Journal de l`ACA N° 34
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Journal de l`ACA N° 34
Journal No 34 année 2014 Le mot du président Chers amis, 2014 aura été une année pleine d’évènements et de nouveautés. Nous avons décidé de varier nos cours en salles et eu le plaisir d’accueillir en début d’année deux fois Delphine pour des cours de Cross-fitness, François pour de la gym posturale, Olivier sur les techniques de course, en plus des cours de nos entraineurs Jean-Charles et Jean-Pierre. Depuis la reprise en salle nous avons décidé de reprendre cette formule, et Rachel nous a donné un cours de pilates, puis Nicole pour une séance sur le volley-ball. D’autres surprises vous attendront en 2015, c’est promis. Nous avons aussi pu pratiquer le ski de fond, avec le relais de l’amitié de l’aéroport et avec deux jours de cours offerts par Jean-Charles. Du côté des partenariats, nous avons lié une amitié avec le club de TrailLéman, et ainsi proposé à leurs membres de participer à nos activités, sans besoin de s’inscrire pour une fréquence jusqu’à 5 fois par an. Ce club vous offrira la réciprocité. Nous avions fait de même avec les membres de Perform-CBS. Le but étant de faire vivre le club et d’encourager les échanges entre coureurs, qui pourront se retrouver le week-end par affinités et pour d’autres sorties. D’ailleurs une délégation de TrailLéman et de l’ACA est partie pour le marathon festif du Beaujolais. Notre club sera bientôt quarantenaire, et le défi va être de toujours réussir à le faire vivre. Pour cela, j’encourage chacun à venir au club aussi régulièrement que possible, à en faire la promotion dans votre entourage, et à être une force de proposition pour toute animation. Amicalement et sportivement vôtre. Moïse Mon année 2015 fut riche en projets sportifs. Janvier-février, a commencé avec un trail blanc avec nos amis de TrailLéman, puis la Transjurassienne en skating, le relais de l'amitié avec le club de TAG et l'aéroport, et un cours de skating donné par notre entraîneur Jean-Charles. Fin février, place au soleil et au Rock'n'roll marathon de New Orleans (Louisiane). Une expérience fabuleuse, surtout quand on est bien accompagnés. En mars nous étions au marathon de Barcelone, grandiose également. Puis en avril, sans raison aucune, fracture de fatigue.... J'étais maudit! Oublions les mois de mai-juin où mon activité principale fut la régulation de la population présente dans mon frigidaire. En juillet, fais ce qu'il te plait... Départ pour Bordeaux-Paris puis Paris-Londres à vélo. Super sortie en partant de l'aéroport du Bourget pour être accueillis en grandes pompes à l'ouverture du salon aérien de l'aviation à l'aéroport de Farnborough (propriété de Tag Aviation). Fin juillet, mon ironman n'étant plus possible à Zurich suite à mon manque d'entraînement, j'ai décidé d'y aller pour supporter Wolfram et Nicolas et faire malgré tout la distance olympique. En août, je décide de malgré tout me lancer sur la CCC (101km +6200m), avec pour seuls entraînements, Sierre-Zinal et un stage au glacier de la Vanoise. La CCC, j'ai réussi à la boucler, je ne sais pas encore compris comment, après 25 heures et 47 minutes. Expérience magnifique... Malgré la souffrance. En septembre, rien de tel que l'ancylevienne pour me remettre dans le bain. En octobre après avoir fait Morat-Fribourg avec Dawa Sherpa et les enfants cancéreux de la méritante association de courir ensemble, je bouclais mon 5ème world major marathon avec Patrick et Wolf à Chicago. En novembre, semi-marathon du Beaujolais, qui fut une sortie festive et conjointe entre l'ACA et TrailLeman. En décembre, je finis l'année avec la SainteLyon (72km +1800m) avant de laisser la place aux gueuletons de fin d'année.... L'an 