Dossier de presse 2014

Transcription

Dossier de presse 2014
DOSSIER DE PRESSE
JUILLET 2014
Innover dans l’emploi
pour la compétitivité
des entreprises
www.prismemploi.eu
@Prismemploi
CONTACTS PRESSE
Prism’emploi
Ophélie de Mareuil
Tel : 01 55 07 85 63
[email protected]
Agence GolinHarris
Ambre Benais
Tel : 01 40 41 54 96
[email protected]
Coralie Ménard
Tel : 01 40 41 56 09
[email protected]
Sommaire
L’édito de Gilles Lafon,
Président de Prism’emploi
P.3
Prism’emploi en bref
1
P.4
Le recours à l’intérim, un
levier de compétitivité
pour les entreprises
P.5 À 7
2
3
Des experts locaux pour
répondre aux priorités
de chaque région
P.8 ET 9
Développer des solutions
innovantes pour un accès
sécurisé à l’emploi
P.10 À 14
4
Le baromètre Prism’emploi,
un outil précieux pour anticiper
les évolutions de l’emploi
P.15
Annexes
P.16
L’édito de Gilles Lafon,
Président de Prism’emploi
IMAGINER ET DÉPLOYER
DE NOUVELLES SOLUTIONS
POUR L’ACCÈS À L’EMPLOI
Lier exigence de souplesse des entreprises et besoin de sécurité des salariés intérimaires
grâce à la flexisécurité responsable. Notre conviction au sein de Prism’emploi.
Depuis de nombreuses années, nous œuvrons pour que ce principe devienne réalité. L’année
2013 a été un tournant majeur : l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 a
posé les premières pierres d’une flexisécurité à la française, avec pour vocation de contribuer
à améliorer la compétitivité des entreprises tout en sécurisant les parcours des salariés.
Car il convient en effet de développer de nouveaux schémas et d’explorer de nouvelles
voies, dans un contexte où les recettes habituelles pour lutter contre le chômage se révèlent
inopérantes. Nous nous mobilisons pour élaborer des dispositifs innovants. La création
du CDI intérimaire, par exemple, permet aux salariés intérimaires de s’inscrire dans un
parcours professionnel sur le long-terme. Le FSPI1 nous permet de les accompagner dans le
développement de leur employabilité. Deux avancées sociales indéniables pour lesquelles notre
profession s’est tant mobilisée.
Mais, il est aussi urgent de lever les freins à l’emploi pour les entreprises. C’est pourquoi,
nous soutenons le Pacte de responsabilité qui doit permettre de diminuer les charges sur
le travail et les contraintes sur les entreprises, pour soutenir les embauches et le dialogue social.
Enfin, n’oublions pas le travail de nos agences d’emploi qui se révèlent des acteurs essentiels
aux côtés des entreprises. Leur présence dans les territoires, leur compréhension des
problématiques locales et leur relation étroite avec les entreprises font d’elles des intermédiaires
de l’emploi privilégiés. Quotidiennement, ce sont 20 000 professionnels, qui se mobilisent pour
conseiller, former, recruter et ainsi accompagner les candidats dans une dynamique positive sur
le marché du travail. Nous devons poursuivre dans cette direction.
Dans un contexte économique particulièrement sensible, nous voulons plus que jamais
réaffirmer notre conviction, mettre en œuvre des solutions innovantes pour faire progresser
l’emploi en France et défendre les intérêts d’une profession, qui contribue pleinement à ces
ambitions.
Gilles Lafon
Président de Prism’emploi
1
Fonds de sécurisation des parcours des intérimaires
3 / Dossier de presse Prism’emploi
Prism’emploi en bref
PRISM’EMPLOI - PROFESSIONNELS DU
RECRUTEMENT ET DE L’INTÉRIM EST
UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLE,
QUI REGROUPE PLUS DE 600 ENTREPRISES
DE TOUTES TAILLES, REPRÉSENTANT 90 %
DU CHIFFRE D’AFFAIRES DE LA PROFESSION.
> 600 entreprises adhérentes, qui représentent 90 % du chiffre d’affaires de la profession
> 26 représentants régionaux
> 6 900 agences d’emploi sur le territoire
> 20 000 salariés permanents en agences d’emploi
> 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires généré en 2013
> Acteur engagé dans le débat national et européen : Prism’emploi est membre du
Mouvement des entreprises de France (Medef - site), de la Confédération générale des petites
et moyennes entreprises (CGPME - site), du Groupement des Professionnels de Service (GPS
- site) et de la Confédération mondiale des services d’emploi privés (CIETT - site)
QUELQUES REPÈRES CHIFFRÉS
> 2,9 % de l’emploi intérimaire dans l’emploi salarié, soit près de 510 000 salariés intérimaires
en France (2013).
> 16,2 millions de missions confiées aux agences d’emploi en 2013
> 4 781 613 contrats CDD au 1er trimestre 2014
> 730 819 contrats CDI au 1er trimestre 2014
4 MISSIONS
> Défendre les intérêts de la profession et promouvoir le rôle social et économique des
agences d’emploi auprès des pouvoirs publics, des collectivités territoriales, etc.
> Négocier avec les syndicats de salariés les accords de la branche, qui concernent les
salariés intérimaires et les permanents des agences d’emploi.
> Fédérer les entreprises adhérentes. Adhérer à l’organisation leur apporte un cadre
d’action pour renforcer leurs bonnes pratiques au quotidien dans l’exercice de leur activité
et échanger tant au sein de la profession qu’avec d’autres fédérations professionnelles.
> Représenter la profession auprès des pouvoirs publics, des administrations, d’instances
publiques, etc.
Plus d’informations, dans la rubrique « Missions » du site Prism’emploi.
