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Dossier Avril 2015 Informations il ava r t au é t n Les documents obligatoires e sa d pour l’employeur ice v r e e s r t o e v N° d on i t rma o f d’in n i et Bull 38 S ommaire Les 4 facteurs p. 2 de la pénibilité Quelle prévention p. 4 pour les intérimaires ? Le retour des réunions p. 7 nouveaux adhérents Calendrier des réunions p. 8 de sensibilisation Cher adhérent, Edito La mise en place du compte personnel de prévention de la pénibilité est intervenue un an après la promulgation de la loi sur la réforme des retraites, le 1er janvier 2015. On connait enfin les modalités d’acquisition et d’utilisation par le salarié des points qui viendront alimenter ce compte, et les quatre premiers facteurs de pénibilité, sur les dix définis, sont désormais applicables. Nous vous proposons dans les pages suivantes un focus sur ce thème. Autre sujet traité dans ce numéro, la prévention des risques chez les salariés intérimaires entre entreprises de travail temporaire et entreprises utilisatrices. La création d’un GIE composé des trois premiers SIST d’Ile de France a pour but de mieux coordonner le suivi de ces salariés. Vous trouverez également en dernière page l’agenda des principales réunions thématiques. A ce propos, réservez la date du 25 juin, pour une réunion d’information exceptionnelle, largement consacrée à la pénibilité et à d’autres thèmes d’actualité. Rendez-vous dans le prochain Ciamt Infos pour tous les détails. Bonne lecture. Bernard Boulet Directeur Général Focus Les 4 facteurs Compte personnel de Nous avons tous entendu parler de la pénibilité dans les actualités liées à la réforme des retraites. Aujourd’hui, votre SST fait le point sur cette notion complexe aux enjeux essentiels. CONTEXTE : Les éléments constitutifs de la pénibilité ont été pour la première fois définis par la Loi du 9 novembre 2010 portant sur la réforme des retraites. Dans la continuité, la loi du 20 janvier 2014 a institué le compte personnel de prévention de la pénibilité, dit « compte pénibilité » entrant en vigueur le 1er janvier 2015. Les modalités de mise en œuvre de ce dispositif ont été précisées par plusieurs décrets du 9 octobre 2014. Ainsi, depuis le 1er janvier, les entreprises sont soumises à de nouvelles obligations. DANS QUELS BUTS ? > Garantir l’avenir et la justice du système de retraites tout en incitant les entreprises à réduire au maximum l’exposition de leurs salariés à des situations de pénibilité. >P ar un système de points, permettre aux salariés exposés à des conditions de travail pénibles, d’accéder à des postes moins pénibles grâce à la formation, de réduire leur durée de travail ou de partir en retraite de manière anticipée. PRINCIPE Le Code du travail a défini 10 facteurs de risques comme constituant des facteurs de pénibilité avec, pour chacun d’entre eux, des seuils annuels d’exposition. A partir de ces données, le compte prévention pénibilité repose sur l’identification par l’employeur des salariés qui dépassent ces seuils pour un ou plusieurs facteurs. Il est prévu une mise en place progressive : 4 facteurs doivent être pris en compte depuis janvier 2015, les 6 autres devront l’être en janvier 2016. DEPUIS LE 1er JANVIER 2015 Les 4 facteurs de risques applicables : Le travail en équipes successives alternantes. Le travail de nuit, dans les conditions fixées aux articles L. 3122-29 à L. 3122-31 du Code du travail. Le travail répétitif caractérisé par la répétition d’un même geste, à une cadence contrainte ou non par le déplacement automatique d’une pièce ou par la rémunération à la pièce, avec un temps de cycle défini. 