SMALL BUSINESS WITH AFRICA :

SMALL BUSINESS WITH AFRICA :
Un environnement inédit, des perspectives insoupçonnées !
World Trade Center – Rennes Bretagne – 2 avenue de la Préfecture
Vendredi 25 mars 2016 de 9h30 à 13h00
« Une autre Afrique existe, qui n’est ni misérable, ni
pitoyable », Stromae, Jeune Afrique, 3 juin 2014.
L’association P.R.I.S.M.E. (Promotion of the International Small and Middle-Sized Enterprises) des étudiants du
Master Affaires internationales et PME de l’Université de Rennes 1 vous propose, en partenariat avec les CCE de
Bretagne, le World Trade Center Rennes-Bretagne, et la Fondation Rennes 1, son Workshop annuel.
Au programme de ce Workshop : Le partage d’idées, d’expériences, de témoignages et d’outils dont les
participants sauront évaluer la pertinence au regard de leurs projets d’internationalisation.
THEME DU WORKSHOP
Au tournant du 21e siècle, les pays africains sont présentés comme les « parias » de la mondialisation, et le
magazine The Economist titre, en 2000 : « The Hopeless continent »1. Quinze ans plus tard, c’est la
« renaissance » du continent africain dont la croissance l'emporte sur celle de tous les autres continents : un tiers
des cinquante-quatre pays africains obtiennent une croissance de plus de 6 %. Croissance qui n'est plus fondée
exclusivement sur les matières premières, qui ne contribuent qu'à 24 % du résultat2. Désormais, la Banque
mondiale apprécie a successful Africa 3, tandis que The Economist titre : « Africa Rising : A Hopeful Continent »4.
L’Afrique est devenue la « nouvelle frontière », voir la « dernière frontière », en matière d’opportunités
économiques5.
Les initiatives se multiplient au plan de l’environnement politique et réglementaire. Le forum Rebranding Africa
accompagne le processus d'émergence et prépare l’Afrique à ses « Trente Glorieuses »6. Le forum Africa 2016
incite les gouvernements à faciliter l'investissement et l'accès au marché. C’est aussi l'objectif de l'Organisation
pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui travaille depuis 1993 à établir un cadre
juridique uniforme pour les activités commerciales de ses seize États-membres7. Résultat ? Selon la Banque
mondiale, la région compte cinq des dix pays ayant le mieux amélioré le climat des affaires en 2014-15. Certes,
l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Sénégal, et quelques autres, constituent les pivots de l’élan économique d’un
continent fragmenté, mais les mécanismes d’intégration sont bien engagés. En juin 2015, par exemple, trois zones
de libre-échange régionales : le Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), la Southern African
Development Community (SADC) et la East African Community (EAC), signaient un accord organisant la plus
grande zone de libre-échange du continent.
En matière d’innovation et d’entrepreneuriat les initiatives fleurissent également. C’est le réseau panafricain de
40 pépinières de haute-technologie, établies dans 20 pays, AfriLabs. Ou bien, le Start Up Act Invest in Small
Businesses in Africa, forum d’affaire pour la jeune entreprise innovante. Ou encore, Seedstars Africa – SSW Africa,
réseau international de start-up innovantes des pays émergents, réunit 300 entrepreneurs et business angels
1
Hadjadj, B. [1998], Les Parias de la mondialisation. L'Afrique en marge, Présence africaine, Paris et Hopeless Africa, The Economist, 13 Mai 2000, Londres.
Berman, J. E. [2013], Success in Africa. CEO insights from a continent on the rise, Bibliomotion Inc., Brookline.
Banque mondiale [2015], Doing Business 2016. Mesure de la qualité et de l'efficience du cadre réglementaire, Doing Business, Banque mondiale,
Washington.
4
Africa Rising: A Hopeful Continent, The Economist, 28 février 2013,Londres.
5
Koutonin, M. R. [2012], 100 ideas to Start a Profitable Business in Africa, Silicon Africa, 22 août, Lomé.
6
Rebranding Africa Forum : Préparer l’Afrique à ses « trente glorieuses » ?, Œil d’Afrique, 17 octobre 2015.
7
Banque mondiale [2012], Doing Business dans les États membres de l’OHADA 2012, Doing Business, Banque mondiale, Washington.
