Le Cloud Computing en France

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Le Cloud Computing en France
Le Cloud Computing en France
LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
Éditorial
Depuis quelque temps, le Cloud Computing, ou Informatique en Nuages est le « buzz word »
le plus chaud de l’industrie informatique. Cela est en grande partie dû au fait que le Cloud
Computing est une évolution majeure de l’informatique. Il change la manière de produire et
de consommer l’informatique et fait évoluer substantiellement les positions de tous les
acteurs de l’informatique, d’où son importance. Mais cela a aussi généré d’intenses
campagnes marketing et médiatiques, souvent venues d’outre-atlantique, qui ont rendu le
concept d’informatique en nuages quelque peu nébuleux.
Le Cloud Computing est un environnement de stockage et d’exécution flexible de ressources
informatiques impliquant plusieurs acteurs connectés par Internet. Il délivre un service
mesurable, à la demande à granularité variable et qui implique des niveaux de qualité de
services. Il est caractérisé par des infrastructures « multi-instances ».
Il a trois principaux niveaux d’interactions :
-
IaaS, Infrastructure as a Service, où on loue de la capacité informatique, que ce
soit du calcul ou du stockage ;
-
PaaS, Platform as a Service, où on loue une plateforme de développement, de
test, de recette ou d’exécution ;
-
SaaS, Software as a Service, où l’on loue une application.
On compte trois types de Cloud :
•
Public, il est loué à un acteur, hors du pare-feu et plutôt réservé à des parties non
cœur de métier, moins transactionnelles du SI (Google, Amazon, Salesforce, etc.) ;
•
Privé, il est dans ce cas réalisé en interne. Le Cloud Computing devient une pratique
architecturale ;
•
Hybride, il est une combinaison de Clouds privés et publics. Le schéma idéal est une
architecture de Cloud privé qui permet de recevoir des Cloud publics, mais cela peut
également être des Clouds « dédiés » à une entreprise chez un hébergeur.
On passe progressivement pour certaines parties du SI à une informatique à la demande, ce
qui permet une optimisation des coûts, flexibilité, facilité, rapidité de mise en oeuvre et accès
universel. Nous verrons au cours de l’enquêté menée ci après que ces présupposés
théoriques sont en grande partie validés par les réponses collectées.
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
Le Cloud Computing est aussi symptomatique de l’industrialisation croissante de
l’informatique, voire même de sa transformation en industrie lourde, avec une importance
croissante du facteur capital lors de la construction des nouveaux centres de données que le
Cloud Computing va nécessiter. Mais le Cloud Computing n’est pas la panacée. Il reste des
points à améliorer : les performances, l’administration des systèmes, la capacité des
réseaux, la sécurité… Des critiques sont aussi émises concernant le « Lock-in » potentiel
des clouds publics « commerciaux » et usines à logiciels et services.
De plus, comme n’importe quelle infrastructure, le Cloud Computing est un enjeu de
compétitivité voire de souveraineté pour les pays.
PAC et EMC² ont décidé de s’intéresser à ce que pensent réellement les décideurs
informatiques français de ce sujet brûlant et ont réalisé une enquête auprès de 200
décideurs informatiques. Cette enquête a été menée en mars 2010 par le biais d’entretiens
téléphoniques, ceci afin de s’assurer que le répondant était réellement le décideur et pour
garantir des réponses de qualité.
Les résultats de cette enquête condensés dans ce livre blanc, vous aideront certainement
dans votre réflexion et vous réserveront quelques surprises. Le principal enseignement qui
en ressort, est le pragmatisme des décideurs français quant à leur approche du Cloud
Computing.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Mathieu Poujol
Directeur Technologies
Pierre Audoin Consultants
© PAC – EMC, Intel, VMware 2010
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
SOMMAIRE
I.
II.
CADRE DE L’ÉTUDE ...................................................................................................................... 5
A.
REALISATION DE L’ETUDE ............................................................................................................... 5
B.
