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Esquisse du projet de sauvetage et de protection du site Décembre 2008 - Novembre 2011 1 L'objectif de ce projet est de protéger le site aujourd’hui en péril. Pour ne pas compromettre les études les plus importantes, qui sont celles à venir – les études archéologiques – le projet prévoit de préserver le site et d’entamer une première fouille dans la mesure où tout travail de consolidation et de stabilisation du minaret pourrait oblitérer toute possibilité de fouille ultérieure du fait du piétinement des ouvriers. Ce projet se limitera donc dans sa phase première à une triple action : 1. Partie archéologique (conduite par l’équipe d’historiens-archéologues) : Entamer les fouilles sur le site (et notamment de la mosquée) tout en accompagnement les autres travaux de protection (grâce à leur présence sur le site) ; 2. Partie architecturale : Construire une enceinte de protection de l’ensemble du site pour le préserver (en concertation avec les autorités locales et les archéologues) ; 3. Partie architecturale : dans des actions ciblées de restauration des soubassements et de stabilisation de l’édifice (minaret dans un premier temps, mosquée après les fouilles et selon découvertes). Ci-contre : La Tour Hassan, premières photographies au début du siècle au moment où elle est découverte. Il est intéressant de comparer les deux périodes, aujourd’hui où l’édifice est restaurée tandis que plus tard, la place réaménagée dans le contexte d’une capitale. Pour le monument qu’il nous intéresse de préserver ici, la question de la stabilité est importante et la question de la gestion des eaux sur les superstructures de l’édifice. En effet, la datation du site est problématique (vraisemblablement XVIIe), aussi toute étude de fouilles paraît fondamentale. D’autant plus, s’il est le site historique de l’une des dynasties fondatrices du royaume comme le supposent les historiens-archéologues. 2 A la suite de ces fouilles et en concertation avec l’équipe constituée (historiens, archéologues, responsables locaux et nationaux, élus), un autre projet pourra éventuellement prévoir ultérieurement, le prolongement de ce projet (reconstruction et renforcement des soubassements de la mosquée, mise en valeur du bâti, reconstruction du minaret, etc.) Equipe (par ordre alphabétique) Mustapha Atki, archéologue, conservateur. Monsieur Belatik Mohammed, Ahmed Ettahiri, Abdellah Fili, Salima Naji, archéologue, conservateur. enseignant chercheur, histoire et archéologie enseignant chercheur, histoire et archéologie médiévale architecte, anthropologue Visite du site en décembre 2003 & février 2006. Relevé du site le 3 décembre 2008. Vérifications des données 2009, 2010, 2011. Objectifs L'objectif de ce projet est de protéger un site en péril. Le projet englobe le minaret et la mosquée. Beaucoup de personnes s’attachent uniquement au minaret, dont le décor réalisé dans la tradition des minarets hispano-mauresque n’est pas sans rappeler les façades de la Tour Hassan ou de la Koutoubia almohades), mais c’est l’ensemble qu’il est intéressant de traiter. Cependant, pour ne pas compromettre les études les plus importantes, qui sont celles des archéologues (difficilement estimable à l’avance), le projet prévoit de se limiter dans les actions (protection et stabilisation) tout en conservant une partie du budget pour des fouilles. A la suite de ces fouilles et en concertation avec l’équipe constituée (historiens, archéologues, responsables locaux et nationaux, élus, architectes), un autre projet pourra éventuellement prévoir d’autres issues (reconstruction et renforcement des soubassements de la mosquée, mise en valeur de la gestion des eaux destinées aux ablutions et à l’exploitation de la palmeraie, etc.) Ce projet prévoit donc une première série d’actions minimales très respectueuses du site et de son histoire. 