Actu-GH - Magazine - N°12 - Juin 2014 - Portail du CHU 93
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12 No 3e trimestre 2014 L’actualité des Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis page 4 infrastructures Les travaux de rénovation et de modernisation en 2014 page 6 O FFRE D E S O INS Parcours obésité page 12 S t r at é g i e g r o u p e Repères 2020 Le mot d’Yves Cohen Président de la Commission Médicale d’Etablissement Locale Une période charnière de progression et de développement pour notre groupe hospitalier universitaire Notre GH va de l’avant ! Les nombreuses réalisations menées cette année sur Avicenne, René-Muret et Jean-Verdier contribuent à améliorer nos conditions de travail et à faire de notre groupe hospitalier une référence en matière de dynamisme et d’innovation dans le domaine des soins, comme celui de la recherche. Le service de géronto-psychiatrie ouvert en mars dernier à René-Muret permet la prise en charge en toute sécurité des patients et évite leur transfert à plus de 50 km des familles. La rénovation extérieure de Jean-Verdier va donner une nouvelle jeunesse à notre hôpital, la création d’une 6e salle de naissance permettra d’accueillir dans de meilleures conditions les femmes enceintes et d’atteindre à terme 3 000 accouchements par an, sans oublier l’ouverture prochaine de l’unité de diagnostic précoce des troubles envahissants du comportement de l’enfant (autisme). L’extension Larrey (nouveau bâtiment) à Avicenne va voir le jour dans quelques mois avec 10 nouveaux blocs opératoires aux normes ultra-modernes, un véritable service de chirurgie ambulatoire, des salles d’endoscopies digestives du 21e siècle et un tout nouveau service de chirurgie digestive. Le laboratoire L3 au sein du service de bactériologie-virologie permettra de développer la recherche sur le bacille de la tuberculose et répond à un besoin majeur de notre territoire de santé. Autant de projets qui confortent notre position sur notre territoire avec, en retour, une nécessité d’investissement de chacun de nous pour répondre aux défis lancés par cette permanente évolution. Un investissement qui vient aujourd’hui s’ancrer dans la construction collective du plan stratégique d’établissement pour envisager l’évolution de nos disciplines et donc de notre GH, pour les 5 années à venir. Le cœur de notre métier est le malade. Et c’est en conservant à l’esprit que nous sommes à son service que chacun peut contribuer par ses compétences et son implication au développement et à l’attractivité de notre groupe hospitalier. Yves Cohen CV express Aline Coudray, Directrice des Services Economiques et Logistiques groupe « La logistique doit rester invisible pour laisser les soignants se concentrer sur les soins et apporter aux patients » Formation : MASTER 2 droit public. Expérience professionnelle : 5 ans à l’hôpital de Gonesse (95) en tant que directrice des services économiques et logistiques. Notamment chargée de préparer l’ouverture du nouvel hôpital. Arrivée en mai 2013 aux Hôpitaux Universitaires Paris Seine-SaintDenis. Mission : coordonne les secteurs logistiques et les achats (hors équipements) au niveau du groupe. Référente pour les blocs opératoires (conduite du projet extension Larrey B, préparation de la contre visite de la HAS…). Veille au respect des budgets de dépenses pour 2 | L’actu GH no 12 le groupe et cherche des pistes d’économies. Travaille avec les médecins sur les prescriptions de transports sanitaires et avec le siège sur la certification des comptes pour le cycle Achats. Credo : le cœur de métier pour les équipes logistiques est la recherche de la satisfaction du personnel et des patients. Perso : maman de 2 enfants. Info + : donne des cours à l’EHESP (école des directeurs d’hôpitaux). Hobbies : vélo, tennis et course à pied. Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? Des hommes et des métiers PORTRAIT Sabrina Permall, Cadre Administratif du Pôle Médecine Spécialisée et Vieillissement « J’aime travailler en transversal avec des équipes dynamiques et toujours partantes » A près deux années d’histoire de l’art et archéologie à l’université de Strasbourg I, Sabrina Permall s’oriente vers un cursus en activités juridiques liées aux politiques publiques. Licence professionnelle en poche, elle entre à la délégation Alsace du CNRS. « Assistante financière & RH de l’adjoint au délégué régional, j’ai pu découvrir le monde scientifique et ses complexités, que ce soit au niveau des scientifiques mais surtout au niveau des administrateurs. Ce n’était pas évident de faire du contrôle de gestion sur des contrats européens en partenariat avec les universités, les régions, etc. », se remémore Sabrina. D ébut 2010, elle change d’unité CNRS pour intégrer l’Institut de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) de Paris 16e. Une toute autre aventure, de son propre aveu. « Être au siège du plus grand organisme scientifique public et travailler dans un institut change totalement sa façon de voir les choses. J’étais désormais là où les politiques se décident et il fallait faire passer l’information en douceur auprès des laboratoires… ». Sabrina participe à de grands projets scientifiques, mais découvre avant tout… qu’il n’est pas évident pour un administrateur de gérer les budgets en subventions d’état et en ressources propres, ainsi que les répartitions. Mais « quel bonheur de travailler avec des gens passionnés ! ». C urieuse de mieux connaitre le monde médical, elle saute le pas en décembre 2013 en intégrant les Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis, en tant que cadre administratif du pôle Médecine Spécialisée et Vieillissement. « Un pôle riche avec des spécialités complexes telles la médecine interne, la neurologie, la rhumato, la gériatrie, le tropical… Un autre univers, une nouvelle organisation et une nouvelle façon de travailler en équipe se présentent à moi. J’en suis ravie ! ». 