Journal de l`ACA N° 34

Transcription

Journal de l`ACA N° 34
Journal No 34
année 2014
Le mot du président
Chers amis,
2014 aura été une année pleine d’évènements et de nouveautés.
Nous avons décidé de varier nos cours en salles et eu le plaisir d’accueillir en début d’année
deux fois Delphine pour des cours de Cross-fitness, François pour de la gym posturale,
Olivier sur les techniques de course, en plus des cours de nos entraineurs Jean-Charles et
Jean-Pierre.
Depuis la reprise en salle nous avons décidé de reprendre cette formule, et Rachel nous a
donné un cours de pilates, puis Nicole pour une séance sur le volley-ball.
D’autres surprises vous attendront en 2015, c’est promis.
Nous avons aussi pu pratiquer le ski de fond, avec le relais de l’amitié de l’aéroport et avec
deux jours de cours offerts par Jean-Charles.
Du côté des partenariats, nous avons lié une amitié avec le club de TrailLéman, et ainsi
proposé à leurs membres de participer à nos activités, sans besoin de s’inscrire pour une
fréquence jusqu’à 5 fois par an. Ce club vous offrira la réciprocité. Nous avions fait de même
avec les membres de Perform-CBS.
Le but étant de faire vivre le club et d’encourager les échanges entre coureurs, qui pourront se
retrouver le week-end par affinités et pour d’autres sorties. D’ailleurs une délégation de
TrailLéman et de l’ACA est partie pour le marathon festif du Beaujolais.
Notre club sera bientôt quarantenaire, et le défi va être de toujours réussir à le faire vivre.
Pour cela, j’encourage chacun à venir au club aussi régulièrement que possible, à en faire la
promotion dans votre entourage, et à être une force de proposition pour toute animation.
Amicalement et sportivement vôtre.
Moïse
Mon année 2015 fut riche en projets sportifs.
Janvier-février, a commencé avec un trail blanc avec nos amis de TrailLéman, puis la Transjurassienne en skating, le
relais de l'amitié avec le club de TAG et l'aéroport, et un cours de skating donné par notre entraîneur Jean-Charles.
Fin février, place au soleil et au Rock'n'roll marathon de New Orleans (Louisiane). Une expérience fabuleuse, surtout
quand on est bien accompagnés.
En mars nous étions au marathon de Barcelone, grandiose également.
Puis en avril, sans raison aucune, fracture de fatigue.... J'étais maudit!
Oublions les mois de mai-juin où mon activité principale fut la régulation de la population présente dans mon frigidaire.
En juillet, fais ce qu'il te plait... Départ pour Bordeaux-Paris puis Paris-Londres à vélo. Super sortie en partant de
l'aéroport du Bourget pour être accueillis en grandes pompes à l'ouverture du salon aérien de l'aviation à l'aéroport de
Farnborough (propriété de Tag Aviation).
Fin juillet, mon ironman n'étant plus possible à Zurich suite à mon manque d'entraînement, j'ai décidé d'y aller pour
supporter Wolfram et Nicolas et faire malgré tout la distance olympique.
En août, je décide de malgré tout me lancer sur la CCC (101km +6200m), avec pour seuls entraînements, Sierre-Zinal et
un stage au glacier de la Vanoise.
La CCC, j'ai réussi à la boucler, je ne sais pas encore compris comment, après 25 heures et 47 minutes. Expérience
magnifique... Malgré la souffrance.
En septembre, rien de tel que l'ancylevienne pour me remettre dans le bain.
En octobre après avoir fait Morat-Fribourg avec Dawa Sherpa et les enfants cancéreux de la méritante association de
courir ensemble, je bouclais mon 5ème world major marathon avec Patrick et Wolf à Chicago.
En novembre, semi-marathon du Beaujolais, qui fut une sortie festive et conjointe entre l'ACA et TrailLeman.
En décembre, je finis l'année avec la SainteLyon (72km +1800m) avant de laisser la place aux gueuletons de fin
d'année....