Ce dossier de presse est interactif, n’hésitez pas à cliquer sur les liens
pour obtenir une version enrichie et accéder à davantage de contenus
proposés par Prism’emploi et ses parties prenantes.
4 / Dossier de presse Prism’emploi
1
Le recours à l’intérim, un
levier de compétitivité
pour les entreprises
« OPTIMISER SA RÉACTIVITÉ EST AUJOURD’HUI
CAPITAL POUR L’ENTREPRISE. IL LUI FAUT
AFFRONTER L’INSTABILITÉ DE LA CONJONCTURE
ET LA CONCURRENCE ACCRUE SUR SON MARCHÉ.
LE TRAVAIL TEMPORAIRE APPARAÎT FACE À CET
ENJEU, COMME UN LEVIER CLÉ POUR ACCROÎTRE
SA COMPÉTITIVITÉ. »
Gilles Lafon, Président de Prism’emploi
1. L’intérim, une solution pour accompagner
les entreprises dans le développement de leur activité
Les entreprises ont de plus en plus besoin de réagir rapidement face aux fluctuations de la
demande. Cet impératif de réactivité est évident et ancien dans certains secteurs – tourisme,
agriculture, hôtellerie-restauration, services à la personne, etc. Mais, il touche désormais un
nombre croissant d’activités, comme l’industrie, les transports ou le BTP.
Répartition des
effectifs intérimaires
par secteur d’activité :
Avril 2014
Source : Baromètre Prism’emploi
Le cycle de vie des produits se raccourcit et le rythme des innovations s’accélère afin de
satisfaire des consommateurs toujours plus impatients et exigeants. Dans ce contexte, l’intérim
permet à une entreprise de s’adapter rapidement aux sursauts de son marché et d’être
réactive à la reprise de son activité, sans pour autant se retrouver dans une situation délicate
lors d’un retournement potentiel de l’économie. L’emploi en intérim est considéré comme une
réponse indispensable pour gérer les pics d’activité par 76 % des entreprises utilisatrices (Étude
BVA-Prism’emploi Enquête auprès des entreprises sur les contrats de travail dont la durée est
limitée, mai 2012).
Part des entreprises
utilisatrices, par
secteur, considérant
que l’intérim les aide
à faire face aux
cycles économiques :
5 / Dossier de presse Prism’emploi
Etude BVA-Prism’emploi
Enquête auprès des entreprises
sur les contrats de travail dont
la durée est limitée, mai 2012.
2. Des gains de flexibilité pour
gagner en productivité
Près de 30% des entreprises
utilisatrices perçoivent l’intérim
comme un moyen direct
d’améliorer leur compétitivité
sur leur marché. L’intérim représente un levier de compétitivité pour les entreprises exposées à la concurrence nationale et internationale.
Source : Etude BVA-Prism’emploi
Enquête auprès des entreprises sur
Le recours au travail temporaire a par exemple permis à
les contrats de travail dont
la durée est limitée, mai 2012
certains secteurs industriels de résister et de se renforcer, en
accentuant leur réactivité face à la conjoncture et à leurs
clients. Cette démarche permet en effet d’ajuster rapidement son activité à son carnet de commandes et d’atténuer les effets des variations d’activité. Ces gains de flexibilité s’accompagnent de gains de productivité, qui ont ainsi permis à
certaines entreprises de limiter les destructions d’emplois, voire de développer l’emploi.
Une étude du ministère de l’Emploi, du Travail et de la cohésion sociale (avril 2005) le
confirme : « Plus les secteurs ont recours aux nouveaux modes de flexibilité de l’emploi apparus
au cours de la précédente décennie (contrats courts et intérim), plus ils parviennent à préserver
des gains de productivité soutenus tout en transformant le surplus d’activité en emplois ».
Les entreprises font face
au choc conjoncturel,
pérennisent l’emploi et
préparent leur
développement
Cercle vertueux
Adapter rapidement
l’outil de production au
niveau de l’activité
Réactivité,
Compétitivité &
Développement
de l’emploi
Ces gains
renforcent
la compétitivité
6 / Dossier de presse Prism’emploi
Permet aux
entreprises de réaliser
des gains de
productivité
3. Une « flexibilité responsable » :
indispensable à la croissance de l’entreprise, bénéfique
pour les salariés intérimaires
« La flexibilité responsable est la clé pour lier de manière efficiente les exigences
de souplesse des entreprises et les besoins de sécurité des salariés intérimaires. Se
mobiliser pour instaurer ce nouveau principe de travail, comme le fait la branche du
travail temporaire, permettra de faire évoluer le marché du travail pour infléchir la
situation de l’emploi. », rappelle Gilles Lafon, Président de Prism’emploi.
Le besoin de flexibilité économique est une évidence pour les entreprises. Pour autant, toutes les
formes de flexibilité sur le marché du travail ne se valent pas. La branche du travail temporaire a
fait le choix de se démarquer des autres formes de flexibilité en créant de véritables mécanismes
de sécurisation professionnelle pour les salariés intérimaires, développant ainsi la notion de
« flexisécurité ».
> Les salariés intérimaires bénéficient de droits supplémentaires en matière de
formation et d’action sociale, et des garanties pour l’accompagnement professionnel, à
l’inverse du CDD.
> Le salarié intérimaire dispose d’une indemnité financière compensant le caractère
temporaire des missions au contraire du CDD d’usage, du contrat saisonnier ou du contrat
vacataire de la fonction publique.
> L’intérim donne accès à des expériences qualifiantes et permet à de jeunes demandeurs
d’emploi de s’insérer durablement sur le marché du travail.
