Jeudi 23 mars 2006 L`accessibilité des commerces et autres

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Jeudi 23 mars 2006 L`accessibilité des commerces et autres
Jeudi 23 mars 2006
L'accessibilité des commerces et autres
établissements recevant du public
pour les personnes handicapées
Etaient présents :
Les organisateurs,
Madeleine Hermann, représentant RETINA
Francis Doignon-Tournier, représentant l’APF
Les intervenants,
Madame Catherine BERTRAND, Conservatrice à la Bibliothèque Italie
Monsieur Igor AGLAT, Directeur du Centre Commercial Italie 2
Monsieur François de Nadaillac, Directeur du Monoprix de la rue Daviel,
retenu par ses obligations professionnelles, avait été contraint d’annuler sa
participation.
Quelques auditeurs étaient présents, dont :
Madame Monique Dumont, représentant l’AFLAR
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Francis Doignon-Tournier ouvre la séance à 18h30 par quelques mots
d’accueil et une courte présentation.
Madeleine Hermann communique alors quelques informations :
1 - Félicitations à tous nos athlètes handicapés. Les Jeux Paralympiques de
Turin ont permis de prouver que les personnes handicapées peuvent réussir des
prouesses, malgré leur handicap et tout en faisant du sport « en amateur ».
2 - Nous n’avons toujours pas de rendez-vous avec M. Coumet et ses adjoints,
à la Mairie de Paris 13.
L'accessibilité des commerces et autres établissements recevant du public pour
les personnes handicapées
3 – Le STIF
Au cours d’une réunion, le 2 mars 2006 le Conseil du STIF a parlé de la
possible création d’une Commission « Qualité des services publics et
déplacements ».
Signalisation sonore et accessibilité aux handicapés dans le RER A
Mme HERMANN, évoque le problème de la signalisation sonore dans les
RER. Elle demande pourquoi le système n’est pas davantage étendu. Celui mis
en place sur la ligne A commence à faiblir. Par ailleurs, il arrive que ces
annonces ne soient pas faites. Parfois, les chauffeurs annoncent des choses qui
ne se produisent pas ou un arrêt qui n’existe pas, ce qui peut produire des erreurs
pour les handicapés visuels.
M. DURET remercie Mme HERMANN de cette information. Il explique
qu’il serait trop long d’entrer dans les détails aujourd’hui, mais qu’il existe un
programme d’équipement destiné aux personnes handicapées et aux différents
types de handicap, qui est déployé progressivement en fonction des
disponibilités de crédits et des possibilités physiques de réalisation. Par ailleurs,
il souligne que réaliser un investissement n’est pas suffisant car il faut également
en assurer la maintenance et former les personnels pour qu’il soit utilisé dans de
bonnes conditions. M. DURET propose à Mme HERMANN de faire remonter
les signalements précis afin que le STIF les transmette aux entreprises
concernées pour tenter de trouver des solutions. Il suggère également que ces
programmes soient présentés à l’occasion d’une des séances du comité.
Le PRESIDENT estime qu’il est possible de travailler sur la problématique
des PMR. La France a accumulé un retard dans ce domaine et le comité peut
agir comme une force de proposition. Il rappelle que la Loi de 2005 sur ce
domaine prévoit certaines obligations mais que les moyens financiers
nécessaires pour les mettre en œuvre ne les accompagnent pas.
Je vous demande donc de me faire connaître vos réflexions et vos remarques
en ce qui concerne les transports en communs.
4 - Monsieur De Nedaillac (Monoprix-Bièvre) n’ayant pas pu participer à
notre réunion d’aujourd’hui, je propose de le solliciter à nouveau pour notre
prochaine réunion.
Peut-être avec le Directeur de la Piscine de la Butte aux Cailles ?
5 - D’autre part une demande pressante m’a été faite pour la création d’un
nouvel établissement susceptible d’héberger des personnes souffrant d’un
handicap psychique, mais ayant une certaine autonomie et un emploi.
L'accessibilité des commerces et autres établissements recevant du public pour
les personnes handicapées
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La parole est alors donnée à Monsieur Igor AGLAT qui propose une
intervention très détaillée sur l’organisation et le fonctionnement du Centre
commercial Italie 2.
Le Centre commercial a été réalisé en deux parties.
La première a été construite en 1976. Elle comporte 6 niveaux de parkings
souterrains, le centre commercial Italie2 sur 3 niveaux et 5 immeubles
d’habitation. Ces derniers appartiennent à des organismes sociaux (R.I.V.P. ou
autres) ou, en co-propriété, à des particuliers, de même que les trois derniers
niveaux de parkings.