ÉCHANTILLON ................................................................................................................................ 5
RÉSULTATS DE L’ÉTUDE ............................................................................................................. 8
A.
LA DYNAMIQUE DU CLOUD COMPUTING EN FRANCE .......................................................................... 8
1.
Freins & moteurs ..................................................................................................................... 8
2.
Cloud computing : plus d’avantages que d’inconvénients ? ................................................... 9
3.
La virtualisation : un pré requis pour aborder le cloud computing......................................... 11
B.
C.
CARACTERISATION DES INVESTISSEMENTS SUR LE CLOUD COMPUTING EN FRANCE ........................ 12
1.
Priorité d’investissement........................................................................................................ 12
2.
Les applications & infrastructures prioritaires........................................................................ 15
CRITERES DETERMINANTS DANS LA SELECTION DE SON FOURNISSEUR DE CLOUD COMPUTING EN
FRANCE............................................................................................................................................... 16
D.
CONCLUSION ........................................................................................................................... 17
III. SPONSORS ................................................................................................................................... 19
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
I. CADRE DE L’ÉTUDE
EMC², Intel et VMware ont chargés PAC de mener une enquête et une analyse sur le thème
du Cloud Computing en France. Les résultats présentés au sein de ce livre blanc sont issus
d’une enquête réalisée par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de décideurs
informatiques issus des moyennes et des grandes entreprises françaises.
A. Réalisation de l’étude
Pierre Audoin Consultants (PAC) est l'une des
principales sociétés européennes de conseil et
d’études stratégiques et marketing, spécialisée dans
les technologies de l’information. Forte d’une expérience de plus de 30 ans dans ce secteur,
PAC est connue comme la société de référence en Europe dans de nombreux marchés
relatifs à l'utilisation des technologies de l’information dans les entreprises.
B. Échantillon
Répartition par nombre d'employés
2%
Plus de 2000
28%
De 1000 à 2000
57%
13%
De 500 à 1000
Moins de 500
N = 200
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N = 200
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Répartition par secteurs d'activité
6%
Manufacturing
20%
Finance
47%
Public
Retail & Wholesales
Services
14%
Transport
8%
5%
N = 200
78% des interviewés sont des responsables informatiques. Le reste de l’échantillon est
composé de répondants métier, ce qui est assez important pour ce type d’enquête.
Répartition des répondants par fonction
13%
22%
DSI
Autres RSI
Métiers
65%
N = 200
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Répartition par nombre de sites
7%
12%
Un site
De 2 à 5 sites
Plus de 5 sites
81%
N = 200
Parmi les sociétés interviewées, la majorité (93%) sont multi-sites.
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II. RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
A. La dynamique du cloud computing en France
1. Freins & moteurs
Quand on interroge les décideurs sur les freins et inhibiteurs au développement du Cloud
Computing en France, les problématiques de sécurité et de confidentialité sont les premières
réponses données, avec 44% des personnes interviewées le citant de manière spontanée.
Le Cloud Computing oblige à repenser la sécurité informatique de la société de manière
holistique, au sein d’un environnement virtualisé, mutualisé, avec une informatique de plus
en plus déportée vers le réseau.
À cette thématique de sécurité est associée la dépendance au réseau, qui est la deuxième
contrainte et crainte exprimée. Au même niveau d’importance, on retrouve également les
craintes de perte de contrôle sur les données ainsi que la répugnance à externaliser ces
données vers un tiers. Cependant, ces deux freins représentent chacun seulement 14% des
réponses citées, loin derrière le thème de la sécurité autour des offres de Cloud Computing.
