Naef reçoit ses clients propriétaires à l`Usine à Gaz de Nyon sur le

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Naef reçoit ses clients propriétaires à l`Usine à Gaz de Nyon sur le
N° 16 • novembre 2007
Edition spéciale Rencontre propriétaires 2007
ACTUALITé
Naef et cie sa
av. Eugène-Pittard 14-16
case postale 30
1211 Genève 17
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éDITO
Naef reçoit ses clients propriétaires à l’Usine à Gaz de Nyon
sur le thème Les Grands projets immobilier de la métropole
lémanique à l’horizon 2015.
Une région bénie des dieux,
développons et préservons la !
L’un des visages de la mondialisation est l’explosion des grandes métropoles à l’échelle
planétaire.
Cette tendance vertigineuse à l’urbanisation
croissante fixe les nouveaux défis séculaires
en matière d’environnement et de besoin
d’espaces bâtis avec le logement comme
priorité absolue.
C’est sous un soleil radieux que des collaborateurs de toutes les agences Naef ont reçu nos
clients propriétaires à l’Usine à Gaz de Nyon, le
19 septembre dernier. Ces derniers étaient en
effet conviés à une demi-journée de conférences traitant de divers aspect de ce que l’on appelle dorénavant « la métropole lémanique ».
Plus de 200 participants ont répondu à l’invitation
des instances dirigeantes du groupe Naef et se
bousculaient déjà de bon matin au café d’accueil.
Il fallait effectivement prendre des forces avant
d’attaquer le copieux menu de présentations qui
s’offrait à eux durant la matinée.
Etienne Nagy, directeur général de Naef Immobilier a ouvert les feux, non sans avoir prononcé
quelques mots de bienvenue. Son intervention
mettait à jour des indicateurs, tendances et paramètres économiques liés à l’immobilier en Suisse
romande. Il fut suivi de M. Philippe Moeschinger,
directeur de la Fondation des Terrains Industriels
à Genève, et de sa collaboratrice, Mme Delphine
Gaillard, géographe-urbaniste qui mirent en lumière l’un des projets phares de notre région dans les
prochaines années, à savoir la transformation de
la zône genevoise de La Praille-Acacias-Vernets.
Après une courte pause, Nicolas Sabater, respon-
sable de l’agence Naef de Nyon a, quant à lui, souligné la spécificité de sa ville dans l’environnement
franco-valdo-genevois en formation. A sa suite,
Alain Peyrot, président du conseil d’administration
de Naef a évalué les différences et similitudes entre la région neuchâteloise et la région lémanique
pour conclure que si géographiquement, Neuchâtel ne fait pas partie de la métropole lémanique,
elle s’en rapproche de par l’esprit. En conclusion
de cette matinée riche en enseignements, M. Olivier Français, municipal et directeur des travaux de
la ville de Lausanne, a permis à l’auditoire d’y voir
plus clair dans le plan de « Métamorphose » de la
capitale vaudoise en ce début de XXIè siècle.
Au moment du repas, les invités et les collaborateurs ont pu, en toute convivialité poursuivre leurs
réflexions sur le thème de l’espace lémanique en
bénéficiant d’une magnifique vue sur le Lac, cœur
de cette métropole en devenir.
Dans ce numéro spécial, nous vous invitons à
découvrir ou à revivre les interventions de nos
orateurs de cette rencontre propriétaire. Bonne
lecture à tous !
L’équipe de Naef Nyon
La Suisse n’échappe pas à ce phénomène
avec près de 75% de la population et 80%
des emplois concentrés dans l’une des
4 grandes métropoles suisses. A ce titre,
la métropole lémanique se distingue tout
particulièrement par son dynamisme.
Intégrant une dimension transfrontalière,
son territoire comprenant l’arc lémanique
jusqu’au littoral neuchâtelois, elle bénéficie des conditions d’accueil idéales ce qui
la positionne comme l’une des régions les
plus attractives d’Europe. Ce n’est pas uniquement la beauté de ses paysages qui lui
confère ce statut. Son ouverture vers l’extérieur, à travers son pôle de compétences
de l’EPFL, et les qualités intrinsèques de son
agglomération géographique permettant de
réunir les agents économiques dans un territoire restreint, représentent sans nul doute
ses meilleurs atouts.
