Lu pour vous : Désordre total à l`ambassade du Congo en France

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Lu pour vous : Désordre total à l`ambassade du Congo en France
Lu pour vous : Désordre total à l’ambassade du Congo en France
Écrit par Groupe Talassa à Brazzaville
Lundi, 14 Avril 2014 11:29 - Mis à jour Lundi, 14 Avril 2014 11:39
Nous vous proposons cet article publié dans un journal du Groupe Talassa à Brazzaville.
Les ministres Ikouebé, Ondongo, Mboulou et JDO interpellés.
Après une série de scandales d’ordre politique et économiques observés dans plusieurs
administrations congolaises, en général et dans ses missions diplomatiques
accréditées à l’étranger en particulier, l’on croyait que les choses iraient sur des
roulettes chez Henri Lopez pour qu’il soit maintenu en poste pendant seize ans à la tête
de l’Ambassade du Congo en France. Grosse erreur ! Le tribalisme, les injustices, les
détournements de deniers publics ont atteint leur apogée depuis belle lurette. Mais,
personne n’en parlait jusque-là.
Les seize ans du règne ambigu d’Henri Lopès
Bombardé ambassadeur du Congo en France depuis 1998 après le coup d’Etat sanglant de
Denis Sassou Nguesso, Henri Lopès semblait forcer l’admiration des personnes qui ne
connaissent pas sa double facette. Cet écrivain de renom gère l’ambassade du Congo comme
une véritable épicerie familiale, à la manière de son mentor Sassou Nguesso, qui gère les
affaires publiques beaucoup plus en chef de tribu qu’en président de la République. En seize
ans, il n’est pratiquement pas descendu dans différents services de l’ambassade. Ces rares
réunions, il les tient qu’avec ses conseillers. Les recettes de l’ambassade terminaient leur
course, en grande partie, dans sa poche, jusqu’en fin 2012, au point où Brazzaville avait
refusé, un moment, d’envoyer les vignettes des visas ;pire, l’argent octroyé au personnel de
l’ambassade lors des voyages présidentiels en France arrive difficilement aux ayants droit,
quand il ne s’agit pas de miettes. Ce n’est pas tout. Pendant que plus d’un diplomate ou
personnel local basé à Brazzaville n’effectue plus de missions à l’étranger, l’homme à la belle
plume s’amuse à mettre en mouvement ses deux neveux, Aristide et Rodrigues, qui sont pris
en charge avec les recettes du Consulat.
Malin comme un singe, Henri Lopès avait refusé d’occuper la résidence officielle de fonction
pour saigner à blanc les finances congolaises utilisés à l’entretien de sa maison privée qu’il
venait à peine de quitter, sans compter l’argent dépensé pour des multiples réceptions qui ne
font pas avancer le Congo.
Quand les centaines des milliers d’euros générés par mois créent le désordre au
Consulat
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Écrit par Groupe Talassa à Brazzaville
Lundi, 14 Avril 2014 11:29 - Mis à jour Lundi, 14 Avril 2014 11:39
Les recettes du poste suscitent beaucoup d’appétits et de maux depuis quelques temps. Deux
cent mille euros en moyenne par mois proviennent des droits de visas et quelques dizaines
de milliers d’euros, constituant les mini recettes des pièces d’état civil, seraient au centre des
mutations et du désordre observés au Consulat.
Au commencement, les recettes des visas étaient l’affaire personnelle de l’ordonnateur Henri
Lopès. Aujourd’hui, plus d’une personne regarde d’un œil insuffisant l’ambassadeur-secrétaire
général du ministère des affaires étrangères qui maintient trois parents directes et un proche
dans une ambassade employant moins de 25 personnes, tous services confondus. Parmi ces
parents l’on peu citer son épouse semi-analphabète, Mamina née Egnoukou Suzanne, qui
gère actuellement la caisse ; son cousin, Abel Kabamba, le patron des passeports et visas ;
Mamina-fille, l’enfant chéri du S.G. en service à la paierie. Toute la maffia se passe désormais
entre ces personnes chapeautées par le consul Otsala qui entretiendrait, lui aussi, des
relations particulières avec le S.G. Mamina.
S’il est vrai que certaines combines se déroulaient dans la somptueuse résidence de Mamina
à Saint-Cloud, qui est sous projecteurs de Tracfin, d’autres se font à ciel ouvert au Consulat.
Tenez ! Tony Tubus, membre du clan Mamina par exemple, abandonne son service pour le
Consulat tous les matins pour s’adonner à des trafiques bizarres. Il se fait passer çà et là pour
le Consul du Congo en France. Tout récemment, un circuit des tricheurs qui font main basse
sur le Consulat a été démantelé, mais jamais été sanctionné, nonobstant les preuves que nous
mettrons à la disposition des lecteurs dans nos prochaines éditions.
Contre toute attente, ils ont été promus.
Les ministres Mboulou, les généraux Okemba et Obara pointés du doigt
Plus d’une personne se demande si le Congo a de services des renseignements dignes de ce
nom pour procurer le bien-être au peuple. Si oui, comment expliquer que, depuis plusieurs
années, les Congolais résidants en France et un peu partout ailleurs en Europe n’arrivent pas
à se faire établir des passeports alors que l’ex- chef d’Etat-major général du Liban qui s’est
accaparé de l’hôtel de Fulbert Youlou et d’autres Libanais les ont reçus très facilement chez
eux ? Les autorités en charge des services de sécurité ne savent-elles pas que les
conséquences du refus d’établir des passeports aux citoyens sont graves ? Ne savent-elles
pas que certains Congolais ont perdu leur emploi tandis que d’autres ne peuvent plus se
déplacer ? Que diront-elles des Congolais abandonnés à leur triste sort et obligé de se diriger
vers des «laboratoires» de délivrance des laissez- passer congolais installés à
Château-Rouge, à la Gare du nord et ailleurs ? Pourquoi les responsables des services des
renseignements congolais n’arrivent-ils pas à tirer les conséquences des présidents gabonais
et équato-guinéen qui ont zappé les passeports Cemac ? Comment expliquer qu’un pays
comme le Congo qui aspire à l’émergence d’ici 2025 puisse rémunérer des gens qui ne
travaillent pas ? Le cas de Dieudonné Mvoubou, personnel local qui ne travail que lorsque
Jean Dominique Okemba est à Paris. En dit long.
Les ministres Ondongo et Ikouébé interpellés aussi
S’il y a un ministre dans le gouvernement Sassou qui mérite respect et considération, c’est
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Basile Ikouebé, qui a toujours placé l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et met de côté le
tribalisme. Mais, avec ce qui se passe à l’ambassade du Congo en France, on se demande si
Ikouebé est dérouté par les démons. Tenez, depuis quelques temps le ministre Ikouébé a
commencé à faire un nettoyage dans diverses chancelleries, même en France où l’on a
sommé Pacôme Moubondé de remettre sa carte diplomatique au Quai d’Orsay, car, il est
arrivé en fin des deux mandats. Mais comment expliquer aujourd’hui que les nommés Moutsita
né Ngoya Mouelenga Julina, Armand Mondjo, Okoy Félicité, depuis 1998 (soit seize ans
aujourd’hui en poste) n’aient jamais été rappelés a Brazzaville ? De même, la femme du S.G.
Mamina née Egnoukou Suzanne est toujours en poste depuis plus de sept ans ! Pire, selon
nos informations, le personnel de l’ambassade du Congo en France est composé à quatre
vingt-quinze pour cent de ressortissants du nord- Congo. C’est un scandale !
La suite dans notre prochaine édition
Source: A.F - Groupe Talassa à Brazzaville
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