L`actualité des Hôpitaux Universitaires Paris
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13 No 4e trimestre 2014 L’actualité des Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis page 4 o r g a n i s at i o n s / r h Les enjeux du développement professionnel page 6 O F F R E D E SOINS La prise en charge du cancer du poumon page 12 S t r at é g i e é ta b l i s s e m e n t La certification Le mot de Laure Wallon Directrice de la stratégie, du personnel médical et de la recherche Projet d’établissement 2015 - 2019 Tous les quatre ans, les établissements de santé français préparent leur projet d’établissement. Cette obligation réglementaire est surtout l’occasion de s’interroger collectivement sur notre mission, nos objectifs à court, moyen et long terme, notre positionnement dans notre environnement, les besoins de santé auxquels nous devons répondre et les conditions à mettre en place pour y répondre de la meilleure façon possible. C’est aussi l’occasion de réaffirmer nos valeurs fondamentales, pour donner du sens à notre action au-delà des difficultés quotidiennes. L’enjeu de cet exercice est que chaque professionnel du groupe hospitalier, quelle que soit sa fonction, identifie en quoi son action quotidienne contribue à cette mission. Au sein du GH, nous travaillons depuis l’automne 2013 à la préparation de ce document. À la suite d’un diagnostic réalisé à l’échelle de chaque pôle, nous avons échangé ensemble sur les enjeux des années à venir et nos points de repère pour l’action, lors d’un séminaire associant l’ensemble de l’encadrement en janvier 2014. Plusieurs groupes de travail se sont réunis en mai-juin pour définir notre stratégie sur les sujets les plus complexes. Toutes ces réflexions se retrouveront dans le projet d’établissement, qui sera présenté aux instances dans la première moitié de l’année 2015 et largement diffusé. Laure Wallon CV express Émilie Legeard, Chargée de développement RH, département du développement professionnel « Chaque agent est unique dans sa trajectoire professionnelle. Pour cette raison, chacun mérite d’être accompagné comme il se doit dans ses choix d’évolution » Formation : Master 2 en sociologie de l’emploi et de l’insertion professionnelle. Expérience professionnelle : évolue dans la fonction publique hospitalière depuis 2011 sur des postes de responsable de formation. Missions : accompagne les mobilités individuelles sur le GH. Informe et oriente les agents dans leurs projets professionnels. 2 | L’actu GH no 13 credo : développer une véritable relation de proximité avec les agents. Donner du sens aux carrières et favoriser l’employabilité des agents dans un contexte changeant. Projet : envisager des parcours professionnels correspondant aux besoins des diverses catégories professionnelles présentes dans le GH. Vision GH : un groupe en mutation, ancré sur son territoire qui se caractérise par un brassage culturel passionnant. En bref, ça bouge ! Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? Des hommes et des métiers PORTRAIT Rachida Oukherfellah, Cadre Administrative du Pôle Activités Interventionnelles, Ambulatoires et Nutritionnelles R achida apprécie les chiffres, l’analyse et le contact humain. C’est tout naturellement qu’elle a débuté son parcours par une licence en économie et gestion. Ce premier diplôme en poche, elle poursuit ses études tout en s’orientant vers le secteur de la santé. Elle obtient un Master 2 en économie et gestion des systèmes de santé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. « J’ai toujours souhaité intégrer le monde hospitalier. Son organisation, sa complexité, mais aussi ses acteurs diversifiés et ses projets variés demandent de véritables capacités d’adaptation ». C ’est à l’AP-HP, au sein des Hôpitaux Universitaires Est Parisien, qu’elle fait ses premiers pas dans la vie professionnelle avec un stage de six mois au sein du laboratoire biologique. E lle rejoint les Hôpitaux Universitaires Paris SeineSaint-Denis en avril 2013 où elle se dit ravie d’avoir intégré une équipe jeune, dynamique et motivée. « J’évolue dans un cadre stimulant au sein d’une équipe qui me correspond et en charge de nombreux projets qui m’intéressent tous autant que les autres ». Au quotidien, Rachida se montre rigoureuse car elle sait que son poste a une dimension stratégique. « Je gère les activités et les dépenses du pôle. Mes tableaux de bord contiennent des indicateurs qui sont amenés à servir de base dans les décisions de la direction : les chiffres doivent absolument être bons et j’y veille ». A u-delà des chiffres, son poste demande également de savoir travailler en toute transversalité avec les multiples services de son pôle mais aussi avec la direction du GH. « Je fais souvent des allers retours entre mon bureau et la réalité des services. Ce qui me plait dans tout ça, ce sont les contacts avec le terrain et le fait d’avoir à m’entretenir avec de nombreux interlocuteurs ». 3 questions à Pr Anne Bourgarit-Durand, Chef du service médecine interne à Jean-Verdier Confiante et optimiste, elle se sentait prédestinée pour rejoindre les équipes de Jean-Verdier. Désormais chose faite, elle est ravie « d’être au bon endroit » ! Votre parcours ? J’ai débuté ma carrière à l’hôpital Saint-Louis où je me suis impliquée pendant 10 ans en médecine interne. Après cette première et enrichissante expérience, je suis partie faire un détour en Alsace où j’ai intégré le CHU de Strasbourg. Là-bas je me suis concentrée sur l’organisation de l’aval des urgences. Cette période alsacienne fut intense mais extrêmement formatrice. J’ai retrouvé l’AP-HP il y a environ trois mois, toujours en médecine interne, mais cette fois au sein de l’hôpital Jean-Verdier. D’où vient votre enthousiasme ? Je suis une véritable passionnée de la recherche sur la tuberculose version réponses immunes. Le Ú