Bulletin du Barreau de Paris n°24
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Bulletin du Barreau de Paris n°24
292 Conseil de l’ordre Imprimé sur papier 100% recyclé et recyclable • Soutien aux avocats iraniens • Fusion des avocats et CPI : un nouveau contexte • L’avocat en entreprise • Soutien aux avocats tunisiens • Bus de la solidarité • L’avocat mandataire en transactions immobilières : modification du RI • E-barreau • Lettre du greffe civil de la cour d’appel de Paris à l’Ordre des avocats • Cour d’appel de Paris • Huissiers-audienciers 301 Agenda • Rencontres internationales de droit taurin 301 Vie du Palais • Réunion AJFA 298 Commissions ouvertes 301 Carnet • Dons à la bibliothèque 300 Europe • Communiqué de la DBF 302 Séminaire de l’UIA 301 Appels d’offres • La défense devant les juridictions • Délégation des barreaux de France pénales internationales 296 Conseil de discipline 297 Agenda du bâtonnier 297 Informations L E B ULLETIN DU BARREAU DE PARIS N°24 3 juillet 2009 Le Bulletin Institut de formation continue du barreau de paris : la gratuité Editorial La formation continue ne constitue pas seulement une obligation légale. Elle est une condition essentielle pour accroître nos compétences, notre efficacité et donc le développement de nos cabinets. J’ai pris la décision d‘instaurer la gratuité des séances de formation continue dispensées dans le cadre de l’EFB par l’Institut de formation continue que dirige avec dévouement notre confrère Xavier Delcros. Désormais, les cours de formation continue dispensés dans le cadre de l’IFC, toujours assurés avec le même souci de qualité, seront soumis au même régime que les commissions ouvertes ellesmêmes gratuites. Christian Charrière-Bournazel Bâtonnier de l’Ordre J’ai considéré en effet qu’il s’agit d’un service auquel doivent pouvoir accéder tous les avocats de notre barreau, sans avoir à débourser quoi que ce soit. D’aucuns m’avaient suggéré de continuer à faire payer une somme minimale au motif que la gratuité rendrait quelque peu désinvolte. Vous démontrerez le contraire. Ceux qui veulent en bénéficier continueront à s’inscrire pour faciliter l’organisation des séances dans des salles adaptées, voire dans l’auditorium. Ceux qui se seront inscrits assisteront aux séances, même s’ils n’ont plus à craindre de perdre les frais d’inscription puisqu’ils n’auront plus à les débourser. En ces temps de vaches maigres, il me revient de chercher par tous moyens à alléger vos charges. Site du Barreau de Paris www.avocatparis.org 291 Le Bulletin Conseil de l’Ordre Séance mardi 30 juin 2009 Soutien aux avocats iraniens Chacun connaît les terribles événements qui affectent actuellement l’Iran. Les avocats parisiens se rappelleront que Mme Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, est membre d’honneur du barreau de Paris. Or sa situation comme celle d’autres avocats iraniens, est préoccupante. C’est la raison pour laquelle M. Vincent Nioré a présenté au Conseil de l’ordre une résolution qui a été adoptée à l’unanimité : « Le Conseil de l’ordre exprime sa plus vive préoccupation face à la répression exercée par les autorités iraniennes à l’encontre des avocats iraniens, défenseurs des droits de l’Homme et des libertés publiques, aux rangs desquels figurent Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, membre d’honneur du barreau de Paris, et Abdulfatah Soltani, fondateurs du Centre des défenseurs des droits de l’Homme. Il condamne l’arrestation arbitraire le 16 juin 2009 à son cabinet d’Abdulfatah Soltani et exprime les plus vives inquiétudes sur le sort qui lui est réservé, ses proches étant sans nouvelles de lui depuis son arrestation. Le Conseil de l’ordre constate que l’arrestation et la disparition d’Abdulfatah Soltani font suite à la fermeture le 21 décembre 2008, par les autorités iraniennes, du Centre des défenseurs des droits de l’Homme. Le Conseil de l’ordre condamne les récentes menaces de poursuites judiciaires contre Shirin Ebadi et s’élève avec force contre l’escalade de la répression à 292 Vendredi 3 juillet 2009- n°24 l’encontre des avocats défenseurs des libertés publiques. Le Conseil de l’ordre demande aux autorités iraniennes : - de garantir en toute circonstance le libre exercice la profession d’avocat en Iran à l’égard de tous les avocats sans distinction ; - de mettre, sans délai, tout en œuvre pour que le Centre des défenseurs des droits de l’Homme, co-fondé par Shirin Ebadi et Abdulfatah Soltani, puisse reprendre ses activités ; - de garantir la sécurité de Shirin Ebadi et d’Abdulfatah Soltani en toutes circonstances et en quelques lieux qu’ils se trouvent ». Fusion des avocats et CPI : un contexte nouveau M. le sénateur Zocchetto a suggéré une proposition d’amendement qui fusionnerait les avocats et les conseils en propriété industrielle (CPI). Le bâtonnier a été convoqué pour