Derniers remorDs avant l`oubli
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Derniers remorDs avant l`oubli
ATelieR THÉÂTRe ACTuel ClAssiques en accord avec le Collectif in Vitro présente Derniers remorDs avant l’oubli prix du public du Théâtre 13 / prix jeunes metteurs en scène 2009 “un spectacle limpide, passionnant de bout en bout” Figaroscope une moDeRne “CeRisAie”, où un AnCien TRio AmouReux solDe ses CompTes en TouRnÉe oCTobRe 2011 à mARs 2012 Derniers remorDs avant l’ oubli Une pièce de Jean-Luc Lagarce Mis en scène par Julie Deliquet Avec : Julie André, Gwendal Anglade, Éric Charon ou Serge Biavan, Olivier Faliez ou David Seigneur, Agnès Ramy, Annabelle Simon ou Julie Jacovella lauréat du prix du public du théâtre 13 / prix jeunes metteurs en scène 2009 Une maison, vestige d’un amour passé à trois… Pierre y vit toujours, seul. Hélène et Paul, eux, se sont mariés séparément, ailleurs. Aujourd’hui, ils reviennent chez Pierre, embarrassés, avec leurs nouvelles familles, pour débattre de la vente de cette maison achetée en commun quelques années auparavant. Hélène a besoin d’argent. Ensemble, ils vont revenir sur leurs traces. Derniers remords avant l’oubli ne raconte pas les retrouvailles de Pierre, Hélène et Paul. La pièce traite au présent d’un huis clos à six personnages dont le passé des uns concerne le futur des autres. La maison prend en otage, avale, emprisonne et aspire tout ce beau monde autour d’un repas improvisé. Il faudra assister, mettre sur table le passé, l’affronter pour mieux le digérer. Faire le vide… et vendre ? extraits « Je n'ai rien fait, je suis resté là. Je gardais cet endroit, ici. C'est là que nous avons vécu et rien d'autre». Pierre : « C’est vous, toi et elle (si je me trompe,vous m’arrêtez), c’est vous deux qui souhaitiez, qui avez souhaité, expressément, cela ne pouvait pas attendre, ce dimanche-ci, tout le monde, vos familles, immédiatement, c’est vous qui souhaitiez qu’on se voie, qu’on parle, qu’on se revoie et que nous réglions nos affaires, l’argent, mettre tout cela à jour, cette maison, cet endroit, la part de chacun. Je ne me trompe pas. Je me trompe ?» Atelier Théâtre Actuel - saison 2011-2012 - Département Classiques & Contemporains la presse en parle ...Un Mirbeau, un Becque auraient fait de cette histoire un drame humain et social, mais Lagarce est beaucoup plus proche de Tchekhov. Il plonge dans les personnages, s'amuse de leurs contradictions, de leur autodérision, de leur fuite… Tout pourrait se résoudre (et c'est la différence avec La Cerisaie) mais rien ne se résout. Julie Deliquet, aidée de toute une équipe de bons comédiens, a parfaitement compris la pièce. Elle nous offre un spectacle clair, limpide, passionnant de bout en bout. J.L. Jeener Hélène, Pierre et Paul se sont aimés. Il y a longtemps (...) Mais le temps est passé sans forcément cicatriser les blessures. Histoires lessivées, souvenirs hantés, règlements de comptes à peine amorcés : le malaise imprègne la vieille maison où prend place ce passionnant huis clos. Le travail de la langue est âpre chez Lagarce. La parole est une arme qui tue ou laisse meurtri. Alors il faut chercher le mot juste, il faut répéter, ressasser. (...) Sobre et tendue, la mise en scène de Julie Deliquet est de belle facture. Elle touche juste en choisissant de rendre les enfermements et étouffements de la pièce en ayant recours aux vidéos… La metteur en scène a su parfaitement diriger sa troupe de comédiens, fort bons au demeurant. Ils font preuve de beaucoup de justesse dans leurs tourments et leur retenue. En permanence sur le fil du rasoir, ils sont tout simplement très beaux à regarder et à écouter. Serge Biavan, dans le rôle de Pierre est excellent, tout comme Julie André. (...) on décernera une mention spéciale à Agnès Ramy qui campe Anne : elle y est drôle et touchante à la fois. Annabelle Simon et Olivier Faliez, pris au piège de ces retrouvailles particulières, apportent une respiration. Dimitri Denorme Autour de la metteuse en scène Julie Deliquet, le collectif In Vitro s’empare avec bonheur de la pièce de Jean-Luc Lagarce. Retour dans la maison familiale d’Hélène, de Paul et de Pierre, avec leurs conjoints. Six personnages dans un huis clos où les blessures d’enfance, les rivalités anciennes affleurent, trouent le langage et l’espace d’un malaise difficile à supporter. Vérité de l’instant, absence de théâtralité : des comédiens présents dans chaque mot, comme surpris par les paroles qui leur viennent. Le travail rythmique réalisé sur le texte par Julie Deliquet est très convaincant. Cette réunion de famille est criante de vérité et drôle malgré le non-dit pesant. Sylviane Bernard-Gresh Chez Lagarce, le huis clos familial est le lieu d’incompréhensions, de frustrations... Ici, l’on se retrouve pour une opération de plus délicates : vendre la maison, et donc son histoire, les liens tissés, les traces du temps passé. Le texte est cru et l’humour saignant. La mise en scène répond à la logique d’un match de boxe. Sur le ring, les réparties sont autant de coups au foie qui frappent les différents protagonistes les uns à la suite des autres. Jack Dion Une pièce drôle et sombre sur le temps, et qui révèle des accents tchékoviens. Les caractères inventés par Lagarce parlent de notre temps et des gens échoués sur sa grève. Ils sont incarnés avec un talent insolent par une troupe inspirée. Un moment de pur théâtre, d'incarnation sans tricherie, avec une qualité de présence qui fait battre le cœur. Ce spectacle et sa distribution ne sont pas contractuels