Freins et inhibiteurs en France
44%
Sécurité/Confidentialité
Dépendance du réseau/facteurs
liés au réseau
14%
Perte de contrôle sur les
données/Externalisation vers
un tiers
14%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
N = 142
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
L’analyse des moteurs d’adoption du Cloud Computing en France, révèle qu’aucun critère ne
se détache aussi franchement que la sécurité comme on peut le voir dans la question
précédente. Les sociétés interrogées disposent d’une perception assez similaire quant aux
moteurs d’adoption du cloud computing en France. Le marché semble avoir assimilé les
avantages les plus évidents du cloud computing et les identifient comme facteurs clefs de
développement. La flexibilité et la souplesse de solutions cloud computing sont ainsi citées
par 37% des répondants comme les moteurs d’adoption les plus importants. Dans une
moindre mesure, la disponibilité des ressources et la facilité associée aux solutions cloud
computing sont citées respectivement par 28% et 23% des sociétés interviewées.
Moteurs d'adoption en France
37%
Flexibilité/Adaptibilité/Souplesse
Disponibilité/Disponibilité des
ressources
28%
Facilité
23%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
N = 152
2. Cloud computing : plus d’avantages que d’inconvénients ?
Après une vision macroscopique des moteurs et des freins pour le Cloud Computing en
France, intéressons nous aux avantages et inconvénients du Cloud Computing pour les
sociétés interrogées. À la question quels avantages et désavantages sont associés au cloud
computing, force est de constater que, dans les réponses significatives données, on retrouve
plus d’avantages que d’inconvénients cités. De plus ces réponses concordent aussi avec les
réponses données aux questions sur les moteurs et les freins à l’adoption du Cloud
Computing en France.
La disponibilité des ressources à la demande est perçue comme l’avantage le plus
conséquent, ayant été citée par 42% des sociétés interviewées. Pour 34% des répondants,
la flexibilité est un élément essentiel ainsi que la facilité d’accès et l’accès en self-service
pour 29% des répondants.
Ce que l’on aurait pu penser être les éléments les plus importants pour les utilisateurs, c’est
à dire le paiement à la demande et l’optimisation de l’infrastructure, ne sont pas les plus
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
fréquemment cités (respectivement 21% et 19%). Quant à la rapidité de mise en œuvre et la
performance, elles ne sont pas perçues comme les avantages clefs du concept.
Les avantages du Cloud Computing
Disponibilité des ressources à la
demande
42%
34%
Flexibilité
Facile d’accès et accès en selfservice
29%
Payer pour ce que vous consommez,
sans investir à l’avance
21%
Optimisation de l’infrastructure
19%
14%
Performance
12%
Rapidité de mise en oeuvre
Sécurité
11%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
N = 190
Il est intéressant de noter que pour 11% des interviewés, la sécurité est également l’un des
principaux avantages du cloud computing, alors que ce point a été cité par 51% des sondés
comme le premier inconvénient. On peut ainsi voir que le principal risque associé au cloud
computing peut se révéler être un avantage. La dépendance du réseau et la perte de
contrôle sur les données sont citées respectivement par 36% et 23% des sociétés.
Les principaux inconvénients associé au cloud computing
51%
Sécurité
36%
Dépendance au réseau
23%
Perte de contrôle
15%
Autres
10%
Technologie non mature
Complexité dans l’administration du
système
6%
N = 192
6%
Compétences
0%
10%
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20%
30%
40%
50%
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60%
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3. La virtualisation : un pré requis pour aborder le cloud computing
Le cloud computing est une évolution des centres de données et de la virtualisation, cette
dernière étant consubstantielle au concept de Cloud Computing.
Certains messages ont cependant fait leur chemin auprès des responsables informatiques
français. Ainsi, 92% des interviewés associent la virtualisation au Cloud Computing. Cela
démontre la maturation du concept et la compréhension par les utilisateurs finaux de
l’importance de la virtualisation dans le processus qui mène au déploiement du Cloud
Computing.
Pourcentage de réponse positive / Total réponse (hors NSP)
92%
Virtualisation
59%
SaaS
50%
ASP
47%
IaaS
Hosting
40%
PaaS
37%
SOA
Open source/Logiciels libres
0%
27%
17%
20%
40%
60%
80%
100%
Aujourd’hui on peut constater que le Cloud Computing reste encore marqué par la confusion
des genres entre « anciens » et « nouveaux », et par la tendance qu’ont les fournisseurs de
technologies à labelliser Cloud Computing tout et n’importe quoi.