Écrivez-nous [email protected] département du 93 étant l’un des plus touchés après ceux des Dom-Tom, je n’imagine pas ma place ailleurs. Que vous inspire notre Groupe ? Quand je pense au GH dans sa globalité et aux discussions variées que je peux avoir avec mes collègues, je retiens que personne n’est là par hasard. Tous s’impliquent dans leurs missions de soins, d’enseignement et de recherche pour les patients du 93. Pour eux, avec leurs spécificités, leur diversité et leur complexité. Selon moi, c’est ici que ça se passe en 2014 et c’est ici que ça se passera demain : le caractère éclectique de notre GH est sa première richesse ! L’actu GH no 13 | 3 O r g a n i s at i o n s / R H enjeux du développement professionnel Les pour le personnel non médical « L’hôpital est un service public de proximité dont le but est de prendre en charge les usagers à tous les niveaux et dans les meilleures conditions. L’exigence de qualité est primordiale et l’amélioration continue du service rendu indispensable » introduit Thomas Sauvant, responsable du département développement professionnel du GH. Une offre de formation adaptée aux besoins de chacun Plusieurs catégories de formations existent : les formations dites immédiates qui se concentrent sur la mise à jour des compétences nécessaires au quotidien et les formations visant les compétences attendues demain. L’objectif : anticiper l’évolution d’un poste et identifier les compétences requises dans un avenir à moyen et long terme. Enfin, les agents ont la possibilité d’évoluer professionnellement. « Nous les accompagnons dans la définition de leur futur projet professionnel et nous déterminons avec eux la feuille de route qui leur permettra d’atteindre leur objectif » résume Thomas Sauvant. Le plan de formation, vers une réflexion qualitative Le plan de formation pour le personnel non médical des six pôles du GH et des directions est construit annuellement. Un challenge : identifier et recenser l’ensemble des besoins en formation et souhaits d’évolution. Pour être le plus exhaustif possible, le plan repose sur les conclusions des entretiens d’évaluation individuels. Thomas Sauvant explique : « Depuis 2011, cet entretien est en phase d’expérimentation dans la fonction publique. Nous souhaitons le professionnaliser en l’intégrant pleinement dans les pratiques managériales. Il y a un réel travail à fournir au niveau de l’anticipation des besoins. L’encadrement doit savoir se projeter sur le long terme et visualiser les compétences qui viendront enrichir l’existant ». Pour assurer le bon déroulement des entretiens, des méthodes sont proposées à l’encadrement. « Aujourd’hui, nous sommes en phase d’adaptation aux outils. L’intégration de ces pratiques dans notre culture doit se faire en douceur, mais une chose est certaine… nous sommes dans la bonne direction » conclut Thomas Sauvant. formation aux urgences contre l’agressivité Une U n besoin est clairement identifié au Pôle Accueil Urgences Imagerie : comment gérer et prévenir les situations d’agressivité et de violence de plus en plus fréquentes ? 150 soignants, administratifs et encadrants, répartis sur Avicenne et Jean-Verdier, ont suivi ou suivront une formation spécialisée. 4 | L’actu GH no 13 À travers des thématiques telles que l’attitude, le savoir-être ou encore la gestuelle, ils ont appris ou apprendront à calmer un individu énervé voire violent. Autre volet de la formation : le savoir accueillir. Via la relation d’aide et la bienveillance, il s’agit de rassurer le patient, diminuer sa peur et son anxiété face à la maladie et au traitement. Tout un programme mis en œuvre en collaboration avec le pôle Accueil Urgences Imagerie qui a fait preuve « d’une bonne volonté et d’un professionnalisme à toute épreuve » souligne Thomas Sauvant. Confiant dans le dispositif, il ajoute que « jusqu’à présent, les agents ayant déjà participé à la formation sont ressortis satisfaits et motivés ». Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? O r g a n i s at i o n s / R H Le protocole handicap, une démarche méconnue Au sein du groupe hospitalier, la politique d’emploi des personnes handicapées est une question prioritaire. Principes et objectifs : communiquer pour tenter de modifier les comportements à l’égard du handicap, maintenir dans l’emploi, développer des actions de formation, permettre une évolution de carrière, faciliter la mobilité, adapter la politique sociale pour faciliter la vie professionnelle et personnelle, assurer le suivi et l’évaluation des actions en lien avec les professionnels. Sandrine Benezet, un exemple parlant « J’étais auxiliaire de puériculture à la crèche de Jean-Verdier quand ma maladie s’est déclarée. Après des démarches auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, j’ai obtenu une reconnaissance de travailleur handicapé. J’ai pu alors faire une demande de dossier avec le protocole handicap et travail. J’ai été reclassée sur un poste administratif et ai bénéficié d’un budget alloué par la mission handicap pour l’aménagement de mon poste de travail, avec achat d’un fauteuil adapté et d’un casque. Ce matériel m’a per- mis de conserver mon emploi et de travailler dans de meilleures conditions. » Le référent handicap, une personne clé Dans le GH, un référent handicap est désigné dans chacun des trois hôpitaux. Son rôle est d’impulser et coordonner les actions locales en lien avec le siège ou d’autres partenaires comme la Maison Départementale des Personnes Handicapées. Sur le terrain, le référent accueille les personnes en situation de handicap, au cours d’un entretien, afin de définir avec elles leurs besoins dans le cadre de leur maintien dans l’emploi. Pour mener à bien ses missions, le référent recherche, avec l’aide des ressources multidisciplinaires basées sur son site, des solutions financières pour l’aménagement de postes