diplome national du brevet

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diplome national du brevet
Examen : Bac Pro
Epreuve : Français
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L'ANALYSE ET LES DIFFICULTÉS DU SUJET
Sujet
ère
Texte 1 : 1
Contraintes
question :
Quels liens relient entre eux Brodeck, « les
autres » et l’Anderer, les trois personnages de ce
récit ? Vous justifierez votre réponse par un
►Trouver des éléments de comparaison.
►Citez des éléments du texte.
relevé précis d’indices présents dans le texte.
Texte 1 : 2ème question :
Le narrateur affirme, lignes 3 et 4 : « j’aurais
aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire ».
Après avoir analysé le procédé d’écriture présent
dans cette phrase, vous montrerez quelle
►Identifier une figure de style.
►Développer l’idée véhiculée par cette image.
explication la suite du texte donne de cette
affirmation.
Textes1 et 2 : question 1 :
Justifiez le rapprochement entre le texte de
Primo Levi et l’extrait du roman de Philippe
► Trouver des points communs aux deux textes.
Claudel. Vous appuierez votre réponse sur des
►Citer le texte.
éléments précis du deuxième texte.
TRAITEMENT DES QUESTIONS

Première question :
Brodeck, « les autres » et l’Anderer ont tous connu la guerre, ainsi que l’indique l’usage du pronom
« nous » : « vous seriez comme nous si vous aviez connu la guerre ». Leur lien est aussi spatial : ils ont
tous séjourné dans un village situé « sur le contrefort de la montagne », comme le montre le possessif
dans « notre village » (l.32) C’est ce village qu’a rejoint également l’Anderer : il « s’y est installé » (l.32).

Deuxième question
Le procédé d’écriture utilisé dans « j’aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire » est une
métaphore. Le verbe ligoter fait de la mémoire, une prisonnière. Il s’agirait de la neutraliser, comme pour
faire taire le souvenir. La suite du paragraphe développe cette image : les termes de « nasse de fer »
montre que le narrateur voudrait prendre au piège cette mémoire, d’ailleurs comparée à un animal :
« comme une fouine » (l.5). La suite du texte, en montrant l’aspect douloureux de cet événement
dramatique, justifie cette volonté d’oublier. Cette possibilité est refusée au narrateur que les autres
forcent à écrire et donc à se souvenir.
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
Troisième question
Les deux textes abordent la question de l’écriture du passé, puisque le texte de Primo Levi évoque les
camps de concentration. Ce thème constitue un autre point commun avec le texte de Claudel puisque
tous deux retracent des événements tragiques : l’adjectif « atroce » du texte 21 fait écho au fait que le
narrateur du texte 1 préférerait même ne pas se souvenir du « drame ». Le contexte de la guerre est celui
des deux textes. Enfin, les deux narrateurs affichent ce qui les conduit à écrire et qui n’est pas sans
ressemblance : ils écrivent pour porter des faits à la connaissance du lecteur, pour « fournir des
documents » dit le texte 2, faisant écho à « il faut que tout le monde le sache » du texte 1.
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