Le SaaS est cité par 59% des sondés comme étant associé au Cloud Computing alors que
parallèlement, 50% des répondants l’associent également à l’ASP. Cette constatation est
également valable pour l’IaaS, associé au cloud computing pour 47% des sondés versus le
hosting qui est associé par 40% des répondants au cloud computing. Les définitions sont
proches et les discours marketing tendent à niveler les différences techniques. Cela
démontre qu’il faut continuer à évangéliser le marché afin, par exemple, qu’il soit plus à
même de distinguer ce qui relève d’une solution SaaS et d’une solution ASP.
L’autre enseignement majeur qui ressort de cette étude, est que le concept de virtualisation
en tant qu’OS d’un environnement Cloud Computing semble avoir été intégré par le marché
français. Cette avancée est également très liée à l’état d’avancement de la virtualisation au
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
sein des sociétés françaises. Il faut rappeler ici que, malgré l’environnement morose de
l’année 2009, la virtualisation est l’un des rares segments qui ait connu une croissance à
deux chiffres, ce qui apparaît à travers les réponses de notre échantillon : 88% des
répondants ont virtualisé leurs serveurs, et seuls 7% d’entre eux ne considèrent pas la
virtualisation comme un investissement prioritaire.
Etat d'avancée de la virtualisation au sein des sociétés
7%
4%
1%
Virtualisation de serveurs
Virtualisation de postes de travail
Aucune infrastructure n'est virtualisée
mais cela est prévu pour l'année en
cours
Aucune infrastructure n’est virtualisée
et cela n’est pas dans les priorités
actuellement
88%
N = 190
B. Caractérisation des investissements sur le Cloud Computing en France
1. Priorité d’investissement
Typiquement, les projets informatiques étaient, et sont encore souvent, cantonnés au seul
domaine des départements informatiques. La crise bien sûr, mais aussi le développement et
l’aspect stratégique du Cloud Computing, font que l’initiative des projets est dans un tiers des
cas issue de direction non informatique et plus particulièrement de la direction générale.
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
A qui revient l'initiative du projet?
7%
8%
DSI
Direction Générale
18%
Les métiers
67%
Acteurs externes & Autres
N = 177
Les métiers et la direction générale sont à l’initiative d’un projet Cloud Computing pour 26%
des répondants. Cela peut s’expliquer par la démarche de certains fournisseurs SaaS, dont
les solutions trouvaient particulièrement échos auprès des utilisateurs finaux. Mais cela peut
aussi s’expliquer par l’aspect stratégique que revêt un projet informatique de ce type. Dans
un contexte de crise majeure, la possibilité de réduire considérablement les coûts et
d’envisager l’informatique comme un service ont certainement poussé les directions à
s’impliquer dans de tels projets.
Une conclusion hâtive de ce résultat consisterait à dire que le passage d’une structure de
coût CAPEX (investissements) à une structure de coût OPEX (opérations) est finalement
l’argument clef pour faire basculer les sociétés françaises dans le Cloud Computing.
En effet, contrairement à ce que l’on observe en Amérique du Nord, les DSI françaises
abordent la problématique du Cloud Computing d’une manière qui leur est propre. Ainsi les
investissements français dans le Cloud Computing ne se feront pas prioritairement dans un
Cloud Public mais bien dans un Cloud Privé : 71% des répondants vont investir
prioritairement dans du Cloud privé et 13% des interviewés feront appel à un Cloud hybride.
Finalement, seuls certains éléments du SI, des éléments à la marge ou peu critiques, seront
externalisés sur les Clouds Publics. Ce résultat illustre parfaitement la peur de perte de
contrôle sur les données, la réticence des DSI à faire appel à un tiers et la crainte liée à la
sécurité. C’est un des principaux enseignements de cette enquête.