Pour assurer son développement, notre métropole se doit cependant d’intégrer des nouveaux projets d’envergure afin d’assurer sa
capacité d’accueil de nouvelles entreprises
et des populations qui leur sont liées.
(suite en page suivante)
A cet égard les projets « Métamorphose »
à Lausanne, visant à créer un éco-quartier
sur les hauts de Lausanne, ou de Praille-Acacias-Vernet qui profilera le nouveau centre
urbain de Genève, surgissent à point nommé.
Il importe néanmoins qu’ils aboutissent !
Sur le plan politique, les institutions fédérales
oeuvrent à leur niveau en profilant une nouvelle échelle spatiale et institutionnelle avec
les « projets d’agglomérations ».
A travers son fonds d’infrastructure, la Confédération financera les projets cantonaux voire
transcantonaux le plus à même de répondre
aux questions de la mobilité et d’autres infrastructures urbaines. A l’échelle de la métropole lémanique, pas moins de 4 projets seront
déposés d’ici la fin de l’année.
Une nouvelle ère s’ouvre avec ses défis qui lui
sont propres. A son échelle, Naef contribuera
à ces développements par une implication
intense dans les grands projets de nos régions et par une action citoyenne et responsable dans la gestion de ses activités. Cette
orientation s’inscrit dans le thème « Naef
régie soucieuse de son environnement » qui
trouvera sa finalité dans la concrétisation de
ses projets concernant la mobilité, le tri des
déchets et les économies d’énergie. Vous y
serez naturellement partie prenante et nous
vous solliciterons dès 2008 soit comme propriétaire, locataire, entrepreneur, investisseur
ou employé.
ETIENNE NAGY
La métropole lémanique et sa dimension économique
En ouverture de cette matinée de conférences,
Etienne Nagy, directeur général de Naef a procédé à un survol des indicateurs économiques,
démographiques et immobiliers de la Suisse
romande grâce à l’observatoire Acanthe.
Il a notamment souligné une très forte tendance
à l’urbanisation, à la fois au niveau international,
comme au sein des agglomérations en Suisse.
Cette concentration de la population et des emplois vers les villes entraîne des questionnements
au niveau des transports et de l’aménagement
territorial en termes de logements et de places de
travail. Ces facteurs poussent tout naturellement à
densifier les zones urbaines. Ce processus est en
cours dans la région de la métropole lémanique,
en particulier dans l’ouest lausannois et dans la
périphérie transfrontalière de Genève.
A l’aide de différents indicateurs, il a appuyé ce
raisonnement en mentionnant la baisse des surfaces commerciales vacantes, la tension sur le
marché des immeubles locatifs, l’augmentation
démographique surtout liée à l’immigration et le
vieillissement de la population.
Il y a donc des besoins quantitatifs et qualitatifs
accrus pour la construction de logements ainsi que
de mise à disposition de surfaces commerciales
dans la région franco-valdo-genevoise.
Après avoir passé en revue certains des projets en
cours pour répondre à cette demande, il a conclu
en constatant une phase de consolidation du marché immobilier dans notre région.
Etienne Nagy
Directeur général de Naef
PHILIPPE MOESCHINGER
Praille-Acacias-Vernets,
développement d’un quartier contemporain
Philippe Moeschinger, directeur de la Fondation des Terrains Industriels de Genève, a présenté la stratégie d’aménagement de la zone
« Praille-Acacias-Vernets » de Genève, aidé
pour les aspects techniques par Mme Delphine
Gaillard. Cette évolution façonnera le nouveau
centre économique de Genève.
Les objectifs principaux de ce plan d’aménagement sont la densification, la création d’une
identité nouvelle, une meilleure valorisation de ces
quartiers, le développement d’un habitat urbain et
l’introduction de la mixité (logements de tous prix
et surfaces commerciales). En chiffres : + 20’000
emplois et + 6’000 logements.
Cette zone, a un jet de pierre du centre de Genève
comporte aujourd’hui un grand nombre d’entreprises du secondaire (1’600 entreprises, totalisant 20’000 emplois), des friches industrielles,
notamment ferroviaires et des commerces. Ceci
implique que l’application du Master Plan, dévoilé
début 2007 et dont les réalisations verront le jour
autour de 2015 ne pourront entièrement faire table rase du passé et devront prendre en compte
les besoins des entreprises sur place, en grande
partie au bénéfice d’un droit de superficie.
