 5, dont la quasi-totalité des pays pauvres. Seuls deux
pays africains (Maurice et Botswana) dépassent la moyenne. La même source ajoute que le niveau de perception de la
corruption s’est notamment détérioré au Brésil, à Cuba, en Israël, en Tunisie et aux Etats-Unis. En revanche, TI no
progrès en Algérie, en République Tchèque, en Inde, au Japon, en Lettonie, au Liban, à Maurice, en Slovénie, en
Turquie et en Turkménistan.
Source : Quotidien d'Oran.
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