4 questions à Émilie Lebée, Directrice des Ressources Humaines adjointe groupe Enthousiaste, respectueuse et décidée, elle pense que « chaque professionnel compte dans la réalisation de la stratégie du groupe » Votre parcours ? J’ai passé le concours de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique à la fin de mes études supérieures à Sciences Po Bordeaux. Diplômée, j’ai opté pour le service public hospitalier par conviction et choisi de devenir un jour directrice d’hôpital après avoir travaillé dans un foyer occupationnel accueillant des personnes handicapées. Avant d’intégrer le groupe hospitalier en juillet 2013, j’ai été directrice des pôles Gérontologie et Pédopsychiatrie au centre hospitalier de Chartres pendant trois ans. Notre GH et vous ? Mes fonctions me plaisent beaucoup car elles m’amènent à être en contact avec des interlocuteurs très différents au sein des 3 hôpitaux et travailler sur des projets stratégiques pour leur avenir. Un hôpital est riche de ses métiers et de ses compétences, chaque personne est un maillon important au service des patients. Depuis mon arrivée, je sens les gens impliqués dans leurs missions, même si je constate Ú Écrivez-nous [email protected] parfois la démotivation de certains. Mon souhait est que nos patients bénéficient de l’attention qu’ils méritent et d’une qualité de prise en charge optimale. Et cela, c’est de la responsabilité de chacun. Un projet qui vous tient à cœur ? Dans le cadre du projet Performance signé avec l’ANAP et l’ARS, il a été décidé en 2012 d’améliorer l’accompagnement des personnes dans leur reprise à l’emploi après un congé longue maladie. Une de mes missions va être de poursuivre ce projet. Il est important que la Direction des Ressources Humaines soit présente aux côtés des agents qui ont rencontré des problèmes de santé et les aide à reprendre leurs missions au sein de notre GH dans de bonnes conditions. Un hobby ? Je suis une grande lectrice de romans. Comme le dit Pierre Dumayet « lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois ». L’actu GH no 12 | 3 OR G A N IS ATIO N – I N F R A STR U c T U RES Addictions à René-Muret : tout sauf le silence ! P ar déclinaison de la démarche institutionnelle AP-HP pilotée par la Mission « FIDES » (Foi ou Espérance en latin), un groupe local FIDES a été créé à René-Muret à l’automne 2012 autour du Directeur du site, Président du CHSCT. Ce groupe a pour mission : •L ’accompagnement des agents connaissant un problème d’addiction, par l’écoute et l’orientation •L ’écoute des personnes témoins d’une des difficultés d’un collègue La démarche garantit strictement anonymat et confidentialité. Le groupe est pluridisciplinaire, associe cadres et agents, soignants et non soignants. Il bénéficie de l’aide du Médecin du Travail et des compétences du service d’addictologie de l’hôpital. Il repose sur deux principes : alerter ne veut pas dire dénoncer, ni accuser, et face aux addictions, un mot d’ordre : tout sauf le silence !! Le groupe a bâti une conduite à tenir pour les cadres et les équipes lorsque se produit une situation individuelle d’un agent à l’hôpital particulièrement en difficulté (en crise après consommation). Et, beaucoup plus largement et profondément, propose une aide pour parler en prenant contact avec ses membres, le médecin du travail ou des intervenants extérieurs, afin de ne pas rester seul face aux difficultés d’un collègue, en respectant l’anonymat. Parallèlement, l’ensemble de l’encadrement, toutes filières confondues, a bénéficié d’une formation sur site par des professionnels de la mission centrale FIDES courant novembre 2013. Les prochaines étapes : approfondir les connaissances des membres du groupe local et proposer des actions collectives de sensibilisation. Ainsi, le jeudi 19 juin 2014 a été consacré à cette problématique à René-Muret, stands, partenaires extérieurs actifs comme le RESPADD (Réseau de Prévention), pièce de théâtre et débats. Pierre Malherbe Contacts 01 41 52 59 73 Médecin du Travail – Dr Benlaifaoui 01 41 52 58 67 Psychologue du Personnel – Mme Melul 01 41 52 56 76 Service d’addictologie – Dr Lévêque Une programmation soutenue pour prendre en charge nos patients de manière « Depuis 3 ans, notre groupe hospitalier est entré dans une ère de régénération et de modernisation, avec de gros chantiers engagés pour la construction de nouveaux bâtiments, la réhabilitation de locaux et la rénovation de nombreux services » explique Olivier Vilain, Directeur des Investissements et de la Maintenance dans notre groupe hospitalier. n Larrey Extensio 4 Plus de 60 chantiers sont gérés en parallèle sur les 3 hôpitaux par les équipes en interne. Parfois en partenariat avec des acteurs privés comme Cofely pour la chaufferie biomasse ou Relais H, mais toujours en collaboration avec des architectes et entreprises aux spécificités diverses, qu’il faut gérer dans un contexte très contraignant inhérent à la vie d’un hôpital. nne – Avice | L’actu GH no 12 Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? OR G A N IS ATIO N – I N F R A STR U c T U RES Évaluation des risques professionnels : une dynamique d’actions bien engagée L a démarche d’évaluation des risques professionnels, pilotée par la DRH depuis 2011, a permis la réalisation d’actions correctrices au bénéfice du personnel du groupe hospitalier. L’accent a notamment été mis sur la prévention du risque chimique, en partenariat avec le pôle biologie et produits de santé. • Une structure de confinement sécurisée a été créée pour limiter l’exposition des agents à des vapeurs toxiques pendant le process de déshydratation et de coloration. Il s’agit de la première paillasse de ce type à l’APHP. Elle a été construite de façon participative avec les acteurs du terrain : ingénieur chimie-biologie, cadres de santé, techniciens de labo, services techniques pour répondre au mieux à leurs besoins. • En