2015 sera une année triathlon Après la transjurassienne et le marathon de Chypres (mars), il y aura les half-ironman de Barcelone et Doussard avant l'ironman d'Embrun. N'oubliez pas que toutes ces courses, nous les faisons pour le plaisir et toujours entre amis. Alors.... La prochaine ensemble? N'hésitez pas. Plus on est de fous, plus on coure (citation de moi). Moïse Autres images 2014 Cours de skating, avec Jean-Charles Morat-Fribourg, avec Jean-Pierre Février 2014 - Le Rock’n Roll Marathon à la Nouvelle-Orléans, le berceau du blues, une aventure avec Wolfram et Moise. Le ton est donné avec Captain Moise America qui retarde un Boeing 747, perd une bataille HSTA contre les douaniers hollandais et ne peut embarquer sur le vaisseau KLM. A ce stade, nous nous retrouvons avec Wolferine seuls pour cette mission Rock’n Roll Marathon. A Dallas, les péripéties continuent lorsque je suis bloquée à la douane pendant trois heures. Puis, alors que nous ne l’attendions plus, Captain Moise nous rejoint à Dallas après avoir déjoué plusieurs obstacles douaniers et aériens en faisant un détour par Detroit ! L’équipe au complet se met en route et arrive à la Nouvelle-Orléans à 2 h du matin. Une bonne nuit de sommeil pour nos super-héros. Le lendemain, repérage des lieux, retrait des dossards et balade en ville où chaque coin de rue est animé par un air de blues ou de jazz. Une ambiance festive qui nous fait oublier nos mésaventures de la veille. Pas question de nous reposer avant la course, la visite de cette ville unique est de mise. Nous nous sommes même risqués à manger Cajun. Le jour J, nous revêtons nos tenues de super-héros et avalons nos supers produits qui donnent une force surhumaine. Un départ sous une pluie fine, du Rock et nous retrouvons plein de super-héros, apparemment présents pour la même mission. Le Semi de Wolferine et moi-même (première partie du Marathon également) est une visite des quartiers d’affaires et résidentiels avec ses architectures typiques de la Louisiane. Captain Moise pour le marathon fait un negative split sur les bords du Mississippi. Un beau parcours, des habitants chaleureux, une ville aux multiples facettes, riche en histoire, mission accomplie. 1h40 pour Wolferine, 3h28 pour Captain Moise et 1h47 pour moi. La sortie visite des riverglades et crocodiles a très vite été remplacée par la danse et la musique. Qui aurait-cru que Wolferine soit un danseur hors pair ? Danse et blues live music ont rythmé la fin d’une belle aventure sportive à la Nouvelle-Orléans. Merci mes amis. A quand la prochaine mission ? (Souvenir musical - Steemboat Willie, « The Legend of Jack Daniel ».) Raphaele. Relais de l’Amitié 2014 Le traditionnel Relais de l’Amitié, de GENEVE AEROPORT, mis sur pieds grâce au travail de Juan et Isabelle Hernandez, c’est déroulé cette année dans des conditions très hivernales. Les ratracks n’arrivaient pas à suivre avec le dammage, si bien que c’est dans 15 cm de neige fraîche que les valeureux coureurs ont du s’élancer. Stimulé par son nouvel équipement et par les nombreuses « gazelles » venues tout exprès pour lui, Moïse fait une grosse poussée de départ, et c’est parti … le temps de réaliser qu’il n’avait pas suivi le cours de skating donné par Jean-Charles ; il a alors du se résigner à laisser partir le peloton … pour lever les bras en signe de victoire … au passage du photographe. La course est un relais qui se court par équipes de trois coureurs, sur des boucles de 3 km, chacun devant effectuer deux boucles. Alors derrière, la chasse est lancée et Jean-Charles et son équipe vont dynamiter la course pour terminer en vainqueurs. Swissport , le TEAM vainqueur Mais Moïse n’en a pas perdu le sourire pour autant … puisqu’il sera porté en triomphe par