A ce jour, le projet est planifié au niveau stratégique et en passe d’élaboration de plans d’application et d’études de faisabilité.
Ce projet suscite l’enthousiasme et l’adhésion du
plus grand nombre, notamment des acteurs du
marché immobilier et des investisseurs. De plus,
pas moins de trois conseillers d’Etat sont impliqués dans la mise en œuvre de cette opération.
Nous nous réjouissons de voir son développement
futur.
Nicolas sabater
Perspectives immobilières de la ville de Nyon
En tant que responsable de l’agence Naef de Nyon, Nicolas Sabater a présenté
la place singulière de sa ville au sein de la métropole lémanique. Lors de sa
présentation, il a développé une vision de Nyon qui n’est pas une banlieue
dortoir de Genève mais plutôt une ville à part entière ayant sa population, son
activité économique et sa vie culturelle propre, tout en étant aux portes de
Genève.
Il va de soi que l’immobilier de La Côte et de Nyon en particulier sont influencés par la proximité des deux capitales cantonales (Genève et Lausanne).
En effet, nombre des habitants de la ville travaillent dans l’un ou l’autre de
ces pôles économiques. La proximité de Genève est dans ce sens plus perceptible : un tiers des nouveaux logements (locatifs ou PPE) sont occupés par
des Genevois. Cet état de fait a une incidence claire sur les prix des biens
immobiliers, mais également sur la planification à moyen et long terme de la
construction. La ville de Nyon est consciente de ces défis à venir et se prépare
à accueillir les personnes ne trouvant pas à se loger à Genève au travers de
5 plans de quartier prévus pour un futur proche.
ALAIN PEYROT
Faut-il rattacher Neuchâtel à la métropole lémanique ?
Alain Peyrot, président du conseil d’administration de Naef a commencé
son intervention par une affirmation provocante : Neuchâtel ferait partie
de la métropole lémanique !
Géographiquement, ceci ne se vérifie pas, même si des flux de pendulaires
entre Neuchâtel et Lausanne se font jour depuis l’ouverture de l’autoroute en
2005. C’est à un niveau de communauté de culture, d’histoire, d’environnement et de vision que cette affirmation se vérifie. En effet, outre la Réforme,
une économie tournée vers l’étranger (exportations de biens de haute technologie principalement), un littoral et une agriculture similaire, Neuchâtel et l’arc
lémanique se retrouvent dans un esprit commun.
Le rapprochement se fait également par les flux de transports, que ce soit par
la route ou le rail.
de l’industrie internationale du luxe et de la médecine, la région neuchâteloise
est en train de combler son retard aussi bien en termes de richesse produite
par habitant que dans le développement immobilier. Le moteur démographique ne s’est pas encore mis en place, mais des signes très clairs d’un tournant
vers un plus grand dynamisme de la région se font jour.
Il y a de grandes opportunités immobilières à saisir : des loyers encore inférieurs à la moyenne suisse avec un rendement comparable au reste de la Suisse romande, des prix au m2 de terrains défiant toute concurrence, des biens de
prestige à des prix abordables, sans compter que les surfaces commerciales
sont vouées à un futur prometteur. Du pain bénit pour les investisseurs…
Ce mouvement amorcé ces dernières années ne peut que rapprocher Neuchâtel de la métropole lémanique.
Si l’arc lémanique a bénéficié dans les 30 dernières années d’un essor soutenu, Neuchâtel est restée en marge de ces développements. Néanmoins, les
choses sont en train de changer. Grâce notamment à l’horlogerie de pointe et
OLIVIER FRANçAIS
La ville et son futur
M. Olivier Français, municipal et directeur des travaux de la ville de Lausanne,
a conclu la matinée en nous gratifiant d’un exposé dont le thème était les projets de développement de la capitale vaudoise dans les prochaines années.
La croissance de la métropole lémanique et du grand Lausanne en particulier
pose des problèmes en terme d’accueil (logements et lieux de travail). Pour répondre à ce défi, la capitale vaudoise a décidé de densifier son agglomération
afin d’éviter de miter le territoire aux alentours.