de travail, les bilans de compétences, d’orientation et de reconversion, les formations et d’autres besoins tels que des transports adaptés ou des prothèses auditives. Christelle Grossard et l’équipe des référents handicap Les référents « Handicap et Travail » Avicenne Jean-Verdier René-Muret Mélanie Pingeon et Marie-José Pelle Christelle Grossard Pascale Aucherie Ú Écrivez-nous [email protected] L’actu GH no 13 | 5 O F F RE DE SOINS Avec près de 30 000 nouveaux cas chaque année, le cancer du poumon en France est l’un des plus fréquents. Face à ce chiffre qui ne cesse d’augmenter, le GH fait du cancer du poumon un véritable cheval de bataille. Grâce à une approche multidisciplinaire rigoureuse, un accompagnement humain dynamique, une équipe soignante à l’écoute et du matériel de pointe, le parcours patient développé à Avicenne répond de manière adaptée à cet enjeu de santé publique. La prise en charge du cancer du poumon, un parcours d’excellence Prise en charge et diagnostic, un début scrupuleux Pour la 1re étape du parcours patient, direction le service de pneumologie. Ici, un bilan diagnostic est établi. Objectif : repérer une éventuelle tumeur. Selon les cas, le patient réalise différents examens. Les plus communs : scanner, radiographie du thorax et de l’abdomen, exploration fonctionnelle respiratoire, IRM, et tomographie par émission de positons (TEP). Récemment, l’hôpital Avicenne s’est doté d’une IRM toute dernière génération. La présence d’une tumeur cancéreuse ne peut être confirmée que par l’examen anatomopathologique des cellules ou tissus prélevés, réalisé au microscope par une équipe compétente. Pour effectuer les prélèvements, nommés biopsies, deux méthodes existent : la première, la fibroscopie bronchique est une tech- L’oncogériatrie : une question d’avenir Compte tenu du vieillissement de la population, le GH rapproche deux spécialités : la cancérologie et la gériatrie. « Cette pratique vise à garantir aux patients âgés et atteints de cancer un traitement adapté à leur état de santé. La grande question est de savoir si le patient est en mesure de recevoir et surtout de supporter le traitement proposé » précise le Dr G. Des Guetz, responsable de l’unité de coordination oncogériatrique. 6 | L’actu GH no 13 nique d’exploration des bronches qui consiste à introduire par voies respiratoires naturelles, nez ou bouche, un tube flexible. La seconde, dite transpariétale, est « un geste ultra performant reposant sur l’atteinte de la zone cible grâce à une aiguille fine, le tout sous contrôle d’un scanner » explique le Pr PY. Brillet, chef du service de radiologie. L’ensemble de ces examens permet de réaliser le bilan d’extension qui évalue la propagation ou non du cancer à d’autres organes. La stratégie thérapeutique, le fruit d’une décision collégiale Le choix du traitement ne s’établit pas en étant seul et isolé au fond d’un couloir. Bien au contraire ! Comme le précise le Dr K. Chouahnia, oncologue, « la proposition de traitement est élaborée lors d’une rencontre nommée la réunion de concertation pluridisciplinaire, RCP, au cours de laquelle plusieurs médecins de différentes spécialités, au minimum Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? O F F RE DE SOINS La recherche : clé de voute du combat l’oncologue, le chirurgien thoracique et le pneumologue, se réunissent pour discuter la prise en charge de chaque patient ». Une fois la décision thérapeutique prise, elle doit être annoncée. Le médecin référent convie le patient à une consultation d’annonce. Le Dr MC. Pailler, oncologue spécialiste de l’annonce, parle « d’un moment fort dans le parcours du patient puisque des sujets comme l’étendue du cancer, les perspectives de traitement, les effets secondaires, les chances de rémission et de guérison sont expliqués ». Un programme personnalisé de soin, PPS, est remis au patient à l’issue de la consultation d’annonce puis une consultation est programmée. Trois principaux traitements Le meilleur traitement du cancer broncho-pulmonaire est la chirurgie mais seulement 15-20 % peuvent en bénéficier. Sur le territoire du GH comme dans le monde entier, la plupart des malades arrive en stade avancé. Le Pr E. Martinod, responsable du service de chirurgie thoracique, résume l’intervention : « Le jour J, une fois le patient endormi, nous procédons à une thoracotomie, c’est-à-dire une incision entre les côtes. Nous explorons la cage thoracique et confirmons les caractéristiques de la lésion. Dans certains cas au cours de l’intervention, un prélè- Le cancer du sein 24 novembre 2014 à Jean-Verdier : soirée thématique sur le cancer du sein, avec les interventions des Pr Sellier, Pr Zelec, Dr Quilichini, Dr Bricou, Dr Benbara et Dr Tengher, en présence de plus de soixante personnes. Il est fondamental de maintenir une recherche active en cancérologie pulmonaire notamment sur les thèmes des causes, du diagnostic et des traitements. Au sein du GH, deux structures remplissent cette mission. L’Unité de Recherche Clinique apporte une aide méthodologique et logistique aux chercheurs du GH et de l’extérieur dans l’ensemble des processus de recherche. « Le Centre de Recherche Clinique est un hôpital de jour avec trois lits et un personnel médical dédié qui assure la prise en charge des personnes participant à un protocole de recherche. Sa vocation est d’observer et d’évaluer de nouveaux traitements encore à l’essai », résume le Pr V. Levy, responsable du CRC. vement est envoyé pour un examen anatomopathologique qui viendra confirmer le diagnostic. Ensuite nous retirons la lésion et les ganglions, posons des drains et refermons ». Un protocole de recherche ayant fait l’objet d’une première mondiale en 2009 est, par ailleurs, en cours pour éviter l’intervention la plus à risque, l’ablation complète du poumon. En complément de la chirurgie, un traitement