ses gazelles … merci Juan et Isabelle ; bravo l’Athlétic Club Avully Un an après. Il est de notoriété publique que j’ai bénéficié d’une opération de la hanche en novembre 2013. Comme les habitués de la salle de gym ont pu le constater, je me suis très bien remis. Plus de boiterie, plus de douleur. Après l’intervention il fallu trois mois pour pouvoir repartir et faire du sport. La course est plutôt déconseillée à moins d’être prêt à repasser sur la table prématurément pour cause d’usure. Je n’y tiens pas autrement. L’orthopédiste m’a fait un graphique de probabilité de durée du matériel. Il est allé jusqu’à vingt-cinq ans pour plus de 90% de durabilité. Cela me va. Plus de course certes mais il reste des ouvertures. J’ai adopté cette discipline bizarre, le nordic walking, et j’ai déjà pu faire les 10 kilomètres lors du marathon de Genève. Si on pousse un peu on arrive sans problème à transpirer. J’ai remis ça à l’Escalade. Le vélo est tout à fait indiqué pour les porteurs de pth. Pas de choc sur la hanche. Alors dès avril, je suis retourné à Majorque pour une semaine de vélo dans l’arrière-pays. C’est génial. La campagne est verte, fleurie, l’air est déjà doux et on peut s’en donner. Les Espagnols ont su placer au sommet des collines des lieux de pèlerinage à ne manquer sous aucun prétexte et d’un effet tout à fait heureux sur les fessiers du grimpeur, sans parler de son âme. Du coup cet été je me suis acheté un nouveau vélo et un téléphone portable. Drôle d’association direz-vous, ou pas. C’était dans un but bien précis. Anne avait le projet de rendre visite à une camarade d’étude exilée à Bevaix depuis des lustres. J’en ai profité pour faire une virée. Le vélo dans la Peugeot, en route pour Bevaix et un sympathique petitdéjeuner. Abandonnant ces dames à leurs affaires, je filai en direction du sud-ouest. Le natel dans ma poche devait permettre à Anne de me retrouver quelque part sur la route du retour. Ce qui finit par arriver à Gland, juste à l’heure pour aller prendre le thé dans une cafétéria judicieusement située. Pendant ces quelques mois nous sommes retournés à la Faucille avec retour par la Givrine. Ah, c’est dur après la Fontaine Napoléon mais la descente de Saint-Cergues vous réconcilie avec beaucoup de choses. Nous avons encore en septembre repris la route du Bouveret, une de nos classiques, pour y manger devant ce magnifique paysage, le Lac, les Alpes, le temps superbe. Bien sustentés et désaltérés, nous traversons les paysages champêtres des Grangettes en direction de Villeneuve. La route est encore longue mais la beauté du pays nous emporte. A Morges nous faisons une fin et rentrons avec le train encore tout émoustillés par l’effort et le grand air. Lors de ma visite de contrôle chez l’orthopédiste en décembre, après une année donc, tout est en ordre et nous nous sommes donné rendez-vous dans quatre ans. Edmond Charbonnaz 2014 une année de reconversion professionnelle, grave aurait pu m’empêcher de poursuivre ma formation, donc synonyme de perte d’emploi. Donc le 5 mai, j’ai commencé ma formation à l’école de police municipale. riche en émotions. Chaque année j’aime vous relater une course qui a été mon coup de cœur. Soit pour ses paysages, soit pour son ambiance formidable qui vous galvanise et vous oblige à vous surpasser grâce aux spectateurs qui vous encouragent. Mais cette année il n’en n’est rien, car à part quelques courses locales, comme le semimarathon de Genève, la Vivicitta, la course des ponts et le tour du canton, mon palmarès est vide. La faute a un emploi du temps très chargé pendant mes sept mois de formation qui ce sont étalés du mois de mai au mois de novembre. Et par crainte aussi de me blesser, car toute blessure C’est dans un cadre militaire