L'an 2015 sera une année triathlon
Après la transjurassienne et le marathon de Chypres (mars), il y aura les half-ironman de Barcelone et Doussard avant
l'ironman d'Embrun.
N'oubliez pas que toutes ces courses, nous les faisons pour le plaisir et toujours entre amis.
Alors.... La prochaine ensemble? N'hésitez pas. Plus on est de fous, plus on coure (citation de moi).
Moïse
Autres images 2014
Cours de skating, avec Jean-Charles
Morat-Fribourg, avec Jean-Pierre
Février 2014 - Le Rock’n Roll Marathon à la Nouvelle-Orléans, le berceau du blues, une
aventure avec Wolfram et Moise.
Le ton est donné avec Captain Moise America qui retarde un Boeing 747, perd une bataille HSTA
contre les douaniers hollandais et ne peut embarquer sur le vaisseau KLM. A ce stade, nous nous
retrouvons avec Wolferine seuls pour cette mission Rock’n Roll Marathon. A Dallas, les péripéties
continuent lorsque je suis bloquée à la douane pendant trois heures. Puis, alors que nous ne
l’attendions plus, Captain Moise nous rejoint à Dallas après avoir déjoué plusieurs obstacles
douaniers et aériens en faisant un détour par Detroit ! L’équipe au complet se met en route et arrive
à la Nouvelle-Orléans à 2 h du matin. Une bonne nuit de sommeil pour nos super-héros.
Le lendemain, repérage des lieux, retrait des dossards et balade en ville où chaque coin de rue est
animé par un air de blues ou de jazz. Une ambiance festive qui nous fait oublier nos mésaventures
de la veille. Pas question de nous reposer avant la course, la visite de cette ville unique est de mise.
Nous nous sommes même risqués à manger Cajun.
Le jour J, nous revêtons nos tenues de super-héros et avalons nos supers produits qui donnent une
force surhumaine. Un départ sous une pluie fine, du Rock et nous retrouvons plein de super-héros,
apparemment présents pour la même mission. Le Semi de Wolferine et moi-même (première partie
du Marathon également) est une visite des quartiers d’affaires et résidentiels avec ses architectures
typiques de la Louisiane. Captain Moise pour le marathon fait un negative split sur les bords du
Mississippi.
Un beau parcours, des habitants chaleureux, une ville aux multiples facettes, riche en histoire,
mission accomplie. 1h40 pour Wolferine, 3h28 pour Captain Moise et 1h47 pour moi.
La sortie visite des riverglades et crocodiles a très vite été remplacée par la danse et la musique. Qui
aurait-cru que Wolferine soit un danseur hors pair ? Danse et blues live music ont rythmé la fin
d’une belle aventure sportive à la Nouvelle-Orléans.
Merci mes amis. A quand la prochaine mission ?
(Souvenir musical - Steemboat Willie, « The Legend of Jack Daniel ».)
Raphaele.
Relais de l’Amitié 2014
Le traditionnel Relais de l’Amitié, de GENEVE AEROPORT, mis sur pieds grâce au travail de Juan et
Isabelle Hernandez, c’est déroulé cette année dans des conditions très hivernales. Les ratracks
n’arrivaient pas à suivre avec le dammage, si bien que c’est dans 15 cm de neige fraîche que les
valeureux coureurs ont du s’élancer.
Stimulé par son nouvel équipement et par les nombreuses « gazelles » venues tout exprès pour lui,
Moïse fait une grosse poussée de départ, et c’est parti … le temps de réaliser qu’il n’avait pas suivi le
cours de skating donné par Jean-Charles ; il a alors du se résigner à laisser partir le peloton … pour
lever les bras en signe de victoire … au passage
du photographe.
La course est un relais qui se court par équipes de trois coureurs, sur des boucles de 3 km, chacun
devant effectuer deux boucles.
Alors derrière, la chasse est lancée et Jean-Charles et son équipe vont dynamiter la course pour
terminer en vainqueurs.
Swissport , le TEAM vainqueur
Mais Moïse n’en a pas perdu le sourire pour autant … puisqu’il sera porté en triomphe par ses
gazelles …
merci Juan et Isabelle ; bravo l’Athlétic Club Avully
Un an après.