être entendu par la commission des lois de l’Assemblée nationale le 2 juillet. Il a décidé d’associer à cette audition M. le bâtonnier désigné Jean Castelain qui n’a jamais caché ses réticences. M. le bâtonnier désigné a présenté au Conseil de l’ordre un rapport très complet aux termes duquel il a proposé que le barreau de Paris, dont les positions étaient déjà très nuancées, s’exprime pour refuser une réforme à la sauvette dont il a remis en cause tant le principe que les conséquences. Les délibérations des 5 février et 2 décembre 2008 précédemment votées par le Conseil de l’ordre parisien n’excluaient pas l’intégration des CPI mais avaient posé cinq questions précises (modalités d’intégration des deux professions, formation des futurs avocats spécialistes en propriété industrielle, mention précise de spécialité, survivance des concurrents de l’avocat et unité de la profession), pour lesquelles la réponse des CPI est encore attendue. Il constate qu’à l’heure actuelle, plutôt qu’une grande profession du droit, il est recommandé aux pouvoirs publics de favoriser l’inter-professionnalité entre acteurs du monde juridique. Selon lui, une fusion ponctuelle avec les CPI pourrait être prématurée et ce d’autant que la loi organique 2009-43 du 15 avril 2009 exige désormais une étude d’impact préalable qui n’a jamais été réalisée. Or, il pourrait être intéressant d’évaluer les conséquences économiques, financières et sociales, ainsi que les coûts et les bénéfices attendus de cette fusion telle qu’elle est projetée. C’est dans ces conditions que le Conseil a adopté, à une très large majorité (une voix contre et deux abstentions), une première résolution : il a souhaité que le bâtonnier et le bâtonnier désigné expriment le souci particulier du barreau parisien. Puis, toujours à la majorité, le Conseil a adopté la résolution suivante : « Le Conseil de l’ordre des avocats du barreau de Paris demande que la question du rapprochement avec les conseils en propriété industrielle soit traitée non pas séparément et dans l’urgence mais dans la perspective plus large d’un projet de loi à intervenir sur les professions juridiques afin notamment de pouvoir bénéficier d’une étude d’impact préalable. Il demande, en conséquence, que la question de la fusion avocats-CPI soit retirée de l’actuel calendrier législatif du parlement ». L’avocat en entreprise La question de l’avocat en entreprise est de nouveau d’actualité à la suite du dépôt du rapport de M. Jean-Michel Darrois, AMCO, au président de la République le 8 avril 2009. Par une délibération en date du 8 juin 2004, le Conseil de l’ordre avait considéré que « l’intérêt général et celui de la profession commandent la mise en œuvre sans délai, et sous réserve de l’adoption de mesures transitoires, d’une évolution déjà souhaitée depuis plusieurs années, selon les modalités suivantes : - les avocats inscrits au barreau ont tous vocation à exercer en entreprise ; - cet exercice salarié doit s’effectuer dans le respect des principes essentiels, au premier rang desquels l’indépendance dont les garanties doivent être organisées ; - l’exercice en entreprise le maintenant au sein de son Barreau, l’avocat reste soumis aux règles de déontologie et de discipline qui y sont applicables ; - le secret professionnel et la confidentialité, notamment, restent indissociables de cette forme d’exercice ; - conformément au statut de l’avocat salarié, l’avocat en entreprise ne peut avoir de clientèle personnelle, de quelque nature que ce soit ; - eu égard à la prohibition des conflits d’intérêts et à la nécessaire indépendance de l’avocat, l’exercice en entreprise est exclusif de toute représentation et assistance en justice ». L’idée a été lancée par l’ANA (devenue CNA) et le fameux livret bleu qui prônait déjà en 1967 une grande profession du droit regroupant les juristes travaillant en entreprises. La réflexion a été menée par le barreau de Paris sur les rapports successifs de M. Daniel SoulezLarivière, AMCO (1988), de M. le bâtonnier du Granrut (1996), du regretté Jean-Marc Varaut, AMCO (1998), de MM. Jean-François Prat et Antoine Beauquier, MCO (2008). Le rapport Darrois rappelle que l’idée a souvent « été évoquée, mais n’a jamais abouti », puis expose l’avantage d’une telle réforme, notamment pour l’obtention d’une protection des avis émis par les juristes travaillant en entreprise semblable à celle dont bénéficient déjà leurs homologues anglo-saxons. Cette réforme permettrait de répondre à une évolution socio-économique en consacrant le rôle et l’influence des juristes dans l’élaboration des stratégies internes des entreprises. En droit comparé il existe une profession unifiée d’avocat juriste en entreprise (Dans l’UE : Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Grèce, Danemark, Suède,… ; hors UE : Canada, États-unis, etc.). Mais si la plupart