dossier de presse

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L’ange mal garé
Didier Arnaudet
Textes, images et performances
Dans le cadre du Printemps des Poètes, des 20 ans de L’Affiche, revue murale de poésie, et à
l’occasion de la sortie du livre L’ange mal garé, cette manifestation présente un ensemble de
livres, affiches, dessins, vidéos et performances, et offre ainsi une approche de la diversité des
propositions, des expériences et des collaborations menées par Didier Arnaudet.
Dans ses écrits, Didier Arnaudet pratique l’appropriation, le détournement et l’éclatement,
mais l’objectif n’est pas tant la déconstruction que la construction d’un territoire mouvant, à
partir d’éléments discordants, incertains, issus de sources diverses, de mouvements étrangers
les uns aux autres avant leur assemblage : fragments d’histoires, éclats de conversations,
usages d’images de toutes sortes, programmations de différentes informations, registres
d’expériences saillantes, évidentes ou imprévisibles, vacillantes. La méthode est celle du
collage, du montage, mais aussi de l’emprunt aux langages du cinéma, aux nouveaux modes
de production de l’art actuel. Les fragments, les prélèvements visent la concision pour
condenser et produire un effet d’énigme, le quotidien pour en produire un commentaire en
direct, l’hybridation pour ouvrir le champ des hypothèses, la préciosité pour s’obliger à
combler les vides convoqués. Cette écriture revendique une forte proximité avec les
démarches de nombreux artistes de la scène contemporaine et a ainsi donné lieu à diverses
collaborations (vidéos, affiches, performances, livres, musiques).
PROGRAMME :
de 14h à 18h
y Présentation du livre L’ange mal garé et des eaux-fortes de Carmelo Zagari réalisées
pour cet ouvrage
y Exposition de livres, affiches et documents
y Projection de vidéos : Je sens le doute s’installer, Les périphéries du large et L’oiseau a
besoin
y Librairie poésie
de 18h30 à 19h30
y Intervention de Didier Vergnaud, directeur des éditions Le Bleu du ciel, sur la situation
de la poésie contemporaine, les 20 ans de l’Affiche (revue murale de poésie) et les éditions Le
Bleu du ciel
à 20h
y L’ange mal garé. Texte, lecture et conception de Didier Arnaudet, avec une actionpeinture de Carmelo Zagari, des cartes sonores de Laurentx Etxemendi, une intervention
de Beñat Achiary et la participation des comédiens du Théâtre du Versant, Elisabeth Moulia
Coyos et Augustin Mulliez
Vendredi 19 mars
Écuries de Baroja, 19 rue des Quatre-Cantons, Anglet
Tél. 05 59 58 35 60
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Le livre
L’ange mal garé
Didier Arnaudet
Eaux-fortes de Carmelo Zagari
L’ange mal garé tire son propre fil d’une imbrication complexe de ponctions et de
combinaisons, de couleurs narratives et de lignes incertaines. Et ce fil, il ne cesse de le rompre
pour mieux le renouer et le retendre. Il progresse ainsi sous le signe de la contrainte et sur le
mode de la compression. On le rencontre sous toutes sortes d’apparences, d’entrelacs et de
vitesses. Il se montre ici, se dissimule ailleurs, mais c’est toujours le même feu qui couve sous
la cendre, et parfois s’éclaire davantage.
Je combine. Je compose. J’enchaîne. Ce qui m’intéresse, c’est d’être en embuscade dans
plusieurs champs possibles, de convoquer des éléments du réel, des fragments de fiction et de
les interpréter, leur conférer différentes significations, de faire avec eux un travail d’acteur. Il
s’agit donc de glisser constamment d’une interprétation à une autre, d’une sphère à une
autre, de pointer la multiplicité de leurs strates, de leurs ressources et de leurs impasses.