3 Une datation indéterminée, (XVIe-XVIIe siècle ?) La période de l’édification de ce monument reste en effet encore indéterminée en l’absence de mentions historiques ou de preuves archéologiques tangibles. La tradition orale attribue la construction tantôt à l’époque almohade tantôt à l’époque mérinide. Cependant les archéologues nationaux ont posé l’hypothèse plus vraisemblable d’une époque moins ancienne, certainement saadienne, d’autant que le site est le berceau de cette dynastie. Cheikh Sidi Abdellah Ben Mbarek, l’un de ses grands chefs spirituels (décédé en 1606), aurait pu faire construire ce minaret en souvenir de ceux de Marrakech, alors capitale de la dynastie saadienne. Le minaret d’Aqqa, dont les proportions sont infiniment plus modestes que celle de Rabat (le quart de la base), témoigne d’un haut niveau architectural et d’une réelle prospérité des bâtisseurs. Il semblerait que le modèle en soit les minarets almohades dont l’entrelacs des façades est le même et dont la savant escalier sur voûtes de briques crues hérite de la même science constructive. D’autres localités empruntent également, dans le Sud, certaines éléments décoratifs almohades ou des arcatures ou des voûtes sans appartenir pour autant au XIIIe siècle. Une réelle permanence des formes décoratives perdure longtemps après, ici en tous les cas c’est un témoin d’une architecture née plus au Nord qui use de briques cuites avec un mortier à la chaux sur une base en pierres locales maçonnée à la chaux. Il aura fallu une grande quantité de briques cuites (des fours, du bois), beaucoup de chaux également, pour parvenir à son édification. Par contre, la mosquée est en briques crues sur une base en pierre. Ses ruines indiquent qu’elle était ornée d’un décor assez savant dont il reste des sortes de panneaux d’arcatures portées par des corbeaux de bois en une légère saillie, sur une base pyramidale en pierre, tandis que des ouvertures parachèvent le rythme de la façade. Etudes préliminaires Les études préliminaires que nous entendons entreprendre engloberont un relevé minutieux de l’ensemble des traces visibles du bâti sur le site, intégrant les chemins, les khetarras en bordure des constructions existantes, afin de travailler avec beaucoup de prudence, en accord avec les autorités archéologiques du pays. A. Fouilles. Etude du site 1. Plan au sol avec tous les détails, les dénivelés et la végétation : station totale (appel à un géomètre-topographe) Coupes sur territoires (khetarras en contrebas et ruines de murs en amont du site) 2. Décapage de la couche superficielle. 3. Décapages des couches secondaires. 4. Prélèvements d’échantillons sur l’ensemble du site. [Voir étude archéologique en cours] 4 B. Etudes d'architecture Les études suivantes ont pour objectif de protéger le site de fouilles sauvages et d’arrêter la dégradation du bâti par des stabilisations effectuées dans les règles de l’art et très respectueuses du monument (dans une réversibilité des matériaux pour éviter toute erreur). 5 Elle prévoit la construction d'une enceinte autour du site pour le protéger (à définir, en matériaux locaux naturels, clôture réversible qui ne touche pas au site 6 archéologique ou historique) et les relevés complémentaires du site. - Relevés complets du minaret et de la mosquée à établir - Recueillir documentation historique complémentaire1 Elles intègrent également ne zone de protection plus importante (non-aedificandi), et des panneaux de signalisation donnant des éléments de compréhension aux touristes et aux habitants de Aqqa). - Proposer une zone de non-aedificandi - Proposer un panneau de signalétique - Stabilisation discrète des bâtiments existants pour arrêter la dégradation 1 Il n’est sans doute pas inutile de recueillir les façades de la Koutoubia et de la Tour Hassan et de proposer des simulations de ce qu’ont pu être les façades des minarets. 