des avocats juristes en entreprise peuvent émettre des consultations et rédiger des actes, ils ne disposent pas tous du droit de plaider. Permettre à l’avocat d’exercer en entreprise offrirait aux jeunes avocats de nouveaux débouchés et une fluidité de carrière : les titulaires du CAPA auraient le choix entre le cabinet et l’entreprise, avec la possibilité de passer facilement de l’un à l’autre en conservant le titre d’avocat et en restant inscrits au tableau. Dans un rapport extrêmement dense et complet, MM. Robert et Dusseau, MCO, ont décrit les principes qui pourraient s’appliquer à l’avocat qui exerce en entreprise. Ces propositions peuvent être résumées ainsi : - l’avocat en entreprise devrait être titulaire du CAPA sauf à bénéficier des dispenses actuellement prévues dans la loi du 31 décembre 1971 et le décret du 27 novembre 1991 ; se pose la question du maintien ou non de la passerelle prévue à l’article 98-3. - l’avocat qui aurait décidé d’exercer en entreprise devrait, à tout moment, pouvoir choisir d’exercer en cabinet, et, inversement, celui qui aurait choisi d’exercer en cabinet, bénéficierait de la possibilité d’exercer en entreprise ; la combinaison des deux serait possible, dans l’intérêt de l’extension du droit dans l’entreprise. - l’entreprise garderait la faculté de recruter des juristes non avocats. - le chef d’entreprise décidant de recruter un avocat conservant son statut le notifierait à l’Ordre et l’inscription de l’avocat en entreprise se ferait sur une liste spécifique du tableau. - l’accord du chef d’entreprise entraînerait de facto l’acceptation par l’entreprise du respect des droits et obligations déontologiques de l’avocat exerçant en entreprise et la sanction de leur violation par l’Ordre des avocats. - les avocats exerçant en entreprise porteraient le titre d’avocat et pourraient y adjoindre la dénomination précise de leur fonction d’encadrement au sein de l’entreprise (directeur juridique, responsable juridique, etc.). - ils seraient soumis aux mêmes règles déontologiques que les avocats exerçant en cabinet, de la même façon que le sont aujourd’hui les avocats salariés, dans la mesure où ils dépenderaient du même ordre professionnel et seraient soumis aux principes essentiels. - l’indépendance intellectuelle de l’avocat exerçant en entreprise serait garantie, par des dispositions comparables à celles qui protègent l’indépendance du journaliste (clause dite « de conscience et d’indépendance ») et le contrat de travail devrait être communiqué à l’Ordre. Vendredi 3 juillet 2009- n°24 293 Le Bulletin - les règles du secret professionnel (avocat – client) et de la confidentialité (avocat – avocat) seraient applicables à tous les avocats qui exercent ou non en entreprise. - l’activité de l’avocat en entreprise serait tournée exclusivement vers les intérêts de l’entreprise dans le respect des règles déontologiques régissant la profession d’avocat. - pour les activités judiciaires ou juridictionnelles, il serait nécessaire d’imposer une interdiction absolue de représenter tant l’entreprise que les clients de l’entreprise. - la question du « mi-temps » de l’avocat en entreprise se pose également. Dans la mesure où aucune disposition ne semble y faire obstacle, ce mode d’exercice devrait être possible. Il semble tout à fait envisageable de permettre à l’avocat en entreprise d’exercer au sein de deux entreprises à mi-temps, sous réserve qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêts. Un accord préalable des entreprises serait toutefois nécessaire. Lorsqu’il exerce à mi-temps en entreprise et en cabinet, l’avocat en entreprise n’aurait pas la possibilité de prendre des dossiers (au titre de son activité en cabinet) en cas de conflit d’intérêts. - l’avocat en entreprise serait dispensé des commissions d’office à caractère obligatoire. - l’assurance responsabilité concernerait les actes professionnels accomplis pour le compte de l’entreprise. L’employeur serait civilement responsable des actes professionnels de son préposé. Les principes applicables en matière de responsabilité civile ne feraient pas obstacle à cette règle, déjà applicable aux avocats salariés. Les avocats en entreprise pourraient donc être dispensés du versement de la quote-part de cotisation correspondant à l’assurance responsabilité civile. - par dérogation, l’avocat en entreprise aurait la possibilité d’ouvrir à son nom un sous-compte 294 Vendredi 3 juillet 2009- n°24 Carpa, à l’instar des avocats exerçant à titre individuel. - l’avocat en entreprise doit être soumis au contrôle disciplinaire du bâtonnier et du Conseil de l’Ordre et demeurerait naturellement soumis aux mêmes sanctions disciplinaires. - l’avocat en entreprise serait soumis au contrôle du bâtonnier et du Conseil de l’ordre pour les questions relatives au contrat de travail. En première instance, le Conseil