Il est de notoriété publique que j’ai bénéficié d’une opération de la hanche
en novembre 2013. Comme les habitués de la salle de gym ont pu le
constater, je me suis très bien remis. Plus de boiterie, plus de douleur.
Après l’intervention il fallu trois mois pour pouvoir repartir et faire du sport.
La course est plutôt déconseillée à moins d’être prêt à repasser sur la
table prématurément pour cause d’usure. Je n’y tiens pas autrement.
L’orthopédiste m’a fait un graphique de probabilité de durée du matériel. Il
est allé jusqu’à vingt-cinq ans pour plus de 90% de durabilité. Cela me va.
Plus de course certes mais il reste des ouvertures. J’ai adopté cette
discipline bizarre, le nordic walking, et j’ai déjà pu faire les 10 kilomètres
lors du marathon de Genève. Si on pousse un peu on arrive sans
problème à transpirer. J’ai remis ça à l’Escalade.
Le vélo est tout à fait indiqué pour les porteurs de pth. Pas de choc sur la
hanche. Alors dès avril, je suis retourné à Majorque pour une semaine de
vélo dans l’arrière-pays. C’est génial. La campagne est verte, fleurie, l’air
est déjà doux et on peut s’en donner. Les Espagnols ont su placer au
sommet des collines des lieux de pèlerinage à ne manquer sous aucun
prétexte et d’un effet tout à fait heureux sur les fessiers du grimpeur, sans
parler de son âme.
Du coup cet été je me suis acheté un nouveau vélo et un téléphone
portable. Drôle d’association direz-vous, ou pas. C’était dans un but bien
précis. Anne avait le projet de rendre visite à une camarade d’étude
exilée à Bevaix depuis des lustres. J’en ai profité pour faire une virée. Le
vélo dans la Peugeot, en route pour Bevaix et un sympathique petitdéjeuner. Abandonnant ces dames à leurs affaires, je filai en direction du
sud-ouest. Le natel dans ma poche devait permettre à Anne de me
retrouver quelque part sur la route du retour. Ce qui finit par arriver à
Gland, juste à l’heure pour aller prendre le thé dans une cafétéria
judicieusement située.
Pendant ces quelques mois nous sommes retournés à la Faucille avec
retour par la Givrine. Ah, c’est dur après la Fontaine Napoléon mais la
descente de Saint-Cergues vous réconcilie avec beaucoup de choses.
Nous avons encore en septembre repris la route du Bouveret, une de nos
classiques, pour y manger devant ce magnifique paysage, le Lac, les
Alpes, le temps superbe. Bien sustentés et désaltérés, nous traversons
les paysages champêtres des Grangettes en direction de Villeneuve. La
route est encore longue mais la beauté du pays nous emporte. A Morges
nous faisons une fin et rentrons avec le train encore tout émoustillés par
l’effort et le grand air.
Lors de ma visite de contrôle chez l’orthopédiste en décembre, après une
année donc, tout est en ordre et nous nous sommes donné rendez-vous
dans quatre ans.
Edmond Charbonnaz
2014
une année de
reconversion
professionnelle,
grave aurait pu m’empêcher de
poursuivre ma formation, donc
synonyme de perte d’emploi.
Donc le 5 mai, j’ai commencé ma
formation à l’école de police
municipale.
riche en émotions.
Chaque année j’aime vous
relater une course qui a été mon
coup de cœur. Soit pour ses
paysages, soit pour son
ambiance formidable qui vous
galvanise et vous oblige à vous
surpasser grâce aux spectateurs
qui vous encouragent.
Mais cette année il n’en n’est
rien, car à part quelques
courses locales, comme le semimarathon de Genève, la Vivicitta,
la course des ponts et le tour du
canton, mon palmarès est vide.