7 Estimatif provisoire Etudes préliminaires Archéologie Topographie en concertation avec les archéologues. Plan au sol avec tous les détails, les dénivelés et la végétation : station totale (appel à un géomètre-topographe), Coupes sur territoires (khetarras en contrebas et ruines de murs en amont du site) détermination de tous les éléments au sol, profils en longs et en travers, données numériques sur Covadis pour les archéologues Plans, coupes, profils multiples à définir Forfait 100 000 Fouilles (3 semaines) et accompagnement restauration. Prélèvements, analyse, … Réalisations Panneaux de signalétique ‐ A l’extérieur du site ‐ A l’intérieur du site 35 000 Etudes d'architecture, réalisations construction 165 000 Etat de l’existant Plan masse avant réalisation et relevé photographique - Relevés complets du minaret à établir -Relevés complets de la mosquée à établir avec les archéologues - Proposer un panneau de signalétique - Proposer une simulation de ce qu’était la mosquée et le minaret à l’origine (hypothèse). Projet : Esquisse, APS et APD de : - Construction d'une enceinte autour du site pour le protéger - Stabilisation discrète des bâtiments existants pour arrêter la dégradation Suivi et encadrement des équipes sur place Plan masse après réalisation et rendu photographique Totaux 300 000 Ces prix s’entendent en dirhams HT, ils incluent les déplacements. 8 Historique du site Cet historique a été dressé en 2006-07 par des cadres du Ministère des Affaires culturelles2. Les ruines de cette mosquée se situent dans la kasbah dite d’Agadir Amghar à environ 7km de piste au nord du centre d’Akka. Elles se réduisent actuellement à des tronçons du mur de la kibla et surtout à des vestiges remarquables d’un minaret tronqué. Les vestiges de l’enceinte de la mosquée La mosquée de la kasbah était ceinte d’une muraille dont il ne subsiste actuellement qu’un mur. Le bâtiment proprement dit de la mosquée n’a conservé que tronçon de la kibla sur la façade Est, la moins exposée, et quelques éléments peu élevés (hauteurs variant entre 1,50 et 4m, le mur s’étend sur plus de 27m de long). Mais vu de l’intérieur de l’espace qui servait de salle des prières, cette élévation est moins importante car les constructeurs dans le souci de résoudre le problème de la déclivité du sol, ont procédé à des travaux de nivellement après avoir construit un mur de soutènement en pierre du côté sur une hauteur de 2,5.m. C’est ce dernier qui a servi de soubassement à la façade de la kibla marquée essentiellement par l’existence de deux niches, celle du mihrab (larg = 1,90m, profondeur= 1,25m), celle du minbar (larg= 1,80, profondeur= 1,25) et cinq petites niches à la base qui s’ouvrent par des arcatures hautes de 75cm et larges de 70cm. Ce mur (60cm) est construit exclusivement en brique crue3. Dans les façades nord et sud subsistent encore quelques éléments discontinus. Ces éléments de murs incomplets laissent voir un oratoire de plan presque carré, dont il est difficile de se faire une idée de l’organisation interne des nefs, des 45 arcades, des supports, et des couvertures, en l’absence de témoignages archéologiques concrets. Le minaret Ce minaret tronqué se dresse curieusement dans le coin nord-est de la mosquée isolé à 4,90m par rapport au mur de l’oratoire. Il marque à notre connaissance une exception dans l’architecture religieuse du Maroc. Il s’agit d’une tour de plan presque carré mesurant de côté. Ecroulée à une période indéterminée, elle conserve encore une élévation qui atteint 8,70m dans le coin le plus élevé au sud-ouest. Le minaret presque entièrement construit en maçonnerie de briques de terre cuite (27cm/10cm/4cm) repose sur un soubassement fait de moellons en pierre alternant avec des arases de brique cuites tous joints par un mortier richement dosé en chaux et dont la hauteur varie entre 30cm et 1m. Ensuite, une maçonnerie de briques très soignée prend le relais. Aux angles, ont été noyées des poutres de bois de palmier bien conservées. Au centre, le noyau constructif, un carré massif de 1,92m de côté, est construit par une solide maçonnerie de pierre. et seules les bordures sont faites de chaînages de pierre. L’accès au minaret se fait du côté sud par une petite porte qui s’ouvre par un arc en plein cintre (hauteur 1,60m, largeur 1,20m) et on monte à l’étage par une rampe qui court autour du noyau central. Source : Ministère des Affaires culturelles (unité d’archéologie, inventaire de la mission 2006-07). Merci à M. Boujemaa Tadoumant de nous avoir obligeamment transmis ces précieuses informations. 