« Aujourd’hui, le salarié souhaite bénéficier de flexibilité pour multiplier les expériences
professionnelles, arbitrer entre temps de travail et temps libre, répondre à ses éventuelles
envies de mobilité. Et l’entreprise a besoin de la sécurité que lui offre l’assurance de
pouvoir faire appel à des collaborateurs qualifiés en cas de besoin, sans pour autant
voir sa masse salariale gonflée par des contrats à durée indéterminée dont elle n’a pas
l’usage en permanence. Les entreprises de travail temporaire se trouvent au carrefour
de ces différents besoins et aspirations. »
(Quel Travail ? De l’agence d’intérim à l’agence d’emploi,
par Prism’emploi, 2008, Prisme Editions, p 208).
4. Le rôle clé des agences d’emploi
pour anticiper la reprise
En 2010, année caractérisée par le
retour des créations nettes d’emploi
après la crise de 2008-2009, l’intérim
a été le premier secteur à repartir
fortement à la hausse. Entre la
fin d’année 2009 et la fin d’année
2010, 100 000 emplois intérimaires
supplémentaires ont été créés.
« Les agences d’emploi œuvrent au quotidien
pour la création d’emplois. Elles sont un partenaire essentiel pour accompagner les entreprises
dans la gestion de leurs ressources, toujours de
manière pertinente, souvent de manière extrêmement réactive. Leur travail mérite une
pleine reconnaissance. », indique François Roux, Délégué général de Prism’emploi.
Implantées sur l’ensemble du territoire, les agences d’emploi savent en effet répondre aux
besoins de réactivité imposés par les contraintes économiques, grâce à leurs connaissances
approfondies des bassins d’emploi et des besoins des entreprises utilisatrices. Elles sont
capables de mobiliser rapidement des candidats et des savoir-faire répondant aux attentes
précises des entreprises et d’apporter ainsi des solutions opérationnelles à leurs besoins de
flexibilité. Les agences d’emploi constituent à ce titre un soutien essentiel au développement
économique des entreprises. Mais, les agences d’emploi sont de manière plus générale des
soutiens importants pour les entreprises utilisatrices en termes de recrutement de compétences
et de conseil dans la gestion des ressources humaines.
7 / Dossier de presse Prism’emploi
2
Des experts locaux pour
répondre aux priorités de
chaque région
FACE AUX MOUVEMENTS DE DÉCENTRALISATION,
IL EST IMPÉRATIF POUR PRISM’EMPLOI DE S’AFFIRMER
COMME UN EXPERT RECONNU AUPRÈS DES ACTEURS
ET INSTITUTIONS RÉGIONAUX, DISPOSANT DE
PRÉROGATIVES ÉLARGIES EN MATIÈRE D’EMPLOI
ET DE FORMATION. L’ORGANISATION PROFESSIONNELLE
S’APPUIE DANS CET OBJECTIF SUR LES 6 900 AGENCES
D’EMPLOI PRÉSENTES EN FRANCE ET SES
26 REPRÉSENTANTS RÉGIONAUX.
1. 6 900 agences, un maillage dense
et efficace du territoire
Cette implantation permet aux 20 000 salariés des agences de l’emploi d’acquérir une connaissance précise du marché du travail et des bassins d’emploi de leur région respective. Grâce à
ce maillage territorial, la profession et Prism’emploi appréhendent avec précision les problématiques et les besoins des entreprises locales. Les agences sont parfois les seuls acteurs de
l’emploi présents sur le bassin. Il en découle une adéquation plus pertinente entre l’offre et la
demande d’emploi pour pallier les pénuries de compétences de certains bassins.
Par ailleurs, depuis la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005, les
agences d’emploi peuvent exercer une activité de placement, c’est-à-dire qu’elles proposent
des services visant à rapprocher l’offre et la demande d’emploi en CDI ou en CDD, tout en
continuant à proposer des missions d’intérim. Cette décision a confirmé leur rôle clé pour
les entreprises utilisatrices dans la gestion de leurs ressources humaines en adéquation avec le
développement de leur activité.
2. Une expertise territoriale mobilisée
pour faire progresser l’emploi
26 représentants régionaux
Un représentant régional est élu au sein de chaque région en métropole et en outre-mer pour
représenter l’organisation professionnelle et les intérêts de la profession ainsi que promouvoir
l’image de l’intérim auprès des acteurs administratifs et privés de sa région. Ses représentants
sont au plus près des priorités de chaque région en matière d’emploi et de formation. Ils sont
d’ailleurs régulièrement sollicités par les Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de
la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Direccte), les collectivités territoriales ou la Banque
de France. Prism’emploi participe également aux Services publics de l’emploi local.
Pour affiner cette connaissance, Prism’emploi a organisé ces dernières années dans plusieurs
régions les Rencontres professionnelles de l’emploi. Les professionnels du recrutement et de
l’intérim ont souhaité à travers cette initiative apporter une contribution active à la recherche
de solutions innovantes aux problématiques du marché du travail (pénurie de main d’œuvre,
chômage résiduel, gestion des compétences et politiques de formation...). Ces Rencontres ont
réuni les acteurs du service public de l’emploi, des experts du monde économique, des chefs
d’entreprise et des directeurs des ressources humaines. Les échanges ont permis d’apporter un
éclairage prospectif sur les nouveaux enjeux en matière d’emploi.
2
Cf. Liste des représentants régionaux en annexe
8 / Dossier de presse Prism’emploi
Des initiatives locales pour faire progresser la situation de l’emploi
Prism’emploi s’implique dans de nombreuses opérations permettant de partager les bonnes
pratiques de ses adhérents et de réfléchir à des solutions dans l’objectif de faire progresser la
situation de l’emploi en région. Deux exemples d’initiatives :
> 1000 parcours en Franche-Comté - Depuis 2011, le Fonds d’assurance formation du travail
temporaire (FAF.TT) et le Conseil Régional de Franche-Comté développent un partenariat
particulièrement fort dans le cadre du projet 1 000 parcours pour sécuriser les parcours
professionnels des salariés intérimaires. Depuis début 2013, le Fonds d’action social du travail
temporaire (Fastt) participe également au dispositif pour apporter des réponses concrètes
et personnalisées aux problématiques extra-professionnelles rencontrées par les intérimaires franc-comtois (transport, logement, santé, etc.).