de chimiothérapie peut être nécessaire. Administré par voie intraveineuse à l’aide d’un cathéter veineux dédié (PAC), il agit contre les cellules cancéreuses susceptibles d’être présentes dans l’ensemble du corps. Les protocoles de chimiothérapie répondent aux standards et recommandations internationaux. Les dosages sont scrupuleusement préparés au sein de l’Unité de Préparation et Contrôle des anticancéreux de la pharmacie. Le recours à la radiothérapie, technique consistant à utiliser des rayonnements pour détruire les cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains environnants, est aussi une possibilité thérapeutique majeure dans le traitement du cancer du poumon. « La plus grande problématique de la radiothérapie est la balistique. La précision réside dans une question : que faut-il irradier ou non ? » indique le Dr T. Bouillet, radiothérapeute à l’IRHE. Les soins de support, point fort de notre GH Le parcours patient du groupe prévoit des soins et soutiens complémentaires. Les principaux leviers d’action : douleur, fatigue, problèmes nutritionnels, souffrance psychique ou encore difficultés sociales. « Améliorer la qualité de vie, optimiser les résultats des traitements, faire face aux effets secondaires, mais aussi Ú Écrivez-nous [email protected] La saviez-vous ? ? Aux États-Unis, l’anesthésiste découvre son patient le jour même de l’opération, alors qu’en France la consultation en amont a été rendue obligatoire par décret en 1994. Pour le Pr S. Beloucif, anesthésiste, cette étape est indispensable car « elle permet de connaitre les contraintes spécifiques du patient, de l’écouter et surtout de travailler sur la gestion des peurs. Pour le patient, l’opération revêt un côté extraordinaire, alors que pour nous spécialistes, il s’agit d’une routine ordinaire ». soulager au mieux les symptômes et réapprendre à apprécier la vie, sont des enjeux clés dans le processus de guérison » explique le Pr L. Zelek, chef du service d’oncologie. C’est dans cet esprit que la CAMI Sport et Cancer a vu le jour en 1998. Pionnière, elle est la première fédération nationale à développer et organiser un accompagnement sportif adapté en cancérologie. Sa méthode, le Médiété, permet à toute personne touchée par le cancer de pratiquer une activité physique et sportive sécurisée, ludique et efficace. « Les bienfaits sont multiples : détente, lien social, réconciliation avec son corps et son image » décrit le Dr T. Bouillet à l’initiative du concept. La Maison Information Santé propose une programmation riche de soins de support. L’idée : redonner envie de prendre soin de soi. Pour aller plus loin En partenariat avec le laboratoire Lilly, 6 films expliquant les différentes étapes de la prise en charge du cancer du poumon ont été tournés à Avicenne. Ils seront disponibles début 2015 sur tablette en salle d’attente. L’actu GH no 13 | 7 O F F RE DE SOINS La gérontopsychiatrie, une discipline naissante L Unité de Géronto psychiatrie de RenéMuret, ouverte depuis mars 2014, est unique en Seine-Saint-Denis. Elle propose une prise en charge complémentaire au carrefour des filières gériatrique et psychiatrique déjà en place au sein du GH. La demande est en constante augmentation dans ce champ d’activité qui nécessite des compétences aux confins des deux spécialités. L’unité créée est une unité de soins de suite et de réadaptation qui prend en charge les personnes âgées souffrant de troubles psychiatriques : pathologies psychiatriques vieillies, pathologies psychiatriques survenant à un âge tardif et troubles du comportement liés aux maladies neuro dégénératives et apparentées. Cette unité offre une prise en charge de proximité en lien avec les équipes hospitalières de court séjour et les structures médico-sociales du territoire. Elle constitue ainsi une structure de recours et possiblement de référence, en raison de l’expertise développée pour la prise en charge de ces troubles psychiatriques du sujet âgé. L’originalité de cette structure réside donc dans la combinaison d’une double compétence : présence conjointe d’un gériatre et d’un psychiatre tous les jours. Située au rez-de-chaussée du bâtiment Galien, les lieux sont rénovés afin de permettre une sécurisation pour les patients et le personnel par une ouverture à distance ou à code des portes. L’unité comprend 18 lits, un espace de déambulation externe aménagé en jardin, une salle à manger et une salle d’activités. Les travaux ont coûté 130 000 euros. L’inauguration officielle a eu lieu le 4 novembre 2014 en présence de Martin Hirsch, Directeur Général de l’AP-HP, de nombreuses personnalités et près de 80 personnes réunies pour l’occasion. Pierre Malherbe Un impact pluriel u P our les patients L’identification d’une unité de psychiatrie du sujet âgé permet de développer une expertise de prise en charge de ces pathologies. u P our l’équipe Il s’agit de renforcer le socle commun de connaissances gériatriques et psychiatriques. Il est prévu un soutien et une formation du personnel avec transfert de compétences au niveau infirmier, psychologue, psychomotricienne. Une formation plus précise de savoir-faire et savoir-être est indispensable dans cette unité du fait du profil pathologique des patients hospitalisés. u A u niveau des autres unités gériatriques (court séjour, SSR, SLD) du GH La transmission de cette expertise auprès des soignants des différentes unités de gériatrie permettra de conforter la prise en charge du patient débutée au sein de l’unité. u A uprès des aidants L’unité aura à terme un rôle d’information, de soutien et formation auprès des aidants ou auprès des structures devant prendre ces patients en aval (EHPAD) afin d’assurer la prise en charge thérapeutique à long terme de ces patients. 