L’ange mal garé emprunte tout à la fois au poème une forme pleine d’échos et à la prose
une allure aux multiples aiguillons, et mobilise des atmosphères, des effervescences et
des fragments de mémoire. Entre lanterne magique et brutalité du monde, lumières
crues et zones d’ombre, seize textes de Didier Arnaudet et seize eaux-fortes de Carmelo
Zagari se rencontrent, se croisent, se prolongent et produisent des blocs de scènes, de
fictions, de sensations et d’ellipses vertigineuses.
Carmelo Zagari,
eau forte extraite de L’ange mal garé
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Lecture / performance
L’ange mal garé
texte, lecture et conception Didier Arnaudet
action-peinture de Carmelo Zagari
cartes sonores de Laurentx Etxemendi
intervention de Beñat Achiary
et participation des comédiens Elisabeth Moulia-Coyos et Augustin Mulliez
Depuis plusieurs années, Didier Arnaudet et Carmelo Zagari se retrouvent sur des temps et
des espaces de partage et d’échange, et produisent ainsi différents modes de collaboration :
des livres – Obliques et raccourcis (Editions Tarabuste, 2005) et L’ange mal garé (Editions
Le bleu du ciel, 2010) –, l’Affiche de poésie n° 40 L’humidité relative (2005), mais aussi des
rencontres dans le cadre de lectures et de performances.
A l’occasion de la parution de L’ange mal garé, Didier Arnaudet a proposé à Carmelo Zagari
de donner une nouvelle dimension à cette collaboration à travers des interventions croisées où
paroles et gestes, textes et images, interrogations et actions se sollicitent, se poursuivent
différemment et provoquent un événement pluriel, indéterminé. C’est donc un théâtre
d’opérations à la fois calculées et improvisées, qui se caractérise par la diversité des moyens
mis en œuvre (lecture, vidéo, peinture, musique, chant, théâtre), des processus d’interrogation,
des espaces de circulation et de création à investir, mais aussi par l’invitation faite à d’autres
créateurs – Beñat Achiary, Laurentx Etxemendi, Elisabeth Moulia Coyos et Augustin
Mulliez – à se joindre à cette aventure et d’y apporter d’autres respirations, d’y intensifier
d’autres souvenirs, d’autres désirs et d’autres énigmes.
Carmelo Zagari,
eau forte extraite de L’ange mal garé
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Didier Arnaudet
Né en 1951, vit et travaille à Bordeaux et Anglet. Critique d’art. Membre de l’Association
Internationale des Critiques d’art. Collabore à « art press » et à « ETC » (Montréal). Auteur
de nombreux articles sur les arts plastiques et l’architecture dans différentes revues. A publié
des textes et des études dans divers ouvrages et catalogues. Commissaire d’exposition. A
organisé la 3e Biennale d’art contemporain sur le littoral d’Anglet. A dirigé les revues « A
Haute Voix » (1971-1973) et « Zone » (1973-1978). A participé aux anthologies : Jacques
Donguy « Le nouveau réalisme » (Poésie 1 n° 42, 1975), Bernard Delvaille « La nouvelle
poésie française » (Seghers, 1977), « Anthologie 80 » (Le Castor Astral & L’Atelier de
l’Agneau, 1981). Collabore au « Cahier Critique de Poésie ».