de l’ordre serait l’unique organe juridictionnel ; ses décisions seraient susceptibles d’appel devant la chambre sociale de la cour d’appel. - les avocats en entreprise devraient pouvoir bénéficier d’un droit de vote et notamment participer à l’élection du bâtonnier, des membres du Conseil de l’ordre et des membres du CNB. Pour les deux premières élections des membres du Conseil de l’ordre, afin de favoriser leur intégration, des sièges pourraient leur être réservés (nombre à déterminer en fonction du nombre d’avocats en entreprise inscrits au barreau) mais seraient élus par l’ensemble du collège électoral. Les avocats en entreprise seraient également éligibles dans les autres organismes représentatifs de la profession. - les avocats en entreprise inscrits au tableau devraient verser une cotisation à l’Ordre, dont la partie correspondante à l’activité effectuée en entreprise serait prise en charge par l’entreprise où l’avocat exercerait son activité. - l’avocat en entreprise dépendrait du régime social de l’entreprise. - la convention collective applicable à l’avocat en entreprise serait celle de l’entreprise. - les juristes salariés d’une entreprise qui ont commencé à cotiser au régime général continueraient de cotiser à ce régime et ce, même s’ils obtiennent le statut d’avocat en entreprise. Les avocats exerçant en cabinet qui deviendraient ensuite avocats en entreprise continueraient de cotiser auprès de la CNBF. À compter de la mise en œuvre de la réforme, les nouveaux diplômés exerçant en qualité d’avocats en entreprise verseraient leurs cotisations à la CNBF (au moins aux régimes de base et complémentaire). L’avocat en entreprise choisirait de dépendre d’un barreau. Il aurait la liberté de s’inscrire soit au barreau dans le ressort duquel est situé le siège social de son entreprise, soit au barreau dans le ressort duquel il exerce effectivement son activité, soit à son barreau d’origine s’il a exercé en cabinet avant de rejoindre une entreprise. Ces propositions n’ont pas l’accord de tous et plusieurs voix dissidentes se sont élevées sur le principe ou sur les propositions techniques des rapporteurs. Le débat a été vif et à son issue, il a été convenu que chacun réfléchisse pour se positionner concrètement le 21 juillet prochain, date à laquelle le vote du Conseil interviendra. Soutien aux avocats tunisiens M. Vincent Nioré, MCO, a attiré l’attention du Conseil sur les difficultés que rencontreraient les avocats tunisiens défenseurs des droits de l’Homme. Certains d’entre eux seraient harcelés par ce qu’ils considèrent comme de véritables persécutions fiscales ou des atteintes à leur intégrité physique. Ils seraient sans cesse suivis et leur cabinet serait surveillé. Il en irait également de même des moyens de communication. À la moindre occasion, ils subissent des fouilles corporelles. Certains d’entre eux ont été victimes d’actes de violence caractérisée au moment où ils ont passé la douane pour rentrer d’un congrès organisé à Genève. Tous ces faits sont préoccupants. C’est la raison pour laquelle à l’unanimité, le Conseil a adopté la résolution suivante : « Le Conseil de l’ordre condamne les persécutions dont sont victimes des avocats tunisiens, défenseurs des libertés et demande aux autorités tunisiennes : - de garantir en toutes circonstances le libre exercice de la profession d’avocat en Tunisie à l’égard de tous les avocats ; - de veiller à ce que cessent toutes les mesures d’intimidation comme toutes les formes de harcèlement et d’agression à l’encontre des avocats tunisiens défenseurs des libertés ». Bus de la Solidarité Le bâtonnier a été informé d’incidents qui ont affecté la tournée du bus de la Solidarité. Les services de police avaient imaginé d’organiser des fouilles à la sortie du bus de la Solidarité. Le bâtonnier a protesté auprès du préfet et en a également informé le maire. Tant la mairie que les services de la préfecture lui ont écrit pour l’assurer que l’accès au bus de la Solidarité sera libre. Rappelons que le bus de la Solidarité pour lequel le barreau de Paris a été récompensé est destiné aux plus humbles, qu’ils aient ou non des papiers, qu’ils soient ou non en situation régulière. Ils ont le droit d’être informés de leur situation. L’avocat mandataire en transactions immobilières : modification du RI L’article P.6.2.04 du règlement intérieur du barreau de Paris qui a introduit l’annexe relative à l’avocat mandataire en transactions immobilières prévoyait en son 4e alinéa : « l’avocat doit ouvrir un sous-compte spécial à la Carpa pour accomplir sa mission de « mandataire en transactions immobilières » soumis au contrôle de l’Ordre ». M. Dominique Basdevant, MCO, a alerté le Conseil sur l’ambiguïté de la formule choisie d’un « sous-compte spécial ». Il n’a jamais été question d’obliger l’avocat à ouvrir de nouveaux comptes spéciaux