témoignages des étudiants et élèves

Transcription

témoignages des étudiants et élèves
www.ens-lyon.fr > rubrique « International »
1 / Rencontrer les étudiants étrangers de l’ENS ou bien les étudiants de l’ENS
partis à l’étranger
Demandez au service mobilité internationale si un étudiant ayant fréquenté votre future
université est à l’ENS. Le rencontrer vous permettra d’obtenir des informations pratiques.
Contactez l’Association des Étudiants Étrangers des ENS de Lyon (ASSET) : http://asset.ens-lyon.fr
2 / Avoir des papiers d’identité en cours de validité
Vérifiez que votre carte d’identité et/ou votre passeport seront valides jusqu’à la fin de votre séjour.
Un visa étudiant est nécessaire pour étudier en dehors des pays de l’Union européenne. Pour l’obtenir,
adressez-vous au consulat ou à l’ambassade de votre pays d’accueil en France.
Consultez l’annuaire complet des ambassades et consulats étrangers en France : www.expatries.org
3 / Vérifier sa protection sociale
Adressez-vous à votre caisse d’assurance maladie, à votre mutuelle étudiante pour organiser votre
protection en cas de maladie ou d’accident dans votre pays d’accueil.
Quelle que soit votre destination, il est fortement conseillé de souscrire avant de partir :
- une responsabilité civile valable à l’étranger,
- une assurance rapatriement,
- une assurance accident,
- une assurance contre le vol.
4 / S’inscrire au Consulat
C’est une démarche fortement conseillée. Le registre des Français établis hors de France est une formalité
administrative gratuite, volontaire et non obligatoire mise en place par le Consulat Général de France
afin d’assurer la défense et la protection des Français : www.diplomatie.gouv.fr
5 / Connaître les numéros d’urgence
Tous les pays de l’Union européenne ont un numéro d’urgence commun : le 112.
En cas de problème, contacter le Consulat ou l’ambassade de France.
Candidatures, démarches,
aides financières,
retrouvez toutes les informations
sur le site de l’ENS rubrique « International »
Ministère des Affaires étrangères
244, boulevard Saint-Germain - 75003 Paris
Tél. : 01 43 17 89 31
www.diplomatie.gouv.fr > rubrique « Conseils
aux voyageurs »
Service mobilité internationale
Bureau de la mobilité sortante F27 - Site Descartes
Tel. : 04 37 37 60 83 / Fax : 04 37 37 63 60
[email protected]
Maison des Français de l’Étranger
30-34, rue La Pérouse - 75116 Paris
Tél. : 01 43 17 60 79
www.expatries.org
Bernard.M – 2008-2009
Stage de Master 1 histoire
Ambassade de France de la
République du Congo
Brazzaville est une ville d’un million d’habitants
environ, très agréable à vivre, surnommée
« Brazza la verte » en raison de sa végétation
(palmiers, flamboyants, etc.). Il est possible
d’y résider et s’y déplacer en toute sécurité,
sans prendre de précautions exagérées,
contrairement à beaucoup de villes d’Afrique
subsaharienne. Le climat est relativement
doux (la ville borde le fleuve Congo) ; les
températures restent comprises entre 1 et 35
degrés toute l’année.
En raison de l’isolement de Brazzaville (dû à la
mauvaise qualité des voies de communication
avec Pointe-Noire, port sur l’océan Atlantique
et capitale économique du pays), les prix
sont relativement élevés, mais il est tout à
fait possible de vivre correctement avec 200
à 300 000 FCFA par mois (300 à 450 euros).
Malgré des pénuries temporaires, on trouve à
peu près tout le nécessaire. Dans les restaurants
congolais, le repas (plat unique) coûte entre
500 et 1 000 FCFA. La gastronomie n’est pas
extrêmement variée (manioc accompagné
de légumes et de poisson ou de viande en
bouillon), mais les produits peuvent être
de très bonne qualité (poisson de rivière,
crustacés de la côte atlantique, gibier, antilope,
singe... fruits exotiques, etc.). On trouve aussi
quelques restaurants européens.
À Brazzaville, il est facile de se faire
héberger à peu près partout en
prenant des contacts (familles, missions
catholiques, etc). Les parcs naturels ne
manquent pas et sont très peu fréquentés,
le Congo n’étant pas une destination touristique
des plus courues. Le Nord du pays offre des
paysages variés et quasi-désertiques (plateaux
Batéké, forêt équatoriale...), il est également
possible de prendre l’avion jusqu’à PointeNoire (plages sur l’Atlantique).
À Brazzaville, les loisirs ne manquent pas :
restaurants, boîtes de nuit, concerts, etc. ;
la musique est omniprésente à toute
heure du jour et de la nuit.
