La CCI de Rennes veut attirer les investisseurs
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La CCI de Rennes veut attirer les investisseurs
PAYS : France RUBRIQUE : Départementale PAGE(S) : 9 DIFFUSION : 733078 SURFACE : 20 % JOURNALISTE : Laurent Le Goff. PERIODICITE : Quotidien 28 mai 2015 Cliquez ici pour voir la page source de l’article La CCI de Rennes veut attirer les investisseurs La chambre de commerce et d'industrie de Rennes lance Kiosk to invest, une plateforme de financement participatif pour les entreprises qui veulent augmenter leur capital. L'initiative Le nerf de la guerre, c'est l'argent. Surtout pour les entreprises qui innovent, dans le numérique, dans l'énergie, dans l'industrie du futur... La recherche et développement, l'accès au marché international, ça coûte cher. Encore faut-il trouver des capitaux. « Or, les dirigeants n'ont pas le temps ou ne savent pas comment s'y prendre pour obtenir des financements. Ils ont du mal à s'y retrouver dans le maquis des aides possibles, on va les y aider », résume Emmanuel Thaunier, le président de la chambre de commerce et d'industrie de Rennes (CCI). Celle-ci va se doter d'une équipe d'ingénierie financière pour instruire les dossiers d'entreprises qui veulent augmenter leur capital pour se développer. Jusqu'à 5 millions d'euros Cerise sur le gâteau, la CCI a lancé, hier, Kiosk to invest, une plateforme de financement participatif (crowdfunding) adossée à Alternativa, la « bourse européenne des PME » . Elle emboîte ainsi le pas à d'autres CCI, en Normandie, dans le Var... Objectif : inciter les fonds de capital-risque à « miser » sur les PME locales. « On se positionne uniquement sur l'augmentation de capital (crowdfunding equities) en laissant de côté les dons et les prêts qui sont déjà couverts par d ' autres plateformes. » Kiosk to invest est ouvert aux projets à fort potentiel de développement, dont les besoins en fonds propres sont compris entre 100 000 EUR et 5 millions d'euros. L'apport minimum demandé aux investisseurs est fixé à 1 000 EUR. Ces derniers deviennent actionnaires minoritaires de l'entreprise (jusqu'à 15 %). Si l'objectif n'est pas atteint, l'ouverture de capital est stoppée. Les PME trouvent ainsi l'opportunité de consolider leur financement, en complément des banques. « Aux États-Unis, 75 % du financement des entreprises est assuré par les investisseurs privés, 25 % par les banques. En France, la proportion est inverse. » Question de culture ! « Outre Atlantique, on n'hésite pas à faire entrer des investisseurs dans son capital, la priorité étant de faire réussir son entreprise. En France, on est plus dans une logique patrimoniale que financière ! » L'objectif de la CCI est de financer entre quatre et cinq projets par an, en rythme de croisière. Plus d'infos www. kiosktoinvest. com Laurent LE GOFF. ■ C475288256302E03904A0D93C80D655B1304D08B916E558AA2F4AF5 Tous droits de reproduction réservés