à la Carpa. C’est la raison pour laquelle il a proposé une modification de l’article P.6.2.04. Le 4e alinéa a été ainsi rectifié : « L’avocat doit déposer à la Carpa, selon les règles applicables au fonctionnement des comptes Carpa, les fonds, effets ou valeurs reçus par lui, dans le cadre de sa mission de « mandataire en transactions immobilières » soumis au contrôle de l’Ordre ». Le texte de l’article P.6.2.04 du règlement intérieur du barreau de Paris se présente donc désormais ainsi : « L’avocat peut exercer l’activité de mandataire en transactions immobilières dans les limites autorisées par la loi. L’avocat doit en faire la déclaration à l’Ordre par lettre adressée au bâtonnier. Cette activité doit être pratiquée en vue de la rédaction d’un contrat ou avant-contrat et constitue pour l’avocat une activité accessoire. L’avocat doit déposer à la Carpa, selon les règles applicables au fonctionnement des comptes Carpa, les fonds, effets ou valeurs reçus par lui, dans le cadre de sa mission de « mandataire en transactions immobilières » soumis au contrôle de l’Ordre. Dans son activité de mandataire en transactions immobilières, l’avocat reste tenu de respecter les principes essentiels de sa profession et les règles du conflit d’intérêts ; il ne pourra intervenir que pour l’une des parties et ne percevra des honoraires que de celle-ci. L’avocat se conformera à l’annexe XV du règlement intérieur concernant les règles relatives à la négociation ». Vendredi 3 juillet 2009- n°24 295 Le Bulletin Conseil de discipline Séance mardi 30 juin 2009 Actes de saisine En juin 2009, l’autorité de poursuite a engagé 7 procédures disciplinaires pour les motifs suivants : - Manquement aux principes essentiels (article 1.3 du règlement intérieur), notamment d’honneur, de délicatesse et de diligence. - Condamnation correctionnelle du chef d’exercice illégal de la profession de commissaire aux comptes et usage illicite du titre de commissaire aux comptes. Faits de nature à constituer un manquement aux principes essentiels (article 1.3 du règlement intérieur), notamment ceux d’honneur et de dignité. - Manquement aux dispositions de l’article P 75-2 du règlement intérieur relatives au maniement de fonds. Faits de nature à constituer un manquement aux principes essentiels d’honneur et de probité (article 1.3 du règlement intérieur). - Manquement aux obligations financières (article P 67 du règlement intérieur) et aux obligations visées à l’article 183 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991. Manquement aux règles de maniement de fonds (article 75.2 du règlement intérieur). Défaut de restitution des sommes prélevées à un client. Manquement aux principes essentiels (article 1.3 du règlement intérieur), et notamment à la probité, à l’honneur, et à l’indépendance . - Manquement aux principes essentiels (article 1.3 du règlement intérieur) et à l’article 183 du décret du 27 novembre 1991 modifié par le décret du 24 mai 2005. Violation des règles en matière de maniement de fonds (article P 75-2 du règlement intérieur). 296 Vendredi 3 juillet 2009- n°24 Complicité d’exercice illégal de la profession d’avocat (article 64 de la loi du 71-11-30 du 31 décembre 1971). Détournement de fonds confiés en qualité de séquestre. Violation du secret professionnel du fait de la cession à une société commerciale non habilitée à exercer la profession d’avocat d’une clientèle d’avocat (article 2 du règlement intérieur national). - Manquement aux obligations financières (article P 67 du règlement intérieur). Non respect des engagements pris devant la commission de déontologie. Manquement aux obligations de loyauté (article 1.3 du règlement intérieur). Défaut de réponse aux délégués du bâtonnier, défaut de comparution devant la commission de déontologie. Manquement aux principes de courtoisie, de confraternité et de délicatesse (article 1.3 du règlement intérieur). Défaut de déclaration de cessation des paiements dans le délai de 45 jours, notamment à l’égard d’un confrère, malgré un passif important et ancien. Faits susceptibles de constituer des manquements graves et réitérées aux règles de la profession d’avocat et notamment aux principes essentiels (article 1.3 du règlement intérieur). - Défaut de tenue de comptabilité (article P 75-3 du règlement intérieur). Manquement aux obligations financières (article P 67 du règlement intérieur). Manquement aux dispositions de l’article 183 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991. Faits susceptibles de constituer un manquement aux principes essentiels (article 1.3 du règlement intérieur). Décisions disciplinaires du 1er juillet 2009 La formation de jugement n°4 a été saisie du dossier d’un confrère à qui était reproché un manquement aux obligations financières imposées par l’article P 67 du RIBP et aux obligations visées à l’article 183 du