8 | L’actu GH no 13 Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? O F F RE DE SOINS L’offre de soin en cardiologie, entreprenante, ouverte et polyvalente ! Le Pr Meune, responsable du service cardiologie au sein du Pôle Accueil et Urgences compte bien maintenir le cap de l’innovation, du développement, des échanges et de la qualité. Une offre polyvalente Aujourd’hui, grâce à de nombreuses collaborations, le GH propose pour les patients de cardiologie une prise en charge en soins intensifs, en unité d’hospitalisation traditionnelle, en SSR cardiologie et en unité dédiée aux syncopes. Cette unité Avisyncope, développée en partenariat avec le SAU, est la première à avoir vu le jour en Île-de-France. L’activité de rythmologie, spécialité centrée sur le diagnostic et le traitement du rythme cardiaque, fait aussi partie intégrante de l’offre et pourrait croître très prochainement puisqu’une demande vient d’être déposée auprès de l’Agence Régionale de Santé. Le but : obtenir l’accréditation nécessaire qui permettra de pratiquer à Avicenne l’activité de rythmologie au complet. Des projets sur la bonne voie Le déploiement d’une unité dédiée à l’insuffisance cardiaque fera prochainement son apparition. Enrichie d’une mission d’éducation thérapeutique auprès des patients, cette nouvelle unité interviendra aussi bien au niveau diagnostic que thérapeutique avec notamment l’intégration de dernières modalités telle que l’ultrafiltration. La dynamique ne s’arrête pas là puisque qu’une unité de cardiogériatrie est également envisagée. Une plus forte collaboration entre ces deux spécialités permettrait une meilleure identification des patients fragiles nécessitant une prise en charge adaptée à leur âge et leur état. Le dépistage des maladies cardiaques intègre aussi les axes d’amélioration du service. L’ouverture d’une consultation avancée de cardiologie aux urgences est une piste fortement explorée. « Les patients s’étant rendu aux urgences la veille pour des syndromes cardiaques, comme par exemple des douleurs dans la poitrine, auront la possibilité de consulter à nouveau le lendemain. Les conclusions pourront être de trois natures. Soit il ne s’agit pas de syndromes liés à une maladie cardiaque et dans ce cas tout va bien. Soit quelques cas mal identifiés pourront être pris en charge en hospitalisation immédiate. Soit il s’agit bien de syndromes cardiaques mais qui ne demandent pas de prise en charge urgente. Dans ce cas, des examens sont effectués et un traitement approprié est prescrit. L’ensemble de la démarche entrainera une prévention plus efficace des cas graves voire des accidents » explique le Pr Meune. Autre projet actuel : l’imagerie cardiovasculaire qui implique fortement la radiologie, la médecine nucléaire et la cardiologie. Le coroscanner, l’IRM cardiaque, l’échocar- Ú Écrivez-nous [email protected] diographie en 3-D et la scintigraphie myocardique de repos et de stress sont des techniques complémentaires qui permettront de mettre en avant le GH. De la transversalité à la création d’un réseau sur le territoire Pour le Pr Meune, l’objectif de l’offre de soin en cardiologie est de répondre aux attentes et besoins régionaux. Fortifier les collaborations et faire progresser la mise en place d’un réseau voire d’une fédération avec les médecins locaux est une priorité. Les échanges et les partages des bonnes pratiques entre praticiens, étudiants et même patients sont déjà lancés. Dans le même esprit, il souhaite fonder une activité transversale avec les autres services hospitaliers du GH de manière à assurer une détection optimale des patients souffrant de syndromes cardiaques. Il conclut en ajoutant « l’élargissement de l’offre de soin passera également par le recrutement ou la formation de personnel médical spécialisé. L’idéal serait de compter parmi nous un médecin par grande thématique ». L’actu GH no 13 | 9 O F F RE DE SOINS L’animation en Unité de Soins Longue Durée pour découvrir, apprendre, partager… … et s’ouvrir à l’extérieur, avoir des loisirs, exister dans un groupe, s’émerveiller et se sentir présent à son époque. L évolution des Unités de Soins de Longue Durée ne s’arrête pas au développement des soins médicaux et paramédicaux, mais s’accompagne entre autres de l’évolution et d’une professionnalisation de l’animation. Redonner du sens à une vie sociale C’est aussi une progression vers un travail pluri-professionnel indispensable pour offrir une prise en charge globale, adaptée à l’état de dépendance de la personne âgée. L’USLD est un lieu de vie pour les personnes âgées nécessitant un encadrement médical et soignant constant, ainsi qu’une assistance pour la réalisation des actes de la vie quotidienne. La personne âgée vit une succession de pertes (repères, liens relationnels, santé, autonomie, rôles sociaux, etc.) et l’hospitalisation peut être un facteur de risque supplémentaire aggravant la situation. La mission principale de l’animateur, auprès de la personne âgée hospitalisée en unité de soins longue durée, réside donc dans l’accompagnement de la personne à poursuivre et à redonner un sens à sa vie sociale. 