« Nous souhaitons via cette initiative augmenter la qualification des salariés intérimaires de notre région pour mieux sécuriser leurs parcours et les insérer sur le marché
de l’emploi régional. »
Christian Bolognesi, Président régional de
Prism’emploi Franche-Comté
> Table ronde sur la santé et la sécurité en Languedoc-Roussillon – Prism’emploi, la
Carsat et la Direccte Languedoc-Roussillon ont inauguré le 4 avril 2013 à Montpellier, les
premières Rencontres de l’intérim. A cette occasion, un enjeu majeur du monde de l’emploi était mis à l’honneur : la santé et la sécurité au travail. Plusieurs grandes entreprises de
la région, dont Giraud et EGM, avaient été conviées pour échanger sur ce sujet et réfléchir
à des pistes d’amélioration.
« Un salarié intérimaire est bien plus exposé aux risques d’accidents du travail qu’un autre
salarié. C’est pourquoi il est essentiel de mettre en place des dispositifs pour mieux prévenir ces risques et renforcer sa sécurité à chaque nouvelle mission confiée. »
Céline Dupuy, Présidente régionale de
Prism’emploi Languedoc-Roussillon
En savoir plus : Prism’emploi Magazine (N°26- page 18)
La mobilisation de Prism’emploi auprès des acteurs régionaux se traduit également par la déclinaison au niveau local de chartes et conventions nationales. Deux concrétisations récentes :
> Le 23 avril 2014, Prism’emploi et Pôle emploi ont signé une convention régionale en
Basse-Normandie visant à faciliter les échanges entre les deux entités. Ceci dans le but d’analyser au mieux les évolutions du marché du travail, favoriser l’insertion professionnelle des
demandeurs d’emploi, agir sur les offres d’emploi difficiles à pourvoir, en partageant leurs
diagnostics territoriaux sur ces problématiques.
Communiqué de presse disponible dans l’Espace presse du site Prism’emploi
> Le 12 février 2014, Prism’emploi et la Fédération Régionale des Travaux Publics de
Franche-Comté ont signé une charte de partenariat visant à améliorer la prévention des
risques professionnels des salariés intérimaires intervenant dans le secteur des travaux
publics. L’Île-de-France, la Bourgogne et Rhône-Alpes l’ont également signée. Deux autres
régions s’apprêtent à le faire.
Communiqué de presse disponible dans l’Espace presse du site Prism’emploi
9 / Dossier de presse Prism’emploi
3
Développer des solutions
innovantes pour un accès
sécurisé à l’emploi
« IL EST DE NOTRE DEVOIR DE PROPOSER DES
SOLUTIONS POUR AMÉLIORER LA SITUATION DE
L’EMPLOI EN FRANCE, DE MENER DES ACTIONS ET
DE VALORISER LE RÔLE DE L’INTÉRIM COMME UN
VECTEUR D’INSERTION SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL.
PARMI LES PROPOSITIONS QUE NOUS DÉFENDONS,
UN CERTAIN NOMBRE VISENT À FAVORISER L’ACCÈS
DU MARCHÉ DE L’EMPLOI, NOTAMMENT AUX JEUNES
ET AUX SENIORS. D’AUTRES MESURES ONT POUR
OBJECTIF DE FAIRE PROGRESSER LE STATUT
DU SALARIÉ INTÉRIMAIRE. »
François Roux, Délégué général de Prism’emploi
1. Le rôle de l’intérim, un tremplin prouvé vers l’emploi
L’intérim, voie vers l’insertion, en particulier pour les jeunes
L’intérim constitue une voie d’insertion dans l’emploi, notamment pour les jeunes, puisqu’il leur
permet d’acquérir de l’expérience et d’accroître ainsi leur employabilité, élément capital pour
accéder au marché du travail. Apprendre un métier, développer ou reconvertir ses compétences
ou se former sont autant de voies possibles avec l’intérim. Grâce au suivi et à l’accompagnement
de son agence d’emploi, le salarié intérimaire construit ainsi son parcours professionnel au fil
des missions.
L’Etat, Prism’emploi et l’Union Nationale des Missions Locales se sont d’ailleurs engagés pour
améliorer l’accès à l’emploi des jeunes non qualifiés. Un accord de coopération a ainsi été signé
le 4 juin 2014 afin de rapprocher les jeunes éloignés
du marché du travail et les entreprises.
• 78 % des Français pensent que
l’intérim est très utile ou assez utile
pour trouver un emploi
Communiqué de presse disponible dans l’Espace
presse du site Prism’emploi
« Facilitateur de transitions », l’intérim peut également redonner le goût du travail aux demandeurs
d’emploi, et permettre aux séniors de faire valoir leurs
expériences professionnelles et leurs compétences
acquises au cours de leur carrière.
L’intérim limite le risque de chômage
L’action des agences d’emploi constitue une force
pour limiter le risque de chômage. De par leur modèle
économique, tourné vers la création d’emploi, les
agences d’emploi mettent tout en œuvre pour que
la période d’un salarié intérimaire sans mission soit
la plus courte possible. Pour les salariés intérimaires,
la proximité qu’ils développent avec les entreprises
et la connaissance qu’ils acquièrent des métiers, leur
permet de multiplier les opportunités et les expériences. Ils peuvent de cette manière bâtir un parcours
professionnel, jalonné de missions et de formations.
Le secteur du travail temporaire a été au cours des
dernières années un créateur d’emplois non négligeable.