parallèle, un système de référents a été créé. Leur rôle est d’évaluer les différents process chimiques et d’établir une cartographie des agents chimiques cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques. Le pôle « Conditions de travail et prévention des risques professionnels » travaille également sur le volet des risques psycho-sociaux, tant au niveau recherche qu’au niveau opérationnel. Une étude doctorale financée par le Fond National de Prévention a été lancée fin 2013 dans le cadre du futur laboratoire L3 d’Avicenne (recherche sur les agents biologiques pathogènes de niveau III). Elle vise à analyser les différentes variables du changement et se concrétisera, pour les professionnels, par un accompagnement sur leur qualité de vie au travail. À Jean-Verdier, un partenariat de recherche avec les universités de Lille et Rouen a débuté en mars 2014 sur la santé psychologique au travail. Sa finalité est l’identification d’actions correctrices pour les agents. Un programme de formation à destination de l’encadrement du GH, tant soignant qu’administratif et technique, a été élaboré. Il porte sur trois thématiques : le burn out, la conduite à tenir sur le risque suicidaire, la gestion des conflits et le management participatif. de travaux optimale et maximiser l’univers de travail de tous Quelques réalisations 2014 livrées ou à venir Mars – Centre de Recherche Clinique à Avicenne. Unité de géronto-psychiatrie à René-Muret. Juin – Regroupement des endoscopies et démarrage des travaux de rénovation des façades à Jean-Verdier. Rénovation de l’HDJ de Dermatologie à Avicenne. Juillet – Unité de Dépistage et d’Evaluation Pluriprofessionnelle (UNIDEP) dédiée à l’autisme, mise en conformité du laboratoire d’anatomo-pathologie et création d’une salle d’attente couchée aux urgences adultes, à Jean-Verdier. Août – Installation d’un nouvel IRM de dernière génération à Avicenne. Septembre – Centrale d’énergie à Avicenne. Octobre – Poursuite des travaux d’amélioration de la maternité de Jean-Verdier. Rénovation du hall Charcot à Avicenne. Ú Écrivez-nous [email protected] Salle prepartum – Jean-Verdier Fin 2014 – SSR Obésité à RenéMuret. Début 2015 – Finalisation de la nouvelle extension Larrey et de la rénovation (phase 1) des HDJ d’Oncologie et d’Hématologie à Avicenne (Larrey A). L’actu GH no 12 | 5 O F F RE D E SOI N S Avec plus de 18 % de la population de Seine-Saint-Denis souffrant d’obésité, contre 15 % de moyenne nationale, notre groupe hospitalier est particulièrement sensibilisé à la prise en charge des patients obèses et le recours à la chirurgie bariatrique. Suite aux recommandations de 2009 de la Haute Autorité de Santé en la matière, le groupe a développé un parcours de soins personnalisés novateurs, faisant intervenir de nombreux métiers dans les différentes étapes du parcours. La prise en charge médico-chirurgicale de l’obésité aux Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis Préparer l’intervention, un processus de longue haleine « Les patients arrivent en consultation de chirurgie adressés par les services d’endocrinologie du groupe, mais aussi par leurs médecins généralistes ou spécialistes de ville. L’objectif commun étant de réduire l’Indice de Masse Corporelle et/ou les comorbidités liées à l’obésité : diabète, pathologies cardiovasculaires, apnée du sommeil, etc. », introduit le Pr Christophe Barrat, chirurgien viscéral à l’hôpital Jean-Verdier, en charge du parcours obésité. Première étape pour les candidats à une chirurgie bariatrique : une réunion d’information collective où sont présentés les tenants et les aboutissants de la procédure, notamment en matière d’équilibre alimentaire. Programmée la même journée, une consultation individuelle permet de 6 | L’actu GH no 12 valider - ou infirmer - les critères d’éligibilité et de déterminer le cas échéant le type de parcours le mieux adapté au patient, qui débute alors une période de plusieurs mois de préparation. « L’intervention et ses suites demandent de nombreux bilans et examens, ainsi qu’une adaptation de l’alimentation. Certains patients sont déjà bien suivis par leur médecin traitant ou leur spécialiste et cette phase préparatoire s’avère relativement courte, aux alentours de 6 mois. D’autres demandent plus d’investigations et de préparatifs, qui peuvent s’étendre sur près d’un an », distingue le Dr Sabrina Chiheb, endocrinologue à Jean-Verdier. Des hospitalisations de jour successives permettent de compléter les bilans et suivre l’évolution des paramètres nutritionnels jusqu’à ce que la décision collégiale soit prise lors de la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire. L’ensemble des interve- nants (chirurgien, endocrinologue, anesthésiste-réanimateur, infirmière, diététicienne et psychologue) se réunit alors autour du dossier et décide d’envisager l’intervention chirurgicale ou de la différer, chacun éclairant la décision finale selon sa spécialité. Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? O F F RE D E SOI N S Accompagner le changement : l’infirmière, un rôle clé Outre leurs missions traditionnelles et le suivi du dossier, les infirmières veillent à l’information et à l’orientation des patients obèses tout au long des étapes du parcours, de façon à les accompagner au mieux. Le post opératoire représente à ce titre une phase charnière à bien appréhender, car ce n’est qu’à ce moment que les gens réalisent et ressentent l’ampleur des modifications qui s’opèrent en eux. « Un bouleversement qui m’a incité à suivre une formation et monter un groupe de parole mélangeant patients pré et post opératoires, pour mieux discuter, se motiver et réaliser l’ampleur des changements à venir. La chirurgie bariatrique est difficile à vivre pour certains, qui la considèrent comme un aveu d’échec, alors qu’elle est en réalité prémisse à une véritable renaissance. Et c’est ce message que nous tentons de transmettre