3 Et non en pisé comme cela est écrit dans le rapport des archéologues. Le pisé n’est pas utilisé pour la mosquée. Il est utilisé à l’extérieur. 2 9 Cet escalier est construit en petites voûtes en berceau qui se croisent par de petites voûtes d’arrêtes, toutes construites en briques de terre cuite. Pour assurer l’éclairage et l’aération de l’espace interne, des oculi ont été réservés sur les façades, sans doute hérité de l’échafaudage des procédés constructifs4. Composition du décor Ce monument tronqué et abandonné présente les vestiges d’une très belle parure décorative qui n’a rien à envier aux grands minarets dynastiques almohades. En effet, ses registres décoratifs (dont il ne subsiste que les vestiges de ceux du premier niveau) sont percés aux centres par des ouvertures dont seule est conservée celle de la façade sud qui est dotée d’un arc en plein cintre faisant 0,75m de large sur 1,90 de hauteur. La composition est faite de motifs géométriques entrelacés recti-curvilignes (ktef ou Derj) et d’arcatures reposant sur des colonnettes engagées. Le tout est encadré de bandeaux superposés en relief. Chronologie Les restes de ce minaret rappellent par les belles proportions, les heureuses compositions décoratives et la construction soignée, un style architectural dynastique. Le monument s’inscrit par ces caractères frappants et étonnants dans une tradition des minarets hispano-mauresques. Ceci dit, la période de son édification reste encore indéterminée en l’absence de mentions historiques ou de preuves archéologiques tangibles. De sa part la tradition orale attribue sa construction tantôt à l’époque almohade5 tantôt à l’époque mérinide. L’équipe des archéologues de Rabat pense cependant que la fondation est d’époque saadienne, car selon les sources historiques Akka représente à côté du Tidssi dans le Sous, le berceau de cette dynastie. Sidi Abdellah Ben Mbarek un des grands chefs spirituels de l’époque décédé en 1606, aurait fait construire un minaret en souvenir de ceux de Marrakech devenue capitale des chefs saadiens. Par ailleurs, il n’est pas impossible que les princes saadiens ayant saisi le pouvoir, aient cherché à gagner la sympathie des zaouias et notamment celle d’Akka en leur construisant des édifices pieux. Nous disposons de deux exemples parlants à ce sujet en la Zaouia de Zdagha dans la région de Haha dont le fondateur est Sidi Saîd ou Abd Naim et qui a été construite sur ordre du sultan saadien Abdellah al Ghalib. Une filiale de cette Zaouia a été érigée dans le Sous par le sultan Moulay Zidane. En rapport donc avec l’histoire du village dont l’occupation revient à l’époque saadienne, il est donc fort possible que cette mosquée soit contemporaine de leur règne. Selon notre diagnostic personnel, il faut comparer les différents systèmes constructifs. La Tour Hassan est le minaret de cette mosquée construite sous l’ordre de Yacoub El Mansour et qui devait être le plus grand sanctuaire du monde musulman. Sa parenté avec la Giralda de Séville et la Koutoubia de Marrakech, apparaît au premier coup d’œil dans la dentelle de briques des façades, elle a la « beauté nue de l’entrelacs large et simple dont elle est décorée » (E. Doutté). Les faces extérieures du minaret sont décorées, à la manière classique d’arcatures et d’entrelacs dont cependant la disposition varie sur chaque face. Entreprise vraisemblablement avant 1195, la construction de la mosquée (sur une surface de 183 m par 140, la salle hypostyle de 312 colonnes et 42 piliers en marbre auraient dû s’ordonner pour former 19 nefs) en fut abandonnée à la mort du fondateur (1199). Par la suite, les habitants de Rabat y prélevèrent les matériaux et le tremblement de terre de 1755 aida à la détruire encore. La Tour Hassan est carrée 16,20 pour 44 m de hauteur, mais si l’on compare ses proportions à celles de ses jumelles, on peut admettre qu’elle aurait dû mesurer le double. Les murs ont 2,5 m d’épaisseur et à l’intérieur, les escaliers y sont remplacés par une rampe assez douce pour être gravie à cheval. Six petites pièces voûtées chacune de manière différente, s’étagent dans le noyau central. 