10 | L’actu GH no 13 Quels objectifs pour l’animateur ? Le relationnel, une compétence primordiale Pour remplir sa mission, l’animateur se fixe des objectifs. Et par l’élaboration de divers projets définis à la suite du recueil des attentes et besoins des personnes hospitalisées, il met en place des actions pour les atteindre. Tout en s’adaptant à chaque individu, il cherche à lutter contre le repli sur soi, l’isolement, la perte des repères et des liens sociaux. Il aide à accepter les pertes et les changements afin d’améliorer l’image de soi malgré différents handicaps. Il motive à s’accomplir tout en accompagnant, favorise l’autonomie malgré les handicaps physiques ou mentaux et instaure un climat social. L’animateur travaille en partenariat avec la personne âgée hospitalisée, ses proches et l’ensemble des professionnels intervenant en unité de soins longue durée, ainsi que des associations de bénévoles. Tous ces protagonistes forment le socle de la nouvelle vie sociale de la personne âgée dépendante. L’élaboration de projets nécessite des capacités d’écoute, d’analyse, de projection, d’élaboration, d’organisation, de réalisation et de création de partenariats. Tout ceci en cherchant à respecter la personne dans tout ce qui la définit et en agissant avec sincérité, empathie et reconnaissance. Être animateur c’est aussi faire preuve de dynamisme et de capacités relationnelles. Nathalie Pruski Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? O F F RE DE SOINS VIH et éducation thérapeutique, un duo fructueux S elon l’OMS, l’éducation thérapeutique fait aujourd’hui partie intégrante de la prise en charge du patient. Elle s’adresse à toute personne vivant avec une maladie chronique et à son entourage. Vivre avec une maladie chronique nécessite, pour le patient, d’entreprendre un ensemble d’aménagements qui relève d’une bonne connaissance de sa maladie, de son traitement et de ses capacités d’autonomie en fonction des événements de sa vie. Cette éducation thérapeutique participe à l’amélioration de la santé du patient et de sa qualité de vie. Elle aboutit non seulement à la transformation de la relation soignant-patient, mais aussi à une réduction des complications de la maladie, du coût et du nombre d’hospitalisations. santé, patient-expert va prendre le temps d’écouter Mr F. dans son expression de la maladie afin de mettre en place un plan d’action personnalisé qui va s’organiser autour d’entretiens individuels et collectifs sur l’apprentissage de la maladie, le traitement et la connaissance de soi. L’expérience nous montre que les interventions de groupe sont plus efficaces qu’individuelles et peuvent avoir un impact positif sur l’anxiété, la dépression et la qualité de vie. En effet, le processus d’éducation thérapeutique est favorisé via les échanges de savoirs entre pairs, les transferts de compétences et l’utilisation des expériences des participants. Le but est d’augmenter la capacité d’agir et Face à la maladie, des inquiétudes légitimes Mr F. 47 ans chauffeur-routier, vit en cohabitation avec un ami dans un foyer d’hébergement. Le médecin lui a révélé le diagnostic de l’infection par le VIH depuis trois mois. Mr F. est bouleversé à l’idée de vivre avec cette maladie et de débuter un traitement à vie. Plusieurs inquiétudes surgissent : « Je ne peux pas vivre avec ça. Je ne ressens pas la maladie. Ma famille va me rejeter. Je dois arrêter de travailler. Les médicaments sont trop gros ». En effet, Mr F. est dans une position nouvelle liée à la chronicité de l’infection par le VIH, provoquant des bouleversements sur différents aspects de sa vie. Les impacts positifs du collectif Une équipe pluridisciplinaire comprenant des médecins, infirmières, psychologues, diététiciennes, assistantes sociales, médiateurs de Ú Écrivez-nous [email protected] le contrôle perçu, face à la probabilité d’une complication de la maladie. Les techniques d’apprentissage utilisées sont centrées sur le problème afin de développer des stratégies d’ajustement. Jacqueline Ventura PORTRAIT Jacqueline Ventura, Infirmière- coordinatrice du programme ETP-VIH « Pour moi, l’éducation thérapeutique reste une mission incontournable des professionnels de santé. Elle nécessite une formation spécifique qui doit être intégrée à leur quotidien non seulement pour se transformer dans la relation avec l’autre, mais aussi pour accompagner le patient dans l’acquisition de nouvelles connaissances, de nouveaux gestes et comportements de santé. » Parcours : titulaire du collège 1 du COREVIH-Est depuis 2010. Référent ETP COREVIH-Est. Expertise nécessaire pour coordonner et dispenser l’éducation thérapeutique. Formation spécifique du diplôme universitaire du VIH à Bichat. Master 1, Master 2 Santé publiqueEducation Santé (en cours) à l’Université Paris 13. Travaux et expériences : étude qualitative sur les influences des représentations mutuelles des patients vivant avec le VIH et l’obésité, contribution au diagnostic éducatif dans le programme ETPVIH, chef de projet pour l’élaboration de la 1re journée d’éducation thérapeutique du GH-hôpital Avicenne en mai 2012, paramétrage de l’outil de valorisation des activités ETP : EDUTHERA accessible par un code et mot de passe AP-HP. L’actu GH no 13 | 11 S t r at é g i e é ta b l i s s e m e n t Certification du GH, un succès collectif Du 3 au 5 septembre 2014, notre GH a accueilli deux experts de la HAS pour une visite de suivi. Après avoir investigué le bloc opératoire, le circuit du médicament, les endoscopies et l’usage des antibiotiques, les experts ont relevé des améliorations permettant de réévaluer favorablement les critères. Un succès dû à un travail collectif remarquable. Une reconnaissance du travail accompli Un enjeu national La certification des établissements de santé est une démarche nationale conduite par la Haute Autorité de Santé (HAS). Elle permet la vérification de la qualité des prestations des hôpitaux publics et privés. Elle a aussi pour vocation d’encourager l’amélioration continue de la qualité. Concrètement : la visite de la HAS entraîne la production d’un rapport évaluant un ensemble de critères. Le rapport et ses conclusions (certification sans réserve ni recommandation ; certification avec recommandations ; certification avec réserves ; sursis à certification ; non-certification) est public et une non-certification peut entraîner la fermeture d’un établissement. Une situation de départ difficile La campagne de certification (nommée V2010) a commencé pour notre GH avec une visite en mars 2013. Les experts ont émis deux réserves majeures (bloc et endoscopie), une réserve (prise en charge médicamenteuse), quatorze recommandations et prononcé un sursis