2 Les activités exercées en milieu hyperbare définies à l’article R. 4461-1 du Code du travail. Focus de la pénibilité prévention de la pénibilité VOUS INFORMER : www.legifrance.gouv.fr www.preventionpenibilite.fr ou en composant le 3682 Ce que doivent faire les employeurs pour évaluer l’exposition : Les décrets du 9 octobre 2014 précisent les modalités d’évaluation et de déclaration de l’exposition aux facteurs de pénibilité, ainsi que les modalités d’établissement et de remise de la fiche de prévention sur laquelle l’employeur doit notamment consigner cette exposition (Code du travail art. L. 4161-1). L’employeur devra évaluer l’exposition de chaque travailleur au regard des conditions habituelles de travail caractérisant le poste occupé, appréciées en moyenne sur l’année (Code du travail art. D. 4161-1). Voir tableau ci-dessous. Ainsi, l’employeur identifie les types de postes ou de situations de travail susceptibles d’être exposés, à partir des données collectives qui s’intègrent dans son Document Unique d’évaluation des risques (DU). Dans ce Document Unique, devront être consignées et annexées : les données collectives ayant servi au repérage et à l’évaluation ainsi que la proportion des salariés exposés au-delà des seuils. Celle-ci sera actualisée en tant que de besoin lors de la mise à jour annuelle du DU. La saisie des données des expositions se fera dans l’outil de gestion de la paie qui permettra le calcul de la cotisation et le suivi des salariés. Chaque salarié concerné doit recevoir sa fiche individuelle d’exposition aux facteurs de pénibilité au terme de chaque année civile et, au plus tard, le 31 janvier de l’année suivante. Le fait de ne pas remplir ou actualiser cette fiche est puni d’une amende de 1500€ (avec une majoration en cas de récidive), appliquée autant de fois qu’il y a de travailleurs concernés par l’infraction (article R. 4741-1-1 du Code du travail). FACTEUR DE RISQUES PROFESSIONNELS Activités exercées en milieu hyperbare (définies à l’article R. 4461-1). Travail de nuit (dans les conditions fixées aux articles L.3122-29 à L. 3122-31) Travail en équipes successives alternantes Travail répétitif caractérisé par la répétition d’un même geste, à une cadence contrainte, imposée ou non par le déplacement automatique d’une pièce ou par la rémunération à la pièce, avec un temps de cycle défini? Les 6 autres facteurs de risques applicables : > L es manutentions manuelles de charges définies à l’article R. 4541-2 du Code du travail. > Les postures pénibles définies comme positions forcées des articulations. > Les vibrations mécaniques visées à l’article R. 4441-1 du Code du travail. > Les agents chimiques dangereux mentionnés aux articles R. 4412-3 et R. 4412-60 du Code du travail, y compris les poussières et les fumées. > Les températures extrêmes. > Le bruit mentionné à l’article R. 4431-1 du Code du travail. Nous y reviendrons dans un prochain bulletin d’information du CIAMT. Joachim Castel, Laurence Varin L’équipe du CIAMT est à votre disposition pour répondre à vos questions et vous accompagner. SEULS ACTIONS OU SITUATION INTENSITÉ MINIMALE DURÉE MINIMALE Interventions ou travaux 1200 hectopascals 60 interventions ou travaux par an Une heure de travail entre 24 heures et 5 heures 120 nuits par an Impliquant au minimum une heure de travail 24 heures et 5 heures 50 nuits par an Temps de cycle inférieur ou égal à 1 minute 30 actions techniques ou plus par munuteavec un temps de cycle supérieur à 1 minute 900 heures par an 3 Dossier Quelle prévention L’organisation de la surveillance médicale des salariés intérimaires est difficile à mettre en place mais néanmoins essentielle. À partir de ce constat, l’initiative locale Intérim 77 a servi de tremplin à la création sur le plan régional du GIE Intérim. Point sur les évolutions en cours et à venir. La parole à nos adhérents : 4 MCM INTERIM est une société créée en 1996 dont le siège et quatre agences sont situés à Paris, mais aussi plusieurs établissements en province. Nous travaillons donc avec beaucoup d’organismes de santé au travail sur l’ensemble de l’hexagone. Nous avions d’ailleurs à une époque envisagé de mettre en place un service