Des années 70 à nos jours
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Des années 70 à nos jours
Graphisme : theworkshop.ch | Photo : Sabine Bouffelle Théâtre 7 avril 19h Des années 70 à nos jours... Collectif In Vitro Théâtre Forum Meyrin / Place des Cinq-Continents 1 / 1217 Meyrin / +41 22 989 34 34 / forum-meyrin.ch Service culturel Migros, rue du Prince 7, Genève, +41 22 319 61 11 / Stand Info Balexert / Migros Nyon-La Combe Théâtre jeudi 7 avril à 19h Des années 70 à nos jours… Collectif In Vitro – Julie Deliquet Bertolt Brecht – Jean-Luc Lagarce 1 soirée, 3 spectacles ! La Noce Derniers remords avant l’oubli Nous sommes seuls maintenant Autour de la table centrale, le temps d’un long repas rocambolesque, trois décennies et trois spectacles défilent. Le premier, La Noce de Bertolt Brecht, fantasme le mariage de Jacob et Maria transposé dans les années 70. Le second, Derniers remords avant l’oubli de JeanLuc Lagarce, s’ancre à la fin des années 80, lorsqu’Hélène, Paul et Pierre se retrouvent pour vendre leur maison achetée en commun en 68. De cette somme de personnages « baby-boomers », de l’envie de les faire vieillir, d’imaginer ce que pèsent leurs rêves dans les yeux de leurs enfants, est née une troisième pièce. Collectivement créée et improvisée chaque soir, Nous sommes seuls maintenant s’implante dans une maison des Deux-Sèvres dans les années 90 où Bulle, 20 ans, observe ses aînés – d’anciens jeunes éternellement jeunistes – solder les comptes et régler l’addition. Fresque chorale, saga générationnelle déployée à coup de bouteilles de vins et d’utopies contrariées, Des années 70 à nos jours... acte la naissance du Collectif In Vitro : sur un plateau pauvre, sans coulisses, on improvise chaque soir les situations de jeu pour rester alerte, éveillé, vivant, retrouver l’énergie des répétitions et voir le théâtre s’inventer en direct. Théâtre Des années 70 à nos jours… La Noce Quand on se marie chez Brecht – même revu au goût des années 70 avec pattes d’éph et cheveux longs – on n’est pas forcément à la noce. Entre une mariée enceinte et les mauvaises plaisanteries des uns et des autres, tout se déglingue et pas seulement les chaises fabriquées par le marié. Avec La Noce, huis clos choral qui bouscule les valeurs bourgeoises, Julie Deliquet et ses compagnons remontent le temps et imaginent ce qu’aurait pu être une soirée de mariage animée par la volonté de rompre avec les carcans de la génération précédente. La genèse de leur histoire. Le mariage de Jacob et Maria. Certains y verront celui de leurs parents. Un repas de noces fêté comme un déjeuner de famille. On mange, on boit, on rit, on danse, on s’organise autour de cette communauté festive. Dans cette ambiance le tout permis finit par avoir ses limites. Théâtre Derniers remords avant l’oubli Une génération plus tard, chez Jean-Luc Lagarce, les mariages sont loin, les familles se recomposent, se retrouvent pour des questions de maison à vendre. Mais les intérêts divergent, les non-dits et les rancunes remontent. Une maison, vestige d’un amour utopique vécu à trois. Pierre y vit toujours, seul. Hélène et Paul ont refait leur vie chacun de leur côté... Aujourd’hui, fin des années 80, ils reviennent chez Pierre avec leurs nouvelles familles pour débattre de la vente de cette maison achetée en commun en 68. C’est alors l’histoire d’une confrontation entre ces deux époques et la tension entre ce que ces personnages rêvaient d’être et ce qu’ils sont devenus. Les acteurs s’imposent comme une évidence face au texte de Lagarce. La réunion de famille est criante de vérité et drôle malgré le non-dit pesant. Des années 70 à nos jours… Théâtre Des années 70 à nos jours… Nous sommes seuls maintenant C’est