au cours des échanges », explique Marie-Carmen Molina, infirmière. Des techniques rodées, un réveil surveillé tés dans l’obésité étant l’accès aux voies aériennes supérieures pour l’intubation et la possibilité d’apnée du sommeil nécessitant une attention renforcée en salle de réveil ». L’art complexe du suivi Qu’il s’agisse d’une pose d’anneau gastrique ajustable, d’une gastrectomie en manchon, d’un by-pass gastrique ou d’une technique moins fréquente, la chirurgie bariatrique est aujourd’hui maîtrisée et se déroule aussi dans certains cas en ambulatoire (hôpital de jour), sous la houlette du binôme chirurgien-anesthésiste. « Le rôle de l’anesthésiste a débuté avec son feu vert lors de la RCP et se poursuit jusqu’en salle de réveil, précise le Dr Michel Galinski, anesthésiste-réanimateur à Jean-Verdier. Une fois la procédure opératoire lancée, une consultation d’anesthésie permet d’évaluer le niveau de risque lié au patient. Les principales difficul- Gestion plus complexe en revanche pour les modifications physiologiques et psychologiques inhérentes au changement profond qui se dessine, nécessitant un suivi au long cours via consultations régulières avec le chirurgien et/ou l’endocrinologue ou les autres professionnels de santé. L’aspect psychologique étant fondamental dans l’appropriation du parcours de soins comme de son nouveau corps, l’équipe a également tenu à intégrer des psychologues au processus. « Nous intervenons dans un premier temps pour évaluer l’état psychique des patients et leur capacité à “encaisser” l’intervention envisagée », résume Nathalie Garnier, psychologue clinicienne détachée à l’hôpital Avicenne. « Mais la part la plus importante de notre mission se situe dans le suivi post-opératoire, pour ces gens qui changent de perception d’eux-mêmes et peuvent s’en retrouver fortement perturbés. Nous travaillons donc beaucoup sur les émotions et la gestion de l’image, du stress, des comportements alimentaires et autres… » Et les résultats sont probants. Si les échecs existent, des patients reprenant du poids ou passant à un autre type d’addiction, du témoignage de tous les professionnels de santé, la majorité des prises en charge se solde par la grande satisfaction de voir les patients apprendre ou réapprendre à s’apprécier et donc à se sociabiliser et exister différemment. Avec l’explosion de l’épidémie d’obésité et une demande de prise en charge toujours plus forte, le parcours de soins pour patients obèses des Hôpitaux Universitaires Paris SeineSaint-Denis va se développer et diversifier son offre. « Nous sommes des centres hospitalo-universitaires et avons un devoir de proposer des soins de proximité et de recours à tous les citoyens, y compris en situation complexe ou précaire. Nous essayons d’y répondre par notre plan de soins personnalisés, mais également en participant à des groupes de réflexion de l’ARS sur l’évolution des parcours de santé et en menant des travaux de recherches sur l’obésité et la nutrition, entre autres », conclut Christophe Barrat. Et toujours plus loin… Le 4 avril 2014, Carole Christman (IADE) et Patricia Havard (IBODE) de Jean-Verdier ont présenté la prise en charge du patient obèse dans notre GH par l’IADE et IBODE lors d’une journée d’échanges des IADE et des IBODE. Créer pour exprimer : un nouvel atelier Le service de chirurgie digestive et métabolique de l’hôpital Jean-Verdier propose depuis avril dernier un atelier Expression et Création Thérapie pour les patients opérés et futurs opérés. Animé tous les mardis de 14H à 16H, cet atelier est avant tout un temps de partage, d’échanges et de libre parole autour d’activités manuelles : peintures, dessins, collages… Ú Écrivez-nous [email protected] L’actu GH no 12 | 7 O F F RE D E SOI N S L’unité de soins de longue durée du groupe hospitalier Si l’existence d’une unité de soins de longue durée (SLD) des Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis est bien connue de la communauté des soignants du GH, son identité, ses missions et les spécificités des malades qui y sont pris en charge le sont moins, tant pour les soignants d’Avicenne et Jean-Verdier pour des raisons d’éloignement, que parfois pour ceux de René-Muret, notamment les médecins, qui ne saisissent pas toujours le SLD dans sa dimension réelle dans l’offre de soins du bassin de santé de Seine-Saint Denis, mais aussi du Nord-est parisien et de l’AP-HP dans son ensemble. L unité de SLD, située au pavillon Hamburger de l’hôpital René-Muret, comporte 179 lits, répartis sur 4 étages, avec des chambres à deux lits ou à un lit. Les patients qui y sont hospitalisés sont des malades âgés, dont l’état de san- té nécessite des soins hospitaliers continus, de longue durée, qui ne peuvent être dispensés à leur domicile. Compte-tenu de cette impossibilité, le séjour de vie du patient est sa chambre, qui prend fonction de domicile. Le malade y est donc chez lui. Les soignants qui l’y prennent en charge sont dans leur hôpital, mais aussi chez le malade. Cette situation explique en partie, avec le temps qu’ils partagent sur parfois des années, les liens très forts qui se tissent entre soignants et soignés. La douleur des soignants de SLD au décès d’un de leurs malades est, de ce point de vue, très proche de celle d’une équipe d’hémato-cancérologie ou de 8 | L’actu GH no 12 maladies infectieuses au départ d’un de leurs malades de longue date, devenu au fil des ans un proche de chacun dans le service. Pour cette raison aussi, existe en SLD des organisations spécifiques de dialogue institutionnel avec les patients, leurs représentants, leurs familles et la direction, lors d’un conseil spécifique, statutaire, qui se réunit périodiquement. Le malade d’une unité de SLD se distingue donc du résident d’un EHPAD (établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes) par la charge de soins. Cette charge de soins constitue un pré-requis pour « l’homologation » du bien-fondé de la présence d’un sujet âgé dans un SLD aux yeux des instances de tutelle, qui viennent périodiquement vérifier la conformité aux critères de séjour en SLD. Ces critères sont analysés lors de ce qu’on appelle en jargon administrativo-gériatrique la « Coupe Pathos ». Le séjour en SLD représente des dépenses de fonctionnement hospitalier, qui participent au budget des hôpitaux, et les équipes médicales et d’encadrement sont régulièrement amenées à devoir caractériser la présence de leurs malades par leur gravité suffisante, quantifiée à partir d’une classification (GIR) et évaluée à chaque coupe Pathos par le nombre et la spécificité des soins déployés… qu’il est donc souhaitable de répertorier au plus près dans les dossiers. Le SLD est donc une structure de soins, où les malades séjournent, et non pas une structure d’hébergement de personnes âgées. Il s’en distingue donc par la permanence d’une équipe médicale et paramédicale, qui, si elle n’a pas les mêmes ratios d’effectifs que ceux des unités de court séjour ou de SSR, procède d’une organisation et d’une dynamique identiques. Le staff du SLD actuel comporte médecins, cadres de santé, infirmiers, aides-soignants, agents-hospitaliers, agents hôteliers et secrétaires. Il faut y ajouter une équipe d’animation, dont le rôle primordial se comprend si l’on veut bien admettre qu’habiter une chambre dans un hôpital prive de toutes les joies extérieures de la vie. Un SLD n’est pas un établissement pénitentiaire hospitalier, mais un lieu de vie aussi, vie que tente de rendre l’équipe d’animation dans une démarche partagée de bienêtre et de bien traitance avec l’équipe médico-soignante par des programmes hebdomadaires d’internet et de WI, ainsi que des activités artistiques, comme la participation d’ACM Ballet. Rien n’empêche par ailleurs ce lieu, où réside la fraction la plus déshéritée des malades français, qui y cumule l’âge, les maladies, la dépendance, souvent l’isolement et des ressources faibles, de bénéficier d’un minimum de confort et d’esthétique. L’un et l’autre nécessitent des investissements réguliers, et aujourd’hui pro- Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? O F F RE D E SOI N S bablement quelques rattrapages et remises à niveau. Le SLD du GH est une composante autonome (UF) dépendant du pôle MSV (médecine spécialisée vieillissement), le médecin responsable du SLD étant sous la responsabilité du chef de pôle. L’implication importante du Dr HP Cornu dans le développement et la gestion du SLD, qui a longtemps dépendu de son service avant son autonomisation, puis du pôle MSV qu’il dirigeait ensuite, a fait qu’à son départ, ses responsabilités de coordination ont été confiées, de façon intérimaire, au Dr G Sebbane. L’un comme l’autre doivent être remerciés, ainsi que l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale, de l’implication qu’ils ont mise en œuvre au profit du SLD et de ses malades. D’un point de vue médico-économique, le SLD du GH a une activité stable, un taux d’occupation très élevé (97,5 %) et génère des recettes constantes, non négligeables (63 175 journées d’hospitalisation par an). Ce n’est donc pas le parent pauvre de notre CHU, mais une de ses composantes productives les plus fiables, qui donne à l’ensemble de la prise en charge des malades de gériatrie dans le GH un panel complet de suivi, comprenant les urgences, les lits d’aval, les court-séjours et SSR gériatriques, et le SLD. Jean-Jacques Monsuez Jean-Verdier à la pointe de l’onco-fertilité Avec l’arrivée du Dr Michaël Grynberg, l’hôpital Jean-Verdier signe sa volonté de renforcer sa position de référent en onco-fertilité. L onco-fertilité ? Une discipline de pointe s’appuyant sur les progrès techniques et technologiques récents pour préserver la fertilité des femmes devant suivre un traitement anticancéreux susceptible d’impacter leurs capacités de reproduction. Reconnue pour son expertise dans la prise en charge de l’infertilité avec le centre d’AMP, l’équipe de médecine de la reproduction de Jean-Verdier maîtrise notamment l’innovante technique la vitrification des ovocytes (congélation rapide). « L’arrivée dans le service du Dr Michael Grynberg, spécialiste formé dans le service du Pr R Frydman à Clamart, vient à cet égard renforcer nos capacités de développement de l’onco-fertilité et faciliter la mise en place d’un réseau dans la région Nord-est de l’Île-de-France », souligne le Pr Jean-Noël Hugues, chef du service. À pratique nouvelle, plateau technique dédié Les équipes de Médecine et Biologie de la Reproduction associées au CECOS et au centre de Cyto-génétique disposent d’un plateau technique permettant la réalisation des principales techniques d’onco-fertilité : AMP traditionnelle avec stimulation ovarienne, maturation in vitro des ovocytes et cryo-préservation des tissus germinaux. Le choix de la technique se fait en concertation avec les patientes, au Ú Écrivez-nous [email protected] cours de consultations longues et délicates programmées sitôt la maladie révélée. Une prise en charge en urgence devenue indispensable dans un contexte bioéthique, médical et sociétal, insistant sur l’importance du déploiement des stratégies de préservation de la fertilité et des plateformes dédiées. Pour l’heure, les besoins sont loin d’être couverts et ne feront qu’augmenter. « Ce qui ne laisse pas de place à l’improvisation pour autant. La préservation de la fertilité exige de ses acteurs un professionnalisme absolu, sans lequel les risques seraient grands de grever inutilement le pronostic vital ou de donner de faux espoirs », conclut Dr Michaël Grynberg. L’actu GH no 12 | 9 O F F RE D E SOI N S 0 Consultation hypnose en pédiatrie Pour apaiser sa douleur, William 8 ans, se concentre sur sa respiration et s’installe comme dans du coton. Du coton moelleux qui sent la vanille. Pour la prise de sang de Paul 7 ans, nous nous sommes lancés dans