4 5 10 Etat des lieux photographique Cet état des lieux photographique présente un classement des photographies sur site, en fonction : ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Etat objectif des vestiges ; Site dans sa globalité ; Mosquée/minaret ; Façades ; Lecture des procédés ; Etat des édifices ; Etc. 11 Système intérieur de voûtes harpant structurellement la construction 12 Protection des Abords du monument 13 Les abords sont très importants à traiter. En patrimoine, on s’occupe souvent de façon prioritaire des édifices en oubliant leur contexte. Les zones de protection visent à étendre la protection à tout ce qui environne un édifice. Ici, les biens Habous (main-morte) et le h’rm de ce lieu sacré pourrait nous aider à faire comprendre à la population la nécessité de protéger les abords. 14 Relevé partiel, Plan, élévation, façades du minaret 15 16 17 Spécifications et prescriptions à venir (et à prendre urgemment) Le diagnostic sur le site montre que les eaux de pluie sont les principales causes d’usure du bâtiment sur ses soubassements. Le risque du coup de sabre est sérieux et ce ne serait la qualité des fondations et de la mise en œuvre, le bâtiment aurait été emporté (s’il avait juste été posé comme beaucoup d’édifices non prestigieux). De même, le soubassement en pierre de la mosquée, l’a soclée sur la durée en son emplacement. Le dessin avec l’adobe de ces arcatures décoratives en façade est très rare, une étude serait à envisager pour la comparer avec d’autres techniques de retraits en adobe dans le Sud marocain. La fragilité de la terre crue rend cependant inquiet sur la pérennité de cette partie de l’édifice à préserver (stabilisation à la chaux, reconstruction partielle ? Hypothèses à envisager.) Enfin, cette photographie montre l’importance des abords et le fait qu’il faille, à côté des mesures de précaution et de sauvetage, envisager de classer la zone et de prescrire le mode de construction avec une sensibilisation effective (et efficace !) des riverains6. 6 Le développement actuel du tourisme régional pour certains gîtes chez l’habitant notamment doivent absolument privilégier les techniques constructives locales. L’organisation CISS peut envisager une sensibilisation dans ce sens. 18 Projet : esquisse du projet. Mesures conservatoires et protection du site Pour ce projet de type archéologique avec une dimension historique d’importance, le projet s’articulera sur des mesures conservatoires qui préviennent les désordres architecturaux en même temps que sur des mesures de protection du site (clôture et cheminement) Les travaux de restauration et de restitution se limiteront donc à la stricte préservation par la stabilisation des édifices. La partie restaurée des soubassements devra être montrée par une différence de couleurs des joints et des matériaux utilisés. Des essais seront au préalable réalisés. Un effort particulier sera réalisé sur les superstructures pour drainer les eaux de pluie. Le résultat ne sera donc pas très démonstratif. Il faudra préparer les autorités et la population locale dans ce sens-là (en invitant des archéologues ou des historiens à communiquer aux habitants l’importance de la valeur patrimoniale des sites). Une demande de classement au patrimoine national (Inventaire supplémentaire) sera parallèlement demandée. La seconde phase d’intervention se fera selon les résultats des fouilles des chercheurs. Plans de détails : Superstructures. Stabilisation drainage du faîte de la cnstruction. Organigramme indicatif des choix à faire pour l’élaboration du proje 19