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Le musée des Beaux-Arts de Dole présente l’exposition DE DAVID À COURBET Chefs d’œuvre du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon du 14 octobre 2016 au 19 février 2017 Visite de presse Le mardi 18 octobre à 14h30 Vernissage Le mardi 18 octobre à 18h30 Relations presse Samuel Monier 03 84 79 78 64 (ligne directe) / [email protected] Cette exposition est coproduite avec le musée des Beaux-Arts de Rennes et le musée d’art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand. Elle a reçu le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de BourgogneFranche-Comté, du Conseil Départemental du Jura, et des Amis du musée de Dole. 2 SOMMAIRE p. 4-7 L’exposition p. 8-10 Le musée des Beaux-Arts de Dole p. 11-14 Relations presse p. 15 Informations pratiques 3 L’EXPOSITION Le musée s’exporte : Besançon à Rennes, Dole et Clermont-Ferrand De la période riche et troublée qui s’étend de la Révolution française (1789) à la Seconde République (1848-1852), le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon conserve un fonds de peintures et de dessins parmi les plus riches des collections publiques françaises. Cet ensemble comprend des œuvres importantes d’artistes de premier plan avec des chefs-d’œuvre de David, Gros, Gérard, Delacroix, Ingres, Goya, Géricault et Courbet. De ce dernier, le musée possède même la quatrième collection la plus riche après celles du musée d’Orsay, du Petit Palais et du musée Fabre à Montpellier. Cet ensemble remarquable en qualité et en quantité demeure néanmoins mal connu et mal identifié si on le compare à ceux, célèbres, de la Renaissance et du XVIIIe siècle. La fermeture pour rénovation du musée et le projet d’exposition proposé par le musée des Beaux-Arts de Rennes en partenariat avec ceux de Dole et de Clermont-Ferrand ont fourni une excellente occasion à l’étude, la restauration et la présentation hors-les-murs d’une sélection de près de soixante peintures et trente dessins, exposition dont la première étape à Rennes a démarré le 4 juin. Le parcours de cette manifestation propose une lecture double de la collection. Il permet d’une part de saisir toute la diversité de la création picturale à une époque où se réforment les institutions et la hiérarchie des genres. Dans le même temps, la variété des peintures et des dessins participe à faire comprendre la mise en place des courants néoclassique et romantique dont les représentants forment le cœur et la trame de l’exposition. Goya et la tradition goyesque La section introductive est consacrée à l’inclassable Goya et ses cannibales, vision de la sauvagerie des hommes dans un monde de troubles et de guerres. Du maître espagnol, c’est la veine noire, violente, étrange, le « cauchemar plein de choses inconnues » de Baudelaire qui plut au peintre-collectionneur Jean Gigoux, qui possédait six peintures attribuées à Goya. Les deux Scènes de cannibalisme, célèbres par leur exécution virtuose et leur sujet, dont l’horreur macabre et la violence provoquent tout autant répulsion que fascination, incarnent parfaitement le génie libre et préromantique de Goya. Les quatre autres peintures léguées par Gigoux, elles aussi fort violentes, et qu’il faut désormais attribuer prudemment à un « suiveur » de l’artiste, illustrent les problèmes d’attribution et de datation que posent les pastiches qui furent dispersés peu de temps après la mort de Goya. David et les mutations de la peinture d’histoire, 1790-1810 Les années 1790-1810 sont en France un temps de profonde mutation politique et artistique. Alors que le règne de Louis XVI arrive à son terme et que gronde la Révolution, les arts prennent une nouvelle fois le chemin des modèles de l’Antiquité. L’épuration des formes, la domination de la ligne, la noblesse des sujets choisis et leur contenu moralisant servent un nouvel esprit patriotique que la Révolution puis le Premier Empire vont exploiter dans leurs images de propagande. Grâce à la générosité de l’architecte Pierre-Adrien Pâris et de Jean Gigoux, le musée de Besançon conserve un ensemble varié et complet de la production de cette période. La sévère Cornélie mère des Gracques de Suvée qui inaugure cette section est significative des recherches plastiques les plus puristes menées autour de 1790 alors que la Baigneuse de Gros en montre une vision plus vivante et naturaliste. C’est David qui donnera son expression la plus aboutie à ce nouvel esprit classique. Entouré de nombreux élèves tels que Gros ou Gérard, David construit un style à la fois sobre et monumental qui donnera naissance à quelques-unes des images les plus puissantes de ces années troublées. Il rénove la peinture d’histoire moderne avec des tableaux tels que Le Serment du Jeu de Paume ou Le Sacre, pour lesquels le musée de Besançon conserve de précieuses études dont une sélection est présentée. Quant au Déluge de Duvivier, au même titre que le Timoléon de Gros, il révèle le paradoxe d’un temps de noblesse classique parfois teinté d’emportement et de lyrisme annonçant déjà l’esprit romantique. 