que s’est déroulé mon école. Tous les matins à 0800 c’était le chef de classe qui mettait au garde à vous ces camarades pour annoncer la classe aux instructeurs, exactement comme à l’armée. Et cela quatre fois par jour à la prise de service à huit heures et la déconsignation de midi et rebelote l’après-midi. Les journées ont été intensives en cours, tant par le contenu que par les matières enseignées. On n’a pas eu le temps de s’endormir sur nos lauriers et dès la première semaine ont a eu notre premier examen. Après la première semaine chez les municipaux, notre formation c’est poursuivie au CFP (centre de formation de la police). Quand nous sommes arrivés làbas le premier jour, les deux écoles de gendarmeries et l’école de police judiciaire nous ont regardés un peu comme des extra terrestres. Effectivement les bleus ont encore un peu de peine à voir les petits gris que nous sommes débarqués dans leurs écoles. Mais après quelques jours d’acclimatation la cohabitation s’est bien passée, et cela pendant le reste de notre formation. Pour vous faire mieux comprendre la tâche ardue qui nous attendaient et que vous vous rendiez mieux compte des matières enseignées, je vais vous les énumérer. Donc voici quelques chiffres : La formation représente 27 semaines soit 132 jours ou 1'061 heures. Les branches enseignées par le centre de formation de la police : Police de proximité 20h Psychologie policière et compétences sociales 44h Droit sur la circulation routière (LCR/OAC/OAV/OSR) 58h Rapport d’accident 20h Gestion d’accident 16h Régulation du trafic 10h Ebriété 6h Excès de vitesse 2h Puis un gros morceau de la formation, j’ai nommé le TTI (Tactique et Technique d’intervention).C’était une des branches éliminatoires, dans laquelle il fallait impérativement la moyenne (4) sinon c’était la fin de l’école. Et je peux vous dire que pour une personne qui ne pratique pas de sport de combat, ce n’est de loin pas gagné d’avance. J’en ai sué pendant des heures pour réussir cet examen plutôt coton. 16h de contrôle d’identité et palpation de sécurité, Tactique et Technique d’intervention 116h, 12h de préparation. à l’examen final. Réparties de la sorte, 32h de bloc mains nues, 16 de bâton tactique, 16h formation continue, 10h de contrôle de véhicule, 4h spray au poivre, 4h de fouille complète, 4h de menottage et (Petit souvenir des heures passées au dojo à répéter les prises en vue de l’examen, après les heures de cours, bien sûr) Informations générales : Secourisme et sécurité 18h Le signalement, la sauvegarde des traces, la battue 10h. Informations générales (géographie histoire et institutions de la république du canton de Genève etc.) 56h Droit et procédure pénal 46h. Documents de Police 74h Donc en résumé nous avons passé 11 semaines au centre de formation de la police avec certains cours mixtes suivis par la gendarmerie et la municipale. Puis retour dans nos locaux à la Police Municipale pour les cours plus en relation avec notre travail de tous les jours. Législation Genevoise 64h Procédures APM 90h Procédures radiophoniques 12h Rapports 28h Français 40h Culture d’entreprise et stage en immersion 60h Droits humains 24h Déontologie 4h Immunité diplomatique 2h Visites et présentations 26h Activités sportives et exercices : Condition physique 22h Courses de patrouilles et marches 24h (dont une marche de 30km) Exercice de longue durée 48hMarche de service 88h. Voilà pour le contenu des cours, mais nous avons aussi participé à des événements, comme le samedi 4 octobre ou nous avons défilé au bicentenaire de la police Genevoise. Nous sommes partis du port noir jusqu’à la place de Neuve. Ils y’avaient 500 participants, dont des policiers de toute la Romandie, du Tessin et même des policiers Français