Aux éditions Le bleu du ciel :
La déchirure venue avec des photographies de Jean-Luc Chapin (1996)
Donc, il va falloir sévir. Mais bon d’une autre manière. Avec une image de Jean-Luc Chapin
(L’affiche n° 24, 1999)
En bras de chemise malgré la fraîcheur matinale (2001)
Exercices d’équilibre + CD Rom Je sens le doute s’installer (2003)
L’humidité relative avec une image de Carmelo Zagari (L’affiche n° 40, 2005)
A surveiller de près, à punir parfois (cd + livre) avec des musiques de Jacques Perconte
(2005)
Des artistes, des écrits, une anthologie (2006)
Les périphéries du large (2008)
L’ange mal garé, avec des eaux-fortes de Carmelo Zagari (2010)
Chez d’autres éditeurs :
Obliques et Raccourcis avec dix dessins de Carmelo Zagari (Tarabuste Editeur, 2005)
Les rideaux de la bibliothèque Carnegie avec des photographies de Jérôme Schlomoff
(Editions de l’impatience, 2005)
Lignes de chute (A Editions, 2006)
Carmelo Zagari
Né à Firminy (Loire), vit et travaille à Crespian dans le Gard, Carmelo Zagari est un artiste
polyvalent, graveur taille doucier, lithographe, sculpteur, créateur de vitraux, dessinateur,
peintre. Son parcours personnel est fait de rencontres fortes : Bernard Lamarche-Vadel,
Thierry Raspail, Jan Hoet, Dora et Mario Pieroni de Zérynthia Rome... Il a exposé en Europe
et dans le monde, Musée d’Art Contemporain de Lyon / Musée d’Art Moderne de Paris /
Marta Herford Museum en Allemagne / Musée de Guangzhou en Chine / Stedelijk Museum
Voor Actuele Kunst de Gent en Belgique / Lawndale Art & Performance Center à Houston
Texas / À la Havane Cuba, Nijmengen Pays Bas...Il a réalisé de nombreuses commandes
publiques, l’ensemble des vitraux de la Chapelle des mineurs de Faymoreau / Le Jardin
métaphysique de bronze et de verre au CHU St-Éloi Hématologie de Montpellier / Le
triptyque de l’église de Vassieux enVercors / Enfant et Goliath sculpture en bronze à Firminy
site Le Corbusier... Il a réalisé les images de Ouroboros de Louis Calaferte, Obliques et
raccourcis de Didier Arnaudet aux éditions Tarabuste, Madame Deshoulières, livre en écho
du CD d’Isabelle Huppert et de Jean Louis Murat, Editions des Cahiers intempestifs.
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Beñat Achiary
Très tôt admiratif des travaux de Chuck Berry, Dario Moreno ou Billie Holiday, éduqué pour
(et dans) le chant traditionnel, Beñat Achiary grandit dans la vallée de Soule (Pays Basque), là
où “le chant vient vite aux lèvres, dès qu'il y a deux ou trois copains dans un bistrot”. Partant
de ces racines clairement affirmées mais débarrassées de leur fatras folklorique, il articulera
sa quête artistique autour de deux axes : l’interprétation créative (personnalisée) de chants
traditionnels (documentée sur des labels consacrés aux musiques traditionnelles comme Ocara
ou Silex) et l’improvisation libre. L’inspiration forte de textes décisifs de poètes tels que
Rimbaud, Manciet, Pessoa, Lorca, Char, Michaux contribuera à dédier son travail au chant et
à la langue (“notre monument sonore le plus ancien”). On a pu l’entendre en solo et aux côtés
de Michel Doneda, Bernard Lubat, Pedro Soler, Peter Kowald, Ulrich Gumpert, Derek Bailey,
Etage 34, Lê Quan Ninh, Dominique Regef, Daunik Lazro, Michel Etchecopar, Kazue Sawaï,
Michel Portal… Né en 1947. Enseignant au Conservatoire de Bayonne et directeur artistique
de l’Errobiko Festibala d’Itxassou.
Laurentx Etxemendi
Après des études en musiques électro-acoustiques au Conservatoire de musique de Bayonne,
il a orienté son travail sur l’approfondissement des sources sonores qui nous entourent et
surtout leur diffusion. Aujourd’hui artisan du son, technicien de façade en sonorisation,
saxophoniste, son expérience s’est forgée autour de tournées internationales avec le groupe
rock-métal Gojira et, à travers la collecte de cartes sonores.
Elisabeth Moulia Coyos
Après de longues années d’expériences dans le théâtre d’intervention, la poésie mise en scène
et la Commedia dell’arte contemporaine, Elisabeth Moulia Coyos participe à toutes les
créations du Théâtre du Versant depuis 2007. Principales créations « E Pericoloso », « Quoi
qu’on caquette », « Diaspora Bidaian », « Les blanchisseuses au lavoir de Bessouye », « Deux
malhouns à Bourdeille », « Roland Barthes, le promeneur de l’Adour » de Pierre Lafargue.