à certification. Une visite de suivi a donc été fixée en septembre 2014 afin de mesurer nos améliorations 12 | L’actu GH no 13 et lever le sursis posé par la visite initiale. Cet engagement des équipes a porté ses fruits lors de la visite de suivi effectuée du 3 au 5 septembre. Les experts de la HAS ont relevé les améliorations apportées dans les quatre domaines étudiés et ont proposé une réévaluation des critères. À l’issue de la visite, ils ont souligné le travail impressionnant réalisé dans chacun des domaines et ont appelé à une pérennisation de cette dynamique. La confirmation de ces bons résultats est attendue dans le rapport définitif qui sera rendu en janvier 2015. Un travail collectif excellent Face à ce défi, l’ensemble des acteurs du GH s’est retroussé les manches. Des groupes de travail ont été créés autour des problématiques du médicament, du bloc opératoire, des endoscopies et du bon usage des antibiotiques. Dans les services, l’encadrement a sensibilisé le personnel médical et non médical qui s’est engagé fortement pour progresser dans différents domaines. Des améliorations de structures ont été réalisées : locaux d’endoscopies regroupés à JeanVerdier, Unité de Préparation et de Contrôle des Anticancéreux (UPC) lancée à Avicenne, rénovations et équipements nouveaux au bloc… De même, un travail sur les organisations a été fourni, avec des circuits mieux formalisés en endoscopie et au bloc, ainsi qu’une extension de l’informatisation de la prescription et de l’administration des médicaments. Enfin, les agents de notre GH ont amélioré leurs pratiques avec la check-list du bloc opératoire systématisée, la réalisation d’un guide de bon usage des antibiotiques, etc. Pérenniser les avancées et s’améliorer encore Suite au succès de cette visite, la dynamique doit se poursuivre pour continuer à optimiser notre fonctionnement. Les groupes qualité mis en place pour la certification dans le domaine du médicament et des endoscopies ont ainsi été pérennisés. La HAS reviendra pour une nouvelle campagne de certification nommée V2014, avec une visite prévue en mars 2017. D’ici là, nous continuerons à travailler sur les recommandations de la HAS qui subsistent, et dans l’ensemble des autres domaines pour continuer à apporter aux patients des soins de grande qualité. Paul Tandonnet Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? S t r at é g i e é ta b l i s s e m e n t / RE C H ER C H E Une étude coordonnée par le service gastro-entérologie d’Avicenne L es angiodysplasies sont des anomalies vasculaires responsables d’environ 5 % des hémorragies digestives. Ces lésions intestinales ne peuvent pas toujours être traitées par endoscopie, malgré un plateau technique performant comme celui disponible à l’hôpital Avicenne. Les patients présentant ce type de lésions ont ainsi des besoins transfusionnels importants et récurrents. Des études cliniques ont mis en évidence l’intérêt de l’analogue d’une hormone appelée somatostatine, qui permettrait de réduire les besoins transfusionnels de ces patients. Cependant, ces études n’étaient pas construites de façon à prouver spécifiquement l’effet de cette molécule. À ce jour, aucune étude ciblant de façon spécifique les effets de la somatostatine chez les patients atteints d’angiodysplasies n’a été réalisée. C’est pourquoi un essai clinique visant à tester de façon ciblée et spécifique l’effet du pasiréotide, un nouvel analogue de la somatostatine, est actuellement en cours. Cette étude randomisée est coordonnée par le service de gastro-entérologie de l’hôpital Avicenne sous les auspices de la Société Française d’Endoscopie Digestive et réalisée en collaboration avec d’autres centres hospitaliers français. Laboratoire L3, conduite du changement et qualité de vie au travail L ouverture d’un laboratoire de confinement L3 au sein du groupe hospitalier revêt un intérêt particulier, d’autant plus que l’offre d’une telle nature est actuellement inexistante en Seine-Saint-Denis. Ce projet offre une plateforme technique et biologique de proximité et de référence en Europe, pour le diagnostic biologique de la tuberculose. Ce laboratoire contribuera ainsi efficacement à la politique de lutte contre la tuberculose et à une meilleure maitrise des risques sanitaires émergents. Dans le cadre de ce projet, le pôle prévention des risques professionnels (DRH) a mené une mission innovante nécessitant des réflexions préalables multiples dans des do- maines organisationnels, sécuritaires et logistiques. Il s’agissait d’analyser la conduite du changement et les impacts de celle-ci sur la qualité de vie au travail et la qualité du service rendu. Les enjeux du changement portent sur un ensemble de composantes techniques, économiques, sécuritaires et organisationnelles qui nécessitent d’accompagner les transformations. Dans cette perspective de gestion du changement, face à des enjeux de construction de la santé au travail, il a semblé opportun de présenter un projet de recherche destiné à étudier sur trois ans ce processus. C’est ainsi que le Fond National de Prévention a validé la démarche et donné les moyens financiers pour accueillir une doctorante. Ú Écrivez-nous [email protected] Première initiative de ce type en France, à ce jour, afin de promouvoir l’étude des impacts psychologiques dans les projets de restructuration. Philippe Anton L’actu GH no 13 | 13 l’ e s s e n t i e l e n b r e f Solidarité et ble développement dura l’ e s s e n t i e l e n b r e f yen, ctif Recyclage Ecocito osto initiée par le colle -H cro bles Mi rta ion po rat rs pé teu l’o is des ordina Dans le cadre de ol de Bondy ont rem gn és. Pa vit l cti rce d’a Ma lle ée sa lyc de classe et la les élèves du lle sa la ur po er, rdi de Jean-Ve ées du monde au service pédiatrie nnes les plus éloign rso pe s de » ion lus « e-inc nt durable puisque Cette action vise la gement développeme ga en un ns da te cri e ins numérique. Démarch de parc informatique. d’un renouvellement us iss nt so rs teu ina les ord 14 Une nouvelle centrale d’énergie à Avicenne Inaugurée le 27 novembre 2014 en présence de Martin Hirsch et des partenaires Cofely Services, ADEME et la région Ile-de-France. 