décret du 27 novembre 1991 ainsi qu’une violation des articles P 67, P 75-3 et P 75-5 du RIBP et des principes essentiels, notamment à l’honneur et à la probité. Il était fait grief à l’avocat de ne pas s’être acquitté régulièrement de l’ensemble des contributions fiscales et des cotisations sociales dont il était redevable. Le confrère concerné a rencontré au cours des dernières années des difficultés financières en raison de la perte d’un important client et il a fait l’objet d’un contrôle fiscal. Il ne pouvait cependant pas ignorer qu’en ne payant pas les contributions dont il était redevable, il se plaçait délibérément en infraction avec les règles éditées à l’article P 67 du RIBP et aux principes essentiels énoncés à l’article 1.3, notamment à l’honneur et à la probité. Décision : interdiction d’exercice de la profession d’avocat pendant une durée de deux ans. Privation du droit de faire partie du conseil de l’Ordre, du CNB, des autres organismes professionnels et des fonctions de bâtonnier pendant une durée de 5 ans. La formation n°4 a été saisie par l’autorité de poursuite d’une procédure disciplinaire à l’encontre d’un confrère à qui il était reproché d’avoir encaissé des chèques à titre d’honoraires alors qu’il était en situation de liquidation judiciaire. Étant en difficulté du fait de la liquidation judiciaire dont il faisait l’objet, le confrère concerné a encaissé sur un compte personnel un important honoraire de résultat plutôt que de le remettre au mandataire liquidateur. Il a ainsi manqué aux principes essentiels édictés à l’article 1.3 du règlement intérieur du RIBP et notamment à la probité et à l’honneur. Décision : interdiction temporaire d’exercice de la profession d’avocat pendant une durée de deux ans. Privation du droit de faire partie du conseil de l’Ordre, du CNB, des autres organismes professionnels et des fonctions de bâtonnier pendant une durée de 5 ans. Agenda du bâtonnier (sélection) Mardi 23 juin > Rencontre à la Maison du Barreau avec les confrères des 18e, 19e et 20e arrondissements > Audition à l’Assemblée nationale de M. Warsmann sur la saisine du Conseil Constitutionnel > Séance du Conseil de l’ordre > Remise de décoration à Alain Hollande Base de données déontologiques Sélection de jurisprudence ordinale et nationale anonymisée et régulièrement mise à jour. Mercredi 24 juin > Petit-déjeuner avec M. le bâtonnier de Kananga (République démocratique du Congo), M. Kamukuny > Intervention sur la profession d’avocat et les prêts sans caution à l’IEJ de Paris XIII > Réception donnée par le délégué général du Québec www.avocatparis.org (rubrique «base déontologique et professionnelle» - espace privé). > Rendez-vous avec Bertrand Delanoë, maire de Paris > Rendez-vous avec Jean Néret et Martine Kloepfer pressentie pour être le nouveau directeur d’études de l’EFB > Revue de l’UJA de Paris Jeudi 25 juin > Réunion extraordinaire du bureau du CNB > Déjeuner avec les représentants d’ICADE > Réunion de la cellule communication > Intervention devant les étudiants de l’IEJ Paris I RPVA : encore gratuit Vendredi 26 juin > Petit-déjeuner avec Xavier Delcros, Didier Chambeau et Georges Teboul à propos de la formation continue des avocats > Rencontre avec le président Degrandi et des magistrats de son cabinet GRATUITÉ À E-BARREAU : C’EST ENCORE D’ACTUALITÉ > Cocktail de la Fédération nationale de la presse spécialisée Votre inscription au RPVA doit se faire le plus rapidement possible. > Dîner de travail avec le secrétaire du conseil et les secrétaires des commissions J’ai donc décidé de prolonger la gratuité de la délivrance du certificat pour toute inscription enregistrée avant le 31 juillet. > Réunion de la commission des finances Ne tardez plus ! > Interview filmée pour Actuel avocat sur les honoraires de l’avocat et le dictionnaire Le bâtonnier Dimanche 28 juin Lundi 29 juin > Messe pour le 10e anniversaire de la disparition du bâtonnier Philippe Lafarge > Déjeuner de préparation du colloque d’ouverture de Campus avec les intervenants > Rendez-vous avec Henri Alterman sur les procédures de sauvegarde > Visionnage du prochain Barreau en Images permanent > Intervention devant les étudiants de l’IEJ Paris V Descartes Vendredi 3 juillet 2009- n°24 297 Le Bulletin Commissions Ouvertes Les commissions ouvertes sont gratuites et ouvertes à tous. Commissions ouvertes - Mme Laurence Le Tixerant Inscription obligatoire auprès de Mme Pauline Rousseau Fax : 01 44 32 49 93 - Email : [email protected] 9 Programme détaillé sur le site du barreau de Paris ou sur inscription sur les listes de diffusion International Droit fiscal et douanier Responsable : M. le bâtonnier Bernard Vatier Sous-commission Inde Responsable : M. Jules -Marc Baudel Mercredi 8 juillet de 17h30 à 19h30, salle Gaston Monnerville Thèmes : Organisation des travaux de la souscommission ; projet