un repas dans une maison des Deux-Sèvres au début des années 90. Du grand-père à la petitefille, on s’attroupe sans modération autour de la table de François et Françoise, les parents de Bulle. Il y a Marie-Pierre, Catherine et Jacques, Daniel, exploitant agricole, Georges, gaulliste pur et dur qui enrobe ses valeurs d’une poésie de gauche, Carmen et Michel Bandini, qui rit beaucoup quand il ne sait pas quoi dire. Dans le fond, l’Argentin Sullivan a l’air de couver François, à moins qu’il ne le chauffe à blanc... Des barricades de Paris au Chili des années 70, tous les voyages et toutes les époques peuvent maintenant surgir de cette table. Nous sommes seuls maintenant est le tableau d’une époque pétrie de liberté et de contradictions. Sous l’œil de leurs enfants de vingt ans et malgré les utopies envolées, les révolutionnaires d’hier refusent l’idée de vieillir. Quel héritage aujourd’hui pour les enfants de mai 68 ? Nous sommes seuls maintenant est une création collective où chacun a inventé son personnage et le réinvente tous les soirs avec une capacité unique d’ancrer dans la réalité cette histoire qui nous parle de nous tous. Théâtre Des années 70 à nos jours… Le collectif In vitro Le collectif In Vitro est crée en 2009. In Vitro c’est avant tout le désir de faire du théâtre en groupe après la sortie des écoles (Studio-Théâtre d’Asnières, École Jacques Lecoq,TNS, Conservatoire National…). S’approprier le langage commun de la répétition et son terrain de recherche,le prolonger pour ramener le spectacle au plus près de nous. L’improvisation et la proposition individuelle s’inscrivent comme moteur de la répétition et de la représentation. L’acteur est responsable et identitaire de notre démarche à travers ses choix sur le plateau. Nous bousculons nos textes non seulement grâce à l’improvisation mais aussi grâce à l’entrée du réel. Nous travaillons dans un 1er temps dans des lieux existants (maisons-appartements-garages), sur des temps d’improvisation très longs (plan-séquences de plusieurs heures, voire d’une journée) et mêlons aussi le travail d’acteurs à celui de non-acteurs qui jouent leurs propres rôles (aller au contact de la population, en enquête). Ce travail d’investigation du réel a pour but de retranscrire dans nos fictions cette captation du vivant, de maladresse du direct afin de s’approprier l’espace théâtral et de réduire au maximum la frontière avec le spectateur. L’acteur et le personnage, le texte et l’improvisation cherchent à se ressembler, à se rassembler pour ne faire qu’un. Nous ne cherchons pas la performance. La partition de chacun dépend de celle des autres et s’écrit dans une immédiateté et une dépendance à l’interactivité entre les acteurs. Oser chercher les traces de la vie comme un engagement pour créer un théâtre populaire. Nous ne fixons pas un corps théâtral sur un tuteur, nous le laissons monter dans une certaine anarchie naturelle qui tient grâce à son équilibre : le collectif. Nous travaillons sur le plan-séquence, unique dans sa constitution d’énergie du moment, fondateur d’un acte théâtral qui s’inscrit dans le lieu unique, la proximité scène-salle, le temps réel, avec très peu de décors, très peu de costumes, chassant le théâtre classique découpé en scènes. Le collectif est associé au TGP-CDN de Saint-Denis depuis janvier 2014. Théâtre Des années 70 à nos jours… La presse en parle « La soirée en leur compagnie dure plus de quatre heures qu’on ne sent pas passer. Sens du rythme et maîtrise du temps ne sont pas les moindres qualités d’un spectacle aussi drôle que réfléchi. (…) Julie Deliquet dit préférer l’essai - la répétition au spectacle -, mais l’essai est ici parfaitement abouti. » René Solis, Libération « Passons donc à