10 / Dossier de presse Prism’emploi
• 47 % des intérimaires en CDD ou CDI
avaient été préalablement envoyées en
mission d’intérim dans l’entreprise où
ils travaillent actuellement
Etude « Regards sur l’intérim 2014 »
de l’Observatoire des métiers avec OpinionWay,
mars 2014.
• en 2013, les intérimaires ont été
quatre fois moins concernés que les
salariés en CDD par le chômage.
• 12,4 % de la totalité des sorties du
chômage résultent de l’intervention
des agences d’emploi, soit 40 %
des débouchés proposés par les
intermédiaires.
• 62 % des intérimaires ont un emploi
après un passage d’un an en intérim, un
taux d’emploi stable depuis 3 ans.
Etude « Regards sur l’intérim 2014 »
de l’Observatoire des métiers avec OpinionWay,
mars 2014.
2. Encore une étape franchie pour la sécurisation des
parcours professionnels intérimaires
Depuis plus de 25 ans, la profession s’engage pour faire avancer le statut des salariés intérimaires. Avec les partenaires sociaux, Prism’emploi a construit des dispositifs équivalents à ceux
dont bénéficient les salariés en CDI (prévoyance, formation, aide au logement, à la mobilité,
formation…). Le travail temporaire bénéficie désormais à l’échelle européenne, du cadre réglementaire et conventionnel le plus protecteur pour le salarié intérimaire.
Le CDI intérimaire, une mesure supplémentaire pour sécuriser les parcours professionnels
Institué par l’accord de branche du 10 juillet 2013, le CDI intérimaire répond à l’objectif de
sécurisation des parcours professionnels et de renforcement de l’employabilité des salariés
intérimaires. Cette mesure ainsi que le lancement du Fonds de sécurisation des parcours des
intérimaires (FSPI) constitue une étape importante à la création d’une « flexisécurité à la française ». L’intérimaire en CDI verra grâce à ce contrat, certaines de ses démarches de la vie
courante facilitées, comme par exemple l’obtention d’un crédit ou d’un logement. Il bénéficiera
de la garantie d’un salaire minimal mensuel et d’une
garantie d’emploi au-delà du terme d’une mission.
Le CDI intérimaire doit permettre
À consulter : Infographie sur le CDI intérimaire disponible dans l’Espace presse du site Prism’emploi
l’embauche de 20 000 intérimaires
en CDI sur trois ans.
Des actions de formation renforcées par la création du FSPI
Chaque année, la branche du travail temporaire consacre 310 millions d’euros annuels à la formation afin de répondre à des besoins en compétence non satisfaits et pour adapter les qualifications aux évolutions du marché du travail. La formation est en effet essentielle pour permettre
aux salariés intérimaires de monter en compétences
et ainsi augmenter leur employabilité. Leur accès au
200 000 intérimaires bénéficient
marché de l’emploi en sera facilité.
chaque année d’une action
de formation.
En savoir plus : Schéma explicatif du FSPI disponible
dans l’Espace presse du site Prism’emploi
C’est pourquoi Prism’emploi mène avec le FAF.TT, l’OPCA-OPACIF de branche, des actions en
faveur de la formation. Trois missions principales incombent au FAF.TT :
> Gérer les aspects administratifs et financiers de la formation : traitement administratif
des dossiers de formation, des demandes de financement jusqu’au remboursement des
actions de formation engagées.
> Conseiller les salariés intérimaires et permanents : information, conseil et accompagnement
dans la définition de leur projet professionnel et le montage de leur dossier de formation.
> Accompagner les entreprises de travail temporaire : les appuyer au quotidien sur le
terrain dans la réalisation de leur projet de formation.
En mars 2014, un nouveau fonds, le FSPI, est venu renforcer et compléter les actions existantes. Ce fonds est aussi bien destiné aux intérimaires en CDI, qu’aux intérimaires en contrat
de travail temporaire. Il sera alimenté de la façon suivante :
> Le versement de 10 % des salaires versés aux salariés intérimaires en CDI. Les sommes
correspondantes sont utilisées pour garantir le salaire minimal mensuel et pour proposer
des formations aux salariés pour améliorer leur employabilité.
> Une cotisation patronale de 0,5 % de la masse salariale de tous les intérimaires.
Ces sommes seront dédiées d’une part à l’accompagnement en ressources humaines
nécessaire pour augmenter l’intensité d’emploi, et à la formation d’autre part.
11 / Dossier de presse Prism’emploi
Le Fastt pour accompagner les intérimaires dans la vie quotidienne
Prism’emploi a participé à la création du Fastt (Fonds d’action sociale du travail temporaire)
en 1992, aux côtés des organisations représentatives des salariés intérimaires 4. Financé par les
entreprises de travail temporaire, le Fastt propose aux salariés intérimaires des services et des
prestations pour améliorer leur vie quotidienne et faciliter les démarches de la vie courante.
Les salariés intérimaires peuvent via ce fonds, bénéficier d’une palette de services diversifiée :
> Un accès au logement : des outils et conseils
pour faciliter l’accès au logement locatif, des
solutions d’hébergement temporaire dans des
conditions privilégiées...
> Une subvention pour payer les honoraires
d’agence immobilière
> Un crédit à la consommation (prêts de trésorerie et prêts d’équipement) et un microcrédit
> Des solutions de location de voiture
> Des solutions de garde d’enfants en urgence
> Une mutuelle professionnelle, avec une participation financière du Fastt
En 2013, le Fastt a délivré
63 000 prestations et mobilisé
17 millions d’euros. Les conseillers
du Fastt ont répondu à plus de
216 000 demandes d’information
et de conseils.