4 Théodore Géricault Le troisième ensemble regroupe quatre peintures et sept dessins de Théodore Géricault, qui proviennent tous (sauf un) de la collection de Jean Gigoux, formé dans sa jeunesse par le peintre Francis Conscience, un grand admirateur de Géricault. Ce fonds remarquable permet tout autant d’illustrer la grande passion de Géricault, les chevaux, que d’entrer dans l’atelier de l’artiste préparant Le Radeau de la Méduse. Plus rares, un portrait de fantaisie, longtemps considéré comme celui de Mustapha, et surtout une étonnante nature morte accompagnée de deux paysages permettent de montrer des pans moins connus de l’œuvre du maître. Delacroix, Chassériau, Gigoux La sensibilité de Jean Gigoux, à qui le musée de Besançon doit l’essentiel de ses chefs-d’œuvre de la première moitié du XIXe siècle, le portait naturellement vers des œuvres d’esprit romantique. Amateur inconditionnel de Géricault et de Delacroix, le peintre a réuni pour ces artistes de beaux ensembles de dessins et quelques peintures. Soulignons que du second, Gigoux ne possédait curieusement aucun tableau mais seulement de belles études dessinées. L’esprit de Delacroix se rencontre toutefois dans la poignante étude de Chassériau dont la liberté d’exécution, la fougue et l’expressionnisme sont des échos directs de l’auteur du Sardanapale et de La Liberté guidant le peuple. En tant qu’artiste Gigoux était attiré par des œuvres à l’exécution rapide et visible, emportées et picturales. Qu’il s’agisse de David ou d’Ingres, de Delacroix ou de Géricault et même de Goya, le collectionneur semble rechercher par les témoignages qu’il collecte un dialogue intime avec ceux dont il admirait le métier et l’esprit. De Gigoux lui-même, dont Besançon conserve vingt-huit peintures, est exposée une Cléopâtre sensuelle et lascive qui répond à ce goût pour des nudités érotiques et sinueuses que l’on rencontrait alors aussi bien en peinture qu’en sculpture. L’œuvre est une esquisse très aboutie pour un tableau remarqué du peintre qui se trouve aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Chambéry. Souvenirs d’Italie et goût du pittoresque La cinquième section de l’exposition est consacrée aux motifs nouveaux, anecdotiques, que les peintres retiennent de leurs voyages en Italie mais aussi, de plus en plus, dans les provinces françaises. L’Italie demeure une étape essentielle dans la formation des jeunes artistes mais à côté des œuvres et monuments classiques, ce sont les paysages de la campagne, les costumes, les scènes de la vie quotidienne qui fascinent les peintres dans leurs excursions. À leur retour en France, les souvenirs du voyage dans la péninsule continuent de nourrir un imaginaire parfois nostalgique, suscitant des œuvres pittoresques (Le Premier pas de l’enfant de Cornu, disparu mais connu par l’esquisse de Besançon) et d’autres plus personnelles telles que la Jeune fille dans une vasque de Delaroche. L’œuvre de Granet, qui passe près de la moitié de sa vie d’artiste en Italie, réunit ces deux composantes, goût pour un motif presque anecdotique et interprétation personnelle, voire religieuse dans son cas. Le musée de Besançon possède un très bel ensemble de celui qu’à Paris on surnomma le « capucin », dont quatre peintures et deux dessins sont présentés. Comme pour les œuvres de Géricault, celles-ci proviennent quasi exclusivement de la collection de Jean Gigoux. Le développement de la peinture de « genre anecdotique » va de pair avec le goût pour l’histoire, souvent romancée, et les vies d’artistes (voir la vie de Salvator Rosa mise en scène par Luigi Rubio). La France devient également une source où l’on puise de nouveaux sujets aussi bien dans la riche diversité des provinces (Eugène Isabey en Normandie) qu’au coeur du vieux Paris que les travaux d’Haussmann allaient bientôt faire disparaître (illustré par la Vue d’intérieur de cour d’immeuble à Paris de Bouhot) ; dans les deux cas, ce ne sont plus les vues de villes, les espaces publics prestigieux qui retiennent l’attention des artistes, mais des lieux cachés ou abandonnés. 