La faute a un emploi du temps
très chargé pendant mes sept
mois de formation qui ce sont
étalés du mois de mai au mois de
novembre. Et par crainte aussi de
me blesser, car toute blessure
C’est dans un cadre militaire
que s’est déroulé mon école. Tous
les matins à 0800 c’était le chef
de classe qui mettait au garde à
vous ces camarades pour
annoncer la classe aux
instructeurs, exactement comme à
l’armée. Et cela quatre fois par
jour à la prise de service à huit
heures et la déconsignation de
midi et rebelote l’après-midi.
Les journées ont été intensives en
cours, tant par le contenu que
par les matières enseignées. On
n’a pas eu le temps de
s’endormir sur nos lauriers et dès
la première semaine ont a eu
notre premier examen.
Après la première semaine chez
les municipaux, notre formation
c’est poursuivie au CFP (centre
de formation de la police).
Quand nous sommes arrivés làbas le premier jour, les deux
écoles de gendarmeries et l’école
de police judiciaire nous ont
regardés un peu comme des
extra terrestres. Effectivement les
bleus ont encore un peu de peine
à voir les petits gris que nous
sommes débarqués dans leurs
écoles. Mais après quelques
jours d’acclimatation la
cohabitation s’est bien passée, et
cela pendant le reste de notre
formation.
Pour vous faire mieux
comprendre la tâche ardue qui
nous attendaient et que vous
vous rendiez mieux compte des
matières enseignées, je vais vous
les énumérer.
Donc voici quelques chiffres :
La formation représente 27
semaines soit 132 jours ou 1'061
heures.
Les branches enseignées par le
centre de formation de la police :
Police de proximité 20h
Psychologie policière et
compétences sociales 44h
Droit sur la circulation routière
(LCR/OAC/OAV/OSR) 58h
Rapport d’accident 20h
Gestion d’accident 16h
Régulation du trafic 10h
Ebriété 6h
Excès de vitesse 2h
Puis un gros morceau de la
formation, j’ai nommé le TTI
(Tactique et Technique
d’intervention).C’était une des
branches éliminatoires, dans
laquelle il fallait
impérativement la moyenne (4)
sinon c’était la fin de l’école. Et
je peux vous dire que pour une
personne qui ne pratique pas de
sport de combat, ce n’est de loin
pas gagné d’avance. J’en ai sué
pendant des heures pour réussir
cet examen plutôt coton.
16h de contrôle d’identité et
palpation de sécurité,
Tactique et Technique
d’intervention 116h,
12h de préparation. à l’examen
final.
Réparties de la sorte, 32h de
bloc mains nues,
16 de bâton tactique,
16h formation continue,
10h de contrôle de véhicule,
4h spray au poivre,
4h de fouille complète,
4h de menottage et
(Petit souvenir des heures
passées au dojo à répéter les
prises en vue de l’examen, après
les heures de cours, bien sûr)
Informations générales :
Secourisme et sécurité 18h
Le signalement, la sauvegarde
des traces, la battue 10h.
Informations générales
(géographie histoire et
institutions de la république du
canton de Genève etc.) 56h
Droit et procédure pénal 46h.
Documents de Police 74h
Donc en résumé nous avons
passé 11 semaines au centre de
formation de la police avec
certains cours mixtes suivis par
la gendarmerie et la municipale.
Puis retour dans nos locaux à
la Police Municipale pour les
cours plus en relation avec notre
travail de tous les jours.
Législation Genevoise 64h
Procédures APM 90h
Procédures radiophoniques 12h
Rapports 28h
Français 40h
Culture d’entreprise et stage en
immersion 60h
Droits humains 24h
Déontologie 4h
Immunité diplomatique 2h
Visites et présentations 26h
Activités sportives et exercices :
Condition physique 22h
Courses de patrouilles et
marches 24h (dont une marche
de 30km)
Exercice de longue durée
48hMarche de service 88h.
Voilà pour le contenu des cours,
mais nous avons aussi participé
à des événements, comme le
samedi 4 octobre ou nous avons
défilé au bicentenaire de la
police Genevoise.
Nous sommes partis du port
noir jusqu’à la place de Neuve.