table et voyons ce qu’ils ont à nous dire, ces jeunes gens qui ont choisi de s’appeler In Vitro, soit « en éprouvette », parce qu’ils aiment avant tout expérimenter, ne rien figer et garder, pendant les représentations, la vivacité de l’improvisation qui nourrit leur long travail. » Brigitte Salino, Le Monde « Chaque spectacle (1h15 au plus) peut être vu individuellement, mais, quand les trois filent en une soirée, c’est au présent que le triptyque déploie ses filiations, ses prolongements, ses échos, les répliques qui circulent d’un spectacle à l’autre. En revanche, il suffit d’un spectacle pour vérifier leur commun crédo : l’acteur avant toute chose. » Jean-Pierre Thibaudat, rue 89 « Tous les comédiens ‐ pas de vedette et une réelle complicité ‐ ont une formidable aisance sur scène, comme s’ils avaient toujours vécu là, et une belle unite de jeu. C’est à la fois jubilatoire et insolent. Aucune tricherie, aucune criaillerie, mais un ton et une gestuelle toujours justes. » Philippe du Vignal, Théâtre du Blog Théâtre Des années 70 à nos jours… Biographie Julie Deliquet À l’issue de sa formation au Conservatoire de Montpellier puis à l’École du Studio Théâtre d’Asnières, elle poursuit sa formation pendant deux ans à l’École Internationale Jacques Lecoq. Elle crée le Collectif In Vitro en 2009 et présente Derniers Remords avant l’oubli de JeanLuc Lagarce (1er volet du Triptyque “Des années 70 à nos jours”) dans le cadre du concours Jeunes metteurs en scène du Théâtre 13, elle y reçoit le prix du public. En 2011, elle crée La Noce de Brecht (2ème volet du Triptyque), au Théâtre de Vanves présenté en 2013 au 104 dans le cadre du festival Impatience. En 2013 elle crée Nous sommes seuls maintenant création collective (3ème volet du Triptyque). Théâtre Des années 70 à nos jours… Distribution La Noce Texte Bertolt Brecht Mise en scène Julie Deliquet assistée de Julie Jacovella Traduction Magali Rigaill Avec Julie André, Gwendal Anglade, Anne Barbot, Olivier Faliez, Pascale Fournier, Jean-Christophe Laurier, Agnès Ramy, Richard Sandra, David Seigneur Scénographie Charlotte Maurel Lumières Jean-Pierre Michel Production, administration Cécile Jeanson, Bureau FormART Derniers remords avant l’oubli Texte Jean-Luc Lagarce Mise en scène Julie Deliquet Avec Julie André, Gwendal Anglade, Éric Charon, Olivier Faliez, Agnès Ramy, Annabelle Simon Scénographie Julie Deliquet Vidéo Mathilde Morières Lumières Richard Fischler et Jean-Pierre Michel Son David Georgelin Production, administration Cécile Jeanson, Bureau FormART Nous sommes seuls maintenant Mise en scène Julie Deliquet Avec Julie André, Gwendal Anglade, Anne Barbot, Éric Charon, Olivier Faliez, Pascale Fournier, Julie Jacovella, Jean-Christophe Laurier, Agnès Ramy, Richard Sandra, David Seigneur, Annabelle Simon Scénographie Charlotte Maurel et Julie Deliquet Lumières Jean-Pierre Michel assisté de Laura Sueur Production, administration Cécile Jeanson, Bureau FormART Production Collectif In Vitro Durée 4h30 avec entractes Location et renseignements Théâtre Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1 1217 Meyrin (GE) Billetterie Du lundi au vendredi de 14h à 18h ou par téléphone au 022 989 34 34 www.forum-meyrin.ch Prix des billets Plein 40.- / 30.Réduit 35.- / 25.Mini 15.Pass Forum 15.Pass Éco 15.Autres points de vente Service culturel Migros Stand Info Balexert Migros Nyon-La Combe Partenaire Chéquier culture Les chèques culture sont acceptés à nos guichets Relations presse Responsable : Ushanga Elébé [email protected] Assistante : Chloé Briquet [email protected] T. 022 989 34 00 (8h30-12h30 et 13h30-17h30, sauf le mardi matin) Photos à télécharger dans l’espace Médias http://www.forum-meyrin.ch/media/spectacles