Atelier n°2 : Les différents systèmes de marquage des
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Atelier n°2 : Les différents systèmes de marquage des
Atelier n°2 : Les différents systèmes de marquage des instruments Damien TALON Alain RAGON Aude COQUARD Florence VINCENT Marc DEGRAVE Pourquoi traçer l’instrumentation chirurgicale Impératifs réglementaires (circulaire n°138 du 14 mars 2001) Sécurité sanitaire (matériovigilance, risques infectieux) Aide à la recomposition (qualité, rigueur). Economique Comment identifier l’instrumentation chirurgicale ? 2 technologies : puces RFID, data matrix Puces RFID : lecteur et étiquette radio basse fréquence (tag ou transpondeur ou puce). La puce peut recevoir et/ou transmettre des informations. Data matrix : code barre bidimensionnel matriciel avec système de lecture optique ¾ ¾ ¾ Pastilles collées (Infodot®) Data matrix gravé au laser Data matrix gravé par micropercussion Autre : marquage code couleur des instruments Information contenue dans le support de traçabilité Immatriculation unitaire et univoque de chaque instruments Coexistence des différents systèmes Norme NF S94-467 : structure standard et internationale des données EAN-UCC 128 (GS1) Ancillaires en prêt : gérer les informations de la fiche navette dans les puces RFID des différents instruments (fournisseurs d’ancillaires). Lecture à la réception et saisie des informations après la stérilisation. Problématique du positionnement du support et contraintes au niveau des services utilisateurs Innocuité pour les patients : collage des puces RFID (risque important) et des Infodot® (3% des cas pour 65000 instruments sur 24 mois (boites chargées ou support plastique)) Absence de gêne au geste chirurgical Difficultés de nettoyage (actuellement pas d’étude de tests de souillure résiduelle) Corrosion Homogénéisation de la localisation du support Instruments ne pouvant être immatriculés de par leur taille ou conformation (3% des cas pour Infodot, solution = Usage Unique Stérile ou apport du logiciel) Perte d’information : data matrix laser sur des instruments du parc existant (30% des cas sur 30 cycles), Infodot (12% sur 24 mois car la pastille est devenue illisible) Logiciel de traçabilité à l’instrument Utilisation en routine : Rouen (T-Doc) Développement (Stérigest, Aeglé, Sédia, Optim,…) Logiciel unique ou non (suivi du process et traçabilité à l’instrument). Interopérable avec les logiciels de l’établissement. Coexistence des différents systèmes de traçabilité (Il n’existe pas de lecteur universel). Souplesse dans le paramétrage Compter 1 ETP spécialisé pendant 6 semaines pour 8000 instruments Bien définir ce que l’on attend de la traçabilité à l’instrument A quelles étapes du process ? Perte de temps au moment de l’identification (1 min pour 10 instruments) mais gain de temps global (mélanges et sécurisation). Outil de d’aide et de formation mais ne remplace pas les compétences et qualification des personnels l’utilisant Economique (pertes d’instruments, gestion du parc, maintenance, critère de choix lors des appel d’offre,…) Coût de mise en place (expérience Rouen, à estimer pour les autres systèmes) Conclusion Essais effectués : faisable et fiable Avantages et inconvénients des différents systèmes Avancée notable des fournisseurs d’instruments Phase de mise en place dans nos établissements ¾ Problématiques organisationnelles ¾ Coexistence des supports ¾ Logiciels adaptés