3. Renforcer la protection des salariés intérimaires est fondamental
Agir sur la prévention des risques
Prism’emploi s’est engagé à travers plusieurs chartes et accords à mieux prendre en charge
la prévention des risques, pour assurer de meilleures conditions d’accueil, de vie et de santé
au travail des travailleurs intérimaires. L’organisation professionnelle œuvre notamment pour
promouvoir l’application de la Charte de bonnes pratiques auprès des entreprises de travail
temporaire, les sensibiliser et renforcer les collaborations avec les acteurs de la prévention, tant
au niveau national que régional.
FOCUS SUR LA CHARTE DES BONNES PRATIQUES DES ENTREPRISES DE TRAVAIL
TEMPORAIRE POUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS
Celle-ci acte les engagements des agences d’emploi signataires :
> Au sein de l’organisation des agences d’emploi : développer une politique de sécurité
en interne, favoriser l’implication des agences sur les questions de sécurité par la mise en
place d’outils d’information et de formation.
> Vis-à-vis des salariés permanents : mettre à la disposition des salariés permanents la
Charte et assurer la sensibilisation et la formation des salariés permanents à la connaissance des métiers.
> Vis-à-vis des salariés intérimaires : sensibiliser au respect des règles générales de
sécurité et leur dispenser des formations qualifiantes intégrant la sécurité.
> Vis-à-vis des entreprises utilisatrices : rappeler la nécessité d’appliquer au salarié
intérimaire les mêmes règles de santé et de sécurité au travail qu’au salarié en CDI.
4
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT-FO
12 / Dossier de presse Prism’emploi
La branche du travail temporaire multiplie également
les initiatives avec les acteurs de la prévention et les
branches professionnelles afin de développer tant
à destination des agences d’emploi que de salariés
intérimaires des actions et des outils de sensibilisation permettant de faire baisser significativement
le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
Les partenaires sociaux ont
ouvert fin 2013, des négociations
pour répondre d’une part, aux
engagements pris dans l’accord du
10 juillet 2013 relatif à la sécurisation
des parcours professionnels des
salariés intérimaires ; d’autre part
afin de compléter et rénover l’accord
du 26 septembre 2002 relatif à la
santé et à la sécurité au travail. Cet
accord comportera un ensemble de
mesures de prévention visant les
salariés permanents et les salariés
intérimaires.
> Le 3 avril 2014, Prism’emploi et la Fédération du bâtiment l’OPPBTP 5 ont signé une
charte de partenariat en Picardie. Celle-ci vise à
agir sur la prévention des risques professionnels
des salariés intérimaires intervenant dans le
secteur du bâtiment, telles que les conditions
d’accueil, de vie et de santé au travail des travailleurs intérimaires. De nombreuses régions
se sont engagées dans la même démarche.
Communiqué de presse disponible dans l’Espace presse du site Prism’emploi
Un encadrement renforcé du détachement des salariés
« La lutte contre le travail illégal et celle contre le détachement abusif de salariés sont primordiales pour assurer aux entreprises françaises des conditions loyales de concurrence. »
Gilles Lafon, Président de Prism’emploi
Prism’emploi s’est engagé dès 2006, par un accord avec de l’Etat, contre le travail illégal.
L’organisation professionnelle s’est notamment prononcée en faveur d’un renforcement des
conditions d’application de la Directive européenne « détachement » de 1996. Prism’emploi
estime toutefois que les mesures prévues sont insuffisantes pour faire cesser les abus et combattre le travail illégal. L’instauration d’une responsabilité solidaire des donneurs d’ordre et de
leurs sous-traitants est essentielle.
> Réglementer, voire interdire, le détachement d’un salarié dans le pays dans lequel il
réside (environ 18 000 détachements de ce type en France en 2013) ;
> Renforcer les moyens des administrations, pour permettre d’opérer un meilleur suivi et
repérer les dérives ;
> Élaborer des conventions entre les administrations et les branches professionnelles, afin
de renforcer la sensibilisation des maîtres d’ouvrage et des donneurs d’ordre.
FOCUS SUR LES PROPOSITIONS PRINCIPALES DE PRISM’EMPLOI POUR RENFORCER
LA DIRECTIVE « DÉTACHEMENT » DE 1996
> Il est important de poursuivre les efforts sur le coût du travail élevé et le différentiel de
charges sociales avec certains Etats membres de l’Union européenne.
> Il serait préférable que les documents exigibles par les Etats auprès des entreprises
qui détachent des travailleurs -à des fins de contrôle- soient établis selon le même modèle.
> L’instauration d’une responsabilité solidaire des donneurs d’ordre et de leurs sous-traitants
est essentielle, mais il est dommageable que ce principe nécessite une transposition dans
chacun des Etats membres avec un risque de législations hétérogènes.
En savoir plus sur les propositions dans l’Espace presse du site Prism’emploi
5
Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics
13 / Dossier de presse Prism’emploi
Une prise en compte plus significative de la pénibilité au travail
La loi n°14-40 du 20 janvier 2014 garantissant
l’avenir et la justice du système de retraites comporte des dispositions relatives à la prise en compte
de la pénibilité, que Prism’emploi juge en partie inadaptées aux entreprises de travail temporaire pour
leurs salariés intérimaires.
Prism’emploi souhaiterait en effet que la responsabilité de la pénibilité incombe aux entreprises utilisatrices,
seules à connaître les expositions professionnelles des
intérimaires.
Environ 80 % des intérimaires sont
potentiellement concernés par des
facteurs de pénibilité (contraintes
physiques/postures pénibles,
environnement physique agressif,
températures excessives, contraintes
climatiques, rythmes de travail…)
Prism’emploi préconise que l’entreprise utilisatrice (EU) précise systématiquement et
obligatoirement à l’employeur, c’est-à-dire l’agence d’emploi, si le poste implique une exposition
à un facteur de pénibilité (sur les mêmes critères que ses salariés en CDI). L’agence d’emploi
transmettra ces informations aux administrations concernées.