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
Infrastructure cloud computing prioritaire dans les
13%
Cloud privé
11%
Cloud public
6%
Cloud hybride
71%
NSP
N = 152
Dans ce contexte, les avantages liés au Cloud Computing par les décideurs sont quelques
peu différents de ceux que l’on peut avancer pour un Cloud Public. En effet, dans le cas d’un
Cloud Privé, on ne passe pas forcément sur une structure de coûts OPEX, le Cloud étant
interne à la société.
De même, l’élasticité et la flexibilité des ressources informatiques sont moindres et restent
limitées à la capacité physique des machines en interne. Le Cloud Computing permet une
facturation interne plus fine sur la consommation des services informatiques par les métiers.
Le Cloud Privé a des avantages qui permettent de corriger certains inconvénients du Cloud
Computing, notamment en termes de contrôle, sécurité, localisation des données… Ainsi
pour 60% des répondants garder le contrôle sur l’IT de l’entreprise est l’avantage essentiel
du Cloud Privé sur un Cloud Public.
Il semble d’ailleurs plus judicieux pour les entreprises de maîtriser d’abord le Cloud
Computing en construisant des Clouds Privés afin d’utiliser au mieux, par la suite, les
différentes offres de Clouds Publics. C’est ce qui s’est passé avec les offres d’infogérance et
d’offshore, des marchés assez connexes. Il est toujours mieux d’externaliser ce que l’on
maîtrise. Le Cloud Public est une évolution des offres d’externalisation existantes. Cela
reflète aussi l’aspect stratégique du Cloud Computing puisque l’on veut le maîtriser d’abord
en interne.
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Avantages & intérêts d'un cloud privé sur un cloud public
60%
Garder le contrôle de l’IT
La maîtrise des données de l’entreprise
34%
Maîtrise interne d’un concept stratégique
(le cloud computing)
8%
Le niveau de sécurité des Clouds Publics
Utilisation du Cloud sur des activités et
processus stratégiques
6%
3%
Aucun intérêt différentiateur perçu
1%
Les niveaux de services des Cloud Publics
1%
Autres
0%
6%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
N = 158
Le cloud hybride représente le futur du cloud computing. Certaines données et processus,
pour des raisons réglementaires, de sécurité, de criticité ne pourront pas être mis sur le
« nuage » public. De plus le Cloud ne va pas remplacer toutes les architectures existantes.
Tout n’est pas éligible à la « cloudification ». L’hybridation, comme toujours en informatique,
sera la norme.
2. Les applications & infrastructures prioritaires
Si les sociétés vont investir sur des cloud privés en priorité, il convient également de
regarder quels types d’applications/infrastructures seront les premières concernées. On peut
constater ici que les offres du marché, les plus anciennes et matures, sont également celles
que les sociétés envisagent de migrer vers le cloud en priorité. On retrouve ici donc la
messagerie pour 54% des sondés, très loin devant les applications de Finance/comptabilité
pour 26% des répondants (en particulier dans les PME/PMI où la confusion semble être forte
avec l’ASP) et les outils CRM pour 24%.
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Applications et/ou infrastructures concernées
54%
Messagerie
26%
Finance/comptabilité
24%
CRM
20%
Ressources humaines
18%
Stockage
15%
Collaboration
14%
Base de données
11%
Serveurs
6%
Postes de travail
4%
Plate-forme de développement
Autres applications middleware
1%
15%
Autres
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
N = 136
C. Critères déterminants dans la sélection de son fournisseur de cloud
computing en France
La sélection du fournisseur de services cloud computing se fait prioritairement sur les
critères suivants :
-
Expertise sur la solution à déployer,
-
Les coûts,
-
S’il est déjà présent ou non au sein de la société.