Elle dirige l’atelier de pratique amateur adulte aux Écuries de Baroja à Anglet.
Augustin Mulliez
Après le Conservatoire d’Art Dramatique de Bordeaux et l’École Internationale de Théâtre
Jacques Lecocq à Paris, ce jeune comédien rejoint le Théâtre du Versant en 2009 où il obtient
trois rôles dans les spectacles « jeune public » aux côtés de Brigitte Rabas et participe à
« Diaspora Bidaian », une création de la Scène Nationale de Bayonne Sud Aquitain, mise en
scène Orlando Arocha, Gaël Rabas.
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Les 20 ans de l’Affiche, revue murale de poésie
2010 : les 20 ans de l’Affiche, revue murale de poésie
Tout un programme d’événements en France et au Québec
En 2010, l’Affiche de poésie fête ses 20 ans d’existence et l’histoire d’une aventure littéraire
unique en France. Au programme de cet anniversaire : des expositions des affiches et d’œuvres
d’artistes, des lectures, des concerts, des ateliers. Pour replacer la création contemporaine dans
l’espace public, inviter l’écoute et le regard, faire sortir la poésie des livres, affirmer la vitalité et
la permanence de l’art et de la littérature, solliciter la curiosité et la sensibilité de chacun, faire
entendre les voix de celles et ceux qui écrivent et lisent pour vous.
L’Affiche, revue murale de poésie
En 1990, naît l’Affiche, revue murale de poésie, de très grand format (120 x 176 cm), destinée
au mobilier urbain. L’idée est de restituer l’écriture contemporaine et la lecture spontanée
dans l’espace public. Les abris-bus et espaces de communication sont alors vidés de leur
contenu publicitaire pour être habités par des poètes, des écrivains et des artistes. Conçue
comme une revue, l’Affiche paraît au rythme de 3 numéros par an qui sont réalisés par des
poètes et des artistes contemporains et font dialoguer texte et image. L’Affiche est
régulièrement exposée dans les abribus et panneaux d’information des villes, les centres
culturels, les bibliothèques, les librairies, les universités, les écoles, les musées…
La collection complète : 70 numéros, avec 200 signatures d’auteurs et d’artistes
Le bleu du ciel : la maison d’éditions
Le bleu du ciel, qui publie l’Affiche de poésie, est une maison d’éditions de poésie
contemporaine. La ligne éditoriale se caractérise par la recherche de nouvelles formes
d’écriture et le croisement de la poésie avec les autres formes d’expression, tels que les arts
visuels, le son, la vidéo, le multimédia. Elle poursuit en cela la transversalité texte/image que
soutient l’Affiche de poésie.
Le catalogue : 72 titres, 4 collections disponibles en librairie, bibliothèque et sur le site
internet http://editionlebleuduciel.free.fr
À paraître : le livre des 20 ans de l’Affiche de poésie
Pour célébrer 20 ans de dialogue entre textes et images : un livre historique et critique, illustré
de nombreux documents d’archives, de maquettes originales, de témoignages d’écrivains, de
poètes, d’artistes ayant participé à l’aventure.
BP 38 Coutras 33230
Tél : 05 57 48 09 04 / Fax : 05 57 48 39 43
[email protected]
http://editionlebleuduciel.free.fr
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À voir à Anglet…
dans le cadre des 20 ans de l’Affiche, revue murale de poésie
Dans la ville :
Du 15 au 31 mars
Présentation de vingt numéros de l’Affiche, revue murale de
poésie, dans des mobiliers urbains d’information
À la Bibliothèque :
Du 3 au 25 mars
Exposition « L’Affiche, revue murale de poésie, fête ses 20 ans »
Affiche n° 40 Didier Arnaudet et Carmelo Zagari. © Frédéric Desmesure
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