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master-aipme.univ-rennes1.fr
Faculté des sciences économiques – 7 place Hoche CS 86514 – 35065 Rennes CEDEX
issus de 27 pays. Beaucoup de compagnies américaines ou chinoises ont identifié ces relais de croissance et
accompagnent les start-up du continent. C'est par exemple l'initiative 4afrika de Microsoft, ou les IBM Innovation
Centers de Lagos et Casablanca, dont le directeur de programme précise : « We believe Africa is vital »8.
Les principales opportunités sont à attendre de la mobilité ascendante rapide des consommateurs. Déjà, le
développement d’une classe moyenne a permis d’accélérer la diversification sectorielle, limitée auparavant aux
ressources naturelles et au négoce. Selon la Banque africaine de développement (BAD), plus de 300 millions de
personnes peuvent être considérées comme en faisant partie. Mais, en 2020, 128 millions de foyers, c'est-à-dire
600 millions de personnes appartiendront à la consumer class9. Pour autant, les méthodes conventionnelles
d’analyse des marchés de masse sont rendues désuètes du fait, d’une part, du manque d’infrastructures de
distribution, qui suscite une très forte dynamique du commerce en ligne, et, d’autre part, de la proportion
considérable (90%) de paiements en liquide, dans un contexte où les pratiques relèvent d’un mobile-driven word
of mouth10. Enfin, l'effort de ré-articulation de l'économie, de la culture et de la consommation, appelé de ses
vœux par Aminata Traoré11, suggère de ne pas focaliser sur la classe moyenne, mais sur la consommation visible,
c’est-à-dire celle, majoritaire, des plus Pauvres (Basic survivors), qu’il faut savoir regarder comme des
consommateurs12.
En 1950, Léopold-Sèdar Senghor écrivait : « L’Afrique s’interroge. Subir ou choisir ? »13. Il semble que le continent
africain ait enfin choisi la mise en œuvre d’un processus de réappropriation de ses systèmes de référence afin
d’avoir la capacité d'affirmer sa singularité. Dans ce contexte prometteur, est-ce que votre société a « sa »
stratégie pour l’Afrique ?
AMBITIONS DU WORKSHOP
Discuter des spécificités, des opportunités et des modèles d’affaires sur le continent africain.
Présenter le nouvel environnement auquel est confrontée, aujourd’hui, une compagnie engagée dans son
processus d’internationalisation vers le continent africain ou depuis l’Afrique.
Mettre en évidence les nouvelles perspectives de l'ouverture internationale, c’est-à-dire de nouvelles
réponses qui imposent de nouvelles compétences et de nouveaux acteurs, face à ces nouvelles opportunités.
INTERVENANTS
M. Gaspard BASHALA, Fondateur de BnB Union.
M. Hughes DIDIER, Co-fondateur de Panafrica.
M. Roger MUSANDJI, Fondateur et directeur de Publication d’Œil d’Afrique.
M. Richard PELLEVOISIN, CCE, Directeur d’Alfa Metal International.
M. Christophe RENZAHO, Fondateur de CRInformatics et de Teradig (Rwanda).
M. Vulfran de RICHOUFFTZ, Co-fondateur de Panafrica.
M. Alain YVERGNIAUX, Fondateur et président du groupe Éthique Vision Ouest Afrique - EVOA.
Modérateurs : MM. Éric AVENEL, Doyen de la Faculté des sciences économiques et Jean-Christophe PIOT,
Président des CCE de Bretagne, Groupe Roullier.
ORGANISATION
Pour tous renseignements, contact : [email protected]
L’accès est libre SUR INSCRIPTION sur le lien suivant : http://goo.gl/forms/ztvk1Av3oI
8
Shieber, J. [2014], U.S. Investments Surge For African Tech Entrepreneurs, TechCrunch Daily, TechCrunch - AOL, San Francisco.
Martin-Leke, S. et L. Sadoulet [2011], Africa’s Growth Opportunity, Harvard Business Review, 4 Octobre.
10
Bhan, N. [2014], How Africa Is Challenging Marketing, Harvard Business Review, 27 Juin.
11
Traoré, A. [2002], Le viol de l'imaginaire, Fayard-Actes Sud, Paris.
12
The Africapitalist [2014], The True Size of Opportunity in Africa,The Africapitalism Institute, Vol. 3, Décembre, Lagos.
13
Senghor, L.-S. [1950], "L'Afrique s'interroge ? Subir ou choisir ?", in Monod, T. (sous la dir.), Le Monde Noir, Présence Africaine- Le Publieur, Paris.
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