Ils y’avaient 500 participants,
dont des policiers de toute la
Romandie, du Tessin et même
des policiers Français et des
pompiers. C’était vraiment un
très beau défilé, dans une
ambiance bon enfant.
intensément durant cette
formation et que nous avons du
ingérer et digérer, sans faire
d’indigestion évidemment.
Cela représente environ 50
examens notés et je ne vous parle
même pas des heures de révisions
qu’il m’a fallu pour assimiler
toutes ces matières. Et certaines
semaines j’ai bien valsé. Je me
rappelle de deux semaines du
mois de juin ou je ne savais plus
sur quel pied danser. La
première semaines on a eu 3
examens et la semaine suivante 5
avec de très gros morceaux
comme psychologie, code de
procédure pénal et droit pénal.
Parfois j’ai eu l’impression que
jamais je n’y arriverais, mais
comme dans un marathon le but
ultime est de rallier l’arrivée.
Je dois doit avouer que le fait de
faire du sport m’a bien aidé à ne
jamais rien lâcher. Et aller
courir régulièrement m’a permis
de décompresser, même si c’était
sans vous.
Voilà toute les branches et
activités que nous avons suivis
Après toutes ces heures de dur
labeur, la délivrance est venue le
21 novembre au Palladium avec
notre assermentation.
Nous avons prêté serment
devant les autorités Genevoise
mais plus particulièrement M.
Maudet (conseiller d’état chargé
de la sécurité) et M. Barazzone
(en charge du département de
l’environnement urbain et de la
sécurité) notre chef de
département .Ce fut un très beau
moment et une superbe cérémonie.
Donc pour tous ceux qui se sont
étonnés de ne pas me voir
beaucoup durant cette année,
vous savez le pourquoi du
comment maintenant.
Cette année à été riche en
émotions et en rebondissement,
après tous les bons moments
passés avec mes camarades
d’école, j’ai du me résoudre à les
abandonnés à contre cœur
d’ailleurs. Trois semaines avant
la fin de l’école suite à mon
accident de moto ou je me suis
cassé la rotule gauche.
J’ai du me faire opérer pour
qu’on me mette quatre broches,
pour recoller les deux morceaux
de ma rotule et du fil de fer pour
entourer et consolider ma rotule.
orthopédiste que j’en aurais
encore pour 3 ou 4 mois.
Donc si tout va bien dans ma
rééducation, je serais de retour
au printemps pour les premières
foulées en extérieur.
Décembre 2014
O. Fankhauser
Pour terminer, je dirais que vous
n’êtes pas prêt de me voir en
salle, pour souffrir et suer en
silence, sous la conduite de JeanCharles qui va se charger de
vous faire éliminer les excès des
fêtes avec de superbes exercices
de renforcements musculaires.
Bonne reprises à toutes et tous et
surtout ne vous découragez pas.
Cela fait maintenant 10 semaines
que je suis en arrêt accident et il
semblerait selon mon
Le mot de la rédaction
-
un grand merci à tous ceux qui contribuent à animer ce journal en fournissant
un ou plusieurs articles.
-
un grand bravo à tous les acteurs sportifs qui portent nos couleurs lors
d’évènements régionaux, mais aussi mondiaux comme les grands Marathons
dans lesquels nous étions représentés en 2014.
-
un grand bravo à Olivier pour la réussite de sa reconversion professionnelle.
Ce résultat vaut largement un 2h30 sur Marathon, et pour nous tous … ça
vaut de l’or … car à partir d’aujourd’hui quand on fera une malheureuse petite
infraction … il n’y aura qu’à préciser qu’on est de la famille sportive d’Olivier …
- un grand merci à vous tous, pour votre fidélité à notre club, fondé en 1977 et
qui a conservé son orientation, à savoir un club mixte, pour jeunes et moins
jeunes, pratiquants occasionnels ou passionnés de course à pieds, de TRAIL
et de TRIATHLON.
- n’oubliez pas que tous les membres actifs ACA, qui ont payé 50 CHF de
cotisations annuelle, peuvent bénéficier de la réciprocité avec nos partenaires,
et aller gratuitement, cinq fois par an, suivre une activité chez PerForm-CBS et
TraiLéman. Pourquoi s’en priver … pour 50 CHF/an.