et des pompiers. C’était vraiment un très beau défilé, dans une ambiance bon enfant. intensément durant cette formation et que nous avons du ingérer et digérer, sans faire d’indigestion évidemment. Cela représente environ 50 examens notés et je ne vous parle même pas des heures de révisions qu’il m’a fallu pour assimiler toutes ces matières. Et certaines semaines j’ai bien valsé. Je me rappelle de deux semaines du mois de juin ou je ne savais plus sur quel pied danser. La première semaines on a eu 3 examens et la semaine suivante 5 avec de très gros morceaux comme psychologie, code de procédure pénal et droit pénal. Parfois j’ai eu l’impression que jamais je n’y arriverais, mais comme dans un marathon le but ultime est de rallier l’arrivée. Je dois doit avouer que le fait de faire du sport m’a bien aidé à ne jamais rien lâcher. Et aller courir régulièrement m’a permis de décompresser, même si c’était sans vous. Voilà toute les branches et activités que nous avons suivis Après toutes ces heures de dur labeur, la délivrance est venue le 21 novembre au Palladium avec notre assermentation. Nous avons prêté serment devant les autorités Genevoise mais plus particulièrement M. Maudet (conseiller d’état chargé de la sécurité) et M. Barazzone (en charge du département de l’environnement urbain et de la sécurité) notre chef de département .Ce fut un très beau moment et une superbe cérémonie. Donc pour tous ceux qui se sont étonnés de ne pas me voir beaucoup durant cette année, vous savez le pourquoi du comment maintenant. Cette année à été riche en émotions et en rebondissement, après tous les bons moments passés avec mes camarades d’école, j’ai du me résoudre à les abandonnés à contre cœur d’ailleurs. Trois semaines avant la fin de l’école suite à mon accident de moto ou je me suis cassé la rotule gauche. J’ai du me faire opérer pour qu’on me mette quatre broches, pour recoller les deux morceaux de ma rotule et du fil de fer pour entourer et consolider ma rotule. orthopédiste que j’en aurais encore pour 3 ou 4 mois. Donc si tout va bien dans ma rééducation, je serais de retour au printemps pour les premières foulées en extérieur. Décembre 2014 O. Fankhauser Pour terminer, je dirais que vous n’êtes pas prêt de me voir en salle, pour souffrir et suer en silence, sous la conduite de JeanCharles qui va se charger de vous faire éliminer les excès des fêtes avec de superbes exercices de renforcements musculaires. Bonne reprises à toutes et tous et surtout ne vous découragez pas. Cela fait maintenant 10 semaines que je suis en arrêt accident et il semblerait selon mon Le mot de la rédaction - un grand merci à tous ceux qui contribuent à animer ce journal en fournissant un ou plusieurs articles. - un grand bravo à tous les acteurs sportifs qui portent nos couleurs lors d’évènements régionaux, mais aussi mondiaux comme les grands Marathons dans lesquels nous étions représentés en 2014. - un grand bravo à Olivier pour la réussite de sa reconversion professionnelle. Ce résultat vaut largement un 2h30 sur Marathon, et pour nous tous … ça vaut de l’or … car à partir d’aujourd’hui quand on fera une malheureuse petite infraction … il n’y aura qu’à préciser qu’on est de la famille sportive d’Olivier … - un grand merci à vous tous, pour votre fidélité à notre club, fondé en 1977 et qui a conservé son orientation, à savoir un club mixte, pour jeunes et moins jeunes, pratiquants occasionnels ou passionnés de course à pieds, de TRAIL et de TRIATHLON. - n’oubliez pas que tous les membres actifs ACA, qui ont payé 50 CHF de cotisations annuelle, peuvent bénéficier de la réciprocité avec nos partenaires, et aller gratuitement, cinq fois par an, suivre une activité chez PerForm-CBS et TraiLéman. Pourquoi s’en