d’un voyage des avocats et juristes français en Inde ; conférence dans la semaine du 21 septembre de notre confrère indien Anand Desai ; préparation des journées des commissions ouvertes sur la protection de la propriété industrielle et intellectuelle en Inde (les textes et la pratique) Responsables : MM. Louis-Marie Bourgeois et Alain Theimer Jeudi 10 septembre de 9h à 11h, salle Gaston Monnerville Droit de la discrimination Responsable : Mme Meralli Ballou Monot Jeudi 9 juillet juin de 18h à 20h, salle Gaston Monnerville Thème : Discriminations liées à l’orientation sexuelle : État du droit en France dans l’emploi et dans l’accès aux biens et aux services : au regard de la grille de lecture du socle conceptuel du droit communautaire ; au regard de la grille d’analyse de la jurisprudence de la cour de justice des Communautés européennes CJCE, et de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) International Responsable : M. le bâtonnier Bernard Vatier Sous-commission franco-allemande Responsable : M. Christian Roth Jeudi 9 juillet de 19h à 20h30, salle Pont Neuf Thème : Recrutement et échange de stagiaires et référendaires de l’Allemagne vers Paris et vice-versa Droit de la famille Responsable : Mme Hélène Poivey-Leclercq Jeudi 10 septembre de 18h à 20h, salle Gaston Monnerville Droit immobilier Responsable : M. Jean-François Péricaud Mardi 15 septembre de 17h à 19h, auditorium Louis-Edmond Pettiti Thème : Les mandataires en transaction et location immobilières Protection sociale et du handicap Responsable : M. Rachid Meziani Mercredi 16 septembre de 18h à 20h, Salle Pont Neuf Droit immobilier Responsable : M. Jean-François Péricaud Sous-commission Baux d’habitation et professionnels Responsable : M. Vincent Canu Mercredi 16 septembre de 18h à 20h, auditorium Louis-Edmond Pettiti International Responsable : M. le Bâtonnier Bernard Vatier Sous-commission franco-allemande Responsable : M. Christian Roth Jeudi 17 septembre de 19h à 20h30, salle Pont Neuf Droit de la Famille Droit de la Famille Responsable : Mme Hélène Poivey-Leclercq Sous-commission Majeurs vulnérables II Responsable : Mme Marie-Hélène Isern-Real Mercredi 2 septembre de 18h à 20h, salle Gaston Monnerville Thème : Les nouveaux pouvoirs du juge des tutelles (suite) Responsable : Mme Hélène Poivey-Leclercq Sous-commission Majeurs vulnérables I Responsable : Mme Florence Fresnel Jeudi 17 septembre de 18h à 20h, salle Gaston Monnerville 298 Vendredi 3 juillet 2009- n°24 Vendredi 3 juillet 2009- n°24 299 Le Bulletin Fermeture des services pendant l’été Fermeture du 13 juillet Les services de l’Ordre et de la Carpa seront fermés le lundi 13 juillet prochain. MAIS LE SERVICE MANIEMENTS DE FONDS DE LA CARPA DEMEURERA OUVERT, COMME IL LE SERA PENDANT TOUT L’ÉTÉ. Le groupement des huissiers-audienciers sera également fermé. * * * Service des robes du vestiaire Fermeture à 18h du lundi au jeudi et à 17h le vendredi du lundi 6 juillet au vendredi 28 août inclus. Groupement des huissiers audienciers Fermeture de 11h30 à 12h30 du mercredi 15 juillet au vendredi 28 août inclus. Maison du Barreau Fermeture du vendredi 31 juillet au dimanche 30 août inclus. Service des suppléances et administrations Fermeture du lundi 3 août au mardi 1er septembre inclus. Bureau des assurances Fermeture du jeudi 6 août au vendredi 4 septembre inclus. Informations Cour d’appel de Paris Service allégé de l’été Le tableau fixant la répartition des magistrats du siège de la cour d’appel de Versailles, pour la période de service allégé de l’été du 6 juillet au 29 août inclus, est disponible sur le site de l’Ordre (espace privé, rubrique « Organisation des tribunaux »). Un exemplaire peut être consulté auprès des appariteurs. Contact : Tél. : 01 44 32 47 22 ou 47 23 Site : www.avocatparis.org Huissiers-audienciers Les timbres à 1,90€ ne sont plus repris mais peuvent encore être utili- 300 Vendredi 3 juillet 2009- n°24 Greffe disciplinaire du service déontologie Fermeture du lundi 10 au vendredi 21 août inclus. Service communication Fermeture du lundi 10 au vendredi 21 août inclus. Bureau structures Fermeture du lundi 10 au vendredi 28 août inclus. Centre de documentation Fermeture du lundi 10 au vendredi 14 août inclus. Pendant cette période, le service des télécopies restera ouvert (fax: 01 43 29 44 99). Pour la consultation d’ouvrages, vous pouvez vous rendre à la BPI du Centre Georges Pompidou, ouverte jusqu’à 22h (fermée le mardi). Horaires d’ouverture et catalogue disponibles sur le site www.bpi.fr Initiadroit Fermeture du lundi 17 au vendredi 28 août inclus. SVS Fermeture entre 12h et 14h pendant le mois d’août. Service des fixations d’honoraires, de l’arbitrage et des procédures collectives Fermeture entre 12h30 et 13h30 pendant le mois d’août. sés à condition d’être doublés pour ainsi au moins valider le nouveau tarif fixé