Le Centre culturel français concentre une
grande partie de la vie culturelle de la capitale,
et propose des spectacles, des projections, des
expositions, une bibliothèque, etc.
Le week-end, il est possible de se rendre dans
la périphérie de Brazzaville (Boko, Voka dans
le Pool, lacs à 150-200 kilomètres au Nord),
sur les îles du fleuve Congo, ou à Kinshasa,
capitale de la République démocratique du
Congo qui se trouve de l’autre côté du fleuve.
La population est francophile, très
attachée à Paris, encore appelée
« la Capitale » ainsi qu’à l’ancien pays
colonisateur, encore appelé « métropole » ; si
l’on respecte les usages locaux et si l’on ne
perd pas son temps à critiquer ce qui ne va
pas (ce que les Congolais savent très bien
faire tout seuls), il est tout à fait possible de
se faire accepter dans tous les milieux. De
même, à condition d’accepter de vivre dans
une certaine précarité, le séjour au Congo
ne pose pas de problème spécifique.
Il faut néanmoins s’attendre à recevoir de
nombreux appels et messages de vos proches,
vous demandant si tout va bien, si ce n’est
pas la guerre, et à devoir leur expliquer (et
réexpliquer au besoin) que la République du
Congo n’est pas la République démocratique
du Congo, et que la région des Kivus se trouve
à environ 2 000 kilomètres de Brazzaville.
Juliette Magniez – 2009-2010
Master 2 musicologie avec ORA
Carleton University (Canada)
Mon année à Ottawa a été une année
inoubliable et infiniment enrichissante sur tous
les plans. J’ai habité dans une maison dans
le quartier de Mooney’s Bay à Ottawa, à 15
minutes à vélo de l’université Carleton. C’était
la maison d’un couple qui habitait là ; des gens
charmants qui louaient deux chambres de leur
maison, une pour moi et une pour un autre
colocataire. J’avais accès à toute la maison et
partageait la cuisine avec eux. Mes cours se
sont très bien passés.
Les cours : des séminaires en petits
groupes. La participation en classe
peut compter jusqu’à 25 % de la note
finale.
Tout le monde participe. Il y avait une
très bonne ambiance dans le groupe. La
relation professeur-élèves est assez détendue.
Phénomène surprenant pour nous, les
professeurs sont soit appelés par leur prénom
soit par leur titre et leur nom, ce qui paraît
assez opposé. Les professeurs ont des heures
de permanence à la fac et il m’a toujours été
facile de prendre rendez-vous. Dans le cas d’un
travail de recherche ou d’une dissertation,
ils proposent, si on le souhaite, un regard
sur toutes les étapes pour nous guider. En
ce qui concerne le climat, l’automne a été
magnifique, l’hiver « doux » (pas plus froid
que -27°C et cela pendant seulement une
semaine, températures autour de -10°C le
reste du temps), le printemps est arrivé très tôt
et je suis partie avant l’été. J’ai eu la chance
de vivre avec des gens qui aimaient le sport
et la nature, j’ai profité donc à fond de toutes
les saisons (canoë, camping, randonnée,
ski, snowboard, raquettes, camping d’hiver,
voile, équitation…). J’étais partie au Canada
en rêvant de grands espaces et n’ai pas été
déçue ! Petit détail pour lequel certains ont
été déçus : le ski en Ontario, c’est du downhill
skiing, et comme le nom l’indique, il n’y a
que des collines, alors prévoyez de faire un
peu de route si vous voulez prendre de la
hauteur ! La nourriture est très différente.
Pas d’inquiétude, c’est possible de manger
des légumes, il y a un marché ! Le bon pain
est moins facile à trouver, le fromage est cher
mais il existe ! Mais il y a aussi plein de bons
bagels, du sirop d’érable, du peanutbutter,
des burgers incroyables, des délicieux repas
de Thanksgiving, les bleuets, les canneberges,
bref, impossible d’être malheureux. N’espérez
pas trouver des lardons, donc coupez votre
bacon en lamelles, il suffit de s’adapter !
Oubliez aussi les horaires de repas, on peut
déjeuner à 15 h ou dîner à 17 h donc mangez
quand vous avez faim, c’est finalement le plus
facile ce qui est très agréable. Et puis, les oies
et les écureuils partout, c’est chouette !
Au Canada, le sourire et l’amabilité
sont toujours au rendez-vous.