priver … pour 50 CHF/an. - n’oubliez pas nos entraînements outdoor, qui débutent dès l’arrivée du printemps, sous la conduite de Wolfram, Jean-Pierre et Jean-Charles (pour le groupe découverte). Nous avons le privilège de bénéficier d’un environnement extrêmement favorable pour courir sur de très beaux itinéraires, en empruntant des chemins et terrains tendre, donc peu traumatisants. C’est aussi la possibilité de découvrir des coins de campagne et de nature paisible. C’est enfin, l’opportunité de partager des expériences et de bénéficier des conseils avisés des pratiquants et animateurs expérimentés. - consultez régulièrement notre site Internet pour être informés sur la vie du club, et faites nous part de vos projets ; nous les publions volontiers à titre d’information aux membres et amis susceptibles de se joindre à vous ; et ainsi de partager vos moments de sport et de loisirs. WELCOME TO NEW YORK Histoire de marquer le coup et de fêter mes 40 ans, je vais me faire un beau cadeau: le marathon de New York. L'idée m'est venue il y a 4 ans, tranquillement installé dans mon canapé à regarder la course. Quelle personne qui court régulièrement n'a jamais rêvé de participer au plus fameux marathon du monde?!?! Le rêve est devenu réalité un an et demi avant l'événement, quand j'ai reçu un mail de l'agence de voyage "Tourisme Pour Tous" m'informant que j'avais été tiré au sort, mon dossard était garanti!! Début 2014, ça se précise. Après avoir reçu de précieux conseils de mes amis coureurs du club d'Avully, je prends rendez-vous avec Olivier de Perform afin qu'il me concocte un programme d'entraînement incluant quelques courses, afin d'être prêt le jour J. Tout devait commencer par le semi-marathon de Genève; mais malade dans la semaine, je déclare forfait... Prémonition pour la suite...? 2ème rendez-vous, Tour du Canton et les problèmes continuent. 5ème kilomètre je me tords la cheville. Je prends quand même le départ 5 jours plus tard du semi de Fribourg, pour abandonner 14 km plus loin. Trop mal. Et vu l'objectif qui se rapproche je préfère ne pas forcer. Après 3 semaines de convalescence et l'été passé à m'entraîner, les courses continuent à s'enchaîner et cette fois sans pépin... Le Mandement, semi de Jussy et Morat-Fribourg. Il reste 3 semaines et l'entraînement le plus attendu arrive. Les 32 kilomètres qui sont censés définir mon rythme lors du jour J. Tout se déroule bien jusqu'au 22ème km avec une moyenne de 6'/km en prévoyant 4h12'-15'. Et là le cauchemar. De bonnes douleurs sous le pied qui ne laissent présager rien de bon. Tout de suite arrêt et glace en rentrant à la maison. Téléphone avec mon médecin le lundi qui comme moi pense à une bonne tendinite. Anti-inflammatoires, glace et repos. Repos... Ça tombe pas super bien là...:-( Heureusement mes 2 semaines au Québec, dont une en famille juste avant New York me redonnent un bon coup de boost au moral. Merci à ma femme de m'économiser un aller-retour par dessus l'Atlantique et de rentrer toute seule avec notre fille. Dernier test pour me rassurer une semaine avant le jour J, une bonne marche de 4h30' sur les hauteurs de Montreal. Encore raté vu les douleurs dans la dernière demi-heure... Du coup, mon objectif doit être complètement revu à la baisse. Je ne parle dès lors plus de temps, mais juste de finir. Voici mon nouveau challenge. Le jeudi, quelques petits problèmes aux contrôles de sécurité de Montreal (tiré au sort pour une fouille et interrogatoire complet, je perds une bonne heure). Ensuite vol sans encombre sur New York et 1h30' plus tard je rejoins les autres runners de Tourisme Pour Tous. Le vendredi est un jour important avec les dernières recommandations des spécialistes venus encadrer l'agence de voyage, retrait