vital kamerhe sous les loupes du gouvernement? le devoir d
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vital kamerhe sous les loupes du gouvernement? le devoir d
VITAL KAMERHE SOUS LES LOUPES DU GOUVERNEMENT? LE DEVOIR D’INFORMER. LA LIBERTÉ D’ÉCRIRE. Salomon Valaka - Mardi 11 janvier 2014 Vital Kamerhe, Président de l'ANC "La bouche" de Joseph Kabila Kabange lors des élections de 2006, Vital Kamerhe est aussi cet oiseau de première heure à supporter celui qui, actuellement est devenu l'un des tirants les plus redoutables de l'Afrique. L'amour que Kamerhe portait dans son son cœur pour le Raïs a largement aidé celui-ci à être compris, voté, puis porté aux fronts baptismaux dans la haute magistrature du Congo. Parlant parfaitement bien toutes les langues du Congo alors que Kabila ne pouvait en parler qu'une, le Swahili, à l'époque, il serait alors prudent d'avancer que c'est Kamerhe qui a fait et a présenté Kabila au peuple Congolais. Le candidat Jean-Pierre Bemba en connait quelque chose. La "Bouche" de Kabila est allée même plus loin pour rédiger son testament de cœur intitulé "Pourquoi j'ai choisi Kabila?" Arrivé, en fin, au pouvoir par voie démocratique (?) grâce entre autre, à l'aide inestimable de Vital Kamerhe, le Président Kabila n'était pas resté ingrat. "La bouche" de Joseph Kabila Kabange deviendra ainsi le Président de l'Assemblée Nationale avec tout ce que ce titre et ces fonctions apportent avec lui: des émoluments à vous couper le souffle sans mentionner ce que le Président de l'Assemblée Nationale au Congo peut puiser ou se servir des coffres du trésor national. L'homme est devenu vite riche; des fermes, des maisons un peu partout, mais aussi des femmes dans les coulisses et des bâtards au détriment de Maman na bana. Au Congo, la politique paye bien. N'est ce pas que Paul Kagame a dit qu'il n'existe que deux professions au Congo: La Politique et le Pastoral et qu'il n y a qu'un Général, le Général Defao. Ce n'est peut-être qu'une perception, mais l'une qui est difficile à combattre vu l'engouement vers la politique et le pastoral tel qu'il est démontré par les Congolais. L'erreur, ou plutôt le péché mortel de Vital Kamerhe c'est celui de vouloir détrôner celui qu'il a, lui-même aidé à placer au pouvoir. Avec les élections de 2011, cette mission ne fut pas accomplie mais cela n'a pas empêché Kabila, devenu, depuis, son ennemi politique à garder un œil vigilant sur l'homme. Après tout, c'est encore Nicholas Machiavel qui prodigue des conseils au Prince Kabila: Pour demeure au pouvoir, le prince qui arrive au pouvoir par la fortune des autres doit éliminer physiquement ces "autres" puisqu'ils connaissent tous ses secrets, ses lacunes et ses faiblesses. Kabila n'est pas encore arrivé là avec Kamerhe, mais cela ne nous étonnera pas outre mesure si Vital Kamerhe qui connait assez de Kabila, se voit finir comme le moribond Eugène Diomi Ndongala. Apparemment le compte à rebours vient de commencer et le désamour entre ces deux ennemis politiques commence à produire ses fruits amers. Si le document ci-dessous provenant du Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité interdisant Vital Kamerhe de quitter le territoire national (autrement dit la limitation des mouvements) et la complainte officielle de la Cellule de Communication de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) signée par Jean-Bertrand Ewanga Isewanga Iwoka, son Secrétaire Général de l'UNC et Coordonnateur de la Coalition pour la Vraie Dialogue est une indication, Kamerhe doit savoir que la machine est en marche pour en vouloir physiquement à sa peau. La différence entre le dictateur Mobutu et le dictateur Kabila se situe au niveau des méthodes. Mobutu utilisait un peu de la discrétion pour anéantir ses ennemis politiques alors que les Tonton Macoutes kabilistes opèrent, parfois, en pleine journée au su et au vu de tout le monde, sachant qu'ils ont l'aval du chef dans tous les actes ignobles et abominables qu'ils commettent. Comment par exemple l'on doit publiquement nier des soins sanitaires à un être humain, Député démocratiquement élu et Chef d'un Parti Politique de son état, lui refuser un lit à l'hôpital pour enfin passer ipso- facto à l'acte de l'emmener "dare-dare" dans la prison ou ces soins médicaux sont quasiinexistant si la finalité recherchée n'est pas disparition physique? Et si Kamerhe tombait malade aujourd'hui, puisque qu'au Congo les personnalités politiques et religieuses les plus en vue tombent souvent malade (?), les langues les plus déliées diront de façon crue "empoisonnées", Kamerhe qui a son argent pour aller se faire soigner là où son argent le permet, aura t-il la permission de quitter le pays maintenant que "Mibeko ekueyi?". Et si cette mesure n'est que la première étape pour un gouvernement qui s'est donné comme spécialisation l'empoisonnement de ceux qu'il n'aime pas a réussi d'empoisonner, pardon, de rendre vital Kamerhe "malade", subira t'il le sort que l'on réserve, publiquement, à Eugène Diomi Ndongala? C'est une affaire à suivre, mais à la place je commencerai les examens médicaux approfondis, question d'avoir le cœur net avant que le poison commence ses ravages internes. Un homme averti en vaut deux! Mr. Vital Kamerhe, je vous prie de prendre ce conseil très au sérieux. Affaire à suivre. Salomon Valaka 11 janvier 2014 © Tous Droits Réservés.