intégré, mais c’était trop compliqué et le projet a été abandonné. Nos agences parisiennes sont majoritairement spécialisées dans les métiers du bâtiment. Dans le cadre de ce dossier, il faut savoir que si pour certains métiers, tels que les chauffeurs de poids lourds, le suivi médical est très organisé et donc ne pose pas trop de problèmes car le personnel intérimaire est très conscient des risques et des responsabilités encourus ; il n’en est malheureusement pas toujours de même par exemple dans les métiers du bâtiment où certains intérimaires n’ont quant à eux pas la même vision des choses et de ce fait ont parfois tendance à ne pas honorer les convocations. C’est pour cela que nous avons donc pris l’habitude de leur téléphoner la veille pour leur rappeler leur rendez-vous et l’importance de s’y rendre. Il nous paraît en effet très important de veiller à la santé et à la sécurité de nos intérimaires. Par ailleurs, il faut savoir que les entreprises utilisatrices sont de plus en plus nombreuses à exiger la fiche d’aptitude des intérimaires pour les recevoir. En cas d’urgence, il nous arrive assez souvent de devoir appeler le CIAMT pour obtenir des visites supplémentaires afin de pouvoir déléguer le personnel. C’est pourquoi le suivi des visites médicales revêt pour nous une grande vigilance. À une époque, nos intérimaires passaient dans les agences le vendredi pour le versement de leurs acomptes. Il nous arrivait de faire venir à cette occasion un camion pour les visites médicales du travail. Aujourd’hui, ces versements sont dématérialisés (virements, envoi de chèques), et si cela a permis de décongestionner les agences, par contre nous voyons donc beaucoup moins nos intérimaires notamment pour les sensibiliser sur ce sujet. D’où l’importance de veiller à ce qu’ils passent bien leur visites médicales. Au final, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes que toutes les entreprises de travail temporaire. « « Alain Joly, Président de MCM INTERIM, société de travail temporaire. Vers une réelle coordination entre les entreprises La difficulté de suivi des salariés intérimaires a amené le législateur et les services de santé au travail à s’interroger sur les moyens d’une réelle coordination entre les médecins des entreprises de travail temporaire et ceux des entreprises utilisatrices, en appliquant les textes réglementaires. De l’obligation légale… L’arrêté du 14 Octobre 1991 fixait la composition des dossiers de demande d’approbation de compétence et de demande d’agrément des services médicaux chargés de la médecine du travail des salariés temporaires. Suite à cet arrêté, un traitement automatisé des données mises en commun par les services médicaux a été rendu possible avec une liste limitative des informations nominatives : > Identification de la personne (nom, prénom, date de naissance, sexe). > Renseignements relatifs à l’aptitude (apte à 3 emplois, date de l’examen médical, identification du médecin du travail et du service médical ainsi que de l’entreprise de travail temporaire). La création et la mise à jour de ces fichiers sont réservées aux services de médecine du travail. Leur consultation est par contre permise aux entreprises de travail temporaire de la zone géographique identifiée, relevant d’un service de médecine du travail interentreprises ou autonome spécifique de cette zone, sous certaines conditions notifiées par le texte légal afin de garantir l’inviolabilité du dit fichier. Dossier pour les intérimaires ? Ce texte de 1991 est resté lettre morte depuis sa publication car trop compliqué à mettre en place, malgré des essais avec le Minitel et autres fichiers épars « loco-régionaux » … En 2009, le « Plan National des Actions Coordonnées Intérim » visant à améliorer la sécurité des intérimaires a été impulsé par l’ensemble des acteurs du marché. Dès lors, les obligations des agences d’emploi et des entreprises