la réalisation d’une tarte aux pommes. Bien sûr, la piqûre a été ressentie… et la tarte à ce moment presque brulée… mais Paul se souviendra bien plus de la recette imaginaire que de la prise de sang. J’accompagne Medhi, 14 ans, dans la construction d’une histoire métaphorique où il pourra imaginer comment les longs cailloux pointus de sa douleur deviennent, sous l’effet de sa main qui les arrondit, un tout petit galet. pédiatres trouvant dans l’hypnose un outil riche, non seulement pour aider les enfants douloureux, mais également parce que cela peut-être une porte d’entrée à un travail psychothérapeutique. ge pour s’occu Paul a pu créer un nua de sa douleur. V per oici quelques-unes des histoires que nous vivons depuis l’entrée de l’hypnose en pédiatrie à Jean-Verdier. L’intérêt de l’hypnose dans la prise en charge de la douleur n’est plus à prouver, surtout chez l’enfant qui utilise très facilement cet état naturel de conscience modifiée, par exemple lorsqu’il joue. Mais si elle est déjà bien installée dans de nombreux hôpitaux, elle est arrivée il y a seulement un an en pédiatrie à Jean-Verdier. C’est depuis un vrai engouement, tant du côté des patients que des équipes soignantes qui en perçoivent les bienfaits sur les enfants et leurs parents, mais également dans leur pratique. Les infirmières réalisant leurs soins avec plus de confort et les 10 | L’actu GH no 12 Pour qu’ils puissent m’adresser leurs patients, mon poste de psychologue s’est étoffé d’un temps réservé à l’hypnose. Il se concrétise par l’ouverture d’une consultation spécialisée depuis le mois de novembre 2013. J’y reçois les enfants souffrant de douleurs chroniques dans le but de leur apprendre l’auto-hypnose. C’est-à-dire à utiliser cet état naturel de défocalisation, où l’on est à la fois ici et ailleurs, et qui permet une modulation de la douleur. Mais la consultation hypnose est aussi le lieu d’un travail psychothérapeutique autour des problématiques somatiques et psychologiques souvent si imbriquées. Hors du cadre de la consultation, ma pratique de l’hypnose prend également forme par mes interventions dans les services. J’accompagne l’enfant pendant un soin prévu ou en urgence, où bien souvent c’est l’anxiété plus que la douleur qui est à prendre en charge. Enfin, je rencontre les enfants hospitalisés qui souffrent de crises douloureuses. La diversité des indications et des lieux d’interventions font Et puis il y a aussi cette D petite fille de quelques mois, qui sera très intriguée par mes clignements d’yeux et qui se focalisera plus sur moi que sur ce qui se passe du côté de son bras. que l’hypnose va être utilisée de manières différentes. Selon l’âge et la situation, on utilisera plus la distraction, la relaxation ou l’hypnose conversationnelle. L’important étant de suivre l’univers de l’enfant. Certains imaginent en couleurs alors que d’autres perçoivent la détente et la tranquillité dans une musique, une odeur.... Un enfant aura comme lieu de sécurité une plage et un autre une salle de concert. L’hypnose demande de la créativité, c’est ce qui la rend si riche et plaisante à pratiquer. Plaisir qui se transmet aux soignants qui se lancent et donnent un peu plus d’importance à l’hypnoanalgésie qu’ils faisaient déjà sans le savoir. L’hypnose est à la fois naturelle, simple et ses bienfaits incontestables sur la douleur, le vécu du soin et la récupération du patient. Mais elle a aussi des limites. Il est donc important d’en discuter avec les enfants et leurs parents, qui attendent parfois quelque chose de magique. La personne qui pratique l’hypnose n’est pas magicienne, elle ne manipule pas, n’endort pas, mais au contraire accompagne son patient vers une position où il va pouvoir être le propre acteur de la prise en charge de son problème. Problème qui ne disparait pas toujours mais qui d’un grand caillou pointu deviendra peut-être un petit galet. Marie-Amélie Monnoyeur Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? O F F RE D E SOI N S Collaboration inter-hospitalière : consultation ORL à Avicenne La consultation ORL à Avicenne, depuis septembre 2013, est le fruit d’une collaboration avec le GHI Le RaincyMontfermeil. Elle vient souligner la volonté du GH d’enrichir son offre de soins au service des habitants de SeineSaint-Denis. R esponsable de la consultation, Eric Chevalier est également chef de service d’ORL et de Chirurgie Cervicofaciale au RaincyMontfermeil. « J’occupe ce poste depuis maintenant neuf ans. Une formation à l’Ecole de Management des Médecins des Hôpitaux m’a permis de prendre également la responsabilité du pôle de Chirurgie AnesthésieRéanimation à Montfermeil », précise le spécialiste qui dédie à la cancérologie une part importante de son activité, « notamment la chirurgie réparatrice, indispensable après les exérèses carcinologiques ORL souvent trop mutilantes. » En pratique La consultation ORL, composée de six praticiens de Montfermeil et de quatre praticiens d’Avicenne, est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 17h. u Prise de rendez-vous au 08 10 90 11 06 en polyclinique chirurgicale à Avicenne Coopérer pour lutter contre les inégalités La coopération existe depuis plusieurs années entre notre GH et le GHI Le Raincy-Montfermeil, en pneumologie et en chirurgie thoracique. L’extension à l’ORL est issue de la rencontre d’Eric Chevalier avec le Pr Emmanuel Martinod. « Les échanges ont été très rapidement enrichissants et ont mené à une première collaboration chirurgicale : un patient porteur d’une tumeur thyroïdienne très agressive aux suites difficiles, mais heureusement favorables, grâce à une prise en charge conjointe particulièrement efficace. » De cette première expérience est née la coopération ORL entre les deux établissements. Coopération désormais concrétisée par une consultation qui vient participer à la lutte contre les inégalités devant la maladie, priorité des derniers plans