5 La peinture d’histoire de la Restauration à la Seconde République Sous la Restauration (1815-1830), la Monarchie de Juillet (1830-1848) et la Seconde République (1858-1852), la scène artistique française est d’une grande richesse aussi bien dans ses propositions plastiques que dans la variété de sa production. Les quelques œuvres présentées permettent à la fois d’illustrer des exemples correspondant à chacun des régimes politiques précités mais aussi de présenter les différentes générations d’artistes qui, autour des exemples de David, Ingres, Géricault et Delacroix, suivent des orientations stylistiques variées. L’œuvre la plus atypique et la plus spectaculaire de cette section est à n’en point douter la grande Scène de massacre de François Gérard, rarement montrée et restaurée à l’occasion de cette manifestation. Production tardive d’un ancien élève de David, le tableau est imprégné d’un esprit romantique que son état d’inachèvement vient encore accentuer. De la même manière, le Tobie rendant la vue à son père de Lancrenon, élève de Girodet et premier conservateur du musée de Besançon, vient encore rappeler la continuité de l’esprit davidien sous le règne de Louis XVIII. L’apport d’Ingres est magnifiquement illustré par la Sainte Pélagie de l’un de ses meilleurs élèves, Hippolyte Flandrin. Cette dernière œuvre rappelle également, aux côtés des esquisses religieuses de Cornu, le rôle fondamental des commandes religieuses dans la carrière des artistes après la restauration de la monarchie. La section se clôt par la République de Cornu, icône laïque, allégorie historique, qui incarne le vent de nouveauté et l’esprit révolutionnaire qui balaye ce demi-siècle si mouvementé. Portraits et paysages Afin de présenter un visage sinon fidèle, du mois plus complet de la production artistique de la première moitié du XIXe siècle, est réuni dans les deux dernières sections de l’exposition un choix varié et représentatif de paysages et de portraits, genres qui connaissent un important développement et une grande diversification au XIXe siècle. Les treize portraits sélectionnés représentent près du quart des peintures exposées, c’est-à-dire environ la proportion de portraits présentés au Salon entre 1815 et 1850 (une mesure en hausse constante). Du Portrait de Pierre-Adrien Pâris de Hortense Haudebourt-Lescot à l’Autoportrait de Courbet, ils couvrent toute la diversité de ce genre durant la première moitié du XIXe siècle et semblent tous motivés par des attentes différentes, des commanditaires variés et des partis pris esthétiques hétérogènes. Il faut souligner la présence de deux peintures du Britannique Thomas Lawrence, l’un des portraitistes les plus fameux d’Europe de son vivant, dont les œuvres exposées au Salon à Paris en 1824 et 1827 provoquèrent une grande émotion dans la communauté artistique. Plusieurs de ces effigies semblent déborder le cadre de l’exercice et tendent à se rapprocher de la tête d’expression (la Voyante de Courbet) ou de la scène de genre (le portrait dans une mansarde du Franc-Comtois Alexandre Desbiez de Saint-Juan par Devéria). La sélection comprend deux autoportraits, du jeune Sébastien Cornu et d’un peintre qui œuvra avec une énergie rare et singulière à sa propre promotion, Gustave Courbet. La section consacrée au paysage illustre un genre qui gagne en France son autonomie dans la première moitié du XIXe siècle. Comme le portrait, le paysage devient prépondérant au Salon au cours de la période, à tel point que le journal L’Artiste écrit en 1836 que le paysage « est véritablement la peinture de notre époque. » Mais contrairement aux portraits, les paysages sont achetés par l’État pour être envoyés dans les musées de province : c’est ainsi que l’Adam et Eve chassés du Paradis terrestre de Bénouville, avec lequel l’artiste concourt pour le prix du paysage historique, est envoyé à Besançon en 1842, un an avant l’ouverture du musée. Par ailleurs, les études sur le motif, étape indispensable de la peinture de paysage, se multiplient avec les voyages, en Italie toujours ainsi que dans les environs de Paris, les provinces françaises et les massifs montagneux, facilités par les progrès des transports et la multiplication des guides de voyageurs. Au milieu du siècle, Gustave Courbet développe une approche nouvelle du paysage, plus naturaliste et puissante, très rapidement admirée et imitée, en particulier par le FrancComtois Antonin Fanart. 