Industrialisation du elearning Paris janvier 2006

Transcription

L’industrialisation du e.learning
et ses outils
Adrien Ferro – Novantura 2006
Novantura - http://www.novantura.com
Novantura et vous
Novantura, propose des conférences, des demi-journées ou journées de
sensibilisation, des journées de formation, ou encore organise et anime des
débats sur les thèmes qui sont le cadre des préoccupations de l'association :
les nouveaux rapports au savoir et au travail dans les petites entreprises et
les entreprises de l’économie sociale..
Novantura est au service de tout projet visant un renforcement des
compétences et des organisations de travail dans les TPE, les coopératives,
les ONG avec des projets à caractère économique, les entreprises de
l'économie sociale et solidaire, les entreprises mutualistes, les entreprises
et associations du commerce équitable, les entreprises et associations
faisant du développement durable leur préoccupation première.
Certaines de ces actions sont gratuites, comme par exemple les conférences
et demi-journées de sensibilisation en direction des très petites entreprises
(TPE), sauf pour les frais (et sous certaines conditions permettant la
valorisation de l'association).
1
De l’
l’artisanat à l’industrialisation
•
Industrialisation : Application des procédés et des
techniques industrielles
•
Loc. fig.,fam. (En) quantité industrielle: (en) grande
quantité
•
L’industrialisation présuppose la maturité technologique la
permettant
•
Elle vise l’économie de conception, de production et de reconception (mise à jour) grâce à la réduction du temps
de travail à tous les niveaux du processus
Condition sine quoi non de
l’industrialisation
• Le technologies outils sont mures. L’innovation
est à peut près stabilisée ou facilement
intégrable à l’innovation précédente
• La chaîne de production est maîtrisée, le
processus séparé en différentes étapes
• Les changements de chaque étape de production
ne remet pas en cause l’ensemble du processus
2
E.Learning : quelle industrialisation ?
• Une focalisation sûr l’industrialisation des
contenus
• Une transposition des méthodes industrielles
• Très peu d’industrialisation du tutorat
• Les études montrent l’inadéquation de la pensée
mécaniste de l’industrialisation au e.learning
Industrialisation du contenu :
le dé
défi / obsession aux U.S.A.
• Un problème majeur pour 81%
des sondés (étude Bersin 2004)
l’intégration des contenus :
• Sources multiples (10 à 30)
• Plates-formes multiples
(34% ont plus d’un LMS)
• Coûts et durées
d’intégration
• Les phases de tests sont
longues et coûteuses
• La mise en service intervient en
moyenne après un minimum
d’une année et avec un
dépassement de budget de
31%
31%
24%
21%
Customisation
Intégrer les
contenus
Intégration avec
les dispositifs RH
Plates-formes : challenges les plus importants
(source : Bersin)
3
En France également !
Résultats
•
Des investissements importants pour des plate-formes,
avant même la production de tout contenu. Des milliers
de licences jamais utilisés !!!
•
Des sommes importantes pour les transferts sur des
nouveaux supports
•
Un e.learning sur étagère plutôt que des contenus sur
mesure.
•
Du « e-learning » d’autoformation, de modules courts.
Souvent la montagne accouche d’une souris
Le temps de …l’échec
’échec
Une des pierres d’achoppement sur laquelle ont buté la plupart des
projets de productions de contenus numériques, en ligne ou pas,
est bien le temps.
Temps de concertation entre experts et médiatiseurs, temps de la
multimédiatisation.
Des sommes énormes sont englouties dans la production de petits
modules de e-formation
Temps
Accès aux experts
Support managérial
Ressources
Expertise Conception/Prod
Infrastructures
Bersin 2004 auprès de 228
développeurs
Outils et modèles
Qualité
Acceptation des apprenants
0
5
10
15
20
25
30
4
…et la fortune du « rapid »
Un échec de la pé
pédagogie ?
•
OUI !
• Un mot du « buzz-marketing » crée par MacroMedia suite à l’acquisition de eHelp
et Presedia pour promouvoir les produits qui se rapportent : les « builders »
• Un abandon de projets complexes et stratégiques en e.learning : il faut faire vite
et pas cher
• Souvent, des résultats économiquement et pédagogiquement discutables
•
NON !
• Un processus de création rapide, pouvant être industrielle, de contenu
numérique à partir de supports existants (le retour en grâce de PowerPoint, le
support de formation le plus répandu) pour des contenus sémi-formatifs ou à
détérioration informative rapide.
• Une « mise en bouche » qui ouvre l’appétit a du e.learning plus structuré
(intégration dans un cours plus riche) et suivi (intégration d’outils « live »)
•
MAIS AUSSI
• Le triomphe des technologies d’animation du Web (Flash)
• Le développement de produits d’aide à la production très variables en complexité
d’approche et en prix
Ou là
là réponse
à un besoin spé
spécifique ?
• Plus de 80 % des contenus
développés en interne
• 60 à 70 % des contenus se