cancers et des Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis. Chirurgie orthopédique en hôpital de jour L a sciatique ? Un mal bien courant de notre époque que le Dr Marc-Antoine Rousseau, praticien hospitalo-universitaire en chirurgie orthopédique arrivé en 2013 dans notre groupe hospitalier, aborde sous un angle novateur. Il a en effet réalisé la première cure chirurgicale de hernie discale lombaire en hôpital de jour à Avicenne en juin 2013, grâce au dynamisme de l’unité de chirurgie ambulatoire et à la maîtrise de l’aspect technique au bloc opératoire. C’était une première à l’AP-HP. Depuis, près d’une dizaine d’opérations de ce type ont été réalisées avec succès dans notre GH. « Lorsque le patient est en confiance, les équipes bien préparées, la technique chirurgicale et anesthésique maîtrisée, cette médecine de proximité en ambulatoire se déroule parfaitement et représente une perspective d’avenir incontournable », explique ce spécialiste du rachis. La particularité de cette opération, comme dans tout acte en ambulatoire, est la préparation et le suivi attentif du patient avant et après l’opération afin que tout se déroule Ú Écrivez-nous [email protected] en toute sécurité. Cela permet d’offrir au patient un grand confort en lui évitant une hospitalisation de plusieurs jours. que de L’équipe de soins de chirurgie orthopédi rès cong un à 2014 mai en notre GH a participé rie. Algé en nt uche Témo Ain à nal internatio ers Infirmières et cadres ont animé des ateli s, plaie des ion risat autour de la cicat la prévention des escarres et le rôle des ion cadres dans le management. Cette miss deux avec tion bora colla en sée a été réali et un manipulateurs de radiologie de Bichat onnée cour été a Elle u. chirurgien de Troussea des tions réac les par juge en l’on si ès de succ participants. L’actu GH no 12 | 11 S t r at é g i e g r o u p e 93 Repères 2020 Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis Cette vision à horizon 2020 de notre groupe hospitalier universitaire a été décrite par les responsables du GH. Cadres de santé, cadres administratifs et responsables médicaux se sont réunis le 29 janvier dernier et ont réfléchi au futur de notre groupe hospitalier, sur la base des expériences réussies pendant le précédent plan stratégique 2010-2014. V ision 2 0 2 0 Le groupe hospitalier et universitaire du territoire de Seine-Saint-Denis • Regroupe des professionnels soucieux d’actualiser leurs compétences, solidaires et engagés • Garantit l’accès aux soins pour tous, dans le respect des principes du service public, et associe pleinement les usagers • Assure la formation des professionnels de santé du département • A une organisation efficace et génératrice d’efficience • Dispose d’infrastructures modernisées et adaptées aux enjeux de demain • S’implique dans les programmes de dépistage et prévention, enjeux de santé publique de demain • Est reconnu pour la qualité de ses soins et son expertise clinique et de recherche dans certains secteurs d’excellence • Structure le territoire de santé, en coopération avec ses partenaires P oints de rep è res Nos références à tous, au quotidien, dans notre action et nos missions au sein du groupe hospitalier • Dynamique d’équipe, interaction, solidarité, bienveillance, respect • Responsabilité de chacun, lisibilité, transparence • Efficacité, pragmatisme, recherche de l’intérêt du patient dans l’organisation 12 | L’actu GH no 12 • Adaptabilité et progression de l’offre de soins, en phase avec les besoins de la population, adaptation des ressources à l’activité • Force de conviction, implication, disponibilité des professionnels Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? S t r at é g i e g r o u p e E njeu x 2 0 2 0 • Améliorer notre fonctionnement interne : association et valorisation des acteurs, lisibilité des organisations, rapidité de la prise de décision, continuité des actions entreprises • Être accessible pour le patient : accessibilité physique, accueil physique et téléphonique, horaires d’ouverture, articulation avec le plateau technique, place des usagers dans la gouvernance • S’ancrer sur le territoire : ouverture sur la ville et partenariats avec les autres établissements de santé, télémédecine, réseau • Adapter les locaux et l’architecture aux activités de l’hôpital, améliorer le sentiment de sécurité, adapter le système d’information • Prendre en compte les spécificités de certaines populations de patients : malades chroniques, personnes âgées, construction de parcours de soins spécifiques • Construire les ressources humaines dont nous avons besoin : montée en compétences, parcours professionnels, nouveaux métiers, délégation de tâche et coopération • Améliorer la qualité et la sécurité des soins I dées nouvelles pour 2 0 2 0 • Se faire voir, se faire connaître : auprès des patients (offre de soins), des professionnels (métiers, offres d’emploi), des partenaires (complémentarités, mission de recours, axes forts, niches spécialisées - expertises) • Améliorer le parcours patient : accueil téléphonique performant, aide à la mobilité dans l’hôpital, adaptation des plages horaires, offre d’éducation thérapeutique • Mieux organiser le séjour programmé : temps interventionnel, examens complémentaires, sortie • Intégrer la médecine de ville aux activités des services hospitaliers et ouvrir les formations (Développement Professionnel Continu) • Ressources humaines : définir des fiches de tâches associées aux postes, mettre en place des protocoles de coopération entre professionnels de santé • Intégrer la recherche au cœur du soin et mettre en œuvre une politique de recherche avec un pilotage lisible • Optimiser l’organisation interne : « contrats de service » entre services cliniques et paracliniques, adaptation des services supports aux attentes des services cliniques Ú Écrivez-nous [email protected] L’actu GH no 12 | 13 l’ e s s e n t i e