utilisatrices en matière de prévention des risques se sont considérablement renforcées. La Loi portant réforme de la médecine du travail du 20 juillet 2011 et ses décrets d’application ont remis l’accent sur le suivi en santé au travail des travailleurs intérimaires, avec des aménagements spécifiques liés à leur situation particulière. L’article L.1251-22 du Code du travail fixe notamment les règles suivantes : > Les obligations relatives à la médecine du travail sont à la charge de l’entreprise de travail temporaire. > Sauf lorsque l’entreprise de travail temporaire relève du régime agricole, le suivi médical des salariés est assuré par des Services de Santé au Travail faisant l’objet d’un agrément spécifique. > L orsque l’activité exercée par le salarié temporaire nécessite une surveillance médicale renforcée, les obligations correspondantes sont à la charge de l’entreprise utilisatrice. Les dispositions relatives à la surveillance médicale des travailleurs temporaires sont prévues par le chapitre V du titre II relatif aux Services de Santé au Travail. Selon l’article D.4625-1 du Code du travail, les dispositions des chapitres Ier à IV du titre II sont applicables à la surveillance des travailleurs temporaires, sous réserve des modalités particulières prévues par les articles D.4625-2 et suivants du Code du travail. L’article D.4625-17 du Code du travail définit le Fichier commun obligatoire auquel doivent adhérer les différents Services de Santé au Travail s’ils veulent prétendre à l’agrément spécifique pour le suivi des travailleurs temporaires. … À la création du GIE-Intérim ! En prenant appui sur l’expérience du Groupe de Travail Intérim 77 (GTI 77) en exercice depuis de nombreuses années (voir encadré page suivante), les Directeurs de 3 Services Interentreprises de Santé au Travail (CIAMT, CMIE, d’abord SIMT puis ACMS) ont lancé dès septembre 2012 l’idée de créer un GIE Intérim avec pour objectifs principaux : > Donner la possibilité à l’ensemble des Services Interentreprises de Santé au Travail d’Ile-de-France de répondre aux exigences réglementaires conformément à l’article D.4625-17 du Code du travail. >A méliorer le service rendu aux Entreprises de Travail temporaire (ETT). >P articiper à l’action 9 du Plan Régional de Santé au travail en mettant à disposition des Services de Santé au Travail un Fichier permettant de développer le suivi médical des salariés intérimaires en s’appuyant sur les travaux du GTI 77. A qui s’adresse ce Fichier Commun ? La réponse est dans les textes juridiques successifs : > Aux Services Interentreprises de Santé au Travail d’Ile-de-France qui ont obtenu l’agrément spécifique pour le suivi des travailleurs intérimaires. > Aux Services de Santé au Travail autonomes des entreprises utilisatrices de cette main d’œuvre. > Aux Entreprises de Travail Temporaires (ETT). > Aux Corps d’Inspection (Inspecteurs, Contrôleurs du Travail). > Aux Médecins-Inspecteurs du Travail et de la Main d’œuvre. Ainsi, un cahier des charges a mis en lumière toute la planification des actions, en tenant compte des contraintes techniques et des contraintes réglementaires. Des réunions successives ont rassemblé des médecins, des informaticiens, des IPRP et nos Directeurs durant ces nombreux mois pour construire un bel objet à mettre en orbite. 5 Dossier Action Intérim 77 : une initiative locale pour renforcer la coordination entre médecins Comment ça marche ? Imaginez une fusée à 2 étages : > Un portail fonctionnel et dynamique avec un 1er niveau destiné aux ETT pour consulter les aptitudes valables des travailleurs intérimaires dans le temps légal (13 mois). Il sera accessible également aux Corps d’Inspection pour les contrôles nécessaires. > Un 2ème niveau avec un accès sécurisé et régulé destiné aux Services de Santé (SIST et SST autonomes) qui sert de fiche de liaison médico-technique nécessaire aux actions de prévention en faveur