- n’oubliez pas nos entraînements outdoor, qui débutent dès l’arrivée du
printemps, sous la conduite de Wolfram, Jean-Pierre et Jean-Charles (pour le
groupe découverte). Nous avons le privilège de bénéficier d’un environnement
extrêmement favorable pour courir sur de très beaux itinéraires, en
empruntant des chemins et terrains tendre, donc peu traumatisants. C’est
aussi la possibilité de découvrir des coins de campagne et de nature paisible.
C’est enfin, l’opportunité de partager des expériences et de bénéficier des
conseils avisés des pratiquants et animateurs expérimentés.
- consultez régulièrement notre site Internet pour être informés sur la vie du
club, et faites nous part de vos projets ; nous les publions volontiers à titre
d’information aux membres et amis susceptibles de se joindre à vous ; et ainsi
de partager vos moments de sport et de loisirs.
WELCOME TO NEW YORK
Histoire de marquer le coup et de fêter mes 40 ans, je vais me faire un beau
cadeau: le marathon de New York.
L'idée m'est venue il y a 4 ans, tranquillement installé dans mon canapé à
regarder la course.
Quelle personne qui court régulièrement n'a jamais rêvé de participer au plus
fameux marathon du monde?!?!
Le rêve est devenu réalité un an et demi avant l'événement, quand j'ai reçu un
mail de l'agence de voyage "Tourisme Pour Tous" m'informant que j'avais été
tiré au sort, mon dossard était garanti!!
Début 2014, ça se précise. Après avoir reçu de précieux conseils de mes amis
coureurs du club d'Avully, je prends rendez-vous avec Olivier de Perform afin
qu'il me concocte un programme d'entraînement incluant quelques courses, afin
d'être prêt le jour J.
Tout devait commencer par le semi-marathon de Genève; mais malade dans la
semaine, je déclare forfait... Prémonition pour la suite...?
2ème rendez-vous, Tour du Canton et les problèmes continuent. 5ème kilomètre
je me tords la cheville.
Je prends quand même le départ 5 jours plus tard du semi de Fribourg, pour
abandonner 14 km plus loin. Trop mal. Et vu l'objectif qui se rapproche je
préfère ne pas forcer.
Après 3 semaines de convalescence et l'été passé à m'entraîner, les courses
continuent à s'enchaîner et cette fois sans pépin... Le Mandement, semi de Jussy
et Morat-Fribourg.
Il reste 3 semaines et l'entraînement le plus attendu arrive. Les 32 kilomètres qui
sont censés définir mon rythme lors du jour J.
Tout se déroule bien jusqu'au 22ème km avec une moyenne de 6'/km en
prévoyant 4h12'-15'. Et là le cauchemar. De bonnes douleurs sous le pied qui ne
laissent présager rien de bon. Tout de suite arrêt et glace en rentrant à la maison.
Téléphone avec mon médecin le lundi qui comme moi pense à une bonne
tendinite. Anti-inflammatoires, glace et repos. Repos... Ça tombe pas super bien
là...:-(
Heureusement mes 2 semaines au Québec, dont une en famille juste avant New
York me redonnent un bon coup de boost au moral. Merci à ma femme de
m'économiser un aller-retour par dessus l'Atlantique et de rentrer toute seule
avec notre fille.
Dernier test pour me rassurer une semaine avant le jour J, une bonne marche de
4h30' sur les hauteurs de Montreal. Encore raté vu les douleurs dans la dernière
demi-heure...
Du coup, mon objectif doit être complètement revu à la baisse. Je ne parle dès
lors plus de temps, mais juste de finir. Voici mon nouveau challenge.
Le jeudi, quelques petits problèmes aux contrôles de sécurité de Montreal (tiré
au sort pour une fouille et interrogatoire complet, je perds une bonne heure).
Ensuite vol sans encombre sur New York et 1h30' plus tard je rejoins les autres
runners de Tourisme Pour Tous.