Lausanne est à l’aube d’une grande « Métamorphose ». Elle prévoit une stratégie de développement en réseaux, locaux, régionaux et nationaux, notamment
en termes d’accessibilité. A cette fin, un plan directeur de déplacements a été
mis en place et permet une « hiérachisation » des réseaux. Ce plan permet
d’établir une stratégie de développement consensuelle visant à revoir les infrastructures et optimiser la politique de déplacement.
En passant en revue les principaux projets de développement à moyen terme
(M2, déplacement du stade de la Pontaise, constitution d’éco-quartiers mixtes,
etc.), une nouvelle ville se dévoile. Ces investissements seront lourds financièrement et font ou feront l’objet de concours d’urbanisme projet par projet pour
déterminer le détail de leur mise en œuvre.
La ville de Lausanne a confiance en son avenir et est entrée dans une démarche participative avec tous les milieux concernés (dont, bien évidemment, les
professionnels de l’immobilier). Elle souhaite ainsi se développer pleinement
dans les années à venir en harmonie avec les autres parties de la métropole
lémanique.
témoignage
Je suis entrée chez Naef en 1958, comme secrétaire de Monsieur François.
Je venais de la Banque.
Les bureaux étaient au premier étage du 18 Corraterie. Quelques années
plus tard, nous avons aussi occupé le deuxième étage. Les bureaux étaient
bas de plafond et assez sombres. Il y avait une trentaine d’employés. Monsieur Bernard était encore actif et Monsieur Jean était l’associé principal,
Monsieur François le second, Messieurs Ricci et Dutoit les deux fondés de
pouvoir. Les employés dont je me souviens parce que là depuis plusieurs
années étaient le caissier Monsieur Bovett, André Barbey, les tout jeunes :
Michel Ricci, Gilbert Giddey, François Ricci, Madame Blandin, Monique
Giddey, Monsieur Chappaz à la comptabilité.
Quelques années plus tard, nous avons occupé le 2ème étage. Monsieur
Bernard s’est retiré et Monsieur Jacques Ricci est devenu associé. Il avait
un grand sens des affaires. Il a mis en route France Immobil à Paris et Réalité à Genève. France Immobil participait à la construction d’immeubles en France. On a émis des actions et Monsieur François
qui venait de la Banque à New-York s’en est occupé. Ça a été des affaires en or.
Deux fois l’an nous étions tous réunis. L’été pour une sortie en car. Je me souviens : les marais de Dombes, le Château de Mont-sur-Rolle, la Tour de Marsens sur Lutry, leur vignoble dans le Dézaley. L’hiver
nous nous retrouvions au restaurant pour la fête de l’An. Lorsque Naef est partie de la Corraterie, cela
a été un choc pour moi. C’était une page qui se tournait. Petit à petit mes collègues ont pris leur retraite
et il y a maintenant 35 ans que je suis retirée de la vie active.
La retraite comme vous la connaissez n’existait pas encore, ni le deuxième pilier. La retraite était
constituée par Naef et cie par un compte qui s’appelait « Prévoyancee ». Il servait d’aide en cas de
maladie grave.
Jeanne Devaud
Courtiers Partenaires
Rédaction : Eclosions / Naef et cie sa, Graphisme : La fonderie
Courtiers Partenaires est le nouveau réseau de courtage entre Vaud et Genève. Il réunit
en son sein dix des plus importantes agences de l’arc lémanique. Plus qu’une simple
collaboration, il s’agit d’un véritable partenariat qui permet à chaque agence d’élargir
son offre avec celle de ses confrères. Aujourd’hui près de 50 courtiers disposent d’une
offre de près de 600 objets à la vente. Afin d’assurer une parfaite coordination entre
les agences, Courtiers Partenaires s’est doté d’une infrastructure optimale comprenant notamment un logiciel de courtage.
L’informatique commune permet entre autres d’assurer une identité commune dans la présentation et la diffusion des objets.
Naef a toujours été très en faveur du développement de la notion de réseau qui n’enlève en rien le prise en charge personnalisée
d’un mandat de vente. Le réseau se présente réellement comme une double opportunité : pour le vendeur par une meilleure
diffusion et pour l’acheteur par un plus large choix de propriété.
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vous souhaite de joyeuses
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et se réjouit de poursuivre
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en 2008.
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2007. Nos bureaux seront
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