des travailleurs intérimaires. > Ce portail fournira aux utilisateurs des outils de recherche, une aide, et une traçabilité des données (historique, statistiques). Où en est-on ? > Constitution du GIE-Intérim à 3 Services Interentreprises de Santé au Travail-Ilede-France : le CIAMT, le CMIE et l’ACMS avec un statut déposé. > Finalisation du portail en période de recettes. > Présentation du portail prochainement à la DIRECCTE d’ici le 2ème semestre 2015. >Intégration d’autres SIST sous certaines conditions (agrément, charte d’adhésion au GIE-Intérim…) à venir. Dr Vinh NGO Trois questions au Docteur Charles RAMAROSON, Référent Interim 77 Ciamt Comment l’action Intérim 77 a-t-elle vu le jour ? Dr Ramaroson : Initié dans le cadre du Plan Régional de Santé au Travail d’Ile-deFrance I (2006-2010) et II (2011-2014), le projet est parti d’un triple constat : une mauvaise prise en charge de la population des intérimaires, une insuffisance de communications entre le médecin de l’entreprise de travail temporaire (ETT) et le médecin de l’entreprise utilisatrice (EU), enfin une méconnaissance des risques professionnels spécifiques aux entreprises utilisatrices. Un groupe de travail a donc été initié par la DIRECCTE avec différents partenaires. Nous avons créé une Base de données commune et un modèle de fiche de liaison pour faciliter la communication entre le médecin de l’ETT et celui de l’EU. Nous avons également établi une liste d’entreprises prioritaires, en faisant le choix du secteur de la logistique. Le projet a démarré dans quatre communes (Croissy Beaubourg, Bussy Saint Georges, Lieusaint et Moissy-Cramayel), dites « communes d’expérimentation ». 1 Rappelons que le CPOM, contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, précise les priorités du service de santé au travail. Il est conclu entre le service, d’une part, l’autorité administrative et les organismes de sécurité sociale compétents, d’autre part, après avis des organisations d’employeurs, des organisations syndicales de salariés représentatives au niveau national et des agences régionales de santé. 6 Avec la création du nouveau GIE Interim regroupant le CIAMT, l’ACMS et le CMIE, comment voyez-vous l’évolution du suivi des intérimaires ? Ce GIE a été formé pour notamment élaborer le Fichier Commun des Intérimaires (FCI), qui est une obligation règlementaire existant depuis 1991 !!! Pour l’instant, il regroupe les 3 services cités, mais tous ceux prétendant à l’agrément pour les intérimaires doivent y adhérer. Les médecins référents de tous les services de santé au travail se sont d’ailleurs réunis le 3 mars dernier pour rédiger un volet commun dans le cadre de leurs CPOM1 (le volet 3) et établir un modèle de fiche de liaison qui sera intégrée dans le FCI. Ce volet sera adressé à la DIRECCTE sous forme d’avenant pour les services qui ont déjà signé le CPOM. Quand on parle de suivi des intérimaires, il faut donc dorénavant considérer deux outils. Le premier est le FCI, qui est le fichier de partage des aptitudes des intérimaires, un portail informatique qui répond à l’obligation réglementaire. Le second est la fiche de liaison, support de communication entre le médecin de l’entreprise de travail temporaire et celui de l’entreprise utilisatrice dans le but d’améliorer le suivi des intérimaires : elle renseigne le médecin de l’entreprise de travail temporaire sur les particularités de l’entreprise utilisatrice et les risques réels des postes de travail auxquels sont affectés les intérimaires. Cette fiche sera intégrée dans le FCI. Aujourd’hui, où en sont les actions Interim 77 ? Actuellement, le projet est étendu à toute la Seine-et-Marne, mais il est toujours exclusivement centré sur le secteur de la logistique. L’action principale est l’établissement des fiches de liaison, intégrées dans le FCI et qui seront consultables par les médecins. Notre équipe pluri-disciplinaire continuera