Le vendredi est un jour important avec les dernières recommandations des
spécialistes venus encadrer l'agence de voyage, retrait des dossards et surtout
reconnaissance des derniers km de course dans Central Parc. Et je peux vous
garantir qu'une fois qu'on a vu la ligne d'arrivée, on n'a qu'un objectif: quoi qu'il
arrive, la revoir le dimanche.
Samedi journée détente et shopping. Juste une bonne assiette de pâtes le soir,
suivi d'un chouette concert, histoire de se changer les idées.
Enfin le grand jour est arrivé!! Un mélange de joie (depuis le temps que je
l'attends) et d'appréhension (vu le challenge à relever) m'accompagnent pendant
mon déjeuner, pris dans ma chambre, en musique.
6:00 c'est l'heure à laquelle nous quittons l'hôtel direction Staten Island et le
départ. Rafales de vent (60 km/h) et températures glaciales (ça frôle les 0!) sont
au programme, comme annoncé quelques jours avant.
Après le passage des portiques de sécurité, place à l'interminable attente avant le
départ, presque 3 heures.
Question existentielle... Comment meubler 3 heures sans trop se les geler?? 1ère
chose, trouver un endroit à l'abri de ce maudit vent. Chose faite. Je m'assieds
contre une ambulance dont le moteur tourne, ce qui m'apporte un peu de chaleur.
Il me reste à meubler le temps afin que l'attente ne soit pas interminable.
Heureusement mon idée de l'abri est vite adoptée par d'autres coureurs et s'est
ainsi que je fais la connaissance de quelques coureurs des 4 coins du globe
(Texas, New York, Norvège, France, Mexique et Taïwan).
10:05 voilà le moment tant attendu. Hymne national et coup de feu libératoire.
Euphorie de la course et vent dans le dos font que les 5 premiers kilomètres sont
courus beaucoup trop rapidement.
J'en prends conscience en surveillant ma montre, je mets le frein à main en
pensant à tout se qu'il me reste à parcourir...
Passage à mi-course en 2h03', je suis dans les temps fixés en fin de préparation.
Il aura fallu attendre le 25ème kilomètre pour que ma course bascule et que tout
s'écroule.
Les douleurs sous mon pied reprennent de plus belle et ne vont plus me quitter,
pire, elles vont empirer au fil des kilomètres.
Ayant la mauvaise idée de compenser sur l'autre jambe, je ressens les premières
crampes 5km plus loin.
L'ambiance de dingue qui règne sur ce marathon, ainsi que la vue de la ligne
d'arrivée me font avancer en serrant vraiment les dents.
Au 35ème kilomètre poste sanitaire. Je m'arrête pour me faire masser et manger
un peu; beaucoup de sel.
Avant de repartir, à la question: "voulez-vous arrêter?", ma réponse est nette
"Are you crazy!?!".
40ème kilomètre, mes limites sont atteintes. J'en pleurs de douleurs.
41ème kilomètre; enfin le bout du tunnel tellement heureux d'arriver au bout,
j'en oublie la douleur et profite un max de l'ambiance de folie qui règne ici.
Vraiment dément!!
Il m'aura fallu 4h49'38" pour franchir cette fameuse ligne d'arrivée qui
m'obsédait depuis vendredi.
Deux sentiments s'entrechoquent dans ma tête. La joie et la fierté d'avoir fini
d'un côté et la déception d'avoir fait un si mauvais chrono de l'autre.
De retour au pays, je prends rendez-vous avec un médecin sportif afin d'en avoir
le cœur net sur ma blessure. En 30" le diagnostique tombe. Canal tarsien et pas
tendinite. Il est à la cheville ce que le canal carpien est à la main.
Au moment où je vous écris cet article, j'ai eu droit à une injection à la cheville
et mes douleurs ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Mais pas mon chrono... :-(
Christophe
Une course bien spéciale
Et me voilà au départ d’une course particulière qui ne se terminera pas le jour-même. Je ne
vais pas boucler le parcours ce mois mais arriverai carrément l’année prochaine…
Mais quelle est donc cette idée saugrenue ? Serais-je sous l’influence de Moïse et de ses
défis parfois titanesques pour me lancer dans un tel périple ? On n’oserait pourtant pas
qualifier une petite course d’à peine 7 km, de périple !