6 De l’utilité d’une exposition Le projet de cette exposition est né en 2014 suite aux échanges entre les deux commissaires. Le musée des Beaux-Arts de Rennes a été par la suite rejoint par le musée des Beaux-Arts de Dole puis le musée Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand. La préparation de cette manifestation a permis la réalisation d’un travail scientifique sans précédent sur l’ensemble de ce fonds : restauration d’un tiers des œuvres sélectionnées, révision des attributions, remise à jour de l’état de la recherche et publication d’un catalogue illustré comprenant le répertoire complet des deuxcent soixante et onze peintures de la première moitié du XIXe siècle conservées à Besançon. Ainsi cette entreprise a permis de porter un nouveau regard sur des œuvres telles que la Baigneuse de Gros, les dessins de David, les peintures de Duvivier et Cornu, les quatre scènes de l’Histoire de Jacob attribuée jusqu’ici à Eugenio Lucas Velasquez, un portrait féminin de Thomas Lawrence, un petit paysage italien rendu à Bidauld, un autre de Fanart, un bel Intérieur de cour de Bouhot jamais montré et, surtout, une Nature morte et une Etude de toit éclairé par le soleil dont l’attribution à Géricault a pu être confirmée. La redécouverte la plus importante est certainement la magnifique et mystérieuse Scène de massacre inachevée de François Gérard. Restaurée pour l’exposition, cette œuvre aura une place de choix dans le nouvel accrochage du musée rénové. Souhaitons que cette exposition puisse rencontrer un public nombreux et qu’elle contribue à mieux faire connaître cet ensemble singulier du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon à travers la France. Catalogue d’exposition À l’occasion de cette exposition est éditée une publication scientifique permettant l’analyse détaillée de chacune des œuvres exposées. Elle est accompagnée d’un répertoire complet des œuvres du musée de la première moitié du XIXe siècle. De David à Courbet. Chefs d’œuvre du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon Sous la direction de Guillaume Kazerouni et Yohan Rimaud 256 p., ed. Snoeck, 29 € Disponible pour service presse sur demande mail ([email protected]). 7 LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE DOLE Fondé en 1821, le musée fut longtemps installé dans le Collège de l'Arc et dans l'ancienne Chapelle des Jésuites attenante, avant que la nécessité d'un lieu dédié et plus adapté à la richesse des collections, constituées tout au long du XIXe siècle, ne s'impose. En 1980, le musée déménage dans un bâtiment ancien, le Pavillon des officiers, édifice d’architecture comtoise du XVIIIe siècle, rénové et réhabilité par l'architecte Louis Miquel. Élève pendant deux ans de Le Corbusier, Louis Miquel défend une architecture d'esprit brutaliste, marquée notamment par son goût pour le béton brut. Pour l'ouverture du « nouveau » musée de Dole, il livre un bâtiment qui, tout en respectant le bâtiment ancien, son plan en L, sa structure et ses volumes, tout en magnifiant son très bel escalier central et sa charpente, se veut moderne dans sa sobriété et dans l'utilisation, comme une signature forte, du béton brut pour réaliser des balcons intérieurs. L'ouverture en 1980 est suivie trois ans après du développement d'une politique d'exposition et d'acquisition d'art contemporain qui ouvre ce musée des Beaux-Arts sur le présent et initie un dialogue entre les époques qui n'aura jamais cessé depuis. 8 Aujourd’hui, le musée poursuit ce dialogue fécond en tâchant de le réinventer sans cesse, s'attachant à fonder son identité sur cette ouverture, sur cette idée du musée comme un lieu qui fait pont entre les époques, passé, présent, futur, mais aussi entre les arts, entre les domaines de la création, entre les hommes. Le parcours à travers les collections permanentes du musée se déploie sur trois étages du bâtiment, permettant de traverser les époques de façon chronologique et thématique à la fois. Au sous-sol, la collection d’archéologie est consacrée aux découvertes archéologiques du Jura, du Néolithique à l'époque mérovingienne. Au premier étage, un parcours thématique du XVIIe au XIXe siècle rappelle la prospérité de Dole, capitale de la Comté jusqu'en 1678 : art bourguignon et comtois du Moyen Age au XVIIIe siècle, peinture française des XVIIe/XVIIIe siècles (Vouet, Allegrain, Coypel), écoles italienne et nordique, auxquels s'ajoute une collection XIXe siècle faisant la part belle à l’école de Barbizon et aux maîtres comtois (Courbet, Pointelin, Brun). 