4. Mieux faire connaître le travail temporaire : un impératif !
Prism’emploi a lancé en début d’année 2014 une campagne
de communication « Stop aux idées reçues sur l’intérim ! »,
sous forme d’une web-série pour faire tomber les idées
reçues sur l’intérim.
À travers deux séries de mini-films, la parole a été donnée
à des jeunes intérimaires. Le marché du travail apparaît
souvent comme un parcours du combattant, l’objectif était
ici de briser un certain nombre d’idées reçues sur l’intérim.
Prism’emploi a également contribué à la campagne « Beau
Travail » réalisée avec le MEDEF. Les entreprises adhérentes
au MEDEF ont pris 25 engagements pour créer « 1 million
d’emplois » et cette campagne en fait partie.
< Visionnez la vidéo Chargée de recrutement sur le site
www. beautravail.org
Diffusée au cours du 2ème trimestre 2014 à la télévision, aux heures de grande audience, les
vidéos « Beau Travail », ont pour but principal de valoriser les métiers en tension, vis-à-vis des
jeunes et des demandeurs d’emploi. Les partenaires avaient aussi la volonté de « casser » les
idées reçues concernant certains métiers.
14 / Dossier de presse Prism’emploi
4
Le baromètre Prism’emploi,
un outil précieux pour anticiper
les évolutions de l’emploi
INDICATEUR AVANCÉ DU MARCHÉ DE L’EMPLOI,
L’INTÉRIM CONSTITUE UN ENJEU ÉCONOMIQUE
IMPORTANT : IL PRÉFIGURE LES TENDANCES
DU RECRUTEMENT.
Le Baromètre édité par Prism’emploi chaque mois apporte un éclairage sur les tendances de
l’emploi intérimaire du mois précédent. Il décrit les évolutions en pourcentages des effectifs
intérimaires observées au cours de l’ensemble d’un mois par rapport au même mois de l’année
précédente. Quatre taux d’évolutions sont calculés et observés selon :
> les qualifications
> les grands secteurs
d’activité
> les régions
> les départements
DONNEES NATIONALES DE CADRAGE
Chiffres d’avril 2014 par rapport à avril 2013
CHIFFRES CLÉS
Les effectifs intérimaires reculent de 1,0 % au niveau national
Le Baromètre est établi
par un tiers de confiance
indépendant, Umanis, à
partir des statistiques
transmises par un panel
d’entreprises de travail
temporaire représentant
plus de 80 % de l’emploi
intérimaire.
Forte baisse du BTP
L'intérim progresse dans les secteurs du commerce (+4,0 %), des transports (+1,1 %), de
l'industrie (+0,9 %) et des services (+0,2 %), tandis que le secteur du BTP est en fort recul
(-13,1 %).
Evolution mesurée selon les régions
Certaines régions enregistrent à nouveau une progression, notamment en
Champagne-Ardenne (+6,5 %), en Limousin (+6,1 %) et en Auvergne (+5,3 %). D’autres en
revanche sont impactées par un repli, comme en Languedoc-Roussillon (-4,7 %), en PACA
(-5,0 %) et en Pays de la Loire (-5,7 %).

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS INTÉRIMAIRES
En avril 2014, en France, l'emploi intérimaire recule de 1,0 %.
En savoir plus :
www.barometre-prisme.eu/

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS INTÉRIMAIRES PAR QUALIFICATION
Net recul des ouvriers qualifiés
Répartition des effectifs intérimaires
par qualification
Cadres et professions
intermédiaires
Employés
43,3%
11,0%
12,6%
Ouvriers qualifiés
Ouvriers non qualifiés

33,2%
L'emploi intérimaire est en hausse de 7,7 %
chez les ouvriers non qualifiés. Il progresse
également chez les cadres et professions
intermédiaires (+3,3 %) et les employés
(+0,6 %). En revanche, il est en forte baisse
chez les ouvriers qualifiés (-11,6 %).
ÉVOLUTION DES EFFECTIFS INTÉRIMAIRES PAR GRAND SECTEUR D’ACTIVITÉ
Lourd repli du BTP
Répartition des effectifs intérimaires
par secteur d'activité
Industrie
BTP
Commerce
Transports
Services
15,5%
10,1%
9,8%
13,3%
Les secteurs du commerce (+4,0 %), des
transports (+1,1 %), de l'industrie (+0,9 %) et
des services (+0,2 %) progressent. A l’inverse,
les effectifs intérimaires marquent un
important repli dans le BTP (-13,1 %).
51,4%
2
15 / Dossier de presse Prism’emploi
Annexes
GILLES LAFON
Président de Prism’emploi depuis octobre 2013
Gilles Lafon est particulièrement au fait des enjeux de la profession
de par ses expériences en tant que Président de l’organisation
professionnelle de 2003 à 2007, et au sein d’instances dédiées à la
formation et à l’action sociale dans le travail temporaire (Président du
Fonds Professionnel pour l’Emploi dans le Travail Temporaire de 1998
à 2000, Président du Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire de
1999 à 2000 et de 2001 à 2003),
Parallèlement à son implication dans la branche du travail temporaire,
Gilles Lafon est également membre du Conseil exécutif du Medef
depuis 2008. Il occupe aussi les fonctions de directeur délégué au sein
d’Axxis Ressources et de Directeur délégué en charge des relations extérieures, de la
communication et des grands comptes au sein d’Onet SA, de membre du comité de
direction et du directoire.
FRANÇOIS ROUX
Délégué général de Prism’emploi depuis juillet 2001
Auparavant Directeur Général de l’AGEFOS PME, organisme de
financement de la formation professionnelle pour les entreprises, de
1986 à 2001, et Responsable du service juridique et fiscal de la CGPME
pendant près de 5 ans, François Roux dispose d’une forte expertise du
monde de l’entreprise et de l’organisation professionnelle.