Les entraînements de Jean-Charles et Jean-Pierre seraient-ils alors devenus inefficaces ?
Ce n’est pas le cas puisque même les meilleurs n’arriveront pas la même année…
Et pour cause, avec le coup de feu tiré le 31 décembre 2014 à 23h59 au cœur de New York,
il faudrait avoir plus que des ailes…
Me voici donc prête, dans un froid cinglant, (ils avaient annoncé -10°C dans l’après-midi à
Central Park) grelottant malgré mes couches de tissu thermo, laine, doudoune et Goretex.
Le départ est donné et très rapidement des feux d’artifice éclatent de partout pour marquer le
passage à l’An Neuf.
Jamais je n’ai été aussi pressée de me mettre en mouvement histoire de me réchauffer un
peu. Les chaussures battent le sol, mes pieds sont tellement engourdis que je ne les sens
plus. Des bénévoles et des spectateurs nous encouragent de leurs cris « Happy New Year ».
Je les admire de braver le froid ainsi.
Après un kilomètre j’ai enfin l’impression de reprendre possession de mes pieds et je sens
de la chaleur circuler à nouveau dans toutes les parties de mon corps. Très rapidement, je
me surprends à trouver que je pourrais bien avoir trop chaud et entreprends un effeuillage
qui n’a vraiment rien d’érotique. La veste, la doudoune finissent nouées autour de la taille et
me font rapidement ressembler au Bibendum Michelin. Ce n’est pas grave car la fin du tir
des fusées a rendu Central Park à sa pénombre.
Autour de moi, une foule de coureurs hétéroclite, des familles avec des enfants, des couples,
des groupes d’amis, tous plus ou moins déguisés voire illuminés avec des gadgets
typiquement américains, bien décidés à passer la nuit du réveillon d’une façon peu
habituelle.
On arrive à la mi-course et c’est l’occasion de se ravitailler au champagne (sans alcool,
puisque nous sommes des sportifs et qu’il y a des enfants !).
Une petite pause photo et on reprend la route. Je savoure le calme de cette partie du
parcours après l’agitation de la ville et la densité de la foule de ces derniers jours.
Certains se sont visiblement contraints à prendre une bonne résolution au moment de
l’inscription. Ils soufflent comme des phoques, mais persistent dans l’effort. D’autres sont
encouragés, tirés par leurs coéquipiers afin qu’ils ne se mettent pas à marcher.
Le nombre de spectateurs, le bruit et la lumière augmentent, on se rapproche de l’arrivée.
Pour une fois, celle-ci apparait trop vite, on regrette presque de franchir la ligne…
Qu’à cela ne tienne, les premiers instants de 2015 auront été tout simplement magiques.
Je vous souhaite à tous une excellente année 2015
Venez nous rejoindre ou venez tester nos formules,
gratuitement et sans engagement
Pas besoin d’être un compétiteur ambitieux pour trouver son plaisir à
pratiquer du sport dans le cadre de l’ATHLETIC CLUB AVULLY
Durant l’hiver, nous sommes en salle et travaillons le renforcement
musculaire utile à la pratique de tous les sports, et à son bien-être
général.
A la belle saison, nous sommes dans la nature, sur de très beaux
itinéraires, en footing léger, trail et course à pied, répartis en groupes de
niveaux homogènes.
Nous initions et conseillons également les débutants.
Notre lieu de rendez-vous est la salle de gym de l’Ecole d’Avully , et
notre entraînement se donne chaque mardi de 18h30 à 20h00.
Notre club est ouvert aux ados et aux adultes, garçon et filles
respectivement hommes et femmes.
Pour plus de renseignements, contactez :
Moïse Gerson (président) au 079 786 61 88 ou
Jean-Charles Wenger
au 076 386 41 33
Vous pouvez aussi consulter notre site Internet :
http://aca.gsinfo.ch
ou
depuis le site de la Commune d’Avully,
rubrique sociétés communales, sport et bien-être.