désormais à 2,60€ par partie destinataire dans les actes du palais. Contact : Huissiers-audienciers Civils Tél. : 01 43 29 70 18 - Fax : 01 40 51 02 34 Europe Communiqué de la DBF Imitation de marques renommées La Cour de justice des Communautés européennes a jugé, le 18 juin dernier, qu’un produit qui imite une marque reconnue, profite indûment du caractère distinctif ou de la renommée de cette marque, alors même que cette imitation ne crée ni risque de confusion chez le consommateur ni risque de préjudice au titulaire de celle-ci (L’Oréal / Bellure, aff. C-487/07). La Cour considère que cette violation de la directive 89/104/CE est caractérisée lorsque un tiers tente, par une imitation, de se placer dans le sillage de la marque renommée afin de bénéficier du pouvoir d’attraction, de la réputation et du prestige de cette dernière, et d’exploiter, sans compensation financière, l’effort commercial déployé par le titulaire de la marque pour créer et entretenir l’image de celle-ci. La Cour se prononce également, pour la première fois, sur les circonstances dans lesquelles une publicité peut faire mention explicite des marques d’un concurrent. Contact : Délégation des barreaux de France Tél. : 00 32 2 230 83 31 - Fax : 00 32 2 230 62 77 E-mail : [email protected] Site : www.dbfbruxelles.eu Appels d’offres Délégation des barreaux de France Commission européenne Étude sur l’application de la directive anti-blanchiment La Commission européenne a publié, le 20 juin dernier, un avis de marché ayant pour objet la réalisation d’une étude relative à l’application de la directive anti-blanchiment (réf. 2009/S 117-168444, JOUE S 117, du 20 juin 2009). Il s’agira notamment d’examiner la mise en œuvre de cette directive et son impact sur les professions non financières, à savoir les juristes indépendants et les autres professionnels fournissant des services similaires dans les secteurs de l’entreprise, de l’immobilier et de l’intermédiation financière. La valeur maximale de ce marché est estimée à 350 000€. Les langues de travail sont les 23 langues officielles de l’Union européenne. Réception des offres avant le 21 août. Au programme : - L’impact économique des marchés taurins - Règlements taurins, règlement taurin ? - La réglementation de la corrida - La réglementation de la course camarguaise - Empresas : les modes d’exploitation des arènes - Le combat du toro : les jeux d’arènes et la protection de l’animal en Californie (cosmopolitisme taurin, lobbies et jurisprudence) - Qu’est-ce que le combat du toro ? - Le toro de combat - Le statut de l’animal - La définition du toro de combat - De l’utilité de la loi en Tauromachie ? Tarif : 450€. Inscription avant le 15 juillet. Contact : Office de tourisme et des congrès de Nîmes 6, rue Auguste – 30020 Nîmes Cedex 1 Tél. : 04 66 58 38 18 – Fax : 04 66 58 38 19 E-mail : [email protected] Site : www.ot-nimes.fr Contact : Délégation des barreaux de France Tél. : 00 32 2 230 83 31 - Fax : 00 32 2 230 62 77 E-mail : [email protected] Site : www.dbfbruxelles.eu Agenda Rencontres internationales de droit taurin Le barreau de Nîmes et le barreau de Madrid organisent 9 la première édition des rencontres internationales de droit taurin qui se tiendra durant la Féria des vendanges du 17 au 20 septembre à Nîmes. Le thème abordé sera : « Le toro et son combat : la part ou l’apport du droit ? ». Chiffre mystère 3 577 inscrits à Campus Vie du Palais Réunion AJFA L’association des Juristes français et allemands (AJFA) organise une réunion le jeudi 30 juillet à 18h à la Maison du Barreau. Elle sera exclusivement consacrée aux derniers préparatifs du congrès réunissant l’association sœur DFJ et l’AJFA à Dijon du 24 au 27 septembre. S’en suivra un verre de l’amitié au café « Le Sarah Bernhardt » (2, place du Châtelet – 75001 Paris). Contact : Mme Eva Sterzing, Vice-présidente de l’AJFA 17, rue de Longchamp - 75116 Paris Tél. : 01 47 04 67 27 - Fax : 01 47 04 78 01 Site : www.ajfa.fr Le Bulletin sur internet Retrouvez dès le vendredi soir, le Bulletin du Barreau de Paris sur le site : www.avocatparis.org Carnet Dons à la bibliothèque Ont fait don d’ouvrages à la bibliothèque de l’Ordre : M. Serge Guinchard, « Droit et pratique de la procédure civile » ; M. Didier Le Prado, président de l’Ordre des avocats aux Conseils, « Justice et cassation 2009 » ; Mme Elisa Rojas, avocat à la cour, « Le handicap par ceux qui le vivent ». Le bâtonnier et le conseil remercient les donateurs. Directeur de la publication Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de l’Ordre Rédacteur en chef Serge Perez, AMCO, avocat à la cour Rédaction et comité de relecture Frédéric Sicard, MCO Hugues Letellier, MCO Marie-Anne Roudeix Secrétariat de rédaction et conception graphique Stéphanie Le Traou Lara Baljak Impression Imprimerie Frazier (France) Vendredi 3 juillet 2009- n°24 301