prêteraient à des conceptions
rapides
• Et puis, d’un côté comme de
l’autre de la hiérarchie, on
veut une solution rapide et
pas chère au problème.
• Résultat : en France un
logiciels spécifique, Captivate,
est de plus en plus présent
dans les cahiers des charges
Sondage Bersin 2004 (600 réponses)
Qui développe vos contenus ?
18%
Interne
Externe
82%
5
…grâce aux quelques atouts
• Une familiarité des producteurs avec l’outils de
production
• Une importation facile des productions numériques
crées avec des outils non dédiés à la e.formation
• Une assistance logicielle permettant la création rapide
de contenus interactifs
• Une facilité de mise à jour
• Différentes familles de produits pour couvrir les
différents besoins
• Une exportabilité facile des contenus dans différents
environnement, et une compatibilité 100 % Web
• Un suivi automatisé ou facilité
• …et bien sûr, la rapidité de conception !
…des POREL !
• Les « évaluateurs » : outils spécialisés dans l’évaluation :
Perception, QuizzMaker, Hot Potatoes (logiciel gratuit)…
• Les « démonstrateurs » ou « simulateurs » : outils basés sur la
capture d’écrans et la création de parcours de simulation
logicielle : ViewletBuilder, Captivate (outil leader), On Demand…
• Les « enrichisseurs » ou « convertisseurs » : outils basés sur
l’enrichissement des présentation Power Point : Breeze, Speechi,
Articulate Presenter…
A noter
• Les deux dernières catégories intègrent des outils d’évaluation.
• Les « tickets d’entrée » peuvent être très variables : de quelques
centaines à des dizaines de milliers d’euros
6
Les axes de production possible
• Les évaluations :
évaluations diagnostiques des capacité
capacités,
évaluations pré
préalables, évaluations formatives, sommatives et
certifiantes
• Le contenu informatif à vocation didactique :
contenu informel dont l’
l’appropriation rentre dans le cadre d’
d’une
scé
scénarisation pédagogique (ex : mé
médiathè
diathèque avec droits d’
d’accè
accès en
fonction du parcours)
• Le contenu formatif numé
numérique, modularisé
modularisé :
contenu respectant le formalisme de la progression pé
pédagogique,
accessible sous la forme de grains, sé
séquences, modules de
formation (parcours ou simple « granule » à inté
intégrer à un cours
dans une plateplate-forme de té
téléformation).
Pour aller plus loin :
travailler en équipe de production,
industrialiser le suivi
• Les « ateliers » : outils conçus pour le processus industriel
de création de contenus pédagogiques numériques :
ElearningMaker (eDoceo), Mind on Site, l’Atelier
(Hyperoffice), Epistudio (Epistema)…
• Les « sémantiques » : outils (rares) conçus sur des
architectures XML, visant à la séparation totale entre le
fond et la forme et à la production pluri-supports : Scenari,
…
• Les « surcouches live » ou « classes virtuelles » :
Breeze Live (Macromédia), iLinc (X-Perteam), Centra
(Saba)…
• ATTENTION LE RAPID E.LEARNING N’EST PAS EN SOI
CONDITION INDUSTRIALISATION
7
Le Rapid e.learning et le e.KM
De la stratégie
• De l’intranet à l’infomédiaire et de l’infomédiaire au
« formédiaire »
• Du catalogue de formation au catalogue de
compétences à acquérir
A la production
• Positionnements et évaluations en ligne
• Une médiathèque de modules d’auto-formations, y
compris hors LMS, à la traçabilité légère (qui, quand,
quoi)
En conclusion :
faire petit, voir grand
• Commencer petit, mais commencer
• Complexifier ensuite la mise à distance en
créant des synergies pédagogiques et de
production en équipe (création de modèles)
• Sortir de l’équation e.learning = cours en ligne.
Décloisonner le e.learning du ghetto du LMS
• La pratique n’as jamais tué la pensée, mais la
pensée à priori a souvent empêché de faire. Les
discours théoriques sur le e.learning en France
sont largement surdimensionnés par rapport
aux pratiques réelles.
• Le rapid e.learning n’est pas l’ennemi du bien,
mais sûrement l’ennemi du trop et du trop cher.
Le lièvre et la tortue gagneront ensemble !
8
Articles, études et sites
Adrien Ferro, Novantura :
• Des ressources (en ligne) et des hommes :
2 – L’ère du « Rapid e-learning »
Patrick Ertoran, Algora :
• Zoom sur les builders et fiches descriptives :
Ces descriptifs sont initialement parus dans la Lettre Algora,
publiée sous forme d'encart mensuel dans la revue Inffo-Flash
Etude Bersin :
• Rapid E-Learning: What Works
Un blog incontournable :
• Azimuts, le e.learning aux 4 coins de la France :
http://www.elearning.fr/dotclear
La nouvelle aventure
des savoirs et du travail
Contact : [email protected]
06 75 30 87 35
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A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions
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Lien du contrat : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/
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Industrialisation du elearning Paris janvier 2006

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