Quelque part au milieu de l`infini - A-CDC

 Quelque part au milieu
de l’infini
Trio au Masculin
Propos
La rencontre est le propos de cette nouvelle pièce qui s’inspire de la réalité que rencontre les individus dans leurs quêtes d’un meilleur et qui les poussent a agir, se déplacer, réagir, se battre, a faire des choix et parfois commettre des erreurs qui place l’humanité dans une boucle d’évènements répétitifs et dont elle finie par en être sa propre victime. Les peuples migrants, les peuples en guerre, les peuples victimes, les peuples insouciants, l’oppresseur, en 2015 ces situations existent toujours, réalité qui se répète depuis que l’homme existe et donne cette impression de boucle qui se répète à l’infini. Pour ce nouveau projet, j’invite un danseur Burkinabé, un danseur d’origine algérienne, et moi-­‐même qui suit d’origine sénégalaise, trois danseurs issues de peuples qui ont connu la guerre chacun d‘une manière différente, mais surtout qui s’expriment d’une manière singulière à travers leurs danse. Je souhaite faire un focus sur un temps qui s’arrête lors de la rencontre des ces 3 individus, une rencontre où les danses africaines, hip hop et contemporaines s’entrechoquent, s’assemblent et se mélangent. Un rendez-­‐vous qui témoigne de la frénésie de l’homme à en vouloir toujours plus. Un rendez-­‐vous où je nous invite à faire un break et à installer un dialogue du corps pour s’écouter, s’entraider, se porter. Un rendez-­‐vous où l’on décide de ne plus suivre mais de réagir face à une fatalité préprogrammé, Un rendez-­‐vous quelque part au milieu de l’infini. Un rendez-­‐vous quelque part au milieu de l’infini. Plus concrètement il s’agira dans cette pièce d’explorer les danses traditionnelles africaines, la street dance et mon vocabulaire hybride à cheval entre les énergies de danses hip hop et contemporaines. Trouver un point de rendez-­‐vous entre ces disciplines variées afin de continuer et peaufiner le travail de recherche sur le mouvement qui caractérise la compagnie. Casting
Souleyman Ladji Koné :
Lorsqu’il découvre la culture Hip Hop en 2003, Souleymane KONE se passionne immédiatement pour le break-­‐dance. Comme beaucoup de danseurs de cette discipline, il débute de manière autodidacte et s’entraîne dans son quartier de Ouagadougou au Burkina-­‐Faso. Il décide d’intégrer l’EDIT. Irène Tassembedo l’accepte pour suivre la formation de 3 ans. Aujourd’hui un danseur interprète d’exception. Depuis plus de 3 ans, Souleymane KONE se confronte à d’autres langages chorégraphiques tels que la danse africainetraditionnelle, Afro et contemporaine. Il continue dans le même temps à développer sa gestuelle hip-­‐hop avec des objectifs plus professionnels. Après l’obtention de son diplôme professionnel de fin d’étude, il continue à travailler sur ses propres projets avec la compagnie Irène Tassembédo et aussi dans l’enseignement des jeunes pour leurs donner une chance de se former comme lui dans la danse. Il créa le collectif JUMP Mustapha Saïdo Lehlouh
Mustapha Said Lehlouh est membre fondateur de Bad Trip Crew. Il évolue dans le milieu du Hip-­‐hop depuis l'âge de 15 ans. Il débute la danse à Soisy sous Montmorency avec Gilles Komika, membre actif de la scène underground du Hip-­‐hop français. C’est à partir de 2007 qu'il participe en tant qu'interprète à des créations chorégraphiques, notamment dansé aux côtés de Storm dans la pièce « Es war einmal ».Parallèlement, il poursuit sa formation de danseur-­‐chorégraphe aux côtés de Mathias Rassin. Il donne régulièrement des workshops . C’est après sa collaboration avec le chorégraphe Sébastien Ramirez dans le duo Ismes en 2011 qu'il décide de créer WILD CAT son premier projet chorégraphique. Amala Dianor
Danseur hip hop, Amala Dianor suit en 2000 une formation au CNDC. Il travaille par la suite comme interprète pour des chorégraphes aux univers très différents (hip hop, néo-­‐classique et contemporain), tels que Régis Obadia, Abou Lagraa, Farid Berki, Françoise et Dominique Dupuy, Roland Petit, Georges Momboye, Hafiz Dhaou et Aïcha M’Bareck et Emanuel Gat entre autres; il obtient rapidement une reconnaissance indéniable dans le monde de la danse. Au cours de ces années, Amala construit son écriture : mais cʼest la rencontre de ces mondes qui lʼattire. Au sein du Collectif C dans C il chorégraphie (ou co-­‐chorégraphie) et interprète ses premières pièces. En 2012 il crée sa propre compagnie, la compagnie Amala Dianor au sein de laquelle il développe son travail de chorégraphe. Quelque part au milieu de l’infini
Trio au masculin
Duré : 45 min
Avec Souleyman Ladji Koné
Mustapha Saïdo Lehlouh
Et Amala Dianor
Assistante Rindra Rasoaveloson
Musique : Awir Leon.