Stéphane Paillard - Le bureau viticole
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Stéphane Paillard - Le bureau viticole
Stéphane Paillard, Le vin en paraphe Im Namen des Weins PAR / VON RÉMY FIÈRE 18 ur le gravier, devant le château, une œuvre originale d’une beauté intemporelle. Commandée à un artiste, et inspirée des plus belles céramiques, celles d’Anduze, de Biot ou d’Aubagne, elle rappelle à la fois l’éternelle créativité de l’être humain, et le désir permanent d’exploser les symboles. Cette «Signature», explique Stéphane Paillard, initiateur de la démarche, a été posée dans la cour d’honneur d’une propriété hors du commun. Elle se veut un lien symbolique tissé entre l’imaginaire d’un artiste renommé, l'âme d’une propriété et la signification que le nouveau maître des lieux a donné à son investissement. S La tentative est hardie, mais le parcours professionnel de Stéphane Paillard l’y autorise: l’œnologie d’abord, jusque dans les chais les plus prestigieux, le courtage en vignes ensuite qui ne dura qu’un temps car trop factice, avant qu’il ne se spécialise, à la tête du «Bureau Viticole», sa société installée au beau milieu d’un hôtel particulier de caractère à Saint-Rémy-de-Provence, dans la vente et la gestion de terroirs rares et de résidences du vin d’exception. Parce qu’on ne vend pas un symbole de l’excellence française comme une villa ou une très belle propriété d’agrément. Faire commerce de propriétés viticoles, ne va pourtant vite se révéler qu’un premier combat: par delà l’échange financier, la promesse de vente ou la finalisation d’un contrat, c’est la vibration de ses propres sens que Stéphane Paillard cherche à faire partager. A l’acheteur potentiel, d’abord, puis à tous ceux, maîtres de chais, architectes, paysagistes, décorateurs ou artistes qui vont, redonner une nouvelle vie à des domaines aux faux airs de belles endormies. Lorsqu’il évoque le mot «Signature», Stéphane Paillard l’entend à deux échelons. «Le premier paraphe s’écrit de lui même lors de la reprise d’un vignoble. Il puise sa force dans l’attention que le nouveau vigneron apportera à magnifier son domaine et son vin. Cette première étape est essentielle et permettra de continuer à écrire ces pages d'histoire que tout un chacun pourra ensuite parcourir avec sa sensibilité propre. La vibration de cette signature s’exprimera alors pleinement dans un contexte où la peine ne dépasse pas le plaisir et dans le désir du nouveau propriétaire à s’impliquer personnellement pour rédiger sa propre histoire plutôt que de raconter celle des autres», DAS SCHWEIZER MAGAZIN FÜR LUXUS-IMMOBILIEN FOKUS FAIRE APPEL À UN ARTISTE POUR VALORISER PLUS ENCORE LES DOMAINES VITICOLES D’EXCEPTION. C’EST «LA SIGNATURE», UN NOUVEAU CONCEPT QUE STÉPHANE PAILLARD, ŒNOLOGUE, ET PATRON DU «BUREAU VITICOLE», PROPOSE D’APPOSER LORS DE LA REPRISE D’UN VIGNOBLE. POUR REMETTRE EN PERSPECTIVE L’HISTOIRE D’UN DOMAINE, POUR CONSOLIDER UN PATRIMOINE, ET PARCE QUE LE DIVIN BREUVAGE EST PLUS QU’UNE CRÉATION DE L’HOMME. C’EST AUSSI UN ART, DE VIVRE. CI-CONTRE: STÉPHANE PAILLARD - OENOLOGUE - ST RÉMY DE PROVENCE et de rajouter «L’expérience montre en effet que faire appel à des signatures reconnues ou médiatiques, d’œnologues, d’agronomes conseils, d’architectes, de décorateurs, paysagistes ou designers... si elle apporte un confort indéniable, ne constitue pas une fin en soit si elle n’est que délégation». Pour mettre tous les atouts du côté de l’acquéreur, Stéphane Paillard a donc créé une filiale, le Bureau Viticole Management (BVM), un club privé fort sélect, car destiné exclusivement aux domaines négociés par son entremise, et dont l’ambition est bien d’accompagner cette phase délicate d'investissement de restructuration qui va suivre l’acquisition. Le plaisir plus que la peine, oui! Mais en même