De Gilles bernard - Paris 8 autrement

Transcription

De Gilles bernard - Paris 8 autrement
De Gilles bernard
Directeur de l’IED
à
Christine Buissou
VP du CA
Réponses à propos des règles de calcul du service des enseignants à l’IED.
Concernant la première question ; quelle évaluation est faite de la grille adoptée l'an dernier
par le CA et qui portait sur la licence de psychologie ?
- il est un peu tôt pour l'établir, étant donné que son application aura principalement effet en
septembre ; le point fondamental qui semble vous avoir échappé est que cette grille n'est pas
compatible avec l'arrêté de juillet 2009 et le référentiel qu'il contient ; la nouvelle grille,
comme indiqué dans le préambule, est une adaptation de l'ancienne, pour la licence, à ce
référentiel.
- si nous attendons d'avoir complètement terminé l'année universitaire pour mettre en place les
conditions de la suivante, comment fait-on ? Et quand il s'agit de régularisation ?
Concernant la deuxième question : On remarque des écarts entre certaines L1, L2, L3 et
également entre disciplines : en fonction de quelles considérations sont-ils déterminés ?
- si la question porte sur les principes, ceux-ci sont explicités dans le préambule :
interviennent (a) le nombre d'heures en présentiel, (b) le nombre d'étudiants, (c) la nature de
l'enseignement. Le nombre d'heures dépend de la maquette, le nombre d'étudiants dépend de
la formation ; vous avez déjà là un début de réponse qui explique un certain nombre de cas,
par exemple le fait que pour un cours similaire 64h corresponde au suivi de 200 étudiants et
32h au suivi de 100 étudiants, ou que 64h corresponde au suivi de 200 étudiants dans un cours
de 40h en présentiel, et 32h corresponde au suivi de 200 étudiants dans un cours de 20h en
présentiel. Pour la nature de la formation, il s'agit essentiellement du temps de travail consacré
au suivi ; ainsi le suivi de certains cours (en droit par exemple) ne comporte que les réponses
aux mails d'information générale et la correction de copies ; en revanche dans d'autres cours,
plus techniques, comme anglais, informatique, etc, des exercices sont proposés aux étudiants
et corrigés individuellement, l'enseignant répond collectivement aux problèmes récurrents
dans les forums. Toutes choses égales d'ailleurs, le suivi ne sera donc pas comptabilisé de la
même façon.
Concernant la troisième question : Comment est comptabilisée la conception des cours (celleci n'apparaît pas dans les descriptions des différents EC... du coup, on peut se demander
quelles sont les attributions respectives des enseignants-chercheurs et des tuteurscorrecteurs) ? Il faudrait au moins que le bureau du CA prenne connaissance de l'arrêté du 31
juillet ; en effet, la conception du cours ne fait pas partie du même forfait, il est donc normal
qu'elle n'apparaisse pas dans les forfaits de suivi (la conception des cours est rémunérée sous
forme de droits d’auteur). Par ailleurs, pour ce qui concerne le suivi des cours, le mode de
calcul des charges pédagogiques est le même pour les enseignants-chercheurs (service
statutaire + éventuellement HC) et pour les correcteurs-tuteurs et chargés de cours (rémunérés
entièrement en HC).
Concernant la quatrième question : Quel est le coût pour l'université des modifications
proposées ? Pour la licence de psychologie, voir la réponse à la première question ; ceci dit, le
coût devrait être négatif, étant donné que la principale différence est la réduction du nombre
d'heures forfaitaires quand, toutes choses égales d'ailleurs, le nombre d'heures en présentiel
était plus faible. Pour les autres disciplines, aucun système de forfait ne préexistait, on ne peut
donc parler de modification.
Concernant la cinquième question : Plus largement, quels seraient les principes généraux,
définis a priori, sur lesquels on pourrait ensuite s'appuyer et qui pourraient être
opérationnalisés, formation par formation, EC par EC, année par année ? Quitte à me répéter,
ce sont les principes donnés par l'arrêté du 31 juillet, plus le fait, à mon sens non négligeable,
que leur application soit faite dans le cadre d'un accord collectif avec la formation intéressée,
avec un souci d'équité. Demander des principes généraux répétables dès la première année
d'application d'un arrêté aussi nouveau que celui-ci, ne tient pas.
L'IED observe que depuis la mise en place de sa nouvelle équipe de direction, et en dépit du
fait qu'elle a passé son temps à apurer la situation en introduisant des règles là où il n'y en
avait aucune et en adaptant à la règlementation nationale ou universitaire les règles existantes,
ainsi qu'à créer des indicateurs permettant de mesurer l'effet de ces règles, tout ce qu'elle
propose est renvoyé à plus tard sans qu'aucune explication ne lui soit demandée. Entre
l'ancienne situation, où tout ce qui était proposé par l'IED était soutenu par la direction de
l'université sans état d'âme, et la nouvelle, où toute demande est renvoyée à une étude
ultérieure (ce qui consiste à faire implicitement l'hypothèse qu'aucune étude préalable n'a été
faite, en contradiction avec la réalité de notre travail), il y a peut-être des situations
intermédiaires.
Nous demandons à ce qu'à minima la direction de l'IED (comme celle de n'importe quelle
composante dans la même situation) soit entendue par le bureau du CA dès qu'il se pose des
questions concernant une demande de point à mettre à l'ordre du jour du CA. Ce, d'autant plus
que le dialogue de gestion avec la direction de l'université, après avoir été reporté d'un mois
une première fois, vient d'être reporté à la rentrée, ce qui prive l'IED de la possibilité
d'expliquer à la direction de l'université le travail en cours. Sans aucune possibilité de faire ce
travail d'explicitation, quels recours restent à l'IED ? Le fait que le directeur et le directeur
adjoint du CA soient au CA ne peut compenser ceci, car ils y sont en tant qu'élus et non en
représentants de l'IED.
Concernant la dernière remarque de ce mail, il est difficile d'associer qui que ce soit à la
rationnalisation des critères, s'il n'y a pas de critères. Le report de l'étude par le CA de la
question revient à prolonger une année de plus la situation actuelle, c'est à dire, pour toutes les
formations autre que psychologie, l'absence de critère, et, pour psychologie, des critères
n'intégrant pas la règlementation nationale ; nous ne sommes pas certains que ce soit la chose
à faire alors même que l'IGAENR va passer dans nos murs en septembre. Jean-Marc Meunier
a été, comme tous les autres, convoqué aux réunions de l'IED concernant l'application de la
règlementation à ces critères ; nous comprenons fort bien qu'il n'aie pas eu le temps d'y
participer, étant donné sa lourde charge. Est-ce une raison pour retarder leur mise en place ?
En tout état de cause, le CEVU n'est pas compétent en la matière ; et si le CEVU doit être
saisi (nous rappelons que la direction n'a pas estimé nécessaire de le faire l'an dernier sur le
même point), pourquoi ne pas donner la possibilité à l'IED de s'y exprimer ? Quant à Renaud
Sioly, nous serons heureux de pouvoir lui expliquer, ainsi qu'au bureau du CA (pourquoi pas
en même temps ?), notre méthode de travail et nos contraintes.