l e n b r e f l’ e s s e n t i e l e n b r e f La Maison d’Information tion en Santé poursuit son ac 14 centré sur trois cation de cet espace vo la t es le tel er, ntr renco s patients et de leur Informer, dialoguer et MIS est au service de La . ité és ob et te bè dia relations entre tous les pathologies : cancer, agner et consolider les mp co ac : t tion an nst co tif gement dans la promo famille avec un objec ce également son enga for ren Elle nt. tie pa acteurs du parcours patient. Son blique et de droit du d’actions de santé pu sensibilisation avec des actions de actualité s’est illustrée ncer colorectal, La MIS des Hô ars bleu » dédié au ca pitaux Univers itaires et de dépistage : « M Octobre Paris Seine-Sain « i, ma en sité bé l’o t-Denis est ouve à on ati ilis sib sen rte à la to journée de us ur po . Du ion lundi au jeudi, rat de 10h à er du sein en prépa 13h et de 13h3 rose » pour le canc 0 à 16h30. rentrée… Hôpital Avicenn tive de soins e – Hall d’accu e programmation ac eil Bâtiment Larre ie, La MIS propose un og rol ph so , y tée ap ad ive ort sp té tivi (ac Te rt l : po 01 sup 4 8 de 95 58 85 nformation lynda.belhia@av ue…), des réunions d’i c.aphp.fr la psycho-socio-esthétiq ns da le up co du consultation thématiques et une maladie. Les mots pour le dire… « … j’ai eu besoin de parler de mon conjoint et de son combat contre le cancer. J’ai été entendue sur mes craintes et mes attentes et ainsi confier mon fardeau émotionnel dans un cadre concret et bienveillant… » « … La Maison d’Information en Santé a été pour moi une véritable ressource tout au long de la maladie, depuis son annonce jusqu’à mon retour à l’emploi. J’y ai trouvé une écoute, un soutien, une aide effective à chaque étape de mon parcours de soins. J’ai pu anticiper et faire face à des problématiques. Cela m’a permis d’adhérer sereinement au traitement… » « … L’annonce de mon cancer a été, pour moi, extrêmement difficile à vivre. Je devais non seulement faire face à la maladie, mais aussi protéger mes proches en les préservant de ma souffrance. Ici j’ai pu rester moi-même, partager mes colères, mes doutes, mes peurs, à chaque fois que j’en ai ressenti le besoin… » Service aux patients Media Depuis janvier 2014, 25 reportages TV ont été réalisé pour valoriser notre offre de soins et les équipes soignantes. | L’actu GH no 12 Depuis plus de 6 mois, notre GH offre aux patients plus de facilité pour prendre rendez-vous en consultations de spécialistes. Moins d’attente et plus de fluidité ! ations Numéro unique pour les consult et des Policlinique médicale ne : Polyclinique chirurgicale d’Avicen 0810 90 11 06. Numéro unique pour la policlinique de Jean-Verdier et les spécialistes des services de Stomatologie, , Gynécologie, Obstétrique, PMA : ogie ryol Emb e, logi Cyto Histologie, 70. 10 0810 90 Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? l’ e s s e n t i e l e n b r e f Rétrospective Fe v évènements 2014 6 février à Jean-Verdier - Journée de prévention cardiovasculaire et resp iratoire. 18 mars à Avicenne - Conférence-débat sur la relation médecin-patient à l’occasion du lancement national de la broc hure illustrée sur la prise en charge du cancer du poumon, élaborée par les Drs K. Chouahnia et G. Des Guetz, oncologues dans notre GH. M AR S 18 mars à l’UFR SMBH de Bobigny Inauguration du laboratoire UMR 1125 « Physiopathologie, cibles et thér apies de la polyarthrite rhumatoïde » où trav aillent ensemble scientifiques et médecin s, les équipes du service de rhumatologie de notre GH conduites par le Pr MC Boissier. 31 mars à Avicenne - 1re étape européenne de « Mobile Xperien ce Center » un laboratoire mobile géant équipé de toute la technologie Cepheid, avec confére nces des équipes des labos d’Avicenne et Jean-Verdier. ma i BRAVO au pôle Femmes et Enfants, en particulier à l’équipe de pédiatrie, lauréate du Trophée Patients 2014. Avec le projet d’amélioration de la qualité d’accueil et du suivi des familles endeuillées, dans le cadre de la prise en charge de la mort inattendue de l’enfant. 25 mars à Avicenne - Mars Bleu, journée de prévention du cancer colorect al. 28 mars à René-Muret et Avicenne Journée du sommeil et les transpo rts. 5 mai - Accueil des internes dans le GH. 20 mai à Avicenne - Journée Migrants organisée par le service des MIT ayant accueilli 200 personnes. 21 mai à Jean-Verdier - Journée européenne de l’obésité. ju in Trophée Patients 2014 14 juin - Portes ouvertes de nos 3 hôpitaux. 19 juin à René-Muret - Journée de prévention des addictions chez le personnel par le groupe local FIDES. rnal st votre jou e l a n r u jo Ce tribuer : Pour y con vc.aphp.fr jai1.info@a Sortie du guide « Recommandations en antibiothérapie » du groupe hospitalier en juin 2014 Élaboré par le Comité des Agents AntiInfectieux (COMAI) du GH sous la conduite du Dr F Jauréguy. 24 juin à Avicenne - Inauguration de l’Unité de Préparation et Contrôle des anti cancéreux. L’actu GH – Journal interne des Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis – Trimestriel – N°12 – 3e trimestre 2014 – Directrice de publication : Dominique De Wilde – Rédactrice en chef : Marylène Litout – Ont contribué à ce numéro : Philippe Anton, Lynda Belhia, Nadia Bouzelat, Éric Chevalier, Yves Cohen, Émilie Lebée, Pierre Malherbe, Marie-Amélie Monnoyeur, Jean-Michel Monsuez, Agnès Pomponne, Olivier Vachey et toutes les personnes interviewées – Photos : André Rose et Chantal Liomain - Département Communication GH – Infographie : Chloé Bonnet – Impression : SCEI Ivry-sur-Seine Ú Écrivez-nous [email protected] L’actu GH no 12 | 15 125 rue de Stalingrad 93000 Bobigny je a n - v e r d i e r Avenue du 14 juillet 93140 Bondy r e n é - Mu r e t Avenue du Dr Schaeffner 93270 Sevran Conception : Département Communication GH – Juin 2014 av i c e n n e Une info à transmettre pour le prochain numéro ou envie de rédiger un article ? Ú Écrivez-nous [email protected]