à les établir dans le cadre du CPOM, dès que le nouveau modèle intégré dans le FCI sera validé. Réunions Les réunions nouveaux adhérents Les réunions « Nouveaux Adhérents » sont l’occasion d’informations et d’échanges. Elles permettent de mieux nous faire connaître et de mieux vous connaître. Si elles concernent principalement les sociétés ayant récemment adhéré, toutes les entreprises peuvent être intéressées. Depuis le début 2015, le Ciamt a remis en place des réunions « Nouveaux Adhérents ». Elles ont pour objectifs de vous présenter votre service de santé au travail et les différents moyens mis à la disposition de votre entreprise pour vous aider dans les domaines de la santé et de la sécurité au travail. Les différents sujets suivants sont abordés : En préambule, un historique de l’institution « médecine du travail » est présenté, avec l’apparition progressive du concept de « santé au travail ». Cette évolution est transcrite dans un certain nombre de textes fondateurs, nationaux et européens, qui sont rapidement abordés. Les deux grandes réformes les plus récentes sont plus spécifiquement explicitées : - Celle de juillet 2004, qui officialise le remplacement du terme « médecine du travail » par celui de « santé au travail », instaure de nouvelles compétences pluridisciplinaires au sein des services et, pour la première fois, permet la modification de la périodicité de l’examen médical, substituant à la visite médicale annuelle systématique une visite « au moins tous les 24 mois » sauf pour les salariés bénéficiant d’une surveillance médicale renforcée. - Celle de juillet 2011 qui, avec ses décrets d’application de 2012, transpose les missions du médecin du travail au service de santé au travail, renforce l’équipe pluridisciplinaire notamment par l’introduction de deux nouveaux métiers (l’infirmier en santé au travail, l’assistant en service de santé au travail), autorise la mise en place, dans des conditions protocolisées, d’un entretien infirmier permettant de modifier la périodicité de l’examen médical au-delà de 24 mois. Une présentation du Ciamt est ensuite proposée avant d’aborder le suivi individuel du salarié au travers de l’ensemble des examens médicaux prévus par la réglementation : examen d’embauche, périodique, de reprise du travail, de préreprise et examen occasionnel salarié ou employeur. Les modalités de l’entretien infirmier, introduit par la Loi de 2011, sont également détaillées. Les différents avis d’aptitude émis à l’issue de l’ensemble de ces examens (sauf l’examen de préreprise et l’entretien infirmier) sont aussi largement commentés. Enfin, les modes de convocation à ces visites (rôle du gestionnaire administratif) sont explicités avec notamment une présentation de l’Extranet qui permet une plus grande liberté et une plus grande fluidité dans la gestion des convocations par rapport aux modes habituels (courrier, fax ou mail). Depuis plusieurs années déjà, et précédant les dispositions réglementaires, le Ciamt a mis en place une équipe pluridisciplinaire qui s’étoffe de façon continue. Animée et coordonnée par le médecin du travail, elle est à la disposition de l’entreprise pour mener différentes actions en milieu de travail : visite des lieux de travail (élaboration de la fiche d’entreprise), étude des postes de travail, évaluation des risques professionnels (aide à la rédaction du Document Unique), participation aux réunions du CHSCT, réalisation de mesures métrologiques… Des réunions collectives d’informationsensibilisation, dans les entreprises, peuvent aussi être proposées par notre équipe, soit sur des thèmes de santé au travail, axés sur les risques professionnels (travail sur écran, gestes et postures, risque routier, bruit…), soit sur des thèmes plus généraux de santé publique et/ou environnementale (addictions, tabagisme,facteurs de risque cardiovasculaire…). Par ailleurs, outre ces interventions dans les entreprises, des réunions interentreprises d’information-sensibilisation, à l’instar de celle qui vous est présentée dans ces lignes, sont proposées à l’ensemble de nos adhérents sur différents sujets : RPS (Risques Psychosociaux), TMS (Troubles Musculosquelettiques), Salarié Désigné Compétent, risque routier, risque manutention, conduites addictives, usage du défibrillateur. Vous retrouverez le calendrier 2015 en page 8. Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter votre médecin du travail, votre gestionnaire administratif ou le service communication du Ciamt. Dr Patrick Le May PROCHAINES DATES DES RÉUNIONS « NOUVEAUX ADHÉRENTS » : le 02/06/2015 et le 20/10/2015. Coordonnées de contact au dos. 7 Réunions Réunions de sensibilisation Le CIAMT convie ses adhérents à RPS (Risques Psychosociaux) ½ journée Paris : 16/04/2015 - 05/11/2015 - Melun : 28/05/2015—19/11/2015 RISQUE ROUTIER Trajets domicile/travail, déplacements professionnels, le risque routier nous concerne tous. Comment mettre en place une démarche de prévention ? Présentation du kit de prévention avec des fiches employeurs et des dépliants pour les salariés. ½ journée Paris : 02/04/2015 - 06/10/2015 - Melun : 13/10/2015 RISQUE MANUTENTION Notions fondamentales à connaître sur les risques liés à l’activité physique, 1ère cause des accidents du travail et des maladies professionnelles. Un salarié acteur de sa propre prévention voire acteur de prévention au sein de son entreprise. Outils et méthodes pour la prise en charge de ce risque. 2 heures Melun : 27/10/2015 - Montereau : 28/04/2015 USAGE DU DÉFIBRILLATEUR Vous voulez savoir utiliser un défibrillateur ? Vous souhaitez vous en procurer un ? Vous avez besoin de conseils ? Le Ciamt vous propose une matinée pratique. 2 heures Paris : 19/05/2015 - 29/09/2015 - 24/11/2015 SALARIÉ DÉSIGNÉ COMPÉTENT Depuis la loi du 20 juillet 2011, tout employeur doit désigner « un ou plusieurs salariés compétents pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise ». Quel est son rôle ? Comment est-il désigné ? Quel est son statut ? 2 heures Paris : 14/04/2015 - 15/09/2015 - 15/10/2015 - Melun : 09/04/2015 - 17/11/2015 TMS (Troubles Musculosquelettiques) Que sont les TMS ? Pourquoi est-il si essentiel de les prévenir ? Quels sont les facteurs de risques ? Quels outils et méthodes pour mettre en place une démarche de prévention ? ½ journée Paris : 11/06/2015 - 03/12/2015 - Melun : 26/03/2015 - 10/12/2015 CONDUITES ADDICTIVES Préoccupation forte des entreprises et un des axes de prévention prioritaires, les conduites addictives, et notamment la consommation d’alcool et de drogue, nécessitent l’information des notions fondamentales pour mettre en place une démarche de prévention. ½ journée Paris : 05/05/2015 - 22/09/2015 - Melun : 04/06/2015 Pour plus d’informations, contacter Marie FAUQUE - Tél : 01 40 74 90 30 / Fax : 01 64 37 65 47 Mail : [email protected] - Siège social du Ciamt : 26 rue Marbeuf 75008 PARIS Edité par le CIAMT : 26, rue Marbeuf 75008 PARIS Association Loi 1901 n° SIREN 784 346 983 - ISSN 1248-1211 Tél. : 01 40 74 00 14 - Fax 01 43 59 73 06 http://www.ciamt.org Directeur de la publication : M. Philippe Goj, Président du CIAMT Directeur de la rédaction : M. Bernard Boulet, Directeur Général Secrétaires de la rédaction : Mme Caroline Chedebois, Assistante de Direction Mlle Marie Fauque, Assistante Relations Adhérents Mme Valérie Picton, LRE. Ont collaboré à ce numéro : Dr Patrick Le May, Dr Vinh Ngo, Joachim Castel, Laurence Varin Notre site internet : www.ciamt.org 13610 / Conception Ateliers ACCAP : 01 60 02 04 62 - De quoi s’agit-il exactement ? Quelles sont les notions fondamentales à connaître sur le stress ? Quels outils et méthodes pour entamer une démarche de prévention ? • document imprimé sur un papier certifié PEFC. participer à diverses réunions d’informations et d’échanges portant sur les thèmes suivants :