70 personnes ont visité ce nouveau dispositif qui allie performances environnementales, optimisation des dépenses énergétiques et sécurisation des installations. La centrale comprend une chaudière au bois de 2,9 MW couvrant 80 % des besoins thermiques de l’hôpital, une nouvelle installation électrique haute tension sécurisée, une centrale de secours électrique, un nouveau réseau de distribution d’eau chaude sanitaire et trois chaudières au gaz en appoint et secours. Les 5 500 tonnes de bois nécessaires à la production annuelle de chauffage et d’eau chaude permettent d’éviter l’émission de 90 000 tonnes de CO² dans l’atmosphère sur une durée de 21 ans. Soins : maîtris er le risque escarr e BRAVO aux serv ices SLD et médecine gé riatrique aigüe de René-Muret ainsi qu’aux équipes SSR ne urologie, orthopédie et ré animation d’Avicenne po ur leur engagement da ns la campagn e « Sauve ma pe au ». Campagn e initiée par l’ARS Île-de-France pour réduire si gnificativemen t le nombre d’es carres. A perm is de mettre en ap plication le protocole esca rre du GH, suiv re les indicateurs clés, intégrer le s résultats obtenu s dans l’EPP et identifier des ré férents escarre s infirmiers et aide s-soignants. Un certificat de participation et d’implication a été remis aux équipes du GH par l’ARS Îlede-France. Media Depuis septembre 2014, 15 reportages et émissions TV ont été réalisés pour valoriser notre offre de soins et les équipes soignantes. | L’actu GH no 13 Service aux patients ients peuvent Aux urgences d’Avicenne, les pat e de leur désormais recharger la batteri grâce à une téléphone portable gratuitement s l’espace dan borne de rechargement installée ne ts nan d’attente. Patients et accompag terie. bat de ne pan craignent plus l’ennuyeuse Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? l’ e s s e n t i e l e n b r e f Rétrospective évènements OCT depuis septembre 2014 9 et 15 octobre à Avicenne et JeanVerdier – Octobre rose, journées dédiées au cancer du sein, avec des associat ions et les équipes soignantes. 3 novembre – Accueil des internes. 4 novembre à René-Muret – Inauguration de l’Unité de Gérontop shychiatrie en présence de Martin Hirsch. 4 et 20 novembre à Jean-Verdier et Avicenne – Journées de préventi on contre le diabète. NOV 12 no vembre à Avicenne – Journée dangers du tabac à la MIS avec la Ligue contre le cancer. 24 au 28 novembre dans les trois hôpitaux – Semaine sécurité des patients. 24 novembre à Jean-Verdier – Conférence sur le cancer du sein , par les équipes de prise en charge du can cer du sein. 27 novembre à Avicenne – Inauguration nouvelle centrale d’én ergie. 27 novembre à l’UFR SMBH – 13e journée des pathologies prof essionnelles de la Seine-Saint-Denis. 1er décembre à Avicenne – Journée mondiale de la lutte contre le sida . D EC 3 décembre à Avicenne – Inauguration du Centre de Recherche Clinique . 9 décembre à l’UFR-SMBH – 2e journée de pathologie digestive et d’oncologie digestive par le serv ice de gastro-entérologie. 17 décembre – Journée don d’organes. Qualité déroulée la vembre s’est no 27 au Du 24 nts sur les rité des patie cu sé ne ai sem année, une groupe. Cette du s e te si s troi : la chambr programme au é à ut s ea ée uv ch no ca ! 10 erreurs de ls ne des erreurs ession par les prof 0 débusquer ès avec 20 cc su à ive tes si 3 s santé. Initiat le r rticipantes su personnes pa satisfaits de onnels très si es of pr ce s et de une ambian tester dans se 82 r oi ec uv po Muret av ravo à René B . ra ue se nd e te iv dé initiat r la journée ! L’ e. in ha oc participants su ée pr étendue l’ann reconduite et rnal st votre jou e l a n r u jo Ce tribuer : Pour y con vc.aphp.fr jai1.info@a MIS : ouverture sur la ville C’est sous la thématique de la nutrition que la Maison d’Information en Santé du GH a participé au Forum Santé de Drancy le r de 15 octobre dernier. Différents ateliers autou été ont sens cinq des et l’équilibre alimentaire à animés par Françoise Robert, diététicienne nne. l’hôpital Avice Le 13 novembre, les soins de support en cancérologie étaient à l’honneur à la Journée par Information Santé et Dépistage organisée au, Kerle la municipalité de Bondy. Alexandra de psycho-socio-esthéticienne dans le service les uis conq a nne, Avice cancérologie de l’hôpital . soins de ine centa une t nsan bondynois en dispe de ntre renco la à s venu sont urs Près de 700 visite pour plus de 50 intervenants en santé. L’occasion crire s’ins de é Sant en tion orma d’Inf on la Mais la ville davantage dans le paysage sanitaire de GH. le sur et de faire connaitre l’offre de soins L’actu GH – Journal interne des Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis – Trimestriel – N°13 – 4e trimestre 2014 – Directrice de publication : Dominique De Wilde – Rédactrice en chef : Marylène Litout. Ont contribué à ce numéro : Philippe Anton, Lynda Belhia, Christelle Grossard et l’équipe des référents handicap, Pierre Malherbe, Nathalie Pruski, Paul Tandonnet, Marion Taveau, Jacqueline Ventura, Laure Wallon et toutes les personnes interviewées. Photos : André Rose et Thierry Clerc. Département communication GH – Infographie : Chloé Bonnet – Impression : SCEI Ivry-sur-Seine Ú Écrivez-nous [email protected] L’actu GH no 13 | 15 125 rue de Stalingrad 93000 Bobigny j e a n - ve r d i e r Avenue du 14 juillet 93140 Bondy r e n é - Mu r e t Avenue du Dr Schaeffner 93270 Sevran Conception : Département Communication GH – Nov. 2014 av i c e n n e Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? Ú Écrivez-nous [email protected]