catalogue affiches

« Sortie du livre ou des lèvres, la
poésie s'attarde en grand sur la
topographie des villes, et l'idée que
les gens se font de la poésie en est
modifiée. »
Jean-Jacques Viton
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« Je crois que ces affiches-là sont utiles, sortes
de guides parvenant à capter des regards et à
conduire leur attention sur ce qu'elles offrent à
déchiffrer dans leurs espaces de signalisation. Il
faut donc aller à l'affiche, à ces affiches,
nouveaux « tableaux noirs» d'une méthode
nouvelle devant lesquels le balbutiement,
l'hésitation, le dépaysement premier se
transforment en lecture, c'est-à-dire en travail,
c'est-à-dire en découverte. »
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Jean-Jacques Viton
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« Ainsi la poésie, à nouveau et en sus, grâce à cette
initiative, placardée en vaste format sur des murs, dans
des lieux publics, bibliothèques, universités, dans la rue,
là ou ailleurs, et n'importe où, s'offre-t-elle au regard ou
à la lecture, selon selon, et prouve-t-elle, là encore, sa
résistance et sa mobilité, sa faculté d'adaptation et de
complicité avec le monde et la foule. »
Bernard Heidsieck
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« Pour Didier Vergnaud aussi, la poésie a quelque chose à
voir avec une maladie incurable, une maladie à assumer.
Cohabiter avec cette maladie, c'est d'abord révéler son
anatomie pathologique, trouver une nouvelle possibilité
de la faire voir pour peut-être arriver à la faire lire.»
Didier Arnaudet
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« … cette sorte d'objet agencé dans l'espace et libéré
des corrosions du devenir
lettre obscure
message
ignorant les secrets du messager
reconnaissable seulement dans ses masques
ses marques
délivrées du souvenir
vers ces moments où s'accomplit une expérience oblique
ces moments où la connaissance poétique parvient à sa
reconnaissance dans un accord du temps… »
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Françoise Efel
« Ainsi les poètes, agissant seuls, ou
associant leur textes à d'autres disciplines,
celles d'artistes, de graphistes, de
photographes, contribuent-ils, quelque
peu, à trouer, éclairer, illuminer la grisaille
environnante. »
Bernard Heidsieck
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« L'objectif n'est pas de rassurer, de
séduire, de vendre mais de troubler, de
capturer, d'arracher aux impératifs
sociaux, économiques et culturels du
texte et de l'image. »
Didier Arnaudet
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« Les affiches [… ] se caractérisent
par une aptitude à s'approprier les
données du monde et en faire des
agents de tension, de distance ou de
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vertige.
... Ce projet existe avant tout dans la
dynamique de son essaimage. Sa
ligne de conduite n'a pas été de
susciter une unité qui rassure le
regard, mais un éclatement qui le
mobilise et le motive dans des
associations, des résonances, des
présences vives qui se courtcircuitent sans cesse. »
Didier Arnaudet
« – La poésie sort de son trou...
– C'est si difficile?
– Ça non! car je ne sais pas quoi faire...
et on lui demande de s'afficher! »
Bernard Heidsieck (extrait affiche 42)
voir suppose une
petite fissure et
commencer à
peindre exige de
percer un trou,
un seul suffit
pour faire une
passoire, à
travers on
regarde
l’histoire, le
monde ou son
reflet…
Suzanne Doppelt
(extrait affiche
47)
se mettre à trois
pour concevoir six
lignes de texte et
un dessin est donc
le signe fort d'une
aventure qui
commence
(L'Affiche, revue
murale de poésie)
parce qu'elle ne fait
que s'achever
Jérôme Mauche,
à propos de l'Affiche
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