16 / Dossier de presse Prism’emploi
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Prism’emploi est composé d’un conseil de 23 professionnels et structuré avec 6 commissions.
Plus d’informations, dans la rubrique « Conseil d’administration » du site Prism’emploi.
> Affaires sociales
Cette commission traite de toutes les questions relatives à la négociation de branche et
au suivi des organismes paritaires.
> Affaires économiques et nouveaux métiers
Cette commission suit l’évolution des indicateurs d’activité de Prism’emploi et les
statistiques de la profession. Elle examine les opportunités de marché et les nouveaux
métiers concernant les agences d’emploi.
> Juridique
Cette commission traite tout sujet ayant un impact juridique sur la profession (réduction
du temps de travail, allégements de charges sociales, médecine du travail, …).
> Recrutement
Cette commission suit l’évolution de l’indicateur recrutement et traite de toutes les
questions relatives aux prestations de recrutement réalisées par les agences d’emploi.
> Communication et stratégie
Cette commission travaille sur l’élaboration des messages de fond de Prism’emploi, gère la
communication externe et interne ainsi que le choix des études et leur exploitation.
> Régions
Cette commission suit l’activité des régions et délégations de Prism’emploi, les conventions
régionales conclues avec le Service public de l’emploi ainsi que l’évolution des mandats
locaux des représentants de Prism’emploi (SPEL, Médecine du travail, CARSAT...). Elle se
fait l’écho des préoccupations des régions.
LES REPRÉSENTANTS RÉGIONAUX
Pascal WESPISER
GEZIM
Alsace
Christian BURNICHON
RANDSTAD
Haute-Normandie
Loic GROS
CRIT
Picardie
Didier GARCIA
ADECCO
Aquitaine
Dominique VILLEPREUX
INTERIM N3
Île-de-France
Christophe DUCREAU
AGENTIS
Poitou-Charentes
Philippe GIRAUD
RANDSTAD
Auvergne
Céline DUPUY
START PEOPLE
Languedoc-Roussillon
Daniel BOUVARD
GERLAND INTERIM
Rhône-Alpes
Aline WINTENBERGER
MANPOWER
Basse-Normandie
Jean-Louis BIGNAUD
OPTINERIS
Limousin
Caroline EPERT
ERGOS INTERIM
Corse
Patrick TUPHÉ
BOURGOGNE INTERIM
Bourgogne
Muriel DELEVALLEZ
DEXTRE PRIMO INTERIM
Lorraine
Yann POGAM
OUTREMER INTERIM
Guadeloupe
Annie RAULT
ARTIS INTERIM
Bretagne
Bernard PETIT
TOULOUSE INTERIM
Midi-Pyrénées
Marie-Cécile GRAVIER
ADECCO
Guyane
Florence RECASENS
MANPOWER
Centre
Pierre LOMBARD
ADECCO
Nord - Pas de Calais
Katy LABALETTE
RANDSTAD
Champagne-Ardenne
Fabrice GREFFET
INTERIM NATION PACA
PACA
Marie-Rose DUBOIS
MARTINIQUE TRAVAIL
TEMPORAIRE (MTT)
Martinique
Christian BOLOGNESI
MANPOWER
Franche-Comté
Patrice VINET
SYNERGIE
Pays de la Loire
17 / Dossier de presse Prism’emploi
Eric MATZ
SERVICE INTERIM
La Réunion
UNE PROFESSION TOUJOURS EN MOUVEMENT
> 1967 : Naissance de la Chambre nationale des entreprises de travail temporaire (CNETT),
puis en 1968 Syndicat national des entreprises de travail temporaire (SNETT)
> 1967 : Création de la fédération mondiale (CIETT) à Paris
> Loi n° 72-1 du 3 janvier 1972 sur le travail temporaire qui marque sa reconnaissance
comme un travail à part entière et régit encore la profession aujourd’hui
> Ordonnance du 5 février 1982 modifiant les dispositions du Code du travail relatives au
travail temporaire (cas de recours, égalité de traitement avec celui des salariés permanents,
régulation de l’emploi temporaire, sanctions contre le recours abusif)
> Novembre 1982 : Premier accord signé avec les 5 syndicats de salariés
d’une commission mixte paritaire (aujourd’hui appelée CPPNTT)
6
et création
> 1983 : 2 accords sont signés sur l’indemnisation complémentaire maladie liée un accident
du travail, et sur la formation professionnelle (création du FAF TT)
> Loi 90-613 du 12 juillet 1990 favorisant la stabilité de l’emploi par l’adaptation du régime
des contrats précaires (faisant suite à l’Accord national interprofessionnel du 24 mars
1990)
> 1992 : Création du Fond d’action sociale (Fastt)
> 1996 : Création du Fonds pour l’emploi (FPE TT)
> Juin 1998 : Unification de la profession et création du Syndicat des entreprises du travail
temporaire (SETT), à partir des 2 organisations existantes PROMATT et UNET.
> Octobre 2000 : Accord sur la validation des acquis de l’expérience (le 1er à être signé
tous secteurs économiques confondus, anticipant même la mise en place du dispositif
législatif)
> 2005 : Charte des entreprises de travail temporaire pour la non-discrimination et pour
l’égalité de traitement.
> Loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale (dite Loi
Borloo) qui met fin au monopole de placement de l’ANPE (Pôle Emploi) et autorisant les
agences d’emploi à exercer une activité de placement (proposer CDI et CDD).
> Juin 2006 : Le SETT devient le Prisme
> Juillet 2013 : Le Prisme devient Prism’emploi
6
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT-FO
18 / Dossier de presse Prism’emploi

Documents pareils