La seconde, dite Grand Ecran, date de 1992. Elle comporte des bureaux, des
cinémas (actuellement fermés) des commerces et un hôtel.
Depuis 1998, la société Hammerson est propriétaires du centre commercial
Italie2, des locaux commerciaux, de Grand Ecran et des trois premiers niveaux
de parkings. Elle assure la gestion complète de cet ensemble.
Relativement à l’accessibilité du centre commercial pour les personnes
handicapées, un certain nombre de points sont alors évoqués :
1. la signalisation lumineuse est insuffisante et difficilement lisible, en
particulier pour indiquer l’emplacement des ascenseurs ;
2. les indications d’étages, sur les touches de commandes de ces
ascenseurs, ne sont pas doublées en braille ;
3. les ascenseurs, regroupés en plusieurs batteries de cinq ou six, sont
difficilement accessibles en fauteuil car les portes se referment trop
rapidement pour que l’on dispose du temps nécessaire pour atteindre
celui qui se présente à l’étage. De plus, il est impossible d’y effectuer
un demi-tour, obligeant ainsi à sortir en marche arrière.
4. Les « monte-charge », plus accessibles aux fauteuils, car moins rapides
et plus vastes, mènent parfois à des impasses, par la présence
d’escaliers sur la seule voie possible.
5. Il est fait remarquer qu’aucune possibilité n’existe de passer d’un
niveau à l’autre de manière autonome en cas de panne d’ascenseur. De
plus, seuls les deux niveaux supérieurs disposent de rampes d’accès
vers la rue. Une possibilité est évoquée pour ajouter une rampe dans un
couloir d’accès du niveau inférieur.
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L'accessibilité des commerces et autres établissements recevant du public pour
les personnes handicapées
Madame Catherine BERTRAND, Conservatrice à la Bibliothèque Italie,
expose la situation de cette bibliothèque après rénovation.
L’immeuble dans lequel elle se trouve, situé 211-213 Bd. Vincent-Auriol,
appartient à la R.I.V.P.
Les ouvrages sont consultables sur trois niveaux, tous desservis par un
ascenseur accessible à toutes les personnes handicapées. Chaque niveau permet
une circulation aisée, tant pour les personnes déficientes visuelles que pour les
fauteuils. Les toilettes sont parfaitement adaptées.
De même il est fait remarquer que les ouvrages en gros caractères, destinés
aux personnes malvoyantes, ont été déplacées afin d’être plus confortablement
accessibles.
Cependant, un problème étant apparu au niveau de l’alimentation électrique,
cet ascenseur ne fonctionne plus depuis le 21 janvier 2006 et il n’est pas
probable qu’il soit réparé rapidement. De ce fait, et durant un laps de temps non
prévisible, la bibliothèque n’est plus accessible aux personnes en fauteuil. (A la
date du 11 mai, le fonctionnement de l’ascenseur était rétabli ; les personnes
handicapées ont donc de nouveau accès à la bibliothèque.)
Un problème existe cependant : pour des raisons de sécurité, la plupart des
portes sont « coupe-feu », donc lourdes, commandées par un groom et donc
difficiles à ouvrir pour une personne en fauteuil.
Pour autant, certaines sont maintenues en position ouverte par des électroaimants qui commandent leur fermeture en cas d’alarme incendie. Ce système,
qui existe aussi dans les parkings du centre Italie 2, représente une nette
amélioration pour la circulation des personnes handicapées.
Madame Bertrand précise que les collections de bibliothèques municipales de
Paris sont consultables sur Internet et que, dans certains cas précis et
exceptionnel, il est possible, en téléphonant préalablement, de faire réserver un
ouvrage. Cependant, d’une manière générale, la procédure la mieux adaptée
pour les personnes en fauteuil, ou de petite taille, qui ne peuvent ni consulter ni
atteindre les rayonnages supérieurs, consiste à vérifier par le réseau informatique
de la bibliothèque la présence de l’ouvrage recherché et de le demander au
personnel qui se tient à leur disposition.
Madame Bertrand indique également que la bibliothèque accueille
régulièrement des groupes de jeunes handicapés mentaux mais que le manque de
place limite ces initiatives.
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les personnes handicapées
Après ces échanges très riches, la séance se termine à 20h00. Il est annoncé
que la prochaine réunion se tiendra exceptionnellement le mardi 23 mai 2006, le
jeudi 25 étant férié.

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