des dossards et surtout reconnaissance des derniers km de course dans Central Parc. Et je peux vous garantir qu'une fois qu'on a vu la ligne d'arrivée, on n'a qu'un objectif: quoi qu'il arrive, la revoir le dimanche. Samedi journée détente et shopping. Juste une bonne assiette de pâtes le soir, suivi d'un chouette concert, histoire de se changer les idées. Enfin le grand jour est arrivé!! Un mélange de joie (depuis le temps que je l'attends) et d'appréhension (vu le challenge à relever) m'accompagnent pendant mon déjeuner, pris dans ma chambre, en musique. 6:00 c'est l'heure à laquelle nous quittons l'hôtel direction Staten Island et le départ. Rafales de vent (60 km/h) et températures glaciales (ça frôle les 0!) sont au programme, comme annoncé quelques jours avant. Après le passage des portiques de sécurité, place à l'interminable attente avant le départ, presque 3 heures. Question existentielle... Comment meubler 3 heures sans trop se les geler?? 1ère chose, trouver un endroit à l'abri de ce maudit vent. Chose faite. Je m'assieds contre une ambulance dont le moteur tourne, ce qui m'apporte un peu de chaleur. Il me reste à meubler le temps afin que l'attente ne soit pas interminable. Heureusement mon idée de l'abri est vite adoptée par d'autres coureurs et s'est ainsi que je fais la connaissance de quelques coureurs des 4 coins du globe (Texas, New York, Norvège, France, Mexique et Taïwan). 10:05 voilà le moment tant attendu. Hymne national et coup de feu libératoire. Euphorie de la course et vent dans le dos font que les 5 premiers kilomètres sont courus beaucoup trop rapidement. J'en prends conscience en surveillant ma montre, je mets le frein à main en pensant à tout se qu'il me reste à parcourir... Passage à mi-course en 2h03', je suis dans les temps fixés en fin de préparation. Il aura fallu attendre le 25ème kilomètre pour que ma course bascule et que tout s'écroule. Les douleurs sous mon pied reprennent de plus belle et ne vont plus me quitter, pire, elles vont empirer au fil des kilomètres. Ayant la mauvaise idée de compenser sur l'autre jambe, je ressens les premières crampes 5km plus loin. L'ambiance de dingue qui règne sur ce marathon, ainsi que la vue de la ligne d'arrivée me font avancer en serrant vraiment les dents. Au 35ème kilomètre poste sanitaire. Je m'arrête pour me faire masser et manger un peu; beaucoup de sel. Avant de repartir, à la question: "voulez-vous arrêter?", ma réponse est nette "Are you crazy!?!". 40ème kilomètre, mes limites sont atteintes. J'en pleurs de douleurs. 41ème kilomètre; enfin le bout du tunnel tellement heureux d'arriver au bout, j'en oublie la douleur et profite un max de l'ambiance de folie qui règne ici. Vraiment dément!! Il m'aura fallu 4h49'38" pour franchir cette fameuse ligne d'arrivée qui m'obsédait depuis vendredi. Deux sentiments s'entrechoquent dans ma tête. La joie et la fierté d'avoir fini d'un côté et la déception d'avoir fait un si mauvais chrono de l'autre. De retour au pays, je prends rendez-vous avec un médecin sportif afin d'en avoir le cœur net sur ma blessure. En 30" le diagnostique tombe. Canal tarsien et pas tendinite. Il est à la cheville ce que le canal carpien est à la main. Au moment où je vous écris cet article, j'ai eu droit à une injection à la cheville et mes douleurs ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Mais pas mon chrono... :-( Christophe Une course bien spéciale Et me voilà au départ d’une course particulière qui ne se terminera pas le jour-même. Je ne vais pas boucler le parcours ce mois mais arriverai carrément l’année prochaine… Mais quelle est donc cette idée saugrenue ? Serais-je sous l’influence de Moïse et de ses défis parfois titanesques pour me lancer dans un tel périple ? On n’oserait pourtant pas qualifier une petite course d’à peine 7 km, de périple ! Les entraînements de Jean-Charles et Jean-Pierre seraient-ils alors devenus inefficaces ? Ce n’est pas le cas puisque même les meilleurs n’arriveront pas la même année… Et pour cause, avec le coup de feu tiré le 31 décembre 2014 à 23h59 au cœur de New York, il faudrait avoir plus que des ailes… Me voici donc prête, dans un froid cinglant, (ils avaient annoncé -10°C dans l’après-midi à Central Park) grelottant malgré mes couches de tissu thermo, laine, doudoune et Goretex. Le départ est donné et très rapidement des feux d’artifice éclatent de partout pour marquer le passage à l’An Neuf. Jamais je n’ai été aussi pressée de me mettre en mouvement histoire de me réchauffer un peu. Les chaussures battent le sol, mes pieds sont tellement engourdis que je ne les sens plus. Des bénévoles et des spectateurs nous encouragent de leurs cris « Happy New Year ». Je les admire de braver le froid ainsi. Après un kilomètre j’ai enfin l’impression de reprendre possession de mes pieds et je sens de la chaleur circuler à nouveau dans toutes les parties de mon corps. Très rapidement, je me surprends à trouver que je pourrais bien avoir trop chaud et entreprends un effeuillage qui n’a vraiment rien d’érotique. La veste, la doudoune finissent nouées autour de la taille et me font rapidement ressembler au Bibendum Michelin. Ce n’est pas grave car la fin du tir des fusées a rendu Central Park à sa pénombre. Autour de moi, une foule de coureurs hétéroclite, des familles avec des enfants, des couples, des groupes d’amis, tous plus ou moins déguisés voire illuminés avec des gadgets typiquement américains, bien décidés à passer la nuit du réveillon d’une façon peu habituelle. On arrive à la mi-course et c’est l’occasion de se ravitailler au champagne (sans alcool, puisque nous sommes des sportifs et qu’il y a des enfants !). Une petite pause photo et on reprend la route. Je savoure le calme de cette partie du parcours après l’agitation de la ville et la densité de la foule de ces derniers jours. Certains se sont visiblement contraints à prendre une bonne résolution au moment de l’inscription. Ils soufflent comme des phoques, mais persistent dans l’effort. D’autres sont encouragés, tirés par leurs coéquipiers afin qu’ils ne se mettent pas à marcher. Le nombre de spectateurs, le bruit et la lumière augmentent, on se rapproche de l’arrivée. Pour une fois, celle-ci apparait trop vite, on regrette presque de franchir la ligne… Qu’à cela ne tienne, les premiers instants de 2015 auront été tout simplement magiques. Je vous souhaite à tous une excellente année 2015 Venez nous rejoindre ou venez tester nos formules, gratuitement et sans engagement Pas besoin d’être un compétiteur ambitieux pour trouver son plaisir à pratiquer du sport dans le cadre de l’ATHLETIC CLUB AVULLY Durant l’hiver, nous sommes en salle et travaillons le renforcement musculaire utile à la pratique de tous les sports, et à son bien-être général. A la belle saison, nous sommes dans la nature, sur de très beaux itinéraires, en footing léger, trail et course à pied, répartis en groupes de niveaux homogènes. Nous initions et conseillons également les débutants. Notre lieu de rendez-vous est la salle de gym de l’Ecole d’Avully , et notre entraînement se donne chaque mardi de 18h30 à 20h00. Notre club est ouvert aux ados et aux adultes, garçon et filles respectivement hommes et femmes. Pour plus de renseignements, contactez : Moïse Gerson (président) au 079 786 61 88 ou Jean-Charles Wenger au 076 386 41 33 Vous pouvez aussi consulter notre site Internet : http://aca.gsinfo.ch ou depuis le site de la Commune d’Avully, rubrique sociétés communales, sport et bien-être.