Ces critères de sélection se distinguent de ceux mis en avant pour la sélection de services
de cloud computing. En effet, les sociétés françaises considèrent avant toute chose le mode
de tarification. Au moment du choix d’investissement, ce critère revient en force, après avoir
été faiblement cité lors de la détermination des moteurs et inhibiteurs du cloud computing en
France. Le mode de tarification est critique dans le choix des services technologiques cloud
computing pour 55% des répondants.
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Le niveau de performance attendu des services est également un point clef avec 49% des
répondants l’ayant positionné comme deuxième critère de sélection. Ce résultat souligne
l’importance de la haute disponibilité des services commercialisés ainsi que la mise en place
de SLAs fiables. La peur de la dépendance au réseau trouve également sa source dans ce
besoin impérieux de garder (logiquement) un niveau de services égal voir supérieur au sein
d’une infrastructure cloud computing.
Critères déterminants pour la sélection des services technologiques
cloud
55%
Mode de tarification
Performance
49%
Fonctionnalités
43%
Autres
13%
Ouverture
6%
Nativement orienté cloud
3%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
N = 186
D. Conclusion
Le Cloud Computing est une réalité en France et figure de manière certaine dans l’agenda
des DSI français. Mais contrairement à ce que l’on entend couramment, le Cloud Computing
sera d’abord du Cloud Computing Privé. Les projets commencent à éclore en particulier chez
les opérateurs télécoms, qui se préparent à être des fournisseurs privilégiés de Cloud
Computing. Les institutions financières et les administrations (en particulier les collectivités
locales) devraient elles aussi avancer rapidement sur le sujet, d’autant plus que pour ces
dernières, le Cloud Computing est aussi un enjeu d’infrastructure, de compétitivité et de
souveraineté.
© PAC – EMC, Intel, VMware 2010
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LIVRE BLANC : Le Cloud Computing en France
Le Cloud Computing est sans aucun doute le segment de marché qui connaîtra la plus forte
croissance en 2010 et 2011 comme le montrent les toutes dernières prévisions concernant le
Cloud Computing en France : 780 M Euros en 2010, répartis presque exclusivement entre le
SaaS et le IaaS et une croissance supérieure à 20%.
Marchˇ du Cloud Computing en France (en millions Ū)
1200
1000
800
SaaS
PaaS
600
IaaS
400
200
0
2008
2009
2010
2011
2012
@PAC 2010
© PAC – EMC, Intel, VMware 2010
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III.
Sponsors
EMC
EMC Corporation (NYSE : EMC) est le premier développeur et fournisseur mondial de
technologies et de solutions d’infrastructures d’information permettant aux organisations de
toutes tailles de transformer la manière dont elles opèrent et de créer de la valeur à partir de
leurs informations. Toutes les informations sur les produits et services d’EMC sont
disponibles sur les sites www.emc2.fr et www.emc.com.
Intel
Intel (NASDAQ : INTC), numéro un mondial de l’innovation dans le domaine des circuits
intégrés, développe des technologies, produits et initiatives pour anticiper constamment les
modes de vie et de travail. Pour plus d’informations sur Intel, consultez les sites
www.intel.com/pressroom et http://blogs.intel.com
VMware
VMware conçoit des solutions de virtualisation d’infrastructures informatiques d’entreprise
qui aident les services informatiques à doper la performance de leur entreprise, quelle qu’en
soit l’envergure. Des entreprises de toute taille font confiance à VMware et à sa plate-forme
de virtualisation leader de l’industrie, VMware vSphere™, pour réduire leurs investissements
et leurs coûts d’exploitation, garantir la continuité de leurs opérations, renforcer leur sécurité
et adopter un fonctionnement plus écologique. VMware s’impose comme le plus grand
fournisseur de solutions sur ce marché avec un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars en
2009 et plus de 170 000 clients et 25 000 partenaires. Basé dans la Silicon Valley, VMware
dispose de bureaux partout dans le monde. Pour en savoir plus, consultez son site Web à
l’adresse www.vmware.com.
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