9 En échos, réponses ou ruptures, des œuvres de la collection d'art contemporain viennent parfois casser le fil de l'histoire et jouer avec la chronologie, pour défendre une approche résolument non conformiste de l'histoire de l'art. La collection contemporaine traverse de fait l'ensemble du bâtiment, et occupe régulièrement tout le 3e étage. Elle s'est constituée depuis 1983 autour du Nouveau Réalisme (César, Arman,…) et de la Figuration critique des années 60 (Monory, Télémaque, Erró, Fromanger…). Elle continue à se développer aujourd'hui, entre art contemporain historique et jeune création, autour de deux grands axes majeurs : image et récit(s) d'une part, art et société d'autre part. Le dépôt des œuvres du Lab'bel, collection d'art contemporain du groupe Bel, vient compléter ce fonds de façon très complémentaire, ouvrant la collection, largement picturale à ce jour, vers d'autres formes et d'autres familles artistiques. La programmation du musée garde en fil rouge le dialogue ou l'alternance entre patrimoine et art contemporain : les projets défendus en art ancien s'inscrivent dans un rapport à l'histoire du musée, à son territoire, aux artistes qui constituent le socle historique de la collection. Les expositions d'art contemporain et les projets thématiques trans-historiques, eux, peuvent constituer autant de réponses aux grands axes scientifiques définis pour la collection contemporaine, tout en s'autorisant des chemins de traverses, des libertés, des interprétations (comme c’est le cas en musique), des déplacements.... 10 RELATIONS PRESSE Communication autour de l’événement (presse et réseaux sociaux), fourniture de visuels haute résolution libres de droits Contact : Samuel Monier - [email protected] Francisco de Goya y Lucientes, Cannibales dépeçant leurs victimes, vers 1800 Huile sur bois © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Charles Choffet Antoine Jean Gros, Une baigneuse, 1791 Huile sur toile © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Charles Choffet 11 Jacques Louis David, Portrait de Pierre Louis Prieur, 1791-92 Théodore Géricault, Portrait de Mustapha, vers 1817 Huile sur toile Huile sur toile © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Charles Choffet (les deux) Théodore Chassériau, Femme suppliante, vers 1854 Huile sur toile © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Charles Choffet 12 Paul Delaroche, Jeune fille dans une vasque, 1845 Huile sur toile © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Charles Choffet Jean Auguste Dominique Ingres Gustave Courbet, La voyante, vers 1855 Portrait de l’architecte Jean-Baptiste Desdéban, vers 1810 Huile sur toile Huile sur toile © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Charles Choffet (les deux) 13 Jean Achille Bénouville, Adam et Ève chassés du Paradis terrestre, 1841 Huile sur toile © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Charles Choffet Gustave Courbet, Le puits noir, vers 1865 Huile sur toile © Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cl. Pierre Guenat 14 INFORMATIONS PRATIQUES DE DAVID À COURBET Chefs d’œuvre du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon du 14 octobre 2016 au 19 février 2017 Musée des Beaux-Arts de Dole 85 rue des arènes - 39100 Dole tél : 33 (0)3 84 79 25 85 ouvert tous les jours de 10h à 12h & de 14h à 18h sauf dimanche matin et lundi 2 mercredis par mois, ouverture en nocturne jusqu'à 20h entrée libre, renseignements au 03 84 79 25 85 www.sortiradole.fr et www.musees-franchecomte.com www.facebook.com/museedole Commissariat général de l’exposition à Dole Amélie Lavin, directrice du musée des Beaux-Arts de Dole Commissaires scientifiques de l’exposition Guillaume Kazerouni, responsable des collections d’art ancien au musée des Beaux-Arts de Rennes Yohan Rimaud, conservateur des collections Beaux-Arts au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon Relations presse Samuel Monier, responsable des expositions temporaires et des collections [email protected] / 03 84 79 78 64 Médiation culturelle Laurence Collombier, responsable du service des publics [email protected] Programmation autour de l’exposition Programme en cours de finalisation Apérimusées - le mercredi à 18h30 Mercredi 26 octobre Rencontre avec Yohan Rimaud, conservateur au musée des Beaux-Arts de Besançon Mercredi 9 novembre Visite ping-pong avec Bénédicte Gaulard, maître de conférences en histoire de l'art moderne et Vincent Chambarlhac, maître de conférences en histoire contemporaine, université de Bourgogne Visites commentées de l’exposition - le dimanche à 15h Les dimanches 23 octobre, 6 et 20 novembre, 4 et 18 décembre, 5 et 19 février 15