Élodie Chapurlat – 2008-2009
Master 1 biosciences avec Erasmus
Uppsala Universitet (Suède)
Antoine Taveneaux – 2008-2009
Stage de master 1 informatique
Université de Tsinghua (Chine)
Quand on se sent une âme de voyageur,
comme moi, je pense que les années d’études
sont une formidable occasion d’assouvir sa
curiosité. Aujourd’hui, les programmes de
mobilité internationale et les aides offertes
facilitent extraordinairement les séjours à
l’étranger. Alors, pourquoi attendre pour
rendre visite aux autres pays ? Découvrir,
apprendre, échanger, rigoler des quiproquos
inévitables lors de la rencontre de deux
cultures ! Les premiers jours de solitude et de
mal du pays sont bien vite oubliés et peuvent
être facilement évités en participant aux
programmes de parrainage et d’intégration
mis en place par les universités d’accueil.
Je suis partie au printemps 2009 à l’Université
d’Uppsala, en Suède. J’ai choisi ce pays en
premier lieu pour ses formidables efforts
en matière de recherche en écologie, mon
domaine de prédilection. Le climat nordique, le
programme d’échange mis en place avec l’ENS
ainsi que les cours proposés par l’Université
n’ont fait que me conforter dans mon choix.
Et je n’ai pas eu à le regretter : j’ai bénéficié de
quelques mois de neige et de froid, l’occasion
de faire du chien de traîneau et d’admirer des
aurores boréales, puis j’ai pu apprécier les
mois de printemps et d’été. Les cours : des
séminaires en petits groupes. La participation
en classe peut compter jusqu’à 25 % de la
note finale. Tout en passant de super moments
dans le cours de biologie de la conservation,
avec de nombreuses expéditions sur le terrain.
Le stage de recherche en écologie végétale
qui a suivi m’a permis de mettre un pied dans
le monde de la recherche suédoise. Ainsi, j’ai
acquis une bonne expérience dans des
domaines de la biologie, des contacts
avec de très bons laboratoires,
une aisance certaine en anglais.
Ceci m’a permis de réfléchir sur les possibilités
d’effectuer ma thèse à l’étranger.
J e m e s u i s f a i t é g a l e m e n t d e n o m b re u x
amis avec qui nous avons partagé de merveilleux moments lors des fêtes traditionnelles suédoises : Mardi Gras,
Valborg ou encore Midsommar…
Valborg est LA fête étudiante, Midsommar, la
fête de l’été et du renouveau, avec ses danses
traditionnelles comme celle de la Grenouille.
L’Université d’Uppsala est la plus ancienne de
Scandinavie et a su préserver ses traditions :
ainsi, on se croit plongé dans le monde d’Harry
Potter en s’intégrant à l’une des treize nations
(équivalent des maisons de Poudlard) où l’on
peut faire la fête, manger, jouer ou encore
travailler à la cuisine en chantant à tue-tête
«Voulez-vous... ? » d’ABBA ! Uppsala est aussi
un formidable lieu de culture pour les botanistes amateurs : Linné y a laissé une empreinte
indélébile. En somme, une expérience enrichissante et inoubliable !
Quand je suis parti à Pékin, je voulais
découvrir un autre monde, une autre culture
et essayer de comprendre comment vivent
des gens qui nous paraissent si lointains de
tous points de vue. Partir en stage en Chine
était une occasion de découvrir ce pays plus
en profondeur que si j’y étais venu comme
touriste. Bien entendu j’en ai aussi profité
pour visiter largement le pays à pied, en
voiture, en bus, en train, en avion ou en
montgolfière. Après mon stage j’ai pu aller
visiter le Tibet que je rêvais de voir depuis
longtemps.
Le confort dans les villes est comparable
au confort européen et le niveau de vie
permet de se faire plaisir assez facilement.
La langue est parfois un problème mais
on apprend vite quelques mots de
chinois pour se faire comprendre
et pour le reste il faut apprendre à mimer
ou ne parler qu’avec des Chinois qui parlent
anglais. Les petits détails de la vie courante
demandent une attention particulière. Ainsi,
faire les courses au supermarché était à la
fois passionnant et épuisant les premières
semaines. On découvre aussi avec joie
une nourriture différente mais très bonne.
Mais assez vite les rencontres nous font
comprendre qu’il y a des différences plus
profondes, de pensée, certains présupposés
qui nous paraissent évidents ne le sont pas
et inversement. Bien entendu ces différences
aident à avoir une réflexion sur soi et à se
rencontrer soi-même.
D’un point de vue scientifique, cela
m’a permis de faire des rencontres et
de découvrir une façon de travailler
et un système universitaire autre.
Conception et rédaction : Admission et concours, M. Bégrand (Mobilité Internationale), M-C Giordano (Communication)
Conception et réalisation graphique : Joao Correia (ENS Média ) / crédits photos : Bernard.M, Juliette Magniez, Élodie Chapurlat, Antoine Taveneaux, Samantha Barendson

Documents pareils