temps, c’est bien la somme des détails qui mène au meilleur. Il en va de l’exemplarité d’un vin et de la permanence de son image. Une image que Stéphane Paillard entend donc désormais développer jusque dans le rapport à l’art. Et c’est là le deuxième étage de ce concept de «Signature». Ni ostentation ni mécénat, encore moins spéculation ou délire de nouveau riche. La «Signature» doit révéler comment un artiste peut aller puiser au plus profond de lui-même pour accorder l’âme d’un lieu déterminé et la sensibilité de son nouveau propriétaire, en racontant, au travers de son univers personnel et de l’œuvre qu’il va créer, l’histoire de ce même lieu. Comme ce célèbre photographe italien dont la réputation a dépassé le petit monde des collectionneurs. Il a été invité à se promener dans des hectares de vignes, s’est imprégné d’une nature et d’une culture propres à l’endroit… De son travail, de sa réflexion, Stéphane Paillard a fait tirer une photographie de 3 mètres sur 3, conçue comme un tableau flamand du XVIIe siècle. Qui désormais fait puissamment corps et cœur avec le domaine. Car il est bien là, l’objectif de ce paraphe. En passant commande à un artiste - une démarche courante chez les puissants des XVII et XVIIIe siècles mais oubliée depuis - d'une œuvre originale, la Signature devient immédiatement une part à la fois intime et personnelle du vignoble. «La réussite de cette alchimie, admet notre homme, s’avère souvent plus aléatoire avec des œuvres crées indépendamment du contexte du domaine, et ce quelles que soient la renommée de leur auteur ou leur côte sur le marché de l’art». Avant de préciser: «Une œuvre aboutie, c’est bien sûr le signe que l’investissement consenti a dépassé le cadre purement financier, mais surtout la preuve que nous nous retrouvons définitivement dans l’authentique». HELVETISSIMMO H61 19 L’authentique? Une quête perpétuelle, un besoin irrépressible dans ces époques étranges où les industries cannibales gomment à grands traits le travail de l’artisan, où les volontés de rentabilité trop rapide font mourir la tradition à petit feu. Le vin ne serait donc plus qu’un process de fabrication, qu’une équation d’arômes artificiels, de sciences confuses et de trop hautes technologies? Non, et c’est bien ce que l’on sent chez Stéphane Paillard. Il recherche avant tout l’établissement d’un dialogue entre des lieux et des êtres humains, qui envisage nécessaire la création d’un lien intime entre une terre, une demeure et ceux qui vont la travailler, l’habiter, et l’investir affectivement. Pour lui faire donner le meilleur d’elle-même. L’échange ne s’établira que par la grâce d’une relation commune. «Un vin est toujours à l’image de celui qui le conçoit et le produit». D’où, probablement, cette image qu’il renvoie de lui-même: A 50 ans à peine, Stéphane Paillard possède cette élégance discrète qui souligne la confidentialité requise lors de chaque transaction, et une voix calme qui se rapproche de la douceur des plus grands crus. Et s’il se prétend en même temps chasseur, non pas de grives ou de trophées, mais plutôt de sensations, d’idées, de nouveautés à faire partager, il est aussi et avant tout le détective des âmes. L’âme des terroirs aux richesses minérales, celle des breuvages d’exception comme celle des hommes qui les perpétuent. A lui ensuite, une fois débusquées, de réussir l’amalgame entre toutes ces 20 H E L V E T I S S I M M O H61 composantes, de réussir le mariage avec la quête véritable souvent peu ou non exprimée d’un candidat vigneron, puis de les faire fructifier, bonifier, de leur faire atteindre de nouveaux sommets de sensorialité et de valeur. CI-DESSUS: LE JARDIN DES SIMPLES... UNE VISION CONTEMPORAINE EN DESSOUS: LA PREMIÈRE RENCONTRE... ESSENTIELLE C’est ainsi qu’il faut aujourd’hui voir la volonté de créer cette «Signature». Comme le point final d’un travail long –car le cycle vertueux de la vigne se compte plus en années qu’en semaines-, sur lequel l’homme n’a pas d’autres prises que de s’accorder au rythme lent des saisons. Toute la franchise du créateur du «Bureau Viticole» sera de rappeler à l’acheteur que cette démarche se fera à son rythme et pourra prendre des années, en garantissant par ailleurs que, dans le domaine de l’exceptionnel, la dévalorisation est un mot qui n’a guère de sens… Il n’est un secret pour personne que la magie du vin requiert une exigence qui ne se dément jamais. Et c’est au travers de cette exigence que le vin produit retranscrira alors, tel un miroir, l’histoire de ceux qui ont su le faire renaître. LE MAGAZINE SUISSE DE L’IMMOBILIER DE PRESTIGE Pour Stéphane Paillard, «l’histoire d’un vin se dévoile dans le verre. Elle se nourrit, à cet instant magique de la dégustation, de la part d’image voire de mythe qui l’accompagne, et dont les pages peuvent s’écrire depuis l’entrée de domaine redessinée, que par l’architecture savamment remodelée d’un bâtiment, de ses jardins ou d’un paysage, ou au travers d’une décoration intérieure de demeure ou de ses chais, en phase avec l’histoire passée… ou par une œuvre d’art que le domaine se sera approprié et qui aura ainsi questionné le visiteur». «Son impact, immense en terme d'image pour le domaine, s'apparentera alors à la signature que portent les vins les plus légendaires. En soulignant la marque de l'exception, en liant étroitement l’émotionnel, l’intemporel et le financier» souligne joliment le concepteur du projet. Alors, après les céramiques, le tableau photographique, Stéphane Paillard ne cesse de poursuivre sa réflexion. Aujourd’hui, il envisage même la conception d’un éclairage particulier qu’un artiste de la lumière maîtrisée et des ombres portées pourrait installer dans des chais plusieurs fois centenaires… On croyait pourtant que l’art ne se mettait pas en cave, mais on peu admettre aussi que parfois, il puisse s’y sentir merveilleusement bien. 22 H E L V E T I S S I M M O H61 EINEN KÜNSTLER ZU HILFE RUFEN, UM AUßERGEWÖHNLICHE WEINGEBIETE AUFZUWERTEN. DAS IST „LA SIGNATURE“, EIN NEUES KONZEPT, WELCHES STÉPHANE PAILLARD, ÖNOLOGE UND LEITER DES „BUREAU VITICOLE“ VORSCHLÄGT BEI DER ÜBERNAHME EINES WEINBERGS. UM DIE GESCHICHTE EINER DOMÄNE DARZULEGEN, UM EINEN FAMILIENSITZ ZU SICHERN UND WEIL DER GÖTTLICHE TRUNK MEHR ALS EINE SCHAFFUNG VON MENSCHENHAND IST. ES IST EINE KUNST, EINE LEBENSKUNST. A uf den Kieselsteinen, vor dem Schloss, steht ein Werk von zeitloser Schönheit. Bei einem Künstler bestellt und von den schönsten Keramiken inspiriert, denen von Anduze, von Biot oder von Aubagne, erinnert sowohl an die zeitlose Kreativität des Menshcen als auch an den ständigen Wunsch die Symbole zu erneuern. Diese „Signature“ so erklärt Stéphane Paillard, der Initiator des Unternehmens, wurde in dem Ehrenhof eines ungewöhnlichen Besitztums aufgestellt. Es soll eine symbolische Verbindung zwischen der Vorstellungswelt eines renommierten Künstlers, der Seele eines Besitztums und der Bedeutung, die der neue Besitzer seiner Investition gegeben hat darstellen. LE MAGAZINE SUISSE DE L’IMMOBILIER DE PRESTIGE FOKUS Der Versuch ist gewagt, aber der berufliche Werdegang von Stéphane Paillard erlaubt es ihm: zunächst die Önologie, bis in die berühmtesten Weinkeller, die Courtage der Weinberge, die nur eine gewisse Zeit überdauert, da sie zu künstlich ist, bevor er sich spezialisierte mit der Leitung des „Bureau Viticole“, seiner Gesellschaft, die in einem schönen stilvollen Privathaus in Saint-Rémy-de-Provence installiert ist und sich mit dem Verkauf und der Verwaltung von außergewöhnlichen Wein-Residenzen befasst. Denn man verkauft kein französisches Erlesenheitssymbol wie eine Villa oder ein schönes Besitztum. Aus Weingebieten einen Handel zu machen, wird sich bald als eine erste Etappe erweisen: außer dem finanziellen Austausch, dem Verkaufsversprechen oder dem Abschluss eines Vertrages, ist es das Vibrieren der Sinne, was Stéphane Paillard versucht zu teilen. Zunächst mit dem potentiellen Käufer, dann mit allen anderen, Weinkellermeister, Architekten, Landschaftsarchitekten, Dekorateuren oder Künstlern, die diesen verschlafenen Domänen eine neues Leben verleihen werden“. PAGE DE GAUCHE: LE JARDIN S'EFFACE... LA SIGNATURE DEMEURE... INTEMPORELLE CI-DESSUS: PAYSAGES ET PERSONNAGES... LA PERMANENCE DES GESTES DAS SCHWEIZER MAGAZIN FÜR LUXUS-IMMOBILIEN Wenn er das Wort „Signature“ erwähnt, versteht Stéphane Paillard darunter zwei Etappen. „Der erste Paragraph schreibt sich von selbst bei der Übernahme eines Weinbergs. Er schöpft seine Kraft aus der Beachtung, die der neue Winzer seiner Domäne und seinem Wein schenkt. Diese erste Etappe ist wichtig und gestattet die weiteren Seiten der Geschichte zu schreiben, die jeder dann mit der ihm eigenen Sensibilität durchlesen kann. Das Vibrieren dieses Namenszugs drückt sich dann völlig in einem Kontext aus, wo keine Mühe zuviel ist und wo der neue Besitzer sich persönlich an der Redaktion seiner eigenen Geschichte beteiligen kann“ und fügt hinzu „Die Erfahrung zeigt in der Tat, dass berühmte und bekannte Namenszüge, von Önologen, Agronomen, Architekten, Dekorateuren, Landschaftsarchitekten oder Designers … wenn diese auch behilflich sind, nicht ein Ziel als solches darstellen“. Um all diese Pluspunkte aufseiten des Käufers zu bringen, hat Stéphane Paillard eine Filiale gegründet, das Bureau Viticole Management (BVM), ein sehr selektiver Privatclub, der nur für durch ihn vermittelte Domänen bestimmt ist und als Ziel hat, diese schwierige Phase der Investition zur Restrukturierung, die dem Kauf folgt, zu begleiten. Mehr Freude als Mühe, ja ! Aber gleichzeitig ist es die Summe der Details, die zum Besten führt. Das gilt für die Musterhaftigkeit eines Weins und der Beständigkeit seines Images. Ein Image, was Stéphane Paillard zukünftig weiter entwickeln wird bis zur Kunst. Das ist die zweite Etappe dieses Konzeptes „Signature“. HELVETISSIMMO H61 23 L'ALLÉE DES SONGES Weder Zurschaustellung noch Mäzenatentum, noch weniger Spekulation oder Delirium eines Neureichen. Die „Signature“ soll zeigen, wie ein Künstler im tiefsten von sich selbst forschen kann um die Seele eines Ortes mit der Sensibilität ihres neuen Besitzers in Einklang zu bringen, indem er durch sein persönliches Universum und das Werk was er schaffen wird, die Geschichte dieses Ortes erzählt. Wie dieser berühmte italienische Fotograf, dessen Ruf die kleine Welt der Kollektioneure überragt hat. Er wurde eingeladen in den Weinbergen spazieren zu gehen und sich von der Natur und Kultur, die diesen Orten eigen ist, durchfluten zu lassen… Aus seiner Arbeit und seiner Überlegung hat Stéphane Paillard eine 3 Meter mal 3 Meter große Fotografie entwickelt ausgearbeitet wie ein flämisches Gemälde aus dem 17. Jahrhundert. Zukünftig ist es Herz und Seele mit der Domäne. Denn hier liegt das Ziel dieses Paragraphen. Bei Auftragserteilung eines Originalwerks an einen Künstler – ein übliches Vorgehen bei den Mächtigen des XVII. und XVIII. Jahrhunderts aber seitdem in Vergessenheit geraten – wird der Namenszug sogleich ein intimer und persönlicher Teil des Weingutes. „Der Erfolg dieser Alchimie, gesteht unser Mann, erweist sich oft als ungewisser mit Werken, die unabhängig von dem Kontext der Domäne geschaffen wurden, und das gleich wie berühmt ihr Autor war und was der Wert auf dem Kunstmarkt ist“. Bevor er präzisiert: „Ein fertiges Werk ist selbstverständlich das Zeichen, dass die Investition den reinen Finanzcharakter überschritten hat, aber vor allem ist es der Beweis, dass es authentisch ist“. 24 H E L V E T I S S I M M O H61 Authentisch? Eine ständige Suche, eine Notwendigkeit in diesen seltsamen Epochen, wo die kannibalischen Industrien die Arbeit des Handwerkers wegwischen oder der Wille nach zu schneller Rentabilität die Tradition langsam tötet. Der Wein wäre dann nur noch ein Fabrikationsprozess, eine Gleichung künstlicher Aromen, konfuser Wissenschaften und zu hoher Technologien? Nein, und das ist es, was man bei Stéphane Paillard fühlt. Er sucht vor allem den Dialog zwischen den Orten und den Menschen, was die Schaffung einer intimen Bindung mit einem Boden, einer Wohnstätte und denen, die dort arbeiten, wohnen und sich dafür einsetzen, erfordert. Um das Beste von sich zu geben. Der Austausch kann nur durch eine gemeinsame Beziehung erfolgen. “Ein Wein ist immer das Abbild dessen der ihn plant und produziert“. Daher wahrscheinlich dieses Bild von sich selbst: Mit fast 50 Jahren verfügt Stéphane Paillard über diese diskrete Eleganz, die die erforderliche Vertrauenswürdigkeit unterstreicht, die für jede Transaktion erforderlich ist, eine leise Stimme, die der Sänfte der Grands Crus ähnelt. Und wenn er sich gleichzeitig Jäger nennt, nicht von Drosseln oder Trophäen, sondern eher von Sensationen, Ideen, Neuigkeiten, die mitzuteilen sind, so ist er vor allem der Detektiv der Seelen. Die Seele der Erde mit Mineral-Reichtümern, mit besonderen Getränken so wie die der Menschen, die sie verewigen. Dann ist es seine Sache, das Amalgam zwischen all diesen Komponenten, die Vereinigung mit dem echten oft nicht LE MAGAZINE SUISSE DE L’IMMOBILIER DE PRESTIGE LA FANTAISIE D'UN PARC...HUIT SIÈCLES DÉJÀ ausgedrücktem Anliegen eines Winzer-Kandidaten erfolgreich zu beschließen, zum Gedeihen zu bringen, aufzubessern, neue sensorische Gipfel und Werte zu erreichen. So muss man heute die Gründung von „Signature“ sehen. Wie der Schlusspunkt einer langen Arbeit – denn der tugendhafte Zyklus der Weinrebe beurteilt sich nach Jahren mehr als nach Wochen – auf den der Mensch keinen anderen Einfluss hat, als sich ihm im langsamen Rhythmus der Jahreszeiten anzupassen. Die Offenheit des Gründers des „Bureau Viticole“ liegt darin, den Käufer daran zu erinnern, dass dieser Vorgang Jahre dauern kann, ihm andererseits zu garantieren, dass es in einer außergewöhnlichen Domäne keinen Wertverlust gibt ... Es ist für niemanden ein Geheimnis, dass die Magie des Weins einen ständigen Anspruch erhebt. Durch diesen Anspruch schreibt der Wein die Geschichte derer, die ihn zum Wachsen brachten. Für Stéphane Paillard, „offenbart sich die Geschichte des Weins im Glase. Sie nährt sich in dem magischen Moment der Kostprobe, an dem Bild, dem Mythos der sie begleitet und den Seiten, die seit der neu gezeichneten Domäne geschrieben wurden, sowohl durch die neu geformte Architektur eines Gebäudes, der Gärten oder einer Landschaft oder durch eine Innendekoration, oder ihre Weinkeller, in Übereinstimmung mit der Vergangenheit …oder durch ein Kunstwerk, was die Domäne sich angeeignet hat und den 26 H E L V E T I S S I M M O H61 Besucher befragt“. „Ihre Wirkung ist unermesslich für die Domäne, bildlich gesprochen, und verbindet sich mit dem Namenszug der legendärsten Weine. Indem das Zeichen des Besonderen unterstrichen wird in Verbindung mit dem Emotionellen, Zeitlosen und dem Finanziellen“, unterstreicht der Planer des Projektes. Nach der Keramik, dem fotographischem Bilde setzt Stéphane Paillard ununterbrochen seine Überlegung fort. Heute plant er eine besondere Beleuchtung, die ein Künstler in den hundertjährigen Weinkellern einrichten könnte … obwohl man dachte, dass die Kunst nicht in den Keller kommt aber man muss zugeben, dass man sich dort auch sehr wohl fühlen kann. WWW